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Problèmes des adoléscents

L'adoléscence est une étape difficile. Plusieurs élèves vivent des troubles divers qui ont des conséquences facheuses sur leur scolarité

Comment apprendre aux ados à protéger leur image sur le Web ?

En photo ou en vidéo, les ados se montrent beaucoup sur le Web… et pas toujours sous leurs meilleurs jours ! Pour les protéger, mieux vaut très vite leur apprendre qu’ils s’exposent à certains risques et que le “droit à l’oubli” n’existe pas avec Internet. Nos conseils.

 

Fiction “trash” ou réalité ?

C'est une horreur : un psychopathe pénètre sur votre compte Facebook, consulte vos photos de famille, trouve votre adresse et se prépare àdébarquer chez vous… 

Ce cauchemar très réaliste, à vivre sur la page Facebook de Take this Lollipoppourrait nous inciter à interdire à nos adolescents toute publication de photo, vidéo ou information personnelle. Heureusement, les cas dramatiques de détournement d'images postées sur le Web par des ados restent rares !

Une éducation des adolescents à la diffusion de leurs images sur le Web, indispensable, doit donc cibler avant tout les risques les plus fréquents que sont les moqueries entre adolescents et l'humiliation publique.

Pourquoi les ados publient-ils leurs photos et leurs vidéos sur le Web ?

Selon un sondage*, un adolescent sur quatrepense qu'il aura honte de ce qu'il publie aujourd'hui sur le Web. Alors pourquoi y publient-ils leurs photos et leurs vidéos ?
Etude E-réputation : sondage de la communauté en ligne Habbo, avec l'éditeur Norton sur 61 000 adolescents de 13 à 18 ans.

La psychologue Beatrice Copper-Royerl'explique ainsi : “Les adolescents, très enclins aunarcissisme, prennent plaisir à être regardés. Beaucoup mettent en scène leur image sur Internet pour se donner l'impression qu'ils sont à l'aise.

Ce besoin d'être regardé peut devenir exhibitionsans que les adolescents s'en rendent compte. Or, l'exhibition de soi n'est pas anodine : c'est une mise à disposition de l'autre qui dégrade l'image de soi.”

Pour le psychiatre Serge Tisseron, “Internet permet aux adolescents de tester plusieurs identités, ce qui est un processus de maturation normal et formateur.” 

Il rappelle aux adolescents ces règles de prudence : “Leur image leur appartient. Personne n'a le droit de l'utiliser sans leur autorisation. Tout ce qu'ils publient sur le Web peut tomber dans ledomaine public et y rester éternellement.”

Comment aider vos ados à gérer leur “image numérique” ?

Le “droit à l'oubli numérique” n'existe pas : montrez-leur comme il est facile de récupérer la photo de quelqu'un sur Facebook et de la diffuser. Consultez aussi la page, claire et accessible, “Créez un environnement sécurisé pour vos ados” sur Facebook
Une rubrique est spécialement réservée aux adolescents !

• Posez-leur cette question : “La photo que tu mets sur le Web, tu la montrerais à tout le mondedans la rue ou dans le bus ?” Et faites-leur remarquer que la poster sur le Web, ça revient au même !
• S'ils ont un compte Facebook, montrez-leur comment protéger leur vie privée.
• Jouez ensemble au jeu Fred & le chat démoniaque et apprenez-leur à contrôler leurs images numériques.
• Téléchargez le guide netcode d'Action innocence.

 

Pourquoi les ados se droguent, boivent, conduisent vite et deviennent anorexiques ou boulimiques ?

 

Education des adolescents

On voit très souvent dans les médias des portraits de jeunes désœuvrés. Il est vrai que les Français sont les champions d’Europe de la consommation de cannabis et se classent pas dans tout ce qui concerne l’alcool. Mais pourquoi nos jeunes adoptent-ils ces comportements à risque ? L’explication mis habituellement en avant consiste à dire que la crise d’adolescence invite les jeunes à tester leurs limites, à expérimenter de nouveaux comportements, prendre des risques leur permettrait de se sentir vivant.

Sauf pour moi qui suis un psychologue mais un psychologue qui a un peu voyagé, j’ai constaté que dans un certain nombre de pays, ce que l’on nomme la crise d’adolescence n’existait tout simplement pas et que les jeunes ne fumaient pas de cannabis, tout du moins pas dans la proportion colossale que l’on connaît. Finalement, il s’agit pas d’une fatalité lié à la nature des jeunes ! Mais plus d’un contexte, un contexte qui rend nos jeunes comme cela, qui les encourage à adopter ce type de comportements.

J’ai 35 ans mais une très bonne mémoire et il ne m’a pas été difficile de remonter de vingt ans en arrière pour essayer de comprendre. Et de quoi me suis-je souvenu ? Et bien d’une forme d’ennui mortel. Il n’y a rien, je crois de plus répétitif et de plus ennuyeux que la vie d’un lycéen. Je me suis souvenu ces longues, trop longues journées de classe assis à écouter un professeur sans qu’on apporte le moindre crédit à ce que je pouvais dire : ce que je ressentais, ce que je pensais, ce que j’étais capable d’apporter ou de créer n’avait aucune valeur.

Je me suis souvenu juste de cette prof qui m’avait demandé d’analyser l’incipit de l’étranger de Camus. J’avais répondu avec mon cœur, mes tripes et mon intelligence du moment, heureux que soudain ma présence dans cette classe prenne sens. En deux secondes, elle me démolit littéralement de son savoir lu dans un annale de terminale. Dix ans plus tard je fus heureux de découvrir que les annales étaient écrits par des gens avec qui d’autres avaient le droit de ne pas être d’accord. Le savoir était relatif. J’aurais voulu lui dire mais elle n’était plus là.

Nous rentrons dans le vif du sujet : passer des heures à étudier des matières dont on a la certitude qu’elles ne serviront jamais, ne pas avoir un sou pour s’acheter quoi que ce soit, ne pas avoir de liberté autre que celle de se soumettre à un ordre totalement arbitraire basée sur des valeurs obsolètes — dont on a évidemment la confirmation quand on devient adulte : et oui les parents ont souvent tort sur un grand nombre de sujets, ne parlons pas des professeurs qui vivent sur un ilot intellectuel et n’ont pas la modestie pour un grand nombre d’entre eux d’en avoir conscience.

Bref la vie d’un lycéen et d’un étudiant est toxique ! Elle est pathogène ! Quel adulte serait heureux d’avoir cette vie quand on sait les milles aventures que recèlent le monde, l’émotion qu’on éprouve dans un voyage à l’autre bout du monde, le plaisir et l’adrénaline du processus de création artistique, le plaisir de pouvoir parler et d’être écouté, d’avoir un métier qui a du sens parce qu’il nous rend heureux d’être utile. La vie est une œuvre ! La répétition abêtissante de ces années d’études étouffe la vie.

A 15 ans, on est une montagne d’intelligence, un avion à réaction au niveau physique, une bombe atomique au niveau sexuel ! Et la société nous contraint à rouler à 30km/h. Alors voilà ce que font les jeunes : ils boivent et ils fument du cannabis pour essayer tout simplement de s’abêtir, de ralentir la machine, pour essayer d’imaginer un autre monde, un monde où tout est possible, un monde où l’on s’éclate et la vie a enfin un sens.

Et pourquoi tombent-ils dans la délinquance ou l’anorexie ou pire… Parce qu’ils ont besoin d’exister tout simplement ! Parce qu’ils ont besoin de se sentir vivant dans quelque chose ! Et que personne ne leur a montré dans quelle chose positive il pouvait l’être. Parce les parents inquiets — c’est légitime — ne leur disent que cela : travaillent à l’école, aient des bonnes notes. Ça vous rend vivant vous d’avoir des bonnes notes ! C’est nécessaire, ce peut être plaisant mais s’il n’y aucun but après, c’est juste un exercice de cirque !

Evidemment et heureusement dirais-je en tant que parent d’une petite fille de 3 ans qui s’inquiète déjà de la voir aborder ces longues années qui risquent de gâcher toute cette joie et cette puissance que je sens en elle, tous les jeunes ne sont pas concernés. Il y a en qui échappe à cette règle. Ces jeunes ne sont pas extraordinaires, ce ne sont pas des ascètes, des faux jeunes, des loosers, des premiers de la classe, boutonneux à lunettes dont se moque. Non ces jeunes, ce sont des jeunes qui ont trouvé le sens à leur vie.

Ils font du théâtre ou de la musique et jouent devant des centaines de personnes. Ils bossent ardemment leurs cours car ils veulent devenir médecin, ingénieur ou pilote de chasse. Ils font du sport à haut niveau, passionné par la compétition et l’effort. Ils ne pensent pas entrer dans la peau d’un délinquant ou d’un fumeur de joint parce qu’il s’éclate, parce que la vie a une sens et qu’ils ont le sentiment que ce qu’ils font et ce qu’ils apprennent à de l’importance. Ils sont en train de construire quelque chose.

De toute façon, on ne changera pas le monde en un claquement de doigt. L’école française restera l’école française. Les adultes resteront des adultes et les jeunes des jeunes. Alors voilà ce que nous avons décidé de faire chez Orient’Action pour aider les jeunes et leurs parents à construire : un bilan d’orientation et un accompagnement dans la durée. Notre objectif que les jeunes trouvent un sens à leur vie et en deviennent maître, qu’ils prennent leur responsabilité et leur autonomie dans un monde ennuyeux et contraignant, à eux de mettre de la vie !

2. Seule solution : les aider à trouver un sens à leur vie

Chez Orient’Action®, ce n’est pas du conseil en orientation que nous faisons, non ! Chez Orient’Action®, nous aidons les jeunes à se forger un destin ! Nous les aidons à choisir leur vie en fonction de leur valeur, de leurs besoins, de leur personnalité et de leurs talents. Nous les aidons à donner du sens à leur vie. Et quand ils donnent du sens à leur vie, ils deviennent vivants. Ils se mettent à construire et à avancer. Les contraintes sont les mêmes, mais ils les voient de façon différente. Ils voient le monde de façon différente.

Nous les aidons à faire des choix qui les portent. Choisir une école en fonction de leur personnalité et de leurs talents. Les jeunes que nous accompagnons, nous leur apprenons à voir la vie comme un gigantesque océan sur lequel passe des milliers de vague. Et parmi ces vagues, il y a une qui est faite pour eux, une qui les rendra heureux et les fera réussir, une vague qui va les amener loin avec le maximum de réussite et le minimum d’efforts. Etudier ou travailler, cela ne doit pas être autre chose qu’un bon dimanche passé entre amis à faire du surf !!!

Nous les aidons à avoir de l’indulgence vis-à-vis des adultes, de leurs parents et de leurs professeurs. Oui, sans doute leurs parents et leurs professeurs se trompent sur un grand nombre de choses. Mais en attendant, ils ont besoin d’eux. Pour apprendre, pour grandir, pour construire leur propre vie. Alors autant bien s’entendre avec eux et peut-être en discutant avec eux, en apprenant à mieux les connaître, à apprendre d’eux ce qui est réellement important. Pas les maths, le français ou la façon ranger se chambre, non ce qui fait d’eux des êtres humains.

Nous les aidons à composer avec le réel, avec l’ennui, avec l’impatience qui est légitime et naturel. Nous leur apprenons à communiquer différemment, à faire des compromis, à négocier. Et enfin, nous les aidons à trouver dans le monde qui est le leur ce qui peut les rendre heureux et épanoui, ce qui peut faire d’eux des hommes et des femmes. Oui 3 ans de lycéen, ça peut être long. Oui 8 heures assis en classe, c’est dur. Surtout que les chaises sont dures à l’école ! Mais quand on a un objectif, quand on sait que cela vaut le coup, on a la patience !

Quelques années plus tard, on les croise dans une rue. Ils ont grandi. Ils ont un petit ami ou une petite amie. Ils font des études super. Ils commencent à voyager. Ils participent à des projets qui font de leur vie quelque chose d’utile. Ils s’éclatent, ils rien et ils s’amusent tout en construisant leur vie de façon heureuse et raisonnable. Et alors quand nous les voyons ainsi avec la vie dans les yeux, nous sommes fiers d’eux et fiers de notre métier. Nous ne faisons pas de l’orientation. Nous aidons des jeunes à choisir leur vie ! Nous les aidons à être des surfeurs !!!

Emeric Lebreton, docteur en psychologie

 

https://medium.com/@emericlebreton/pourquoi-les-ados-se-droguent-boivent-conduisent-vite-et-deviennent-anorexiques-ou-boulimiques-b8462ef5d8f4

L'intelligence et le bien-être des enfants favorisés par la présence active du père

Parents

Un père qui participe activement à l'éducation de ses enfants peut aider à les rendre plus intelligents et mieux éduqués, selon une nouvelle recherche de l'Université Concordia.

Publiée dans le Canadian Journal of Behavioural Science, l'étude à long terme examinait comment les pères peuvent influer positivement sur le développement de leurs enfants grâce à un parentage responsable.

L'influence du père

" Qu'un père vive avec ses enfants ou non, c'est sa capacité à fixer les limites appropriées et à structurer le comportement de sa progéniture qui facilite la résolution des difficultés et atténue les problèmes émotionnels tels que la tristesse, le retrait social et l'anxiété ", poursuit Mme Pougnet.

Aux fins de l'étude, 138 enfants et leurs parents ont été observés au cours de trois séances distinctes. Les jeunes ont été évalués entre trois et cinq ans, puis entre neuf et treize ans. Ils ont passé des tests d'intelligence tandis que leur mère remplissait des questionnaires sur l'environnement familial et les conflits de couple. Tous les enfants ont été sélectionnés dans le cadre d'une vaste enquête longitudinale et intergénérationnelle sur les risques, lancée en 1976 (Concordia Longitudinal Risk Research Project).

Des instituteurs ont également été recrutés afin d'examiner le comportement des jeunes hors du foyer. " Ces enseignants représentaient en quelque sorte une source d'informations plus indépendante que la maman, le papa ou les enfants mêmes, explique Mme Pougnet, car l'absence du père peut entraîner des conflits à la maison ainsi qu'une détresse tant chez la mère que chez l'enfant. "

Un impact accru chez les filles

Selon l'étude, les petites filles sont les plus affectées par l'absence de leur père. Les chercheurs précisent toutefois que cette absence peut causer d'autres problèmes, comme un manque de soutien ou de discipline. " Les filles dont le père était absent durant le milieu de leur enfance présentent clairement davantage de difficultés émotionnelles à l'école que celles dont le père était présent ", souligne Mme Pougnet.

Les mamans et les gardiennes, tout aussi importantes

" Même si notre étude a examiné le rôle important des pères dans le développement de leurs enfants, ces derniers ne s'en sortent pas nécessairement mal sans père ", indique Lisa A. Serbin, coauteure de l'étude, professeure au Département de psychologie de l'Université Concordia et également membre du Centre de recherche en développement humain. " Les mères et autres gardiennes sont également importantes. Il ne fait aucun doute que le père joue un rôle majeur, mais il existe certainement de nombreuses autres manières d'élever un enfant en santé. Certains jeunes dont le père est absent ou distant s'en sortent bien intellectuellement et émotionnellement. "

Ces découvertes, cependant, devraient pousser les gouvernements à élaborer des politiques qui favorisent les contacts positifs entre l'enfant et le père. " Les initiatives pour les pères, telles que le congé parental et les cours sur le rôle parental, pourraient aider à maximiser le développement des jeunes, de la petite enfance à la préadolescence ", conclut Mme Serbin.

 

http://www.masantenaturelle.com/chroniques/nouvelle/nouvelle_intelligence-bien-etre_enfant_pere.php

Les signes de la dépression chez l’enfant et l’adolescent

La dépression est la maladie du siècle. Elle apparaît de plus en plus souvent. Il est de plus en plus rare de trouver une personne qui n’a pas connu un épisode dépressif au cours de sa vie.

La dépression est un trouble de l’humeur qui modifie notre manière d’être, nos comportements et nos émotions. La dépression peut toucher toute les populations et même toutes les tranches d’âge. Lorsque l’on parle de dépression nous pensons souvent à la dépression que les adultes rencontrent voir à la dépression saisonnière mais nous ne pensons pas qu’elle puisse toucher les adolescents et même les enfants. Pourtant elle ne se manifeste pas du tout comme celle de l’adulte et nous pouvons parfois passé à côté des différents signes de la dépression chez les plus jeunes. La dépression frappe 1 % des enfants et 5 % des adolescents. Cette maladie peut donc toucher les plus jeunes mais elle est souvent mal détectée car elle se manifeste de façon plus discrète. Les signes sont plus difficiles à percevoir par les parents. C’est pour cela qu’une consultation chez un spécialiste de l’enfance est indispensable. Faites appel à un psychologue certifié afin d’avoir un diagnostic précis. Il est important de diagnostiquer le plus tôt possible et de traiter la dépression du jeune car on sait qu’une des complications de la dépression chez les jeunes est la tentative de suicide.

Si les principaux signes de la dépression de l’adulte se manifestent chez les adolescents, il existe également des symptômes spécifiques de la dépression chez les jeunes. La dépression se caractérise classiquement par :

  • une tristesse permanente
  • une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes les activités appréciées auparavant
  • une dévalorisation de soi
  • des troubles du sommeil
  • un ralentissement psychomoteur
  • des troubles de l’appétit
  • une fatigue et des difficultés de concentration
  • difficultés scolaires
  • troubles du comportement (irritabilité, colère, agressivité, repli sur soi)
  • anxiété permanente
  • plaintes physiques sans raison médicale,…

Les symptômes surviennent le plus souvent de manière soudaine et persistent durablement. Cependant ces signes d’alertes surviennent souvent après un évènement particulier. La dépression chez l’enfant est souvent déclenchée par de grands changements ou chamboulements de vie comme une séparation, déménagement, deuil, … Il est vrai que l’équilibre de l’environnement de l’enfant lui permet de se sentir bien. Il influence donc beaucoup sa santé mentale et affective. Il est la baromètre de sa vie. La dépression se produit donc généralement lorsque l’enfant est soumis à différentes pressions et contraintes. Les causes de la dépression ont comme origine un ensemble de facteurs qui lient la santé, les antécédents familiaux, l’environnement,… En consultations privées, les causes principales sont :

  • Séparation ou divorce des parents ou de proches
  • La mort d’un être aimé (personne comme animal)
  • Stress
  • Education avec vision négative du monde
  • Difficultés de relations sociales
  • Antécédents psychiatriques dans la famille
  • Antécédents de dépression dans la famille
  • Déménagement
  • Echec scolaire, sportif, personnel…

Chez les adolescents en plus des symptômes détaillés plus tôt, nous pouvons rajouter d’autres signes très spécifiques à cette période de vie. La dépression peut également s’exprimer par des comportements à risques:

  • consommations de stupéfiants (drogue), alcool)
  • consommations excessive d’alcool (voir article sur le binge drinking)
  • fugues
  • délinquance
  • désinvestissement scolaire
  • automutilations
  • troubles alimentaires comme l’anorexie ou boulimie (voir notre article sur l’anorexie chez les adolescents)

Les filles se plaignent plutôt de troubles somatiques (maux de ventre, insomnie, maux de dos) alors que les garçons ont tendance à souffrir d’agressivité ou de comportements antisociaux. L’entourage adulte (parents, professeurs) ne pense pas forcément à une dépression, et peut mettre ces manifestations sur le compte d’une crise d’adolescence particulièrement intense.
Une réticence à parler, un absentéisme scolaire, des troubles du sommeil, des pleurs incontrôlés ou des idées noires récurrentes sont d’autres troubles qui doivent amener à consulter un médecin.

Les jeunes qui ont connu un ou plusieurs épisodes dépressifs seront plus exposés à ces troubles à l’âge adulte, surtout si la dépression n’a pas été correctement traitée à l’adolescence.

Quel traitement de la dépression chez le jeune ?


Lorsqu’une dépression est diagnostiquée chez un enfant ou un adolescent, le traitement consiste d’abord en la mise en place de mesures de soutien psychothérapeutique (familial ou individuel). Il peut également se révéler nécessaire de modifier l’environnement de l’enfant (par exemple le changer d’école) s’il est malheureux là où il est. Chez ces jeunes patients, un diagnostic de dépression justifie systématiquement une prise en charge psychothérapeutique. Dans certains cas particulièrement sévères, un recours aux médicaments antidépresseurs peut être justifié.

Voir l’article sur les traitements de la dépression chez les enfants et les adolescents

Article de Czuba Laurence, Psychologue Clinicienne

Conseils pour éviter le stress de la rentrée

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La rentrée scolaire est pour tous une période de stress que ce soit pour les enfants mais également pour les parents. Comment faire en sorte que cette période se passe sans accrocs? Quelques conseils simples pourront dès aujourd’hui préparer la rentrée et donc désamorcer le stress de cette période de grand changement teintée souvent d’anxiété pour les enfants et leurs parents. Pour éviter la catastrophe, il est indispensable d’anticiper et donc de s’y préparer dès la fin de l’été.

Pour faire en sorte que vos enfants ne soient pas trop perturbés et fatigués au moment venu, il est bien de leur redonner un rythme au niveau de leur sommeil ( heure de la sieste ou du coucher, heure des repas,…) au moins quelques jours avant la rentrée. Si vous savez le faire une grosse semaine avant, cela permettra à vos enfants d’être prêt pour ce changement de rythme et de préparer en douceur son corps et sa tête à la rentrée des classes. Retour à l’école ne sera pas alors vécu comme trop brutal.

Il est aussi essentiel d’en parler avec votre enfant afin de le préparer psychologiquement à cette rentrée. En parler de façon positive est d’ailleurs de rigueur afin de ne pas surajouter de l’anxiété au stress de l’enfant déjà présent naturellement lors d’une rentrée scolaire. Pour le préparer psychologiquement, il faut qu’elle soit présente de temps en temps au cours des deux dernières semaines des vacances en faisant plusieurs activités ( choix du matériel scolaire, choix des vêtements,…).

Si votre enfant change d’école, il est important de la familiariser avec sa nouvelle école en s’y rendant pour visiter les locaux et la cour de récréation. Cela lui permet de visualiser et de s’y projeter mentalement ce qui permet de diminuer son angoisse. cette nouvelle école ne devient plus l’inconnu ce qui est plus rassurant également pour lui. Rester toujours positif dans votre discours lors de cette visite.

Si malgré cela, votre enfant montre des signes d’anxiété, il est essentiel de rester à son écoute et de le rassurer. Évitez de lui faire part de votre stress à vous. Respectez ses besoin (besoin d’être accompagné jusque l’entrée, la cour ou la classe). Accentuez les points positifs de l’école que votre enfant a relevé.

Bonne rentrée.

 

http://www.psycho-bien-etre.be/psycho/adolescent/conseils-pour-eviter-le-stress-de-la-rentree

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