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Questions pédagogiques

Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul de système éducatif au Maroc. Quelles en sont les causes et comment peut on y remédier?

Enseignement à distance : les erreurs à éviter

On est en période de confinement. Et tout passe par la formation et l’enseignement à distance. 
Sacré changement.

Il y a 2 situations

La première : vous avez déjà l’habitude avec vos élèves d’utiliser les plateformes pédagogiques.

Dans cette crise, le passage à 100% à l’enseignement à distance est plus évident. Il n’y a plus de classe physique, c’est tout. Vous (et vos élèves) en perdez l’avantage.

Le changement dans cette période de confinement est moins brutal.

Mais le danger n’est pas moindre : celui de se reposer sur une plateforme pédagogique, et de perdre le lien avec ses élèves sans le savoir.

La deuxième est plus brutale, plus radicale : du jour au lendemain, finie votre présence devant vos élèves. Maintenant, tout l’enseignement à distance. Chers élèves, à vos PC et vos tablettes ! Certes, nous sommes à l’heure du numérique. N’empêche, ce changement soudain et sans préavis du mode d’enseignement vous crée une angoisse. Malgré les promesses de plateforme pédagogique opérationnelle de l’Éducation nationale, vous avez comme un désagréable sentiment d’impréparation.

Dans ces périodes de changement, qu’ils soient brutaux ou pas, au début c’est toujours du tâtonnement. Les moments « galères » ne tardent pas à venir. Cela peut s’apparenter à un bricolage qui fait émerger un sentiment de culpabilité. Mais, la solution se construit pas à pas. 
C’est un processus tout à fait normal.

Qu’elles soient à distance ou qu’elles se déroulent face à une classe, la formation et l’enseignement répondent à un objectif : l’efficacité de la transmission du savoir.

Pour atteindre cet objectif, des erreurs sont à éviter et quelques principes à respecter.

Dans cette première partie du dossier, nous allons voir les 4 erreurs à éviter dans l’enseignement et la formation en ligne.

C’est ce que l’on va voir dans ce dossier.

Erreur n°1 – Penser quel’enseignement et la formation à distance sont un mode  au rabais de la transmission du savoir

Savez-vous qu’un nombre croissant d’universités dispensent des cursus exclusivement en ligne avec, au final, la délivrance d’un diplôme ?
Vous en douteriez ?
Aux États-Unis dans l’enseignement supérieur 16% de ses étudiants soit 3,2 millions suivent un enseignement uniquement à distance en 2018. Et, près de 18% des étudiants américains suivent des cours mixtes : des cours dispensés en présentiel avec des cours en ligne [1].

À l’université d’Harvard, pas moins d’un étudiant sur trois suit des cours en ligne [2]. 
L’université de Stanford a formé exclusivement par distance plus de 20 millions de personnes dans le monde [3]. Ce n’est pas rien !

Comme vous le voyez, les cours en ligne permettent de s’affranchir des frontières, et de faire bénéficier des enseignements de qualité un grand nombre de personnes à travers le monde.

Serait-ce un phénomène essentiellement américain ? Détrompez-vous.

En France L’université de Bourgogne, Bordeaux ou encore Rennes sont pionnières dans l’enseignement à distance.

Et, n’oublions pas le CNED, institution publique créée en 1939, où il est possible de préparer un diplôme exclusivement à distance [4].

La formation et l’enseignement à distance ce n’est pas quelque chose de nouveau ! Alors c’est vrai, il s’agit ici essentiel de l’enseignement supérieur.

Ce qui est difficile, ce n’est pas tant l’enseignement à distance en lui-même, que l’impréparation à une pratique pédagogique nouvelle. Avec les mesures de confinement suite au COVd19, le passage du 100% présentiel au 100% à distance est brutal. C’est un choc ! Les enseignants se retrouvent désœuvrés et livrés à eux-mêmes. Certes, des plateformes pédagogiques sont mises à disposition. Mais comment s’en servir efficacement ? La plupart des enseignants ignorent ou connaissent mal les principes de base de l’enseignement à distance (que nous verrons dans la 2ème partie de ce dossier). Et, c’est normal.

Erreur n°2 – Penser que la formation en présentiel est bien mieux que la formation en ligne

Si vous avez essentiellement dispensé des cours en présentiel, il est légitime d’y trouver de nombreux avantages : on a ses élèves devant soi, l’interaction (via les questions-réponses) est instantanée. La relation avec vos élèves est de bien meilleure qualité. Rien à voir de celle que l’on trouve derrière un écran.

Mais, le piège tendu par le biais cognitif de confirmation d’hypothèse (prisme cognitif qui nous pousse à ne voir que les arguments qui renforcent notre opinion, notre croyance) est de figer sa pensée sur ce point de vue pour en faire une certitude.

Rien de mal à cela. Mais, face aux changements, l’état d’esprit se crispe. S’adapter, trouver des solutions devient laborieux. Malgré vous, se crée une situation négative où il est difficile de sortir.

Voici deux faits qui amèneront à voir les choses de façon plus nuancée.

1/ Le rythme quotidien de 6 heures dans une salle de cours fatigue les élèves. En tant qu’enseignant, il vous est facile de ponctuer votre discours d’allées et venues le long des rangées, de bouger. Difficile alors de se rendre compte que vos élèves sont assis et passifs. On est pris par ses idées, par sa progression pédagogique.

Et alors me direz-vous ? Les élèves ne sont-ils pas au contraire dans une situation confortable ? Probablement. Mais sachez qu’une attention soutenue chez l’être humain ne va pas au-delà des 20 minutes [5]. Alors qu’en est-il vraiment de vos élèves ? Sur 6 heures, voire plus de présence dans une salle de cours, combien de temps restent-ils vraiment attentifs ? Je sais, ces questions n’amènent pas forcément à des réponses agréables. Ça « pique » un peu.

2/ Allez, pendant que j’y suis, je vais rester dans les questions qui fâchent. Vous êtes-vous demandé(e) ce que retiennent vos élèves au bout de 2 h00 de cours ? Si ce contenu n’a pas fait l’objet d’un rappel, d’une révision auparavant pas plus de 20% au bout d’une journée, je vous renvoie au dossier sur l’oubli sur ce sujet [6].

Que faire ? Pas besoin de faire de grands changements. En être simplement conscient changera votre état d’esprit et votre regard. Les solutions viendront d’elles-mêmes. Je vous renvoie sur le dossier de la concentration.

Pour revenir à notre sujet : ces 2 faits vous montrent que l’enseignement en présentiel n’a pas forcément une efficacité sans appel sur l’enseignement et la formation à distance.

L’enseignement en ligne offre bien plus d’avantages que la possibilité de se former et d’apprendre sans avoir à se déplacer, à savoir :

a/ Le respect du rythme. L’élève peut apprendre un cours selon son propre rythme. Son attention est plus disponible.

b/ La possibilité de revoir et d’enrichir un contenu. La rétention de l’information est meilleure dans la formation en ligne : l’élève a toujours la possibilité de revoir un cours, pour affiner sa compréhension et l’appliquer par des exercices qui y sont rattachés.

Erreur n°3 – Penser que la formation en ligne est une panacée et résout tous les problèmes

Si l’enseignement en ligne offre de nombreux avantages, qu’il peut représenter un avenir avec les nouvelles technologies (les TICE : Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement), il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain du présentiel.

Pour être efficaces pédagogiquement et réussir à atteindre son but, l’enseignement et la formation en ligne doivent satisfaire une condition fondamentale : celle de lamotivation des élèves.

L’université d’État de Ball (Ball State University) dans l’Indiana dans son étude auprès de ses propres étudiants note que [7].
« Bien que les résultats de cette étude montrent que les cours en ligne présentent de nombreux avantages, ces types de cours peuvent ne pas convenir au profil d’apprentissage des étudiants. La quantité de travail et de temps requis pour réussir un cours en ligne peut ne pas être comprise par les étudiants. »

Pour des étudiants en étude supérieure, il est possible de le concevoir. Ils ont une certaine autonomie. Mais pour des élèves de collèges, lycées ou lycée technique ou professionnel, les élèves ont besoin d’un cadre, cette autonomie est forcément moins présente. Outre la différence de maturité due à l’âge, les collégiens et les lycéens ne sont pas, ou peu, habitués à une autonomie.

En primaire, bien entendu, le cadre est encore plus important. Mais il y a les parents qui ont aussi leurs limites : ils ne sont pas maîtres des écoles.

Erreur n° 4 – Avoir les mêmes attentes

Dans la pratique de l’enseignement et la formation en ligne, l’erreur courante est de vouloir faire un substitut des enseignements en classe : les attentes et les objectifs ne sont pas les mêmes.

C’est une cause principale d’échec. Pourquoi ? Car pour arriver à une efficacité pédagogique l’enseignement à distance sollicite et s’appuie sur la capacité d’autonomie de l’élève [8 et 9].

L’élève est forcé à être acteur de son apprentissage et doit abandonner, peut-être à contrecœur, une passivité confortable permise par une présence en cours.

Mais, que faire avec des élèves de niveaux collèges ou lycée qui n’ont pas l’habitude de cette autonomie ? Lâcher prise ? Nombreux sont les professeurs qui ont l’impression de jouer à la roulette russe avec l’avenir des élèves. Et si, au final, on en perdait la plupart ? Est-ce que cette démission de l’élève face à ce nouveau mode d’apprentissage, plutôt déroutant, est rattrapable ?

Je répondrai à ces questions dans la seconde partie du dossier avec les 9 principes de la réussite d’un enseignement à distance.

Pour le moment, retenez que l’enseignement et la formation en ligne ne signifient pas une absence ou pire une démission. La présence de l’enseignant et du formateur est bien réelle, mais elle est différente sans pour autant être moins forte.

La clef se trouve plus dans une démarche d’accompagnement que de vouloir remplacer une présence physique de classe.

L’enseignant le formateur a plus l’esprit de l’entraîneur, de guide ou de coach [10].

Savoir accompagner, être un entraîneur FAIT UNE GROSSE DIFFÉRENCE dans l’engagement, l’attention, l’apprentissage et la satisfaction des élèves.

Enseignement et formation à distance : une trame

Dans l’enseignement et la formation à distance, on retrouve une trame générale en 3 étapes de la progression. La voici [11]:

1. Découverte et apprentissage du contenu. Les élèves regardent du contenu essentiellement en vidéos. Ce contenu peut être créé par vous-même ou il est déjà présent sur une plateforme pédagogique. Par expérience YouTube prend de plus en plus d’importance. On dénombre un nombre significatif de chaines éducatives avec du très bon contenu.

2. Exercices et travail de groupe.C’est une part essentielle de l’enseignement et de la formation à distance. Les exercices impliquent l’élève. Ceux-ci peuvent faire l’objet d’un travail de groupe qui prend tout son sens : en groupe l’élève se sent moins seul.

Comme je vous l’avais précédemment indiqué, vous ne pouvez pas vous attendre à une autonomie des élèves de collège ou même lycée identique à ceux de l’enseignement supérieur. La motivation se fait essentiellement par la notation. C’est normal. J’imagine que vous connaissez cette question à chaque exercice que vous pouvez donner « est-ce que c’est noté ? » Vous serez amené(e) à répondre « oui » plus souvent. 
Donc les exercices s’accompagnent d’un rendu autant que possible. Il ne s’agit pas non plus de se noyer sous les corrections. J’aborderai cet aspect dans la 2ème partie.

3. Sessions de questions-réponses. Pour maintenir non seulement un lien, mais aussi répondre au besoin d’avoir des réponses rapides, une session de questions -réponses s’avère indispensable. Cette session peut prendre plusieurs formes : en visioconférence (Skype, Zoom), par vidéos. Encore une fois, j’aborderai cet aspect dans la 2ème partie du dossier.

Dans cette trame, vous retrouvez le principe de la classe inversée [12].

« Dis-moi et j’oublie ; enseigne-moi et je me souviens peut-être ; implique-moi et j’apprends. »

Benjamin Franklin

 

 Sources et références 

 

 

[1] U.S. Department of Education, National Center for Education Statistics, IPEDS, Spring 2019, Fall Enrollment component (provisional data). Voir les chiffres ici

[2] Lauren Landry « Are Online Classes Worth It? 12 Pros & Cons of Online Learning » septembre 2019https://online.hbs.edu/blog/post/are-online-classes-worth-it

[3] Stanford dans le monde. L’université de Stanford a formé exclusivement par distance plus de 20 millions de personnes dans le monde :https://online.stanford.edu/about-us/community

[4] Préparer un diplôme universitaire au CNEDhttps://www.cned.fr/etudiant/cursus-universitaire/du

[5] « Comment améliorer la concentration »https://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/comment-ameliorer-la-concentration/

[6] Comment limiter l’oublihttps://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/comment-limiter-oubli/

[7] EXPECTED ADVANTAGES AND DISADVANTAGES OF ONLINE LEARNING: PERCEPTIONS FROMCOLLEGE STUDENTS WHO HAVE NOT TAKEN ONLINE COURSES » Issues in Information Systems Volume 13, Issue 2,pp.193-200, 2012https://iacis.org/iis/2012/114_iis_2012_193-200.pdf

[8 et 9] Bernard J. Luskin, Ed.D., LMFT « 2 Best Practices in Online Teaching and Learning
Improving doctoral education online. » 02 mars 2019https://www.psychologytoday.com/us/blog/the-media-psychology-effect/201903/12-best-practices-in-online-teaching-and-learning

[10] Online learning in higher education: exploring advantages and disadvantages for engagement avril 2018https://link.springer.com/article/10.1007/s12528-018-9179-z

[11] « Pourquoi faire de la formation à distance? Avantages et implications de la formation à distance » Université de Laval Québec.https://www.enseigner.ulaval.ca/system/files/pourquoi_faire_de_la_fad.pdf

[12] Emily Ostermeyer « 3 Time Management Tips for Online Learner 

 

Source: apprendre à apprendre

Donner du sens pour apprendre : les bonnes questions

Evaluation competences

Pour apprendre et enseigner efficacement il est important de travailler sur le sens, le désir et la signification. Comment y parvenir au mieux ? C’est d’abord poser les bonnes questions.

En classes : les bonnes questions à se poser

Une double réflexion vous engage, à laquelle il faut associer intimement, quotidiennement et inlassablement vos élèves.
D’une part, un questionnement régulier doit intervenir autour du premier type de réponses :

-C’est quoi, l’intelligence ? N’y a-t-il qu’une seule forme d’intelligence ?
– C’est quoi, la connaissance ? N’y a-t-il de connaissance qu’à l’école ?
– C’est quoi, apprendre ? Comment apprendre ? Et surtout, est-il possible d’apprendre à apprendre ?

D’autre part, une réflexion devra émerger, en lien avec le deuxième type de réponses : comment dépasser le caractère injonctif du cadre scolaire pour y trouver, au-delà de l’obligation, une signification, un sens, un désir et donc un projet ?

Il ne s’agit pas de disserter chaque jour avec les élèves sur de grands concepts philosophiques, il s’agit plutôt de toujours garder à l’esprit que, contrairement aux idées reçues, il n’y a pas d’évidence en matière d’apprentissage. Au travers des consignes, des activités proposées, des questions soulevées, des situations rencontrées et des tâches à effectuer, on ne peut faire l’économie d’un tel questionnement. Solliciter et répondre à ce questionnement, c’est faire preuve de responsabilité éducative en inscrivant sa démarche d’enseignement dans une démarche qui fait sens pour les élèves et leur donne le sens de leur propre posture d’apprenant.

Travailler sur la signification, le sens et le désir

Quand on travaille sur la signification, on travaille à la durabilité du projet d’apprentissage en l’inscrivant dans une démarche globale d’éducation visant l’autonomisation et la réalisation du petit d’homme en devenir.

Quand on travaille sur le sens, on s’emploie à ancrer au quotidien les différentes situations d’apprentissage en correspondance avec des objectifs explicites à plus court terme.

Quand on travaille sur le désir, on veille à maintenir ou susciter l’envie des élèves de s’impliquer dans la réalisation des différents projets eux-mêmes au service d’un plus large projet.

 Qu’est-ce que l’empowerment ?

En situant l’acte d’enseigner dans cette triple dimension, on donne la possibilité aux élèves de s’emparer de ce que les Anglo-Saxons appelle 1′ empowerment. Ce terme, curieusement, ne trouve pas d’équivalent lexical dans la langue française.’ Il répond pourtant en grande partie à un ensemble de problématiques récurrentes dans notre enseignement à la française.

Un enseignement marqué bien souvent – les enquêtes en témoignent – par l’ennui, le manque de sens et l’absence d’implication. Veiller à se préserver de cet écueil dès le premier jour de classe établit d’entrée de jeu un environnement climatique favorable à la mise en place d’une pédagogie éclosive, réflexive, dynamique, impliquante, sensée, exigeante et rigoureuse.

L’empowerment est cette capacité à prendre le pouvoir sur ce que l’on fait, comment on le fait et pour quelles raisons on le fait. L’augmentation du pouvoir-agir allant de pair avec le savoir-agir, l’enseignant devra donc proposer des pistes de travail pour permettre à l’élève de s’engager pleinement. En misant sur le développement de la compétence clé « apprendre à apprendre », il y contribuera grandement.

 

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/donner-du-sens-pour-apprendre-les-bonnes-questions-2/

 

Outiller les parents pour éveiller les enfants à la lecture et à l'écriture

Au Québec, près d'un quart des enfants de milieux défavorisés accusent des retards dans leur développement cognitif, langagier ou social. Selon une récente étude de la Société canadienne de pédiatrie, un enfant sur quatre n'est pas prêt à débuter la maternelle. Face à cette problématique, la professeure Julie Myre-Bisaillon de l'Université de Sherbrooke a mis sur pied le projet "Ensemble autour d'eux, ensemble on s'éveille", qui vise à éveiller des élèves d'âge préscolaire à la lecture et à l'écriture tout en engageant leurs parents dans la vie de l'école.

Ce projet est implanté depuis trois ans dans des classes maternelles de Sherbrooke. "Chaque mois, les intervenantes tiennent des activités où les enfants peuvent s'éveiller à la lecture et à l'écriture aux côtés de leurs parents, incluant des périodes axées sur la compréhension et sur le bricolage. Ces derniers peuvent à leur tour mieux soutenir leur enfant, et sont davantage engagés dans la vie de leur école", explique la professeure de la Faculté d'éducation.

L'activité amène les enfants à découvrir les livres, qui sont parfois peu accessibles pour certaines familles. "Au fur et à mesure que l'année avance, on constate que les enfants développent une ouverture au livre, une ouverture à écouter une histoire. Ils sont plus calmes et concentrés et surtout, ils interagissent davantage autour de l'histoire", indique Julie Myre Bisaillon. Au-delà de cet aspect, le projet suscite l'engagement des familles. Pour certains parents, l'école représente un monde méconnu, voire intimidant. D'autres se sentent mal préparés à accompagner leur enfant. En participant au projet, les parents augmentent leur aisance dans la classe si bien que plusieurs prennent en charge un groupe d'enfants et participent à l'animation de l'activité.

"La participation des parents aide grandement les enfants à débuter leur cheminement scolaire du bon pied, ajoute la professeure. Et les parents sont plus familiers avec le personnel enseignant, ce qui facilite le lien et le contact positif avec l'école."

Les travaux s'inscrivent dans le Collectif de recherche sur la continuité des apprentissages en lecture et en écriture, que la professeure dirige conjointement avec le professeur Olivier Dezutter, dans la perspective où les apprentissages en lecture et en écriture ne sont pas exclusifs à la classe, mais doivent également se poursuivre à la maison. Le projet "Ensemble autour d'eux, ensemble on s'éveille" bénéficie d'un financement du Programme de développement et de soutien à la recherche en adaptation scolaire du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport.

 

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10403

S'imposer en classe peut-il s'apprendre ?

L’autorité n’est ni naturelle ni uniquement statutaire. Elle peut s’acquérir en analysant les pratiques et les savoirs d’action que les enseignants mobilisent dans des situations critiques.

On estime souvent que certaines personnes possèdent une autorité naturelle et d’autres ne l’ont pas. À l’inverse, on considère aussi que l’autorité pourrait découler directement du statut et de la position de pouvoir occupé. Ce sont là deux mythes profondément ancrés dans les esprits. 


Dans le domaine de l’éducation, on retrouve ces deux positions symétriques. Pour les uns, l’autorité est affaire de statut et de savoir : c’est donc de sa place dans l’institution et du savoir qu’il détient que l’enseignant tire son autorité. Pour d’autres, l’autorité est une affaire de personnes : il y a ceux qui « savent s’y prendre » avec les élèves et d’autres qui se laissent déborder. Ces deux positions ne satisfont ni le chercheur ni l’enseignant aux prises avec les difficultés quotidiennes. 


Nous faisons l’hypothèse que l’autorité peut aussi s’apprendre, se développer, s’acquérir et se transmettre (1). Cet apprentissage doit s’appuyer notamment sur les « savoirs d’action » mis en œuvre par les enseignants eux-mêmes dans leur classe, savoirs d’action qu’ils acquièrent au fil du temps entre pairs et avec des formateurs lorsqu’ils analysent leurs pratiques dans des situations contextualisées. Pour mettre au jour ces savoirs effectivement mobilisés, nous avons mené une série entretiens avec des enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, de collèges et de lycées (2). À partir d’un moment particulier de classe vécu où il a eu le sentiment d’avoir de l’autorité, chaque enseignant a fait le récit détaillé d’une situation précise où il s’est efforcé d’exercer son autorité dans une perspective éducative. Deux exemples, qui font partie du corpus recueilli au cours de notre enquête, vont nous permettre de mettre en lumière quelques caractéristiques de l’autorité éducative tel qu’on peut l’entendre et la pratiquer dans un cadre démocratique (3). 


Exercer une autorité éducative


Francine enseigne en classe de CM1-CM2. Au cours d’une séance d’entraînement pour une manifestation sportive, trois élèves perturbent la course de relais. Devant composer des équipes pour cette épreuve et cherchant une réponse appropriée à l’attitude des trois élèves, l’enseignante décide de différer l’annonce de sa décision… 


Le samedi qui précède la rencontre sportive, en fin de matinée, Francine évoque la composition des équipes du relais. Assise près de son bureau, elle s’adresse à la classe en commençant par indiquer la date de la rencontre. Elle prend ensuite le temps d’expliquer aux élèves qu’ils vont participer à trois épreuves. Francine parle également du relais, en insistant sur le fait qu’elle doit choisir huit élèves mais sans dire lesquels. Puis, elle explicite ses critères de choix : l’intérêt de l’équipe et la valorisation des efforts de certains élèves (des qualités morales), la vitesse de course (une qualité physique). Elle cible enfin à mots couverts les trois élèves. Ceux-ci réagissent : « Ah ben oui, c’est sûr que moi je serai pas pris. » Pour ne pas humilier d’autres élèves écartés, elle prend soin d’expliquer sa décision en justifiant son choix par les qualités physiques des élèves. À travers des paroles, des mouvements d’épaules et une grande écoute de la classe qui semblait attendre qu’elle réagisse, la professeure se dit qu’elle est soutenue. Quant aux trois élèves, Francine interprète leur absence de colère comme une acceptation de sa décision. Elle vise clairement à obtenir que sa décision soit reconnue comme légitime. Le lundi après-midi, la classe se rend à la rencontre sportive. Au moment du relais près de la ligne de départ, Francine sort une feuille et nomme les élèves qui vont y participer. La classe l’écoute. Elle ne perçoit aucune surprise. 


Analysons maintenant ce qui s’est passé dans cet épisode. Les réactions des élèves confirment l’expertise des observations de l’enseignante et la justesse de son interprétation de leurs intentions, véritables guides pour son action. L’efficacité du différé associé au déploiement d’une communication efficace est également à souligner. Si l’ordre a été perturbé dans sa classe, Francine a pris son temps pour réfléchir et réagir. Elle a sanctionné les élèves perturbateurs, mais la sanction n’a pas été immédiate. Pour être comprise, elle est passée par l’énoncé d’une règle valable pour tous. Enfin, Francine n’a pas pris à partie directement les élèves, mais ils ont pourtant bien compris le message : la règle n’a pas été respectée, une sanction s’applique. Ainsi, elle n’a pas fait du comportement des trois élèves perturbateurs un problème lié à sa personne, mais a situé l’enjeu de la situation au niveau des valeurs qu’elle cherchait à transmettre.


Ce faisant, elle a mis en œuvre quelques principes caractéristiques de l’autorité éducative. À savoir : énoncer une règle indiscutable et donc légitime ; sanctionner des actes et non des personnes ; ne pas humilier les élèves. 


L’appel à la raison et à 
la capacité de décision


Passons maintenant au second exemple. Alain est professeur de mathématiques et débute dans ce collège. Début septembre, cinq élèves de troisième technologique entrent en cours coiffés d’une casquette, passent devant lui en lui tournant le dos, s’assoient au fond de la classe, le regardent, se balancent sur leurs chaises…


Le professeur ressent cette entrée comme une provocation. Il va fermer la porte de la salle, sans savoir quoi faire. Il se dit d’abord qu’il peut débuter le cours de façon habituelle, permettre aux transgresseurs de se calmer et ne pas chercher l’affrontement. De retour au bureau, Alain demande à tous de sortir leurs affaires, tout en sachant qu’une majorité l’a déjà fait, mais pas les récalcitrants. La situation semble bloquée. Alain se lève et rappelle aux trois élèves l’interdiction des casquettes en classe, de se balancer sur la chaise et réitère sa demande de sortir leur matériel. Aucune réaction. Il s’interroge sur l’opportunité de l’exclusion, solution qui lui paraît mauvaise pour installer son autorité. De plus, il n’est pas certain de sortir vainqueur du rapport physique : « La seule solution est de les garder en cours. » Il se déplace alors lentement vers le fond de la classe. Puis il explique aux cinq élèves qu’il a bien perçu leurs comportements comme une provocation dirigée contre lui, mais qu’il veut leur donner la possibilité de changer d’attitude et de se comporter comme les autres. Ces propos provoquent des discussions entre les cinq élèves. Alain reprend la parole. L’un des cinq décide alors d’enlever sa casquette et la pose sur son sac. Un autre, Willy, demande : « Et si on l’enlève pas, vous faites quoi ? » Alain parle tranquillement. Il s’adresse aux élèves sur le mode de la fausse alternative : soit ils obéissent en enlevant leur casquette et en la lui donnant ; soit ils refusent d’obéir en risquant à terme l’exclusion du collège, mais Alain ne les exclura pas du cours. Ainsi, le professeur cherche à faire mesurer à chacun les graves conséquences pour lui de l’infraction mineure commise. Il se déplace ensuite vers son bureau, puis commence son cours. Quelques instants plus tard, il observe que trois élèves ont enlevé leur casquette et l’ont posée sur leur sac. Seul Willy résiste. Alain le questionne d’une façon agressive sur ce qu’il compte faire. Willy le regarde et lui adresse un refus net : « Moi je l’enlèverai pas. » Puis il se lève, bouscule sa chaise avec colère. Cependant, Alain remarque sa position rentrante des épaules, comme soumise. Il se rapproche alors progressivement, parvient à clore la discussion en haussant le ton, et en se tenant bien droit. Il s’adresse alors à Willy sur le mode de la fausse alternative : soit il décide seul de quitter la salle et par là même risque de se faire exclure du collège, soit il décide d’obéir. Un « moment de blanc » suit. Le regard de Willy décroche, sa tête se balance, il regarde ses camarades. Le professeur interprète ces informations comme une opportunité. Il avance, pousse physiquement l’élève vers la porte qu’il ouvre. Puis il se retourne et dit « maintenant, tu décides », en montrant l’une de ses mains ouverte vers la chaise, et l’autre tenant la poignée de la porte. Willy s’assoit et donne sa casquette au professeur, qui ferme la porte. De son bureau, Alain dit à Willy : « Je crois que tu as choisi la solution la plus intelligente, donc y’aura pas de sanction. »

Après analyse, quelques caractéristiques d’une relation d’autorité éducative apparaissent bien dans cet épisode critique. Alain a fait appel à plusieurs procédés. D’abord, remarquons qu’il a refusé la sanction immédiate (l’exclusion de classe) et l’affrontement physique. Il s’est donné pour buts de rester dans une relation d’autorité – donc de ne pas recourir à la violence physique – et de maintenir le lien avec les élèves. Ainsi, il a engagé un dialogue en leur proposant de faire un choix : revenir à un comportement d’élève et rester parmi les autres. Face à Willy, l’élève récalcitrant, il le pousse dans ses retranchements, mais en lui donnant la possibilité de décider lui-même de l’issue : l’obéissance aux règles commune ou l’autoexclusion. Ce choix peut apparaître comme une fausse alternative et relever de la manipulation, mais on peut aussi voir les choses sous un autre angle : Alain fait appel à la raison et à la capacité de décision de l’élève. Quand celui-ci décide finalement d’accepter la règle, Alain lui adresse une parole de reconnaissance (« tu as pris une décision intelligente »), qui le replace en position de sujet. Tout ne s’est pourtant pas passé courtoisement. Alain a su, à un moment donné, pousser l’élève vers la sortie en restant ferme quant au choix qui s’offrait à lui, adopter une posture surplombante, hausser ou baisser la voix sans perdre le contrôle… Cependant, il ne s’est pas acharné sur Willy dès lors qu’il avait atteint son but. Ce sont là autant de savoirs d’action qui participent de son autorité. 


De quoi parle-t-on ?


Essayons maintenant de tirer quelques enseignements généraux de ces exemples et d’approfondir la réflexion sur la notion d’autorité. 


Trop souvent encore, le sens commun confond l’autorité avec le pouvoir d’un recours possible à la force, alors que l’autorité véritable est justement une influence qui s’exerce sans la force (4). L’autorité n’est donc pas l’autoritarisme, relation où le détenteur d’une position statutaire exerce une domination sur l’autre afin d’obtenir de lui une obéissance inconditionnelle, sous la forme d’une soumission. 


L’autorité ne peut être réduite non plus à cette qualité personnelle mystérieuse que l’on appelle le charisme et qui ferait que l’enseignant ne devrait compter que sur sa personne. L’autorité « charismatique », qui use en fait de la séduction au lieu de la force, vise au final à soumettre l’autre, à le garder dépendant et non à l’aider à acquérir son autonomie.


Enfin, il existe actuellement dans la relation éducative une tendance à refuser l’idée d’autorité au motif qu’elle est illégitime et antiéducative. Ce déni d’autorité se manifeste par le refus d’intervenir de certains professeurs lors d’incidents entre élèves, l’évitement de la mise en situation d’apprentissage s’il y a conflit, l’exclusion de classe ou d’établissement au prétexte que l’autorité professorale n’est pas acquise d’emblée, que l’élève réel n’est pas l’élève attendu. D’une manière générale, cette conception n’est pas sans risques pour l’enfant ou l’adolescent considéré comme prématurément responsable de ses actes. 


L’enjeu de l’exercice d’une autorité éducative consiste justement à maintenir quoiqu’il arrive la relation d’éducation, sans céder à l’autoritarisme, à la séduction charismatique ni « évacuer » l’autorité en laissant le jeune se chercher seul ses propres limites. Il en va, en un sens, de l’avenir de la fonction d’éducation dans nos sociétés.

 

http://www.scienceshumaines.com/s-imposer-en-classe-peut-il-s-apprendre_fr_29784.html

Blogs : quelles applications pédagogiques ?

Les enseignants de langue sont de plus en plus nombreux à utiliser les blogs dans le cadre de leur enseignement et à reconnaître les intérêts pédagogiques que leurs usages, très variés, induisent.

Pour l'enseignant

Une première utilisation possible du blog est celle du blog enseignant, principalement géré par le professeur, qui peut être utilisé dans un cadre personnel ou en classe.

Blog personnel

Proposer des ressources pédagogiques

Le site personnel, rassemblant des textes, des liens et éventuellement des images, de la vidéo ou du son, est un des usages les plus répandus des blogs. L'objectif de ce type de blog est d'élaborer et de transmettre de l'information. De nombreux enseignants se sont déjà emparés de cette technologie pour créer un site pédagogique : ils y proposent des ressources en ligne, partagent des idées d'activités à réaliser en classe, décrivent comment ils utilisent telle ou telle technologie dans leur cours, etc. Le blog présente l'avantage de pouvoir être créé beaucoup plus facilement qu'un site web, dont la réalisation nécessite, contrairement au blog, de posséder des compétences en informatique.

José María Campo propose ainsi dans son blog Fle d'artifice des ressources, des expériences pédagogiques et des outils pour les enseignants espagnols qui souhaitent intégrer les TICE en classe de français langue étrangère. Lancé en juillet 2007 par un jeune professeur de FLE, Acide FLE propose également de nombreuses ressources : l'auteur revient notamment sur des questions fréquentes concernant l'exercice du métier de professeur de FLE : le master FLE est-il nécessaire pour être professeur de FLE ? Peut-on enseigner le FLE en France ? Comment devenir prof de FLE ? Le jeune bloggeur partage par ailleurs son expérience personnelle en proposant des idées d'activités (chanson, géographie, jeux…) et des conseils pratiques sur la gestion de la classe : comment disposer sa classe ? Comment assurer son autorité en classe ? L'auteur du blog évoque enfin des questions didactiques, comme l'utilisation du manuel pour l'enseignement du FLE ou encore les moyens de faire en sorte que les étudiants retiennent mieux ce que l'enseignant écrit au tableau.

Réfléchir sur sa pratique professionnelle

Le blog offre un environnement particulièrement approprié pour réfléchir et pour partager ses réflexions. Il peut ainsi servir de support pour revenir sur ses expériences professionnelles, commenter un article de didactique, décrire ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas dans sa classe, etc. L’intérêt du blog dans ce contexte est qu’il permet à son auteur de bénéficier de l’éclairage de collègues qui s’intéressent à des sujets semblables et qui pourront alimenter ses réflexions par des commentaires ou des écrits complémentaires. Le blog constitue également un moyen efficace pour créer un réseau de connaissances.

Le blog de Mario Asselin, directeur de l'Institut St Joseph à Québec, constitue une illustration parfaite de cet usage des blogs. Mario tout de go raconte en effet sous forme de réflexions, d'expériences et de découvertes l'itinéraire d'un enseignant qui veut faire partager les nouveaux horizons pédagogiques ouverts par les nouvelles technologies et notamment par les blogs. Signalons également le blog FLE et alphabétisation pour adultes de langue chinoise, dont l'objectif est de permettre une meilleure information et une plus grande communication entre les acteurs de la formation des publics sinophones : il rassemble des informations sur les écoles associatives chinoises, des profils de formateurs ou aspirants formateurs ainsi que des analyses d'outils susceptibles d'être utilisés avec ce public. Le blog FLE Attaque est destiné quant à lui à la promotion des métiers du FLE/FLS et à la défense des droits des différents acteurs : il regroupe des informations d'ordre général sur le FLE/FLS, une présentation des différents acteurs du domaine (associations, groupes de professionnels) en France ou à l'étranger ainsi que des informations générales sur les syndicats et les conventions collectives. L'association de didactique du français langue étrangère (ASDIFLE) a également lancé en 2008 un blog dont l'objectif est de susciter des débats sur des questions didactiques, en particulier sur les problématiques traitées lors les rencontres annuelles de l'association. Franc-parler, enfin, a mis en ligne fin 2007 un blog de chroniques professionnelles qui donnent la parole à des enseignants de français, mais aussi à des formateurs, des étudiants ou des acteurs du monde de l'éducation, de pays différents, qui rendent compte, sur plusieurs mois, de leur expérience professionnelle. La publication de ces témoignages constitue un moyen de valoriser leur travail, et de susciter, par la juxtaposition des expériences et des points de vue, la réflexion. Les lecteurs sont invités à réagir à leur tour aux articles publiés dans le blog en fonction de leurs propres expériences.

Le blog peut également servir de support pour un travail de recherche ou pour la gestion d'un projet. Grâce au classement chronologique des articles, le blog permet en effet de raconter les différentes étapes d'une recherche (beaucoup d'étudiants en thèse par exemple l'utilisent) ou d'un projet pédagogique. Le blog peut ainsi servir de carnet de bord permettant de suivre le déroulement d'un projet. Rapide et simple à réaliser, le blog est également de plus en plus utilisé comme support d'information et de communication dans l'organisation de rencontres professionnelles : l'ASDIFLE l'utilise par exemple pour l'organisation de ses rencontres annuelles.

Enfin, le blog peut être utilisé comme portfolio dans lequel l’enseignant peut analyser ses expériences professionnelles ou encore garder une trace des formations reçues.

Le blog d'un ancien correspondant de Franc-parler au Gabon : Edgard Bokoko, enseignant de lettres au lycée national Léon-Mba, à Libreville, a choisi cet outil pour sa facilité d'utilisation. On y trouve des articles d'actualité (sur l'éducation et la politique), des textes culturels (articles, poèmes, pièces de théâtre, livre du mois...) et des textes pédagogiques.

Blog du tuteur dans le cadre de la classe

Dans le cadre de la classe, l’enseignant peut développer via le blog un espace de consultation et d’accompagnement pour ses étudiants. Dans ce type de blog, les étudiants peuvent répondre aux billets postés par l’enseignant mais ne sont pas auteurs principaux. Voici quelques utilisations possibles d’un blog administré par l’enseignant :

Fournir des informations pratiques sur le cours

Le blog peut servir de support pour fournir des informations pratiques sur les cours telles que le rappel des devoirs, les sujets à venir, le planning des cours, etc. Ainsi, Dolores Alvarez utilise le blog comme guide de toutes les compétences que ses étudiants de FLE devront acquérir au cours de l’année.

Prolonger le travail réalisé en classe

Le blog peut également constituer un outil complémentaire au travail réalisé en classe sur lequel les apprenants peuvent se rendre depuis leur ordinateur personnel ou depuis les postes informatiques de l’établissement. Le professeur peut ainsi utiliser le blog comme support de cours dans lequel il publie des résumés de son cours ou propose une trace écrite du contenu le plus important à retenir. L’enseignant peut aussi proposer sur un blog des ressources en ligne commentées, des activités pédagogiques ou des conseils de lecture qui complèteront les sujets abordés en classe, ou encore insister sur une compétence particulière (la lecture, l’écriture…).

Pour aider les Russes qui apprennent le français en dehors des pays francophones et donc qui manquent de pratique orale, Nadia Ivanova a ainsi décidé d'écrire chaque jour dans son blog La Brocante un petit article autour d'une expression idiomatique, avec des exemples de son emploi à l'oral et leur traduction en russe. Cette entrée vient s'insérer automatiquement dans le "fil des amis" des abonnés à la communauté qui se constituent ainsi un vocabulaire d'expressions idiomatiques. Rodolphe Meidinger, enseignant de FLE à l'université nationale de Chungbuk en Corée, a pour sa part créé un blog pour que les étudiants qui participent à ses cours puissent s'exprimer en français. Les étudiants présentent dans ce blog intitulé L'atelier de français les traditions (gastronomie, architecture, sports, etc.) et les artistes de leur pays. Dans son blog Apprentissage du français, Jean-Nicolas Lefilleul, propose pour sa part aux étudiants de FLE de nombreuses ressources en ligne pour perfectionner leur apprentissage du français (cours de FLE, exercices en ligne, leçons de grammaire, etc.). Les formateurs sont également de plus en plus nombreux à utiliser les blogs pour accompagner les formations qu'ils proposent, à l'image du blog Réseau pensant, réalisé par un formateur TICE : le blog permet en effet de garder une trace des supports de cours, d'exposer les travaux des stagiaires et de garder contact, une fois la formation terminée.

Proposer des activités pédagogiques

Le blog peut également être utilisé comme espace d'enseignement sur lequel les étudiants réalisent des tâches ou des scénarios pédagogiques proposés et accompagnés par l'enseignant (un parcours sur Internet, l'étude d'un genre journalistique, des activités de vocabulaire, des jeux pour travailler la grammaire, etc.). Cette application pédagogique des blogs a été expérimentée par plusieurs enseignants de français langue étrangère : le blog Carnet FLE 2006 propose par exemple à des étudiants en FLE de l'université de Léon (en Espagne) différentes tâches et activités pédagogiques réalisées dans la salle d'ordinateurs à partir de ressources numériques (questions de compréhension d'une vidéo ou d'une chanson, rallyes, etc.), tout comme le Blog français du tourisme, projet interactif qui vise à optimiser le rendement des ressources d'apprentissage sur Internet. Le blog de Sadurni Girona, enseignant de FLE en Espagne, propose également des activités pédagogiques que les étudiants peuvent réaliser directement en ligne.

L'enseignant peut aussi proposer sur un blog des activités destinées à être réalisées en autonomie par les apprenants. Le blog GabFLE s'adresse ainsi aux apprenants de FLE voulant progresser en étudiant de manière autonome. Il propose des interviews audio (mais aussi écrites) accompagnées d'exercices sous formes de quiz, ainsi que des remarques sur la langue.

Le blog peut également être un support motivant pour développer plus particulièrement la compétence d'expression écrite. L'enseignant peut ainsi inviter ses apprenants à publier des commentaires ou des billets sur différentes questions : commentaire d'une citation, réaction à la lecture d'un texte en ligne proposé par le professeur, dictionnaire de classe (le professeur propose chaque semaine une expression idiomatique, les étudiants doivent écrire/inventer la définition, trouver des exemples contextualisés ou encore proposer un équivalent en langue maternelle). Dans L'atelier FLE, une enseignante propose ainsi un atelier d'écriture dont le principe est le suivant : commenter une photographie à la manière d'un écrivain ou d'un artiste célèbre (Rimbaud, Rabelais ou Chris Marker). Utilisé par plusieurs enseignants de FLE pour travailler l'expression écrite de leurs apprenants (niveau avancé), le blog d'écriture collective Les Impromptus Littéraires consiste quant à lui à proposer des "variations autour d'un même thème" ("l'art de perdre son temps", "un petit déjeuner en déconfiture", "comment dire je t'aime sans se compromettre", etc.). Le thème est mis en ligne dans la nuit du dimanche au lundi, les textes doivent être soumis une semaine après. Chaque texte publié peut ensuite être commenté par les visiteurs ou contributeurs.

Pour la classe

Le blog classe est le résultat d’un travail collaboratif de la classe. Plusieurs utilisations sont possibles :

Raconter la vie de la classe

Le blog peut servir de cahier de classe dans lequel peuvent être affichés les activités réalisées en classe (production d’activités communes, exemples de travaux d’élèves) éventuellement accompagnées de photos commentées, l’histoire de la classe, le calendrier, les sujets des devoirs à rendre, etc.

C'est dans cette perspective qu'a été créé le blog de la classe V7SO du collège d'Apples en Suisse : on y trouve les productions des élèves, des comptes rendus des expériences de la classe, une présentation des élèves... De même, sur le blog de la Classe Carrière de l'Institut St Joseph à Québec, lancé par Mario Asselin, sont affichés les messages d'intérêts publics, les travaux des élèves, etc. François Arnal incite également ses élèves du lycée François Mauriac-Forez, dans la Loire, à publier dans un blog leurs travaux et leurs réflexions (concours photos, voyage scolaire, manifestations étudiantes, etc.).

Le blog peut être utilisé de façon plus précise pour mettre en valeur un projet de classe. C'est cet objectif qui a prévalu à la création du blog de la classe d'accueil du collège Pierre-Sémard de Bobigny Projet d'écriture créative sur Internet. Durant l'année scolaire 2004-2005, les élèves sont partis à la découverte les uns des autres en déclinant le thème de la gourmandise dans toutes les langues et dans toutes les cultures. Le blog se présente comme une archéologie de l'écriture de la classe dans ces divers temps forts. Les expériences de la classe sont ainsi visibles par tous (y compris par les familles restées au pays) et offrent la possibilité d'un prolongement multilingue (traduction, commentaires dans d'autres langues).

Réaliser un projet pédagogique

Par leurs fonctionnalités, les blogs favorisent le partage des connaissances et la construction coopérative de projets pédagogiques entre étudiants ou entre les membres d'une communauté éducative. En effet, chaque participant peut créer des messages et répondre aux autres, contribuer à l'enrichissement et à la mise à jour des informations dans un même contexte de travail. Le blog permet également à chacun de disposer à tout moment d'une vue globale de l'ensemble des informations.

Le blog peut constituer un outil intéressant pour des projets tels que la création d'une newsletter de la classe regroupant les articles écrits par les étudiants et leurs photos, une radio (en utilisant la technologie du Podcast), un journal de classe, un roman photo, le journal d'un voyage scolaire (exemples : Voyage en Savoie, Voyage en Sicile des élèves de quatrième du collège Jean Bullant d'Ecouen).

Le blog se prête particulièrement bien à des projets d'écriture. Gabriela Vernetto a par exemple utilisé cette technologie pour créer Jeux de langue, langues en jeu dont l'objectif est de favoriser le dialogue interculturel en sensibilisant les jeunes à la pluralité et à la diversité des langues, des cultures et des traditions d'autres pays. Ce blog, lancé à l'occasion des Netdays 2004 et ouvert à toutes les écoles, tous les collèges et lycées et toutes les universités du monde, s'articule en trois sections : le "Petit dico des expressions imagées" qui recueille les locutions figurées et leur équivalent dans d'autres langues, "Fais-moi signe !", destinée à apprendre les gestes de la communication quotidienne pour éviter les malentendus et les incompréhensions et "Langues en folie" qui recueille des jeux de langue. Pour en savoir plus sur ce projet, consultez l'article qu'elle a rédigé pour Franc-parler.

Citons également le blog développé par Thierry Baruch pour développer l’expression écrite et artistique des élèves de sa classe de CM1.

"Globalement, au départ, il s’agit de favoriser l’expression "libre", sans consigne prédéfinie. Après un premier texte d'un élève, les autres rédigent des commentaires que je note sur un cahier. Puis ces commentaires donnent lieu à des discussions pour savoir si les règles d’écriture ont été respectées ou pas par l’auteur. Enfin, dernière étape, l’auteur corrige son texte sur son cahier d’écrivant et la nouvelle version est ensuite dactylographiée par l’élève qui la met en ligne lui-même. J’ai également mis en place un référentiel sur le modèle des ceintures de judo avec des compétences à acquérir, par exemple : écrire un texte d’un certain nombre de lignes, utiliser les pronoms pour éviter les répétitions, savoir délimiter une phrase avec une majuscule et un point, etc."

Communiquer

Les fonctionnalités offertes par les blogs (notamment la fonction "commentaire") favorisent l’interaction et la communication.

Communication professeurs/élèves

Le blog peut servir d’espace de communication entre professeur et élèves, par exemple pour mettre en évidence des problèmes spécifiques apparus en classe et en discuter avec les élèves, réfléchir sur le déroulement des cours ou encore poursuivre les discussions entamées en classe. L’enseignant peut également proposer des permanences virtuelles pendant lesquelles les élèves peuvent lui poser des questions. Le blog Formation TICE a ainsi été conçu comme un lieu de rencontre et de partage entre le formateur et les stagiaires du module TICE d’un cours de formation pour les enseignants du Val d'Aoste. Le blog peut également être un lieu d’échange entre l’enseignant et chaque élève en particulier. Mario Asselin, directeur de l’Institut St Joseph à Québec a ainsi créé pour chaque élève un blog qui permet à l’élève de communiquer avec son enseignant, formuler des commentaires, solliciter une aide particulière, échanger des fichiers, etc. Il trouve au même endroit toutes les communications que l'enseignant pourrait souhaiter lui adresser individuellement. Cet espace est personnel et privé, et est réservé à l'accompagnement pédagogique propre à la relation maître-élève. Il est protégé par un mot de passe que seul l'élève, son enseignant et ses parents peuvent connaître.

Communication élèves/élèves

Le blog peut également être utilisé comme un espace de rencontre où les apprenants de la classe peuvent interagir les uns avec les autres. On peut par exemple imaginer la création de discussions filées, avec des responsabilités (poster sur la liste de discussion, publier des ressources, etc.). L’intérêt est qu’il permet de développer l’esprit de groupe et de libérer la parole des élèves les plus timides.

Communication élèves/extérieur

Le blog offre de nouvelles possibilités pour la correspondance de classe dans la mesure où il peut constituer un espace virtuel d'échange entre classes. Le projet d'échange entre étudiants français en Europe Europaul illustre ce nouveau type d'échanges rendus possibles par le blog. Au cours de ce projet, les étudiants de l'université Léon, en première année de philologie, se sont présentés dans de courts textes où ils se racontaient en accompagnant leur texte d'images de leur ville, de leur région, etc. Sur le blog Eurosphère, les élèves du lycée Camille Schneider de Molsheim (en Alsace) s'expriment et réagissent sur les sujets de leurs choix. Rejoint par des classes de Roumanie, Slovénie et d'Espagne, le blog est devenu l'occasion d'échanger sur la France, les Français et les stéréotypes... Citons également ce projet de correspondance de classe (en anglais) entre une classe de collège française et des élèves japonais au cours duquel les élèves français ont présenté la France, leur région, discuté des modes de vie des Français, de leurs goûts et de leurs passions.

Le blog peut également être utilisé pour la création d’un colloque virtuel avec invités, débats, actes et archives ou encore service d’outil d’interaction avec un invité mystère (professeur, restaurateur, écrivain, artiste…) dont les apprenants doivent deviner l’identité en posant des questions.

Pour l'apprenant

L’enseignant peut encourager chaque apprenant à créer son blog de façon libre ou encadrée. Plusieurs utilisations sont encore une fois envisageables :

Évaluer son travail tout au long de l'année

Les apprenants peuvent utiliser le blog comme portfolio personnel dans lequel ils pourront publier leurs travaux, enregistrer leur expérience en classe ou leurs réactions face à leur processus d’apprentissage. Le blog constitue dans ce cas un outil d’analyse réflexive et d’auto-évaluation. Comme le souligne André Roux, en effet,

"les élèves qui tiennent un blog ont, grâce à la fonction d’archivage de leurs articles, la possibilité de voir l’évolution de leurs textes (clarté des idées, importance accordée à la structure, au style et à la syntaxe, rigueur orthographique). Un élève peut donc, accompagné de son enseignant et de ses pairs, faire un retour "en arrière" et comparer ses productions pour devenir un scripteur plus efficace".

Cette fonction de portfolio a été éprouvée par les apprenants de français d’une classe de lycée au Brésil (exemples 1 et 2) et par la classe Carrière de l’Institut St Joseph à Québec : chaque élève de la classe dispose d’un portfolio numérique comprenant ses productions (textes, images et fichiers de diverses natures), des textes et des analyses réflexives. Dans la section "commentaires", se retrouve une possibilité de dire "ce que je pense de ce que j’ai publié". Dans les rubriques, il y a une façon d’archiver par catégorie toute trace d’un produit fini ou d’une pièce "en voie de constituer un travail".

Faire ses devoirs

L’enseignant pourra également inviter les apprenants à se servir de leur blog comme cahier virtuel dans lequel ils peuvent intégrer par exemple des comptes rendus de lecture, donner leur avis sur des thèmes traités en classe en utilisant le vocabulaire et des expressions apprises en cours ou encore documenter une recherche sur Internet (les élèves peuvent y ajouter des liens et des photos, classifier, organiser leur matériel).

Créer un blog en français sur un sujet de son choix

L’enseignant peut également encourager l’apprenant à créer son blog personnel dans lequel il pourra s’exprimer dans la langue cible sur des thèmes qui l’intéressent. L’élève pourra par exemple rédiger un compte rendu hebdomadaire sur les activités réalisées dans le cadre de la classe, publier des commentaires sur le contact personnel qu’il a eu avec la langue cible hors du contexte classe (les chansons, la télévision, le cinéma, les voyages), décrire des moments de sa vie de tous les jours, parler de sa région, de son pays, de ses loisirs, commenter l’actualité, des articles/livres, un voyage, recommander des films, des chansons ou des jeux ou encore inviter d’autres personnes à réagir sur des thèmes qui l’intéressent. Régulièrement depuis décembre 2006, une jeune apprenante de FLE à Calcutta, en Inde, rédige ainsi des articles en lien avec la langue française – réflexions sur l'étymologie d'un mot, une citation, l'origine d'une expression, biographies d'auteurs français, ou encore explication d'un point de grammaire – : "Ce blog est un moyen pour moi de pratiquer le français mais aussi les autres langues que j'apprends" explique-t-elle en effet.

Blogs et évaluation

Le blog offre plusieurs possibilités d’évaluation :

  • l’auto-évaluation (portfolio)
  • la correction par ses pairs
  • la correction par l’enseignant (en amont de la publication ou rétrospectivement via la fonction commentaire)
  • la correction par d’autres blogueurs

Les limites des blogs

En se lançant dans l’aventure des blogs, l’enseignant devra tenir compte d’un certain nombre de difficultés ou de contraintes :

La connexion : l’utilisation des blogs nécessite une connexion à Internet.

Le logiciel : le choix de l’outil en fonction de besoins pédagogiques définis préalablement est très important. Les outils de publication de blogs sont en effet souvent moins souples que les outils de création de pages web traditionnelles. Voir à ce sujet notre comparatif des outils de blogs.

La motivation des élèves : beaucoup d’enseignants qui commencent à utiliser en classe les blogs pensent que le facteur de nouveauté suffit à susciter chez les apprenants l’envie de les utiliser. Or les blogs fonctionnent lorsque les apprenants prennent l’habitude de s’en servir. Si les élèves ne sont pas encouragés à mettre à jour régulièrement leur blog, ils risquent de s’en désintéresser. Pour maintenir l’intérêt des apprenants, l'enseignant pourra se tenir à quelques règles, par exemple répondre rapidement aux messages postés par un bref commentaire, poser des questions sur ce que l’apprenant écrit pour créer le désir d’écrire, encourager les apprenants à lire et à répondre à leurs camarades, exiger que les élèves participent à l’alimentation du blog et faire de cette activité un devoir de classe, encourager les apprenants à poster sur le blog leurs devoirs au lieu de les remettre uniquement à l’enseignant, etc.

Les droits : l’enseignant doit veiller à sensibiliser ses apprenants aux problématiques du droit d’auteur et du droit à l’image mais aussi au contenu des textes qu’il met en ligne sur son blog. Il arrive en effet parfois que des étudiants tiennent sur leur blog des propos diffamatoires (à l’encontre de leurs professeurs par exemple !), comme on l’a vu récemment en France. Pour en savoir plus sur les droits de l’Internet, consultez le site Educnet.

La qualité des textes : la mise en ligne des textes des apprenants pose la question de la qualité des publications souvent accessibles à n’importe quel internaute. Pour assurer la qualité des publications de ses élèves sur leurs blogs, l’Institut St Joseph s’est doté d’un credo qui incite les jeunes à s’entraider et à interagir sur les carnets. Ainsi, chacun effectue une veille de qualité.

Témoignages d'enseignants
Mario Tomé il est professeur de FLE à l'Université de León (Espagne) et administrateur de Flenet. Formateur spécialisé en TICE, il est l’auteur du dossier Blogs et enseignement. CREUZE Alix. Entretien avec Mario Tomé. Institut français de Madrid, 2004.
Barbara Dieu brésilienne, elle enseigne l'anglais au lycée Pasteur de Sao Paulo (Brésil). Elle utilise avec ses élèves le blog. JARRAUD François. Enseigner et communiquer avec le Blogue – Entretien avec Barbara Dieu. Café pédagogique n° 54, 30 septembre 2004.
Mario Asselin il est l'initiateur d'une des expériences d'intégration des blogs à l'enseignement les plus connus en France et ailleurs, celle de l'Institut St-Joseph de Québec. ASSELIN Mario. La pratique des blogues en classe : une expérience positive qui sert bien les apprentissages. Café pédagogique n° 63, 09 juin 2005. LE MEUR Loïc. Un petit déjeuner avec Mario Asselin podcasté. Loïc Le Meur Blog, 17 mai 2005.
Thierry Baruch jeune enseignant à l’école Turgot à Paris, Thierry Baruch a utilisé un blog pour développer l’expression écrite et artistique de ses élèves de CM1. D’ORVES Philippe. Questions à... Thierry Baruch : Un blog en classe pour apprendre à écrire ? VousNousIls.fr, 16 septembre 2005.
Gabriella Vernetto formatrice en TICE et en didactique des langues, elle est à l’initiative du projet Jeux de langue, langues en jeu. VERNETTO Gabrielle. Écrire à plusieurs grâce aux blogs. Franc-parler.org, octobre 2005.
François Arnal agrégé de géographie, il enseigne dans un lycée périurbain de Saint-Etienne. Il est à l'initiative de plusieurs blogs pédagogiques (blog éducatif, blog prof et blog élèves). Café pédagogique n° 68, 14 décembre 2005.

Webographie : blogs et enseignement

Dossiers

CREUZE Alix. Le blog, un nouvel outil pour apprendre et enseigner ? Institut français de Madrid, 2004.

DEMANGE-DUCROT Christelle. Les blogs à l'école : Intérêts et enjeux pour le professeur-documentaliste. Mémoire professionnel en CAPES de documentation, 2006.

DIEU Barbara. Je blogue et vous, vous bloguez ? Les blogues dans l'enseignement et l'apprentissage des langues. Intervention présentée à l'occasion du colloque Cyberlangues le 25 août 2004.

Educnet. Les blogs sous le feu de l'actualité (mise à jour régulière).

On y va ! (Université autonome de Madrid) Blogs.

ROUX André. Les blogues. Service national du RÉCIT – Domaine des langues, janvier 2005. (document PDF)

SAVOIRSCDI. Blogs : quelles utilisations en établissement ?, 2006.

SCEREN – Pôle de compétences des logiciels libres. Le blog à l'école, février 2006.

TOME Mario. Dossier Blogs et enseignement (mise à jour régulière).

VANTAL Brigitte. Blogues et éducation : tour d'horizon. Clic, Bulletin collégial des technologies de l'information et des communications n° 61, avril 2006.

VERA Carmen. Les blogs. Ressources didactiques sur Internet, septembre 2005.

Articles

BARTLETT-BRAGG Anne. Blogging to Learn. University of Technology, Sydney, Australia, 2003. (document PDF)

BROUDOUX Évelyne. Je blogue, tu blogues, nous bloguons. Du carnet individuel à l’écriture collective. Les Dossiers de l’ingénierie éducative, n° 45, décembre 2003. (document PDF)

CAMPBELL Aaron Patric. Weblogs for Use with ESL Classes. The Internet TESL Journal, vol. IX, n° 2, février 2003.

GAUVIN Roberto. 30 raisons d’intégrer les cybercarnets en salle de classe. Zéro seconde.

GRAHAM Stanley. Blogging for ELT. British Council, Barcelone, 7 mars 2005.

GUITE François. Rôles d'un enseignant blogueur. 28 mai 2005.

IVANOVA Nadia. Communauté d’apprentissage du FLE en ligne. Les Dossiers de l’ingénierie éducative, n° 45, décembre 2003. (document PDF)

MILLER Audrey. Des carnets pour l’éducation. Ingobourg.com, 5 avril 2004.

SCOTT Leslie. Some Uses of Blogs in Education. 2003.

Revue spécialisée dans les blogs

Opossum.

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