referencement sur bing - référencement de site web gratuit -

Problèmes des adoléscents

L'adoléscence est une étape difficile. Plusieurs élèves vivent des troubles divers qui ont des conséquences facheuses sur leur scolarité

La méthode Padovan, c’est quoi ?

Parennts enfants

Et s’il était possible de rééduquer le système nerveux ? Dans le cas, par exemple, d’un trouble chez l’enfant (retard de développement, dyslexie, anorexie du nourrisson…) ou encore d’un handicap (hyperactivité, autisme…) ? C’est ce que propose la méthode Padovan. Son principe : la Réorganisation Neuro-Fonctionnelle. En revenant sur chacune des étapes de la maturation et des apprentissages, elle assure pouvoir réparer les zones du système nerveux qui auraient été lésées ou non stimulées.

La méthode Padovan a été créée par la pédagogue et orthophoniste brésilienne Béatriz Padovan dans les années 1970, alors qu’elle cherchait à dépasser les limites de ses méthodes face aux difficultés d’apprentissage (marche, langage, scolarité…), de compréhension, mais aussi de comportement ou de relation aux autres de ses patients.

Qu’est-ce que la méthode Padovan ?

« Le terme Réorganisation Neuro-Fonctionnelle regroupe toutes les idées contenues dans cette méthode, explique Florence Fromageot, orthophoniste et thérapeute Padovan. Neuro se rapporte au système nerveux. Fonctionnel désigne toutes les fonctions dirigées par celui-ci : motrices, sensorielles, limbiques émotionnelles, végétatives, langagières et cognitives. Selon Padovan, lorsque un problème survient dans l’organisation, quelle que soit la fonction touchée, c’est tout le système qui est en péril. » Comme si toutes les fonctions étaient les branches d’un arbre, interdépendantes les unes des autres, et dépendantes d’un tronc commun : le système nerveux. Or, chez l’humain, la maturation cérébrale se fait selon un schéma toujours identique. Ce que la méthode Padovan appelle “marcher, parler, penser”. «  Il ne s’agit donc pas de travailler sur le symptôme, mais de récapituler l’intégralité de la chaîne neuro-évolutive pour reconstruire la ou les zones lésées. »

Comment se pratique-t-elle ?

À chaque séance, il s’agit de repasser, via le corps, toutes les étapes qui permettent les apprentissages qui se font habituellement entre 0 et 3 ans, et jusqu’à 7 ans pour les derniers. « Le premier mouvement s’effectue dans un hamac. Il représente le bercement du ventre maternel. Puis le thérapeute fait repasser le patient par toutes les phases nécessaires à l’acquisition du rampé, du roulé, du quatre-pattes et ainsi de suite. » Pour rétablir ce qui devrait être des automatismes, il est nécessaire que les exercices ne se fassent pas de façon consciente. « C’est le câblage, ou recablage, de ces circuits neurologiques de base qui permettront par la suite au patient d’effectuer des actions volontaires, ciblées, fines et adaptées. » C’est donc le thérapeute qui fait exécuter les différents mouvements au patient.

Une séance dure environ 50 minutes, individuellement et à raison de deux séances minimum par semaine (jusqu’à deux par jour lors de cures intensives). « Au cours de chaque séance, on récapitule tous les mouvements de la chaîne neuro-évolutive du corps, des mains, des yeux ainsi que les fonctions prélinguistiques que sont la respiration, la succion, la mastication et la déglutition, le tout accompagné par des poèmes ou comptines récités par le thérapeute, » explique Florence Fromageot. 

Les séances doivent être régulières. « Car la méthode Padovan, c’est aussi la règle des 3 R. Répétition : un enfant qui connecte refait de nombreuses fois les mêmes mouvements lorsqu’il les apprend. Régularité : pour entrer en résonnance avec le système nerveux. Rythme : car l’humain n’est, au fond, que pulsations. »

http://www.psychologies.com/Famille/Enfants/Apprentissage/Articles-et-Dossiers/La-methode-Padovan-c-est-quoi

 

 
 

Lire la suite

Sept nombres qui peuvent vous sauver la vie

 

Parennts enfants


Un peu de calcul peut faire une grosse différence pour votre santé.

75 minutes

Faites 75 minutes de sport par semaine.

L'idéal est de les répartir en 3 séances de 25 minutes d'exercices fractionnés à haute intensité.

Après une dizaine de minutes d'échauffement, faites une activité à fond pendant 45 secondes à 1 minute, puis récupérez pendant la même période.

Recommencez 8 fois.

Selon la recherche actuelle, c'est le meilleur moyen d'améliorer votre santé et de prévenir les maladies (je vous expliquerai en détail dans une prochaine lettre sur laquelle je travaille comment et pourquoi fractionner ses exercices physiques).

À noter que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 150 minutes d'exercice modéré par semaine. C'est bien aussi. Mais pas tout à fait aussi bien (voir ma lettre « Arrêtez le jogging »)… (la suite ci-dessous)


Du vélo contre l'ostéoporose !

Le simple fait de se déplacer à pied ou en vélo, de porter des sacs de courses, de monter des marches, contribue à maintenir les os épais et en bonne santé. Associé à un apport nutritif adéquat, c'est la thérapie LA PLUS EFFICACE contre l'ostéoporose.

La rédaction d'Alternatif Bien-Être vous donne toutes les clés de cette thérapie complète, développée pour les cosmonautes à leur retour de l'espace. Découvrez ici le dossier exclusif d'Alternatif Bien-Être consacré à cette thérapie trop peu prescrite.

0.85 gramme par litre de sang

Votre taux de sucre dans le sang, ou glycémie, est une mesure très importante de votre état de santé.

On mesure votre taux d'hémoglobine A1C (un test qui indique votre taux de sucre moyen durant les mois précédents) qui doit être inférieur à 5,7 %.

Par ailleurs, votre glycémie à jeun doit être inférieure à 1 gramme par litre. Le taux optimal est de 0,85 gramme par litre.

À jeun veut dire au moins 12 heures après votre dernier repas.

Si votre glycémie à jeun est plus haute, c'est mauvais signe. Si elle dépasse 1,26 g par litre, vous serez malheureusement considéré comme diabétique, une maladie qui augmente le risque de très nombreuses maladies (maladies cardiaques, problèmes de rein, cécité, cancer…)

Si vous pensez être concerné, demandez à votre médecin des analyses. La bonne nouvelle est que la pratique des exercices fractionnés de haute intensité, comme décrits ci-dessus, et une diminution de poids de 7 % réduit de 57 % le risque d'un prédiabétique de développer un vrai diabète.

Connaissez-vous votre tension?

La pression sanguine est la force exercée par le sang sur la paroi des vaisseaux.

Elle se mesure en mm ou en cm de Mercure (mm Hg ou cm Hg). En médecine, on parle de pression artérielle, ou tension artérielle.

Dans les artères proches du cœur, la pression est maximum au moment où le cœur se contracte. Ce moment est appelé la systole. Elle est minimum quand le cœur est complètement relaxé. Ce moment s'appelle la diastole.

Lorsque le médecin mesure votre pression sanguine, il va prendre votre pression systolique et diastolique. C'est pourquoi les résultats se présentent sous forme de deux nombres. Par exemple, une tension artérielle peut-être de 12-8, pour 12 cm de mercure de pression systolique, et 8 cm de mercure de pression diastolique.

Il n'y a pas de tension idéale, cela dépend des personnes. Par contre, il est important de connaître votre tension pour repérer une éventuelle modification.

Si votre tension se met à monter, cela peut annoncer un accident cardiovasculaire. Comme pour le taux de sucre, vous maintenez votre pression sanguine normale par des exercices réguliers et une alimentation saine. Et aussi : ne fumez pas.

Calculez votre Fréquence Cardiaque Maximum

Votre cœur bat à un rythme qui évolue constamment en fonction de vos besoins : dès que vos muscles ont besoin de plus d'oxygène, il accélère.

La question pour vous est de savoir : quel est le rythme maximal auquel mon cœur peut fonctionner ?

Cela dépend de l'âge, de votre poids et de votre état de santé.

Cela s'appelle la Fréquence Cardiaque maximum, ou FCmax.

Son évolution vous permet de suivre objectivement l'évolution de votre forme physique.

Pour la calculer, je vous invite à vous rendre sur cette fiche réalisée par Philippe Propage, entraîneur d'athlètes de niveau international.

Poids : de 18 à 25

Pour déterminer votre poids idéal, vous devez calculer votre indice de masse corporelle, ou IMC.

Vous obtenez votre IMC en divisant votre poids par votre taille au carré, c'est-à-dire votre taille (en mètres) multipliée par elle-même.

Si cela vous pose trop de problème, suivez ce lien vers un calculateur d'IMC gratuit.

L'IMC normal est compris entre 18,5 et 25.

Un IMC supérieur à 25 correspond à une personne en surpoids, qui a déjà un risque accru de maladie cardiaque, articulaire, de diabète et de cancer. Au-delà de 30, il y a un problème d'obésité.

L'IMC est une méthode fiable pour les adultes de 18 à 65 ans, mais ne peut pas être utilisée telle quelle pour les femmes enceintes ou qui allaitent, les seniors, les athlètes d'endurance ou les personnes très musclées.

Vous devez aussi faire attention si votre IMC est normal mais que vous avez beaucoup de graisse abdominale (voir point suivant).

Moins de 0.8 pour les femmes et 0.95 pour les hommes

Si vous divisez votre tour de taille par votre tour de hanches, vous saurez si vous êtes plutôt du type « pomme » ou « poire ».

Votre but est que ce ratio soit inférieur à 0,80 pour les femmes, et inférieur à 0,95 pour les hommes.

Au-delà, vous augmentez votre risque de diabète, maladie cardiaque et certains cancers.

10 000 par jour

Pour se maintenir en bonne forme physique, en plus des exercices fractionnés, il faut faire 10 000 pas par jour.

Une activité normale vous fait faire spontanément 6000 à 7000 pas dans la journée.

Une marche de 30 minutes à intensité modérée représente 3000 à 4000 pas pour un adulte en bonne santé.

Si vous cumulez les deux, vous atteignez un taux normal. Mais vous pouvez le confirmer en vous équipant d'un podomètre. De nombreux smartphones permettent également de calculer le nombre de pas que vous faites par jour.

Cependant, les personnes obèses doivent, elles, viser 15 000 à 18 000 pas par jour.








 

 


 

Les stratégies pour motiver les éléves

Enseignement

Introduction

Le " métier " de l'élève est de s'engager dans les activités d'apprentissage du mieux qu'il le peut et de les mener à leur terme, sans baisser les bras. Lorsqu'il est confronté à des problèmes, des erreurs, il doit en tirer parti pour progresser, et non abandonner. En bref, l'école attend des élèves qu'il soient motivés, or ce n'est vraisemblablement pas le cas de tous. Qu'est-ce qui fait que certains s'engagent pleinement dans les activités scolaires, alors que d'autres ont abandonné toute idée de suivre, et que d'autres encore perdent cette idée, d'année en année ? En bref, la motivation d'un élève est principalement déterminée par l'image qu'il se fait de lui-même et de la situation dans laquelle il travaille. Il s'agit de bien comprendre que c'est la représentation de la situation que se fait l'élève qui compte et non la situation elle-même. Par exemple, une réussite peut être profitable pour un élève, le rendre motivé, seulement s'il s'en attribue la compétence. Dans le cas contraire, il aura tendance à baisser les bras.


Ce que l'on sait

Les enseignants définissent intuitivement la motivation comme " ce qui fait que leurs élèves écoutent attentivement et travaillent fort " (Viau, 1997, p. 6). Cette définition est toutefois trop vague pour que l'on puisse étudier ce phénomène et surtout infléchir sur lui -- qu'est-ce qu'une écoute attentive ? qu'est-ce qu'un travail fort ? -- De nombreux travaux ont permis d'élaborer la définition suivante : " La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu'un élève a de lui-même et de son environnement et qui l'incite à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre un but. " (Viau, 1997, p. 7). On peut noter que la motivation est un phénomène dynamique (qui change constamment), qui est influencé par les perceptions de l'élève, son comportement, son environnement, qui implique l'atteinte d'un but. Ainsi, la motivation n'est pas seulement fonction de la discipline enseignée, comme parfois on peut le penser, mais aussi des conditions dans lesquelles l'élève apprend et des perceptions qu'il a de ces conditions. L'enseignant ne doit donc pas s'attendre que la matière enseignée soit, à elle seule, génératrice de motivation. La perception que l'élève a de l'intelligence et des buts de l'école vont intervenir : comment peut-il travailler en étant motivé s'il se sait faible, s'il pense que le but principal de l'école est de sélectionner et que l'intelligence est une caractéristique humaine stable ? Nous détaillons ici les trois paramètres principaux qui influent sur la motivation : -- l'attribution des causes de réussite ou d'échec de la situation ; -- la conception de l'intelligence ; -- la perception des buts poursuivis par l'école ou par son enseignant. (Cette introduction d'après Crahay, 1999, p. 281 sq.).

Trois paramètres influant la motivation des élèves

L'attribution des causes de réussite ou d'échec de la tâche (théorie de l'attribution causale) (Crahay, 1999, p. 283 sq.) On a tendance à chercher une explication, une origine, à tous les événements qui nous arrivent, qu'ils soient heureux ou malheureux. Ainsi, les élèves auront tendance à trouver des causes à leurs réussites ou leurs échecs. Cette perception des causes de réussite ou d'échec d'une activité qu'on propose de faire à l'élève joue un rôle important dans sa motivation. Ces causes peuvent être analysées en trois catégories : le lieu de la cause, sa stabilité et sa contrôlabilité. La cause peut être interne lorsque l'élève attribue sa réussite ou son échec à un facteur qui lui est propre (talent, effort, aptitude intellectuelle, fatigue, méthode de travail, etc.), externe dans le cas contraire (qualité ou lourdeur du programme scolaire, compétence des enseignants, difficulté de l'épreuve, etc.). Une cause sera stable lorsqu'elle est permanente aux yeux de l'élève, variable ou instable lorsqu'elle lui paraîtra pouvoir varier avec la durée (p. ex. humeur de l'enseignant, divers aléas, etc.). Une cause sera contrôlable lorsque l'élève considère qu'il est l'acteur principal de ce qui s'est produit, ou qu'il pense qu'il pourra, dans l'avenir, infléchir sur ce type d'événement. Elle sera incontrôlable dans le cas contraire (il pense n'avoir aucun pouvoir sur ce qu'il lui advient). Ces trois paramètres se combinent pour donner huit causes différentes de réussite ou d'échec, ainsi que des émotions associées.

Tableau I -- Combinaison des trois paramètres concernant l'attribution causale de la réussite ou de l'échec de la tâche, ainsi que les émotions associées en cas de réussite ou d'échec (d'après Crahay, 1999, p. 284 ; Archambault & Chouinard, 1996, p. 110).

Interne  stable  Contrôlable  Stratégies d'apprentissage  Gratitude/colère 
Interne  stable  Non contrôlable  Aptitudes intellectuelles  Fierté/honte, désespoir 
Interne  instable  Contrôlable  Effort  Fierté culpabilité 
Interne  instable  Non contrôlable  Maladie   
Externe  stable  Contrôlable  Cours de rattrapage   
Externe  stable  Non contrôlable  Niveau de difficulté du travail, programmes  Désintérêt, colère 
Externe  instable  Contrôlable  Perceptions de l'enseignant   
Externe  instable  Non contrôlable  Chance, humeur de l'enseignant  Gratitude, surprise, résignation 

Il est important de noter que c'est la perception de cette attribution causale par l'élève qui est importante et non pas une causalité réelle. Par exemple, un élève peut penser que, quoi qu'il fasse, son enseignant le considérera comme un incapable (perception de l'enseignant non contrôlable) ; alors qu'un autre élève peut penser l'inverse. Cette perception de causalité est donc tout à fait personnelle, même pour des activités identiques, deux élèves pourront lui attribuer des propriétés différentes. D'autre part, ces différentes situations génèrent des émotions différentes. Si un élève échoue pour la première fois à un examen, il ressentira du désespoir s'il considère qu'il n'a pas les capacités requises pour réussir ce genre d'épreuves (cause interne, stable et non contrôlable). Il sera déçu s'il attribue son échec à la difficulté de la tâche (cause externe, instable si la tâche peut être moins difficile la prochaine fois, non contrôlable). Enfin, si l'on étudie de près le tableau ci-dessus, on s'apercevra que certains paramètres peuvent être classés dans d'autres catégories : les stratégies d'apprentissage, par exemple, peuvent ne pas être une cause stable chez tous les élèves. Un élève en situation d'échec répété développera peut-être un sentiment d'incapacité acquis (encore nommé résignation apprise), c'est-à-dire que l'élève, placé dans une situation pour laquelle il ne voit pas d'issue favorable, va s'abandonner passivement au destin. Il attribue ainsi ses échecs répétés à des causes internes, stables et non contrôlables. Il impute ses performances médiocres à une incapacité intellectuelle qu'il pense inchangeable.

Encadré 1 -- Attribution et effort dans une tâche (Gagné et al., 1996)

Une étude citée dans Gagné et al. (1996, p. 435) montre bien que l'attribution de l'échec à l'un ou l'autre des paramètres ci-dessus influe sur la performance des élèves. On demande à des élèves de réaliser une première tâche de remplacement de symboles, à l'issue de laquelle on " crée de l'échec " en informant tous les élèves, avant qu'ils ont terminé leur travail que la durée est écoulée. On leur fait attribuer cet échec à l'un des paramètres suivants : manque d'habileté, difficulté de la tâche, effort, manque de chance, habileté plus difficulté de la tâche. Ensuite, une deuxième tâche du même type leur est demandée. Normalement, une vitesse plus rapide doit être attendue, simplement parce que les élèves ont déjà réalisé une tâche semblable. Mais seuls les élèves " non chanceux " et ceux qui n'ont pas fait assez d'efforts progressent significativement en vitesse d'exécution. Ainsi, l'attribution que l'élève se fait de son échec influe bien sur ses performances futures. 

Ces différentes définitions nous permettent de classer les élèves en quatre catégories, selon leurs motivations à réussir et leur craintes d'échouer. Les élèves " centrés sur la réussite " sont activement engagés dans les tâches scolaires, peu anxieux et ennuyés par le travail. Les " éviteurs d'échec ", sont des élèves très anxieux, peu motivés par le succès, essayant d'éviter les tâches demandées. Les élèves en " surrégime " sont des élèves à la fois motivés pour réussir et anxieux dans l'échec. Ils travaillent beaucoup, mais sont stressés, pessimistes. Les " accepteurs d'échec " sont des élèves peu concernés par les tâches scolaires et/ou par les modalités d'évaluation.

Tableau II -- Quatre types d'élèves, selon leur motivation à réussir et leur craintes d'échouer (tiré de Pintrich et Schunk (1996, p. 72)

    Motivation à réussir 
    Faible  Forte 
Motivation à éviter l'échec  Faible  Accepteurs d'échec  Centrés sur la réussite 
  Forte  Eviteurs d'échec  "en surrégime" 

La conception de l'intelligence (Crahay, 1999, p. 285 sq.) La psychologie populaire a tendance à représenter l'intelligence par une entité mesurable, (par les tests de QI), innée (on naît plus ou moins intelligent) et stable (il est difficile de devenir plus intelligent). Cette conception est présente chez certains élèves et elle influe sur leur manière de travailler ainsi que sur leur motivation (pourquoi travailler plus si l'on reste d'égale intelligence ?). D'autres élèves considèrent l'intelligence comme une caractéristique évolutive dans le temps et selon les matières. Des études expérimentales ont confirmé cette idée que la conception de l'intelligence influe sur la motivation et le travail scolaire. On a montré que les élèves ayant une conception fixe de l'intelligence avaient tendance à choisir des activités qui leur assurent un jugement positif de la part de l'enseignant et tendent à éviter les risques d'évaluation négative, donc les activités plus complexes et pouvant en revanche les faire plus progresser. Les élèves ayant une conception fixe de l'intelligence se comportent en classe comme s'ils étaient face à un jeu de " quitte ou double " : en cas de réussite, ils croient en leur intelligence ; en cas d'échec, ils attribuent ce dernier à leur non-intelligence, définitive, puisqu'ils pensent qu'elle est stable dans le temps. En revanche, les élèves ayant une conception évolutive de l'intelligence considèrent les échecs non pas comme un signe d'incompétence définitive, intrinsèque à eux-mêmes, mais le signe d'une stratégie inappropriée.

La perception des buts poursuivis par l'école (Crahay, 1999, p. 287 sq.) Au cours de sa scolarité, les élèves se construisent une représentation du système scolaire, de ses normes, ses buts, les manières de s'y comporter, etc. Cette représentation est construite par les multiples échanges qu'ils ont avec leurs parents, les enseignants, leur camarades. De plus, cette représentation évolue dans le temps. Elle passe d'une représentation de l'école comme un lieu d'apprentissage (école primaire) à une école comme lieu d'évaluation et de sélection (secondaire, supérieur). Ainsi, les élèves du primaire, lorsqu'on les questionne sur l'école, indiquent qu'ils y acquièrent des connaissances, y apprennent à lire, écrire, etc., alors que leurs aînés indiquent surtout qu'ils se soucient d'éviter l'échec en réussissant leurs examens. La conception que l'élève se fait des buts de l'école influence donc les risques qu'il est prêt à prendre, le niveau de réussite qu'il se fixe, les émotions qu'il ressent ainsi que la nature de ses attributions causales (voir ci-dessus). Si l'élève pense que l'école est faite pour sélectionner et évaluer, il n'a aucun intérêt à dévoiler à l'enseignant ses lacunes. Il va de plus éviter toute situation où l'enseignant pourrait porter un jugement négatif sur lui. La stratégie générale de cet élève sera une stratégie de défense, d'évitement : ne rien tenter d'audacieux, fuir les tâches difficiles, esquiver les questions complexes. De même, toute l'énergie de l'élève va être consacrée à la validation de ses compétences existantes, plutôt qu'à l'acquisition de compétences nouvelles. Enfin, ce type d'élève va avoir tendance à attribuer ses réussites et échecs à des causes externes (c'est la faute au prof., le devoir était trop dur/facile). L'élève qui pense que l'école a pour but de favoriser les apprentissages va tenter tout ce qui est en son pouvoir pour progresser, réussir de nouvelles activités. Il attribuera sa réussite à des causes internes, ou externes, mais évolutives.

Encadré 2 -- Résumé des recherches sur la motivation, en lien avec la théorie de l'attribution (Viau, 1997, p. 68-69, citant Covington, 1984).
  • La plupart des élèves, quel que soit leur âge, a tendance a attribuer ses réussites à leurs capacités intellectuelles, alors qu'ils attribuent leurs échecs aux efforts qu'ils n'ont pas faits ou à des causes externes à eux-mêmes. 
  • Les élèves de maternelle et primaire confondent intelligence et effort., ce qu'ils ne font plus dès la fin de primaire. Ensuite, l'intelligence est perçue comme une cause interne, stable et incontrôlable. 
  • Certains élèves ont tendance à éviter d'entreprendre des tâches qui comportent un certain risque d'échec, afin de conserver une image auprès de leur camarades. Ils entreprennent donc des tâches très faciles ou très difficiles (des dernières ne menaçant pas leur image, puisqu'un échec sera considéré comme normal). 
  • Les élèves qui réussissent le mieux attribuent leurs succès aux efforts qu'ils fournissent et à leurs capacités intellectuelles, alors qu'ils attribuent leurs échecs à des causes internes, modifiables et contrôlables, comme l'effort. 
  • Les élèves développant une incapacité apprise ont tendance à attribuer leur succès à des causes externes, comme la chance, et leurs échecs àdes causes internes, stables et incontrôlables, comme leurs capacités intellectuelles. Leurs échecs les conduisent ainsi à se diminuer, et ils ne s'accordent aucun crédit pour leurs succès. 
  • Lorsque les élèves faibles sentent qu'ils vont échouer, ils cherchent à préserver une image positive d'eux-mêmes en ne fournissant pas les efforts nécessaires pour réussir, afin de pouvoir se dire, en cas d'échec, " si j'avais voulu, j'aurais pu réussir ". 

Ce que l'on peut faire

Les enseignants peuvent intervenir sur la motivation de leurs élèves. Tout d'abord en affirmant le caractère évolutif, non figé, de l'intelligence et la possibilité pour chacun d'essayer de maîtriser les compétences scolaires " Tu es capable de faire cela comme les autres " plutôt que " Le calcul et toi, cela fait deux ". L'enseignant peut aussi sembler moins préoccupé par l'évaluation, afin de montrer aux élèves qu'il n'est pas là uniquement pour les évaluer. L'enseignant peut aussi tenter de montrer aux élèves que les élèves sont en grande partie responsables de leurs succès et échecs (attribution interne) (Crahay, 1999, p. 289)

Évaluer la motivation des élèves

Il peut être utile d'évaluer la motivation des élèves à une tâche. Trois questions principales seront posées, suivent quelques critères permettant d'y répondre (Viau, 1997, p. 148 et sq.) :

Quelle valeur l'élève accorde-t-il à une activité et à la matière qui s'y rattache ?

  • Il trouve intéressantes les activités proposées,
  • Poser des questions qui dépassent le programme ou la matière,
  • S'engager dans des activités d'apprentissage non obligatoires,
  • Ne pas s'arrêter facilement quand on a commencé une activité.

Quelle opinion a-t-il de sa compétence à la réussir ?

  • Persévérer dans l'accomplissement d'une tâche difficile,
  • Travailler de façon autonome,
  • Tenter de répondre volontairement aux questions posées en classe,
  • Ne pas abandonner quand on rencontre des difficultés,
  • Prendre plaisir à relever des défis dans le domaine d'apprentissage.

Quel degré de contrôle estime-t-il avoir sur le déroulement de cette activité ?

  • Prêter attention à ce que l'enseignant dit,
  • Commencer immédiatement à travailler lorsqu'on demande d'accomplir une tâche,
  • Demeurer attentif jusqu'à ce qu'on ait terminé un travail,
  • Respecter les délais.

Les stratégies de motivation

L'enseignant peut également préconiser quelques stratégies qui pourront aider l'élève à comprendre qu'il peut essayer de se motiver lui-même plutôt que d'attendre qu'on le motive (Viau, 1997, p. 170) :

  • Se fixer des objectifs afin d'évaluer le travail accompli,
  • Diviser son travail à faire en plusieurs parties,
  • Se récompenser après la réalisation d'une activité longue et difficile, par exemple en écoutant de la musique,
  • Entrecouper les activités difficiles par des activités plus faciles (par exemple, recopier au propre les exercices réussis, afin d'en commencer d'autres),
  • Prendre le temps d'évaluer le chemin parcouru et les apprentissages réalisés,
  • Dans les moments difficiles s'imaginer en train de faire le métier auquel on aspire,
  • Se rappeler ses réussites antérieures et se dire qu'elles prouvent que l'on est capable de réussir.

Références bibliographiques

CRAHAY, M. (1999). Psychologie de l'éducation. Paris : PUF, 1er cycle. [Une des meilleures introductions à la psychologie de l'éducation]
FENOUILLET, F. (1996). Motivation et découragement. in A. Lieury (éd.). Manuel de psychologie de l'éducation et de la formation. Paris : Dunod, chap. 10. [Un résumé de Lieury & Fenouillet, 1996]
GAGNE, E. D., YEKOVICH, C. W. & YEKOVICH, F. R. (1993). The cognitive psychology of school learning. New York : HarperCollins, chap. 16. [Ouvrage de référence anglo-saxon sur la psychologie de l'éducation]
LIEURY, A. & FENOUILLET, F. (1996). Motivation et réussite scolaire. Paris : Dunod. [Ouvrage introductif à la motivation à l'école]
MORISSETTE, D. & GINGRAS, M. (1989). Enseigner des attitudes ? Bruxelles : De Boeck. [Ouvrage sur la préparation de séquences d'enseignement qui tiennent compte des aspects affectifs et émotionnels]
PINTRICH, P. R. & SCHUNK, D. H. (1996). Motivation in education. Englewood Cliffs : Prentice Hall. [Ouvrage de référence sur la motivation en éducation, en anglais]
VIAU, R. (1997). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck, 2e éd. [Un des ouvrages en français les plus complets sur le sujet]

 

http://webcom.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/motivation.html

Les 3 types de phrase qui nous éloignent (définitivement) de nos enfants

Parennts enfants

D'abord, je fais le souhait que l’éducation intelligente, bienveillante, en conscience ou quel que soit le nom qu’on veuille lui donner puisse empêcher la haine de grandir et de se développer.

Tu sais déjà qu’il peut être intéressant de ne pas toujours dire « non » (cf: la fin du terrible two) qu’il est recommandé aussi d’éviter le « mais » (cf: pourquoi il ne faut pas dire « mais » à ses enfants?) et aujourd’hui, tu vas pouvoir encore surveiller davantage ton langage quand tu parles à tes enfants (et pas seulement pour ne pas dire de gros mots).
Les Généralisations*

Est-ce qu’il t’ai déjà arrivé de faire des généralités? C’est à dire de donner un caractère définitif et permanent à un comportement, une action à partir seulement d’une ou plusieurs expériences semblables. C’est extrêmement courant, on passe notre temps à en dire (tiens, en voilà une, justement!).

Utiles pour l’apprentissage, pour synthétiser quelque chose, pour concevoir une idée, elles sont aussi venimeuses que de méchants champignons rouges et blancs dans la communication parent/enfant (et la communication tout court, aussi soit dit en passant.)
1. Quantifieur universel: tout, jamais, toujours

Dès que tu emploies une phrase avec « tout », « jamais », « toujours », « tout le temps », « à chaque fois »… c’est bon, tu es en plein dedans!

- Tu ne ranges jamais ta chambre!

- Tu n’écoutes jamais rien!

- Elle désobéit tout le temps!

- Il embête toujours ta sœur!

ranger sa chambreEt pourquoi ça fait du mal de dire ça? me diras-tu, ils ne rangent jamais leur chambre, ces petits morveux!
Et bien, tout simplement parce que c’est faux. Il embête toujours sa sœur?… Vraiment?… Tout le temps?… T’es sûr?…Il ne va pas à l’école de temps en temps?… Il ne dort jamais?… Il ne fait vraiment rien d’autre?… Peut-être que c’est trop souvent pour toi, mais dire « toujours », c’est faux, c’est un mensonge (et c’est pas bien de mentir, tu sais?). Et comme c’est faux, ça place l’enfant dans un sentiment d’inconfort terrible: mélange d’incompréhension et d’impuissance, le cocktail détonnant. Tu as d’ailleurs du remarqué que ce genre de phrase ne résout rien, ne change rien, ne modifie rien, sauf peut-être l’ambiance qui devient de plus en plus lourde…. Alors, pas de panique, il suffit seulement de faire n’importe quoi d’autre (cf: faites n’importe quoi d’autre).
2. Nominalisation: construire un nom à partir d’un verbe

Pratique très répandue, surtout quand il y a plusieurs enfants, notamment pour les différencier les uns des autres (Et si tu t’achetais plutôt des lunettes?…)

- Regardez-moi ce bon à rien!
Je ne vois pas… où ça exactement?…. L’adulte ou l’enfant?

- T’es vraiment qu’une pleurnicheuse!
Les chats ne font pas des chiens.

- Mon fils est coléreux, rêveur, maladroit…
Ah bon?… Je croyais qu’il s’appelait Antoine?

phrases à éviter enfantLes étiquettes sont des généralisations. J’en ai déjà parlé dans « Et si les caprices n’existaient pas?« , les étiquettes sont plus que délétères. Elles enferment l’enfant dans un comportement, le réduisent, le transforment en objet qu’on étiquette. Un enfant coléreux, ça n’existe pas, c’est seulement un enfant qui parfois, souvent peut-être (mais pas « TOUJOURS ») se met en colère. Est-ce qu’il se met en colère 24h/24h, 7j/7j?…. Non?… Alors, ce n’est pas « toujours ». C’est seulement un comportement, ça ne fait pas une identité.
3. Origine perdue: on dit que, il faut que…

La plupart de nos réponses, quand on ne sait pas quoi dire, ressemble à cela. On saute à pied joint sur des phrases type « origine perdue », super pratique puisque justement on ne peut vérifier d’où ça vient et donc c’est forcément vrai, n’est-ce pas? (Bon, de toute façon, c’est moi la mère et toi l’enfant, alors tu te tais maintenant, compris?)

Ce qui donne:

- « On ne jette pas la nourriture! »
cf: les 10 phrases qui poussent nos enfants vers l’obésité

- « Ça ne se fait pas! »
Qui a l’avantage ou l’inconvénient de s’appliquer à vraiment n’importe quoi?

- « C’est interdit! »
Ah bon?.. par qui?… Y’a vraiment des policiers qui vont venir me chercher si j’écris sur la table de la cuisine?

- « C’est comme ça! »
Celle-là, je l’utilise beaucoup, je dois avouer… Très pratique pour clore l’enchaînement sans fin des fameux pourquoi? pourquoi? pourquoi?… parce que c’est COMME CA! (Ce qui ne veut absolument rien dire quand on y réfléchit…)

Si tu t’es reconnu, rassure-toi, c’est normal!… Les généralisations sont extrêmement courantes et tout le monde les utilise (tiens, en voilà, une!…). On ne peut quasiment pas s’exprimer sans (et encore une autre).Tu vois, elles sont vraiment partout (et hop, une troisième!). Donc, pas de culpabilité s’il te plaît! (cf: ma vielle copine, la culpabilité).

Essaie seulement quand tu en repères une, de changer la construction de ta phrase, par exemple: « tu embêtes toujours ta sœur! » deviendrait « tu embêtes ta sœur », ce qui n’a, en fait, plus beaucoup de sens, ni d’impact, alors est-ce bien la peine de le dire?… ;-)

Et toi, quelle est la généralisation que tu emploies le plus souvent?

* »généralisation » n’est pas une faute de frappe, c’est une appellation qui vient de la PNL pour nommer ces sortes de généralités qui se repèrent par ces trois tournures de langage.

 

 

Bien gérer les émotions pour apprendre : sécuriser, calmer et rassurer

Enseignement

Les émotions

« L'éducation serait plus efficace si les salles de classe devenaient des sociétés apprenantes, qui mettent activement les émotions et les relations sociales au service de I ‘acquisition des connaissances. » Dr Carla HannaFord

Deborah Stipek, doyenne de la Faculté d'éducation de l'université de Stantord, fait remarquer que « l'élève a une plus grande envie d'explorer de nouvelles connaissances et de réussir sur le plan scolaire lorsque les enseignants lui offrent une relation sécurisante est sûre. »

Dans son livre L'intelligence émotionnelle, Daniel Goleman rapporte une étude très intéressante qui a évalué sur un échantillon de 910 élèves en classe de primaire – échantillon représentatif des États-Unis - les enseignants et les effets de leurs styles d'enseignement sur les résultats des enfants « à risque ».

 Comment les bons résultats ont-ils été obtenus?

Les meilleurs résultats ont été obtenus quand les institutrices :

-Faisaient attention à leurs élèves et répondaient à leurs besoins;

- créaient une ambiance positive, discutaient agréablement avec les élèves et montraient beaucoup d'enthousiasme;

- manifestaient aux enfants de l'affection et posaient sur eux un regard positif;

- organisaient bien leur classe, en donnant des buts clairs et précis aux élèves, mais suffisamment flexibles pour qu'ils puissent s'y conformer eux-mêmes.

Par contre, les résultats étaient mauvais quand les enseignants imposaient leur programme sans se mettre au niveau des élèves ou se montraient trop distants. Ces enseignants se mettaient souvent plus en colère et devaient recourir fréquemment aux punitions pour rétablir la discipline.

• Qu'est-ce qu'une émotion ?

Le cerveau limbique joue un rôle très important dans les émotions. Ces émotions peuvent être positives : confiance, plaisir, joie, enthousiasme, etc. Mais elles peuvent aussi être négatives : colère, peur, tristesse, angoisse, culpabilité, agressivité.

• Les émotions ont un rôle primordial dans les apprentissages.

Les émotions négatives déclenchent un stress négatif qui coupe l’enfant de ses lobes frontaux. Le cerveau pensant de l’enfant est mis sur a touche. L’amygdale du cerveau limbique prend alors le pouvoir. Il devient impossible à l’enfant de penser clairement ou de réfléchir. Ce stress négatif déclenche une sécrétion abondante de l'hormone adrénaline qui provoque agitation, anxiété et difficulté à respecter les règles.

Les difficultés rencontrées dans les apprentissages sont nombreuses : troubles de la mémoire, difficulté de concentration et d'attention mais aussi comportements de fuite (absentéisme, rêverie), d'agressivité (violences verbales et/ou physiques), ou d'inhibition (blocages scolaires, trous de mémoire). Ces nombreux dysfonctionnements ne peuvent que conduire à l'échec scolaire.

• Bien gérer les émotions de votre enfant

Quand votre entant est dans une grande émotion - colère, agressivité, découragement, violence verbale, etc. - n'essayez pas de le raisonner ou de lui imposer votre point de vue. ll est prisonnier de son amygdale et ne peul plus se contrôler. Dites-lui que vous le comprenez et que vous attendez qu'il se calme pour reprendre plus tard une discussion plus positive et constructive.

 

Dossier : Louis MUSSO

Louis MUSSO a été professeur d’EPS à l’université Paul Sabatier à l’UFR sport. Aujourd’hui à la retraite, il est aussi Sophrologue Caycédien Master Spécialiste. Il est persuadé que la plupart des enfants ont une intelligence normale. Il pense que la plupart de leurs échecs scolaires sont la conséquence d’une mauvaise gestion de leurs émotions.

 

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/bien-gerer-les-emotions-pour-apprendre-securiser-calmer-et-rassurer-1703-8-5.html

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site

×