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Bonne lecture

l'ocytocine pour avoir meilleure mine

L ocytecine

 

Comment faire monter mon taux d’ocytocine ? C’est que, voyez-vous, j’ai l’impression que mon humeur pourrait bénéficier d’un petit coup de pouce, et, selon plusieurs études, augmenter la quantité d’ocytocine en circulation dans mon sang pourrait faire le travail… Intéressant ! En effet, l’ocytocine (ou oxytocine) est une hormone qui joue un rôle clé sur l’humeur, étant liée entre autres au sentiment d’attachement, mais aussi au bien-être en général. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe plusieurs petits trucs pour déclencher son relâchement dans le sang !

Les effets de l’ocytocine

L’ocytocine est une hormone qui joue de multiples rôles. Elle est sécrétée par l’hypothalamus, puis stockée dans l’hypophyse, qui peut la libérer dans la circulation sanguine en cas de besoin. Lors d’un accouchement, par exemple, de l’ocytocine est relâchée pour stimuler les contractions de l’utérus. La succion du bébé sur le sein de sa mère entraînera également une libération d’ocytocine, qui provoquera à son tour l’éjection du lait.

En plus de ses effets purement physiologiques, cette hormone puissante intervient aussi de façon importante dans le développement d’une relation d’attachement, d’abord entre une mère et son enfant, mais aussi entre individus en général, qu’on soit amoureux, amis, ou parents.
 Exacerbant la générosité, l’empathie et la confiance, l’ocytocine rend plus facile la création de liens durables. En plus, elle a la faculté de faire baisser le taux de cortisol (une hormone associée au stress) dans l’organisme.

Un taux élevé d’ocytocine se traduit donc généralement par un sentiment de bien-être et d’apaisement. Qui dit mieux ? En tout cas moi, ça me convainc. Ne me reste plus qu’à trouver comment faire grimper ledit taux… Ça se mange, de l’ocytocine ?

Quelques façons de faire monter son taux d’ocytocine

Quand je parle de manger de l’ocytocine, je blague bien sûr. D’abord parce que l’hormone ne survivrait pas à un passage dans notre appareil digestif, mais surtout parce que ce n’est pas nécessaire ! En effet, il existe toute sorte de moyens de faire monter naturellement son taux d’ocytocine.

Interagir avec des personnes que l’on aime ou des animaux domestiques

Une des façons les plus simples d’influencer positivement son taux d’ocytocine est d’interagir de façon positive avec des gens que nous aimons. Le simple fait de vivre ces rapprochements, ces moments chaleureux, contribue au relâchement d’ocytocine dans le sang. Les animaux domestiques peuvent aussi jouer ce rôle en nous témoignant de l’affection à grand renfort de coups de museau et de ronrons, et en se roulant d’aise sous nos caresses.

Donner un câlin, ou y penser très fort
 Les contacts physiques avec des proches est une manière sûre de faire monter en flèche son taux d’ocytocine. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance des câlins : 20 secondes de ce traitement, et voilà que l’hypophyse nous envoie une bonne dose d’ocytocine !

Faute de pouvoir poser les yeux ou les mains sur un être aimé, on peut y penser très fort avec amour : il a été démontré que cette simple visualisation fait grimper la quantité d’ocytocine en circulation dans le corps.

L’amour, toujours l’amour

On sait aussi qu’une vague d’ocytocine est relâchée dans le corps au moment de l’orgasme, tant chez la femme que chez l’homme. En fait, c’est même vrai chez certaines espèces animales : on a notamment pu montrer que ce mécanisme favorise la fidélité chez les campagnols des prairies !

Écouter de la musique apaisante

Il semble que ça puisse aussi faire l’affaire ! Selon une étude américaine que j’ai consultée, les patients se remettant d’une chirurgie cardiaque et à qui on a fait écouter de la musique apaisante pendant leur convalescence ont présenté des taux d’ocytocine beaucoup plus élevés que les autres, en plus de présenter un stress beaucoup moins important. Ça n’est finalement pas tellement étonnant, considérant tous les bienfaits qu’on attribue déjà la musicothérapie.

Attirant comme médication, n’est-ce pas ? Comme l’ocytocine a une durée de vie d’environ 10 minutes dans le sang avant d’être éliminée par les reins je ne me gênerai pas pour répéter souvent ces traitements… plutôt plaisants !

 

http://www.ikonet.com/fr/blogue/biologie/ocytocine-pour-avoir-meilleure-mine/

Les devinettes stimulent l'apprentissage

Dynamiser votre cerveau 1

En commençant leur cours par une devinette, les enseignants peuvent ouvrir l'esprit de leurs élèves et faire en sorte qu'ils retiennent mieux le contenu du cours.

e peux vous paraître illogique puisque chez moi, l’accouchement arrive avant la grossesse, l’adolescence avant l’enfance, la course avant la marche, l’écriture avant la lecture, les devoirs avant les leçons, et la mort avant la vie. Qui suis-je ?

Voici une petite devinette dont vous pouvez chercher la solution d’ici la fin de cet article. À présent, parlons des bienfaits de la curiosité sur le cerveau. Lorsque vous lisez une telle énigme, vos neurones changent de mode de fonctionnement. Des chercheurs de l’Université de Californie ont constaté que les zones de la mémoire et les zones du plaisir se mettent à dialoguer. Cela signifie que toute information reçue à ce moment est intégrée plus facilement grâce à une motivation et un enthousiasme accrus. Une molécule, la dopamine, circule dans ces circuits et crée à la fois un désir de comprendre, d’apprendre, et un état d’excitation très plaisant.

Une perméabilisation du cerveau

Logiquement, les scientifiques constatent alors que des personnes dont on stimule la curiosité à l’aide de petites devinettes retiennent mieux tout ce qui suit, même si cela n’a aucun rapport avec l’énigme en question. C’est une bonne leçon à retenir pour les pédagogues, qui auront intérêt à piquer la curiosité de leur public au début de leur cours par des énigmes stimulantes, même si ces dernières sont totalement étrangères au contenu de l’enseignement. Même si les élèves ne trouvent pas la réponse, leur esprit et leur cerveau seront engagés sur les rails de la curiosité et absorberont le contenu du cours plus efficacement.

Si ce que je viens de dire est vrai, vous aurez retenu cette information en partie grâce à la devinette initiale. Maintenant, vous pouvez découvrir la réponse : el eriannoitcid (inverser l'ordre des lettres). .Merci de votre curiosité!

 

http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/actu-les-devinettes-stimulent-l-apprentissage-33442.php

La stimulation de certains neurones permet de ressusciter les souvenirs perdus

Reve

 

Peut-on se souvenir de nos premières années ?

MÉMOIRE. Vous souvenez-vous du jour de votre naissance ? Non (et heureusement). Personne ne se rappelle de ses années bébé. Les premiers souvenirs apparaissent en général aux alentours de trois ou quatre ans. Tout ce qui s'est passé avant est oublié à jamais. Ou pas. En stimulant une zone particulière du cerveau, une équipe de neuroscientifiques de l'Université de Toronto a réussi à "faire remonter à la surface" des souvenirs d'enfance chez des souris.  "L'amnésie infantile a été attribuée au manque d'outils cognitifs des enfants pour consolider et organiser leurs souvenirs (langage, conscience de soi, théorie de l'esprit)" peut-on lire dans l'étude parue dans Current Biology. Plusieurs articles avaient déjà mis en évidence le fait que la neurogénèse intense (la fabrication de nouveaux neurones) durant les premières années de la vie conduisait à l'amnésie infantile. En effet, tous ces neurones créent de nouvelles connexions qui "éliminent" les connexions plus anciennes, ce qui conduit à la perte de mémoire. Cependant, on ignorait si la perte de mémoire était liée à l'écrasement des souvenirs ou simplement à une diminution de l'accessibilité de l'information. Un problème de stockage ou de récupération ? Les chercheurs viennent d'apporter un élément de réponse. 

 

 

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau/la-stimulation-de-certains-neurones-permet-de-ressusciter-les-souvenirs-perdus_125840

 

 

Chine: premiers vols habités pour le drone-taxi

Dans la course aux taxis volants, la firme chinoise Ehang prend de l'avance. Elle vient de réaliser ses premiers essais avec passager à bord, le tout dans diverses conditions météo et avec plusieurs scénarios de vol.

Bientôt les taxis volants? Alors que la start-up A3, propriété d'Airbus Group, vient tout juste de réussir le baptême de l'air de son drone-taxi Vahana (sans passager à son bord pour le moment) avec un vol de 53 secondes, la firme chinoise Ehang semble tenir la corde. Elle vient de réaliser les premiers essais embarqués de son quadrirotor Ehang 184. Un petit bijou de technologie capable de transporter une personne et un bagage léger à près de 130 km/h et à une altitude maximum de 500 mètres, le tout pendant 25 minutes. Il y a quelques jours, l'entreprise a fait monter à bord des ingénieurs mais aussi des représentants du gouvernement chinois et le maire adjoint de la ville de Guangzhou. En tout, une quarantaine de personnes ont déjà volé dans ce drone-taxi.

Aucune connaissance de pilotage n'est nécessaire pour prendre place dans le cockpit. Ce drone-taxi est entièrement autonome et dépouillé de tout instrument de vol. Pour l'appeler, pas besoin de lever la main ni même de siffler, il suffit de commander sa course via un smartphone. Il faut ensuite rentrer sa destination à l'aide d'une tablette tactile placée à l'avant, et l'ordinateur de bord se charge du reste. Pour les moins confiants, pas de panique: le trajet est suivi en temps réel par un centre de contrôle au sol via une liaison 4G. «Si un quelconque composant se déconnecte ou connaît une défaillance, l'appareil se posera immédiatement dans la zone la plus proche possible», rassure Ehang. L'entreprise affirme avoir déjà effectué plus de mille vols à vide en toutes circonstances, de nuit, dans le brouillard ou par vent de force 7. Elle n'a toutefois pas précisé si l'appareil était contrôlé depuis le sol sur les images qu'elle a dévoilées.

Un secteur en ébullition

Il faudra cependant patienter un peu avant de voir les airs envahis par des taxis volants façon «Star Wars» ou «Cinquième élément». Ehang doit encore passer de nombreux tests avant de pouvoir homologuer ses appareils pour que ceux-ci puissent survoler des zones habitées. La ville de Dubaï, aux Émirats arabes unis, se montre très intéressée par ce type de transport. Elle avait annoncé vouloir lancer un premier service de drone-taxi en juillet 2017. Finalement, les premiers essais ont eu lieu en septembre dernier. Par ailleurs, l'entreprise chinoise n'est pas la seule à creuser le filon. Outre Airbus Group et son Vahana, Uber a récemment signé un partenariat avec la Nasa en vue de développer des drones-taxis. La firme allemande Volocopter et l'américain Boeing envisagent eux aussi de lancer leur propre service.

 

http://www.lefigaro.fr/societes/2018/02/08/20005-20180208ARTFIG00310-chine-premiers-vols-habites-pour-le-drone-taxi-ehang.php

Qu'est-ce que l'esprit créatif ?

Cerveau

Des tests de créativité à la psychologie du génie, les psychologues ont tenté de percer le mystère de la création. Et ils sont parvenus à des conclusions allant à l’inverse de leurs hypothèses initiales…

« Trouvez en une minute le maximum de prénoms qui commencent par M ! » « Cherchez le maximum d’utilisations possibles d’un trombone ! » Voilà le genre de questions formant la trame des questionnaires de créativité. Les techniques de création littéraire, du type OuLiPo, reposent sur le même principe : il s’agit de construire une petite histoire à partir de quelques mots (éléphant, New York, camembert, inflation, jalousie…).

Il est à noter que dans ces exercices, la créativité est toujours stimulée par une règle. La contrainte ne limite pas la création, elle l’aiguillonne. Sur ce principe, Georges Perec a écrit un roman de plus de 300 pages – La Disparition (1969) – sans utiliser une seule fois la lettre « e », la plus courante de la langue française.

 

Comment devient-on un génie ?

Les premiers tests de créativité ont été inventés dans les années 1950. À l’époque, le QI régnait en maître dans l’étude des aptitudes intellectuelles. Le psychologue américain Joy P. Guilford, alors l’une des figures dominantes de la psychométrie, a eu l’idée de construire un test pour mesurer les capacités créatives. En comparant avec les performances au QI, il a découvert que les performances de créativité ne recouvraient pas celles de l’intelligence : preuve que l’on pouvait être très créatif sans être forcément très intelligent (et inversement, être intelligent sans être créatif).

J.P. Guilford a alors essayé de comprendre sur quelles aptitudes reposait cette créativité. Et il en est venu à conclure à l’existence d’une « pensée divergente ». Alors que le QI est la capacité de trouver « la » bonne réponse à un problème, la créativité serait la capacité à imaginer une palette variée de solutions : d’où le terme de « pensée divergente » (notons que l’idée de « pensée divergente » était largement commandée par la nature des tests eux-mêmes, tout comme les tests de QI proposent implicitement une définition de l’intelligence de type verbal et logico-mathématique).

L’approche expérimentale initiée par J.P. Guilford et par Ellis Paul Torrance (auteur du Torrance tests of creative thinking, TTCT) va par la suite imprégner toutes les recherches en laboratoire sur la créativité. C’est ainsi que vont se développer des études fructueuses sur les styles cognitifs ou sur l’évolution de la créativité en fonction de l’âge (1).

Une autre piste d’étude de la créativité porte sur la psychologie du « génie ». Comment pensent les Léonard de Vinci, Mozart, Picasso, Einstein, etc. et tous ceux qui ont révolutionné leur domaine, dans les arts, les sciences, les techniques ? Le concept qui a guidé la masse de travaux consacrés aux « génies » a longtemps reposé sur deux idées implicites. D’abord que la créativité relève d’une personnalité d’exception ; ensuite que les génies sont des originaux, en rupture avec l’esprit de leur époque. Albert Einstein est ce savant échevelé, qui s’est formé en marge de l’institution scientifique, et qui tire la langue aux autorités. Mozart aussi était un insupportable garnement, anticonformiste, facétieux. Et comme les déviants, marginaux ou même fous ne manquent pas parmi les artistes (Vincent Van Gogh en est le symbole), il était aisé de conclure que génie et folie rimaient bien ensemble (2).

Une autre idée souvent avancée relève de « l’effet eurêka  ». Nombre d’inventeurs, de mathématiciens, de créateurs ont décrit certaines de leurs découvertes sous la forme d’une intuition soudaine – le fameux « eurêka » d’Archimède. Les psychologues ont décrit ce phénomène sous le nom d’« insight », une brusque réorganisation d’éléments disparates qui apparaît sous la forme d’une illumination (3).

Le psychologue américain Milahy Csikszentmihaly soutient, quant à lui, que ces moments privilégiés de découverte surviennent dans un état de conscience particulier, le « flow », qui correspond à un moment d’attention flottante où l’esprit vagabonde.

 

Le mythe du créateur solitaire

Mais à force de fouiller dans les secrets intimes du génie, de scruter leur vie privée et leur histoire, les spécialistes en sont peu à peu arrivés à des conclusions moins héroïques et singulières qu’on l’avait imaginé.

L’un des premiers à avoir remis en cause le modèle du « génie créateur » est Robert Weisberg, auteur de Creativity, Genius and Others Myths (1986). Selon lui, la biographie des grands créateurs révèle souvent des gens obstinés (ayant quelques idées fixes et non une pensée divergente) et très gros travailleurs, contrairement à l’image du dilettante qui découvre le secret de la gravitation en voyant tomber une pomme d’un arbre. Les scientifiques ou les artistes d’exception sont en général des experts qui sont à la pointe de la science ou de l’art de leur époque : ce ne sont nullement d’aimables amateurs qui furètent à l’écart des sentiers battus. Ce fut le cas pour Einstein comme pour Picasso. Les découvertes simultanées démontrent au passage que l’innovation plane dans l’air du temps, et que les spécialistes d’un domaine chassent sur les mêmes terres, au même moment et avec des stratégies semblables.

Enfin, il est très difficile de trouver un trait commun aux formes de créativité qui s’expriment dans les arts, les sciences, les techniques… Après avoir exploré la biographie de grands hommes (Einstein, Igor Stravinsky), Howard Gardner, théoricien des « intelligences multiples », en conclut qu’il existe aussi des créativités multiples (4).

Le psychologue Dean Keith Simonton, lui, a passé en revue la biographie de centaines de poètes, d’inventeurs, de mathématiciens réputés créatifs dans leur domaine. Au terme de ses recherches « d’historiométrie », il est parvenu à ce résultat : il y a certes un âge moyen de plus grande créativité, se situant à l’âge de jeune adulte (avec un pic entre 35 et 40 ans), mais ce n’est pas vrai pour toutes les disciplines : en musique, en philosophie, on peut être créatif jusqu’à un âge avancé. D.K. Simonton insiste également sur le fait que bien d’autres facteurs, autres que la personnalité ou l’âge, influent sur la créativité. Il est très difficile d’être créatif dans une période qui ne l’est pas. Inversement, il est des périodes et des contextes qui poussent à l’innovation. À la dynamique individuelle d’invention doit s’ajouter un milieu favorable où puissent s’épanouir certaines innovations.

Les psychologues sont donc parvenus à la conclusion qu’il n’existe pas une mais plusieurs formes de créativité (5), que les personnes les plus créatives sont celles qui combinent motivation, persévérance, originalité plutôt qu’un seul trait, que le poids stimulant du milieu est essentiel et, enfin, que le génie est moins extraordinaire qu’on le croit (6). Ce qui veut dire aussi qu’il y a un peu de génie en chacun de nous.

 

NOTES

(1) Voir Todd Lubart, Psychologie de la créativité, Armand Colin, 2003, et Todd Lubart et Chantal Pacteau, « Le développement de la créativité », Sciences Humaines, n° 164, octobre 2005.
(2) Sebastian Dieguez, Maux d’artistes. Ce que cachent les œuvres, Belin, 2010.
(3) Ronald A. Finke, Thomas B. Ward et Steven M. Smith, Creative Cognition: Theory, research, and applications, MIT Press, 1992.
(4) Howard Gardner, Les Formes de la créativité, Odile Jacob, 2001.
(5) Voir Jacques Cottraux, À chacun sa créativité. Einstein, Mozart, Picasso… et nous, Odile Jacob, 2010.
(6) Mark A. Runco, Creativity: Theories and themes: Research, development, and practice, Elsevier, Academic Press, 2007.

L'imagination, un talent ordinaire

Et si la créativité n’était pas un signe d’originalité mais, au contraire, un acte mental très banal ? Telle est l’idée défendue aujourd’hui par des chercheurs psychologues, philosophes, spécialistes de sciences cognitives qui s’intéressent à l’esprit imaginant (1).

Au-delà de leurs différences, tous partagent une approche nouvelle de l’imagination qui repose sur quelques idées clés.

L’imagination est une caractéristique fondamentale de la cognition humaine. Elle est entendue dans un sens très large de capacité à produire des images mentales et à les associer pour former des « mondes possibles » : anticipations, fictions, mais aussi hypothèses ordinaires (ou « abductions »).

Cette imagination prend la forme d’images mentales, de nature essentiellement perceptive (visuelle, sonore, émotionnelle), organisées en schémas simplifiés (ou prototypes) et contraignants : quand on imagine des extraterrestres, ils prennent la forme de petits bonshommes verts, ou avec trois yeux et cinq bras : l’imagination ne fait qu’assembler sous une forme nouvelle des éléments connus. Au fond, l’imagination est pauvre.

La capacité créative repose, selon Max Turner, sur l’analogie qui consiste à trouver des ressemblances cachées entre des éléments apparemment disparates. La pensée analogique serait l’un des piliers de la créativité (en art et en science).

NOTE

(1) Ilona Roth, Imaginative Minds, Oxford University Press, 2007.

 
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_dossier_web=67&id_article=26404
 

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