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Problèmes des adoléscents

L'adoléscence est une étape difficile. Plusieurs élèves vivent des troubles divers qui ont des conséquences facheuses sur leur scolarité

Elever un adolescent, entre autorité et liberté

Education des adolescents

Comment obtenir qu’un adolescent ne laisse pas traîner ses affaires partout, ne passe pas des heures sur son ordinateur, prévienne quand il rentre du lycée ou ne se couche pas régulièrement à trois heures du matin, sans être en permanence sur son dos ?

« Ils sont à un âge où ils ne supportent pas qu’on leur dise quoi que ce soit », résume Sylvie, mère de deux enfants (18 et 15 ans). Ils nous font comprendre qu’on est des vieux, des nuls et qu’on n’y comprend rien. Il ne faut pas lâcher prise ».

« Leur ordonner quelque chose est improductif. Il faut employer les formes, sans être trop brutal et on n’a pas le droit d’être impatient !, observe Anne, mère de deux filles (13 et 16 ans). ‘‘Elles nous poussent à bout’’, je n’ai jamais eu à utiliser cette expression quand elles étaient enfants, alors que les ados ne nous lâchent pas, comme si elles cherchaient la sanction. Avec mon mari, ça tourne vite au clash, il peut être très blessant, ce qui ne fait qu’enkyster le problème… Moi, j’essaie de négocier. c’est très fatiguant. »

Exercer son autorité sur un adolescent n’est pas facile. « C’est le motif le plus fréquent des plaintes et des questions des parents, observe le pédopsychiatre Stéphane Clerget, auteur d’un Guide de l’ado à l’usage des parents : comment s’en faire obéir ? Qu’est-on en droit d’exiger d’eux ? Et surtout, est-on légitime, quand on pose ces limites ou ces exigences-là ? »
Des parents souvent déstabilisés

L’autorité ne va plus de soi, se partage désormais entre le père et la mère, se nourrit de négociations permanentes. Les parents ne savent plus comment poser des limites ou n’osent pas le faire. Ils se sentent encore plus démunis face à des adolescents qui font vaciller leurs certitudes. Il est néanmoins « normal » qu’ils bousculent un peu leurs parents.

« Les comportements d’opposition qu’ils avaient à 3-4 ans ressurgissent à la puberté, rappelle Stéphane Clerget. Ils remettent en question le sens des règles, des lois, et la légitimité des parents face aux demandes de liberté qu’ils expriment. Ou font preuve d’une certaine indolence, d’une résistance passive, qui correspond à ce même désir d’émancipation, à cette volonté d’être regardé autrement que comme un enfant. »

Les parents sont souvent déstabilisés face à leur enfant qui se transforme physiquement et moralement. « Il n’est pas rare qu’il leur paraisse étranger », souligne Stéphane Clerget. Il réveille à leur insu leur propre adolescence, ce qui les fragilise.

« Il ne faut pas faire comme si rien ne s’était passé ; il faut marquer le coup, lui reconnaître de nouveaux droits et de nouveaux devoirs, lui laisser plus de liberté, mais aussi lui confier plus de responsabilités (baby-sitting, courses pour toute la famille...). L’autorité, c’est d’abord autoriser, rappelle-t-il. Or les parents ont tendance à la fois à autonomiser précocement les enfants et à surprotéger leurs adolescents. On vit dans une société où ne veut plus prendre de risque. Les parents doivent faire la part entre leurs angoisses et les risques réels. »
Les laisser aussi respirer un peu

Il est nécessaire aussi de les laisser respirer un peu. « Les parents sont paradoxalement à la fois absents et trop sur leur dos le reste du temps, poursuit le pédopsychiatre. Les relations ont tendance à devenir trop fusionnelles. Ce qui peut susciter des conflits, car les ados ont besoin de se décoller de leurs parents », rappelle-t-il.

Mais trouver la bonne distance n’est pas toujours facile. Comme il n’est pas facile de trouver la juste autorité : être souple sans être laxiste, éviter les pièges de l’autoritarisme, qui repose sur la force et l’humiliation ; mais aussi ceux de la « séduction », contraire de l’« éducation », selon Daniel Marcelli. « Plus les parents confondent autorité et pouvoir, plus l’adolescent va chercher à les pousser à bout et les provoquer. L’adolescent a le génie d’imposer ses positions à ses parents, quand il est mené par le bout du nez ou au contraire trop gâté. »

La plupart des parents ont du mal à user de leur autorité sur leurs enfants, car ils ont peur de ne pas être aimés, observe Stéphane Clerget. « C’est la génération de parents la plus dépendante de l’amour de ses enfants, dit-il. Ils misent tellement sur l’affection des ados, qu’ils les mettent en position de pouvoir, par le chantage affectif par exemple. »

La « bonne » autorité est celle qui contient l’adolescent, le protège, le rassure. Cette gangue protectrice se construit tout au long de l’enfance, comme le souligne le professeur Marcelli. « Pour qu’un adolescent puisse accéder à une certaine autonomie, il est indispensable qu’il soit capable de se fixer lui-même des limites, parce qu’il a intériorisé certains interdits. Cette capacité à se donner des limites se révèle à l’adolescence, mais est le résultat de la manière dont il a été élevé enfant. Pour pouvoir contrôler ses pulsions pubertaires, il faut avoir été confronté à la frustration, mais aussi à des adultes capables de se frustrer eux-mêmes. »
Définir certaines règles de vie

Pour autant, un enfant bien éduqué ne fait pas nécessairement un adolescent facile. « L’éducation contemporaine a pour objectif de former des individus épanouis, capables de négocier, d’exprimer leurs positions, souligne-t-il. On l’a habitué à revendiquer, à discuter, il s’en sert. Un enfant bien éduqué devient donc un adolescent difficile à piloter ! »

Mais négocier en permanence demande de l’énergie et du temps. Et quand les parents rentrent fatigués le soir, ils ont tendance à baisser les bras. Daniel Marcelli conseille donc de définir certaines règles de vie pour que tout ne soit pas en permanence sujet à discussion et de les réajuster régulièrement en fonction de l’âge et des besoins de l’adolescent : l’argent de poche, les tâches à accomplir, le rythme des sorties, les heures de coucher…

Et si l’adolescent continue à provoquer ses parents, ils sont en droit de prendre des « sanctions », estime-t-il. « À condition qu’elles ne soient pas prises sous l’impulsion de la colère. Car quand on est en colère, on a envie de faire mal à l’autre. Elles doivent être par ailleurs limitées dans l’espace et le temps : supprimer une sortie ou l’utilisation de l’ordinateur pendant 48 heures par exemple. Mais priver de foot un jeune qui est passionné, c’est du sadisme ».

Stéphane Clerget insiste également sur la nécessité d’être convaincu soi-même du bien-fondé et du sens des limites qu’on impose. Et de relativiser les sources de conflits qui se cristallisent trop souvent autour du travail scolaire. « Car le désinvestissement scolaire de certains ados s’inscrit dans leur volonté de s’émanciper de leurs parents. On juge trop le bien-être des adolescents sur leurs qualités scolaires et, a contrario, quand ils sont en échec, les parents sont capables de leur dire des choses terribles ».

Certes, éduquer un adolescent est un art d’équilibriste. « C’est à la fois une question de savoir-faire, mais aussi de volonté de bien faire, nuance-t-il. Autant que les comportements, c’est l’intention qui compte. Le rigide bienveillant n’a pas le même impact que le rigide sadique ; et le laxiste réfléchi que celui qui déprime ou s’en fiche. » Et les enfants, comme les adolescents, rassure-t-il, sentent très bien quand leurs parents agissent pour leur bien.

 

http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Enfants-et-Adolescents/13-a-18-ans/Elever-un-adolescent-entre-autorite-et-liberte-2012-01-03-753485

Comment renforcer la confiance en soi

Définir la confiance en soi

 

Selon Direct 8, 75% des gens manqueraient de confiance en eux. Qui ne s’est jamais senti mal à l’aise face à une situation donnée, le plus souvent sans oser le dire et dont les projets professionnels se sont retrouvés entravés?

Un déficit, même mineur, de confiance en soi peut transformer certaines actions à mener en épreuves dévoreuses d’énergie: parler de soi en entretien d’embauche, convaincre un partenaire potentiel, prendre son téléphone, construire ou interagir avec son réseau etc… Et il n’y a pas d’échelle unverselle des actions difficiles à mener ou non: le sentiment d’inconfort va se loger là où le manque de confiance s’exprime, ce qui est très variable en fonction des personnes. Inutile donc de dire “Il n’y a rien à craindre” à une personne angoissée à l’idée de passer un entretien d’embauche, car la raison n’a rien à voir là-dedans.

En ces temps ou la norme nous dicte d’être extravertis et dynamiques, on associe un peu trop vite le manque de confiance en soi avec la timidité. Nul besoin d’être un timide introverti en retrait version carpe planquée sous un cailloux pour manquer d’assurance dans certaines circonstances. Car la confiance en soi, c’est l’idée que nous nous faisons de notre capacité à affronter une situation donnée. Du coup, il est à l’évidence impossible de se sentir sûr(e) de soi en permanence, car nous n’avons pas toutes les compétences nécessaires pour faire face à tout. Cependant, bien se connaître et reconnaître nos capacités permet de se sentir plus serein face aux aléas de nos vies professionnelles.

Les conséquences du manque d’assurance

Le malaise qui découle du manque de confiance peut générer une maladresse relationnelle bien pénalisante:

En bref, le manque de confiance en soi peut mener tout droit aux stratégies d’échec et à la procrastination

(Re)construire la confiance

Le manque d’assurance ou de confiance en soi n’est pas une fatalité: la confiance en soi se construit, se façonne et s’entretient au travers de techniques et d’actions concrètes. Martine Teillac, psychanalyste et psychothérapeute, lors d’une interview pour Direct 8, explique que ce travail de construction s’articule autour de trois aspects:

1- le discours intérieur 

Arrêtons d’exacerber nos défauts et d’oublier nos qualités. “Le dialogue intérieur (…) va conditionner notre comportement, explique Martine Teillac. Ca peut être des phrases très simples, par exemple je croise ma voisine qui ne me dit pas bonjour et je me dis “bon sang je suis nul(le)”. J’aurais pu penser “ma voisine a des préoccupations, elle n’a pas la tête à ça” et je ne me remets pas en question.”

En d’autres termes, repérons dans nos discours intérieurs tout ce qui est de l’ordre de la dévalorisation, de l’interprétation abusive qui nous déprécie et remplaçons ces pensées par un discours plus objectif (et non pas positif), de façon à éviter une dévalorisation paralysante et favoriser un regard sur soi plus bienveillant et motivant:

2- la construction de sa propre échelle de valeur: se détacher du passé

“Lorsque nous avons eu des parents qui ont mis systématiquement le doigt sur ce qui n’allait pas, on va avoir tendance à faire de même. Donc remettre le passé à sa place, reconsidérer les critiques des parents, leurs injonctions et construire notre propre système de valeurs, notre propre échelle personnelle”, conseille la psychanalyste.

L’éducation et les personnes qui s’en sont chargées nous ont transmis des wagons de croyances limitantes qui entretiennent un regard et un état d’esprit négatifs sur nous-mêmes. Leur rendre leurs convictions et construire des systèmes de croyances qui nous sont propres, qui correspondent à ce que nous pensons et ce que nous voulons aide à croire… en nous-mêmes. Quelques pistes pour remettre le passé à sa place et construire notre présent:

3- le passage à l’action accompagné de l’évaluation des talents mis en oeuvre 

Le passage à l’action, quitte à le faire à petits pas plutôt que de sauter dans le grand bain d’un coup, est la condition indispensable du renfrcement de la confiance en soi, car il nous apporte des preuves de nos capacités à chaque challenge relevé.

Martine Teillac propose d’auto-évaluer, sur une échelle de 1 à 10, notre confiance en nous dans des situations précises. “Il y a fort à parier que vous serez très rarement au point zéro de votre compétence, de votre savoir-faire ou savoir-être”. Réalisant cela, “vous allez prendre appui sur le fait que l’estimation que vous faisiez de vous-même était peut-être prodigieusement sévère et pas si en adéquation avec la réalité des comportements que vous mettez en oeuvre”.

Ce constat favorise le passage à l’action, car suite à cette prise de conscience et à l’analyse des compétences, ressources, qualités, talents dont nous disposons, nous sommes plus enclins à avoir envie d’agir, y compris en dehors de notre zone de confort. Renouons donc avec ces ressources:

 

http://www.ithaquecoaching.com/categories/relation-a-soi

Les méthodes pour réussir son année

Une année sans souci requiert d’agir dès les premiers jours : il faut prévoir le travail à venir, organiser son temps, se donner des buts concrets… En cas de problème ou de dérapage, ne vous laissez pas submerger, réagissez ! Profitez de l’effet "bonnes résolutions" de la rentrée pour adopter des méthodes de travail qui vous seront utiles tout au long des prochains mois.

Réussir son année : aborder l’année comme une compétition

Vous êtes comme un sportif avant une compétition. Le bac et les études en général exigent une très forte envie de travailler et de se dépasser. Mais comment conserver cette énergie intacte et ne pas se décourager au fur et à mesure que les mois passent ?

Le meilleur moyen pour se motiver est encore d’avoir un but précis. C’est pourquoi il faut vous demander rapidement : "Pourquoi dois-je réussir mon bac ?" Gardez à l’esprit que ce diplôme vous donnera l’opportunité de faire des études, de quitter vos parents, d’exercer un métier intéressant et rémunérateur… À plus court terme, il peut vous donner la possibilité de partir en voyage cet été, de suivre des études qui vous plaisent, d’acquérir une plus grande autonomie…

Sophie, en internat à Rouen, a gardé sa motivation intacte tout au long de l’année. "J’avais dans l’idée de revoir mon copain qui habitait Paris, et de m’inscrire à la fac, et cela a suffi pour me faire travailler. Mes parents n’en revenaient pas, j’ai même obtenu une mention alors qu’en fin de première, j’avais des résultats catastrophiques ! Tout plutôt que de rester en pension !"

Si c’est une discipline qui vous pose plus particulièrement question, tentez d’en évaluer les aspects positifs : en quoi est-elle utile pour atteindre mon objectif ? Que peut-elle m’apporter ? Après un bac S, vous souhaitez entrer en prépa commerciale ? Alors faire un effort en vous permettrait d’intégrer un meilleur lycée. Enfin, demandez-vous qui vous avez envie d’impressionner, à qui vous avez envie de plaire. Ce sentiment constitue en effet un puissant moteur.

6 réflexes à adopter
 

1. Je travaille toujours aux mêmes heures.
2. Je mesure et je limite mon temps de travail.
3. Je me promets une récompense à la fin (musique, coup de fil, etc.).
4. Je n’abandonne jamais un travail en cours de route.
5. J’écris sur une feuille ce qui me tracasse et je n’y pense plus ensuite.
6. Je fais barrage à toutes les tentations : téléphone, radio, ordinateur, console ou télévision.

Une année sans souci requiert d’agir dès les premiers jours : il faut prévoir le travail à venir, organiser son temps, se donner des buts concrets… En cas de problème ou de dérapage, ne vous laissez pas submerger, réagissez ! Profitez de l’effet "bonnes résolutions" de la rentrée pour adopter des méthodes de travail qui vous seront utiles tout au long des prochains mois.

Réussir son année : les tactiques pour organiser son travail

Devenez le roi du planning ! Chaque début de semaine, planifiez votre travail au quotidien pour les jours suivants. Le week-end, vous procéderez au bilan de la semaine écoulée en faisant le tri entre les acquis et les lacunes encore à combler.

Organisez aussi le travail du week-end. Le mieux est de concentrer votre travail scolaire sur une demi-journée en début de week-end, le vendredi soir, le samedi matin ou en début d’après-midi. Cela vous permettra de bien vous détendre ensuite et d’arriver le lundi vraiment reposé. Rien n’est pire que de repousser le travail au dimanche soir. Et en vous tenant à un horaire précis (par exemple, le samedi jusqu’à 16h), vous pourrez accélérer le rythme et boucler en 3h ce que vous faisiez auparavant en 5 !

Programmez une sortie sympa après pour vous motiver. Si vous avez besoin de plus de temps, prévoyez de vous occuper des choses difficiles le matin, et du travail moins éprouvant après le déjeuner : fiches, recherche de documents…

Une année sans souci requiert d’agir dès les premiers jours : il faut prévoir le travail à venir, organiser son temps, se donner des buts concrets… En cas de problème ou de dérapage, ne vous laissez pas submerger, réagissez ! Profitez de l’effet "bonnes résolutions" de la rentrée pour adopter des méthodes de travail qui vous seront utiles tout au long des prochains mois.

Réussir son année : comment se concentrer ?

Vous êtes sans cesse sollicité et vous avez du mal à ne pas vous éparpiller… Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas. Il suffit de prendre de bonnes habitudes pour remédier à ce problème.
Veillez bien à dissocier travail et loisir
Vos amis vous attendent sur MSN ? Ils peuvent bien patienter un peu. Éteignez aussi votre portable, car même s’il ne sonne pas, vous aurez tendance à le tripoter pour regarder les photos, envoyez des SMS, etc. D’ailleurs, pour limiter les tentations, conservez sur votre bureau uniquement ce qui vous est utile.
 
La musique en fond sonore : avec parcimonie
La musique ne constitue pas forcément un problème pour travailler si vous privilégiez les airs sans parole (musique classique ou autre). En revanche, si les paroles sont compréhensibles, cela nuira à votre concentration. De même, évitez de mettre la télévision en fond sonore. C’est très perturbant pour le cerveau de devoir se concentrer sur 2 choses à la fois.
 
Cherchez une ambiance propice au travail
Le va-et-vient des amis, les cris de la petite sœur, la télé non-stop des parents : si, décidément, vous n’arrivez pas à vous y mettre, allez vous réfugier ailleurs, dans une bibliothèque par exemple, où vous trouverez le calme. Le fait d’être entouré d’étudiants qui travaillent est très motivant.
 
Essayez de mieux dormir
À l’adolescence, on a tendance à se coucher plus tard. Pourtant, même si cela vous semble difficile, 8h de sommeil sont un minimum pour parvenir à se concentrer pendant la journée.

Comment faire ? Essayez par exemple de faire les exercices écrits avant le dîner. Après le repas, privilégiez plutôt les cours à revoir ou les livres à lire. Ce rythme devrait créer un environnement plus calme et détendu, propice au sommeil.
 
 
http://www.letudiant.fr/bac/les-methodes-de-travail-pour-reussir/comment-se-concentrer-15533.html

Coucher les enfants à heure fixe pour qu’ils soient plus intelligents

Le monde appartiendrait à ceux qui se lèvent tôt, si l’on en croit l’adage populaire. En tout cas, pour les enfants, ce serait plutôt l’horaire du coucher qui pourrait contribuer à maximiser l’intelligence. En effet, une étude menée par l’University College de Londres a montré que les enfants de sept ans qui n’étaient pas habitués à aller au lit tôt et à heure fixe quotidiennement, obtenaient de moins bons scores aux tests de lecture, de mathématiques ou d’aptitude de repérage dans l’espace. Une nouvelle preuve que le sommeil affecte les capacités cognitives.

Selon le travail publié dans le Journal of Epidemiology & Community Health, modifier l’heure du coucher pourrait interrompre ou raccourcir le temps de sommeil. En conséquence, cela perturberait dans un premier temps le rythme jour-nuit, mais entraînerait aussi une diminution de la plasticité cérébrale, ainsi qu’un déficit de la concentration. Ce qui aboutit à une baisse des capacités cognitives.

Les filles (fatiguées) moins performantes que les garçons

L’étude a porté sur 11.178 enfants britanniques âgés de 7 ans au moment de l’évaluation par des tests de lecture, de mathématiques et d’aptitude de repérage dans l’espace. Leurs parents ont été interrogés afin d’estimer la régularité des horaires de coucher de ces mêmes enfants à trois ans, cinq ans et sept ans. C’est dans la première classe d’âge que la majorité des enfants manquent de régularité pour aller au lit (19,5 %). Avec les années, les heures se fixent peu à peu, à tel point que les plus grands ne sont plus que 8,2 % à ne pas dormir à heure fixe.

Un sommeil perturbé pendant l'enfance, et les résultats en mathématiques et en lecture peuvent en pâtir. Surtout chez les filles...
Un sommeil perturbé pendant l'enfance, et les résultats en mathématiques et en lecture peuvent en pâtir. Surtout chez les filles... © Genlady, StockFreeImages.com

Les résultats aux tests montrent donc que plus longtemps le phénomène se prolonge, plus les performances s’écartent de celles des dormeurs réguliers. Autrement dit, les enfants n’ayant jamais pris l’habitude de se coucher aux mêmes heures sont moins bons en lecture, en mathématiques et pour se repérer dans l’espace que ceux n’ayant vécu cela qu’à l’âge de trois ans, eux-mêmes étant déjà un peu moins performants que ceux allant au lit à heure fixe.

Étrangement, les filles semblent encore plus sensibles à cette irrégularité que les garçons, leurs évaluations chutant plus fortement.

Se coucher tôt et à heure fixe : l’une des clés

Comment interpréter ces résultats ? Une première analyse, pertinente, pourrait consister à établir un lien avec le milieu social et l’environnement familial. En effet, ce type de facteur est souvent influent, et pourrait être le reflet de l’organisation des règles du sommeil dans la cellule familiale. Pour éviter ce biais, les auteurs ont essayé de l’éliminer.

Mais rien n’y change : indépendamment du statut professionnel des parents, du temps consacré aux enfants, de leurs activités de loisirs ou de la durée passée devant la télé (entre autres paramètres), les performances aux tests demeurent inférieures. La régularité du sommeil semble donc un élément clé.

Ainsi, il semble donc qu’un environnement routinier puisse être positif pour le développement de l’enfant. Du moins, lui assurer un sommeil régulier et complet l’aide à exploiter au mieux ses capacités cognitives. Ces résultats concordent avec les études qui montrent que les meilleurs élèves à l’école sont souvent ceux qui bénéficient de longs temps de sommeil.

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-coucher-enfants-heure-fixe-quils-soient-plus-intelligents-47643/#xtor=RSS-8

Comment se connaître soi-même ?

Il faut se connaître pour faire les choix qui nous rendront heureux mais comment s'y prendre ? Quand on n'a pas encore construit sa personnalité, l'exercice est délicat mais il vaut pourtant la peine d'être tenté. Caractère, aptitudes, valeurs, motivations... Des pistes pour partir à la découverte de vous-même.

 

Comment se connaître soi-même ?
"Et si les autres s'ennuyaient avec moi, si j'étais incapable de les intéresser ?"... Souvent, Mathilde s'interrogeait. En dépit d'un vaste groupe d'amis, elle venait à douter de ses moindres qualités. "Et puis finalement, derrière la façade de la fille marrante, qui suis-je ?"

Lucas, lui, ne s'était jamais demandé ce genre de chose. Jusqu'à ce que ce conseiller, devant lequel sa mère l'avait traîné, lui balance la question piège : "Quelle genre de personne es-tu dans la vie ?"

Moi ? quelle personne ? Mais je ne sais pas ! Et puis comment savoir qui l'on est vraiment ?

Il n'est certes pas aisé de se connaître, surtout lorsqu'on est encore jeune, et que l'on n'a pas encore fait beaucoup de choix. Pourtant on peut déjà tenter de se découvrir, commencer simplement à s'interroger, un peu comme il faut se mettre en route pour devenir, un jour, un voyageur. Prêt pour le départ ?
 

Quel est votre caractère ?

Comment se connaître soi-même ?
La première étape est de cerner vos grands traits de caractère. Un exercice que l'on peut faire à tout âge et quel que soit l'avancement de ses projets. Par exemple : êtes-vous méthodique ou brouillon ? Consciencieux ou étourdi ?

Pour vous aider, nous vous donnons par exemple une liste d'adjectifs et leurs contraires : cochez à chaque fois celui qui vous convient.
Pour obtenir un résultat qui reflète vraiment votre personnalité, deux conseils :

- N'allez pas trop vite, réfléchissez avant de répondre aux situations de votre vie qui font apparaître ou non ce trait de caractère. Eventuellement, demandez à un proche de vous donner son avis (évitez les membres de la famille qui sont rarement objectifs !).

- Ne vous jugez pas : ne considérez pas qu'il est "mieux" d'être sociable que solitaire, ou prudent plutôt que casse-cou. Et ne mettez pas le trait de caractère que vous aimeriez avoir, mais celui que vous avez réellement aujourd'hui. D'un point de vue purement professionnel, tous les traits de caractère sont intéressants, l'important est de cerner les vôtres. Exemple : un "casse-cou" aura des qualités de fonceur pour prendre des risques, un prudent aura le sens des responsabilités.

Cela dit, peut-être que certains traits de personnalité sont vraiment des défauts qui vous gênent dans plusieurs domaines de votre vie. Mais il n'est pas impossible de s'améliorer, ni de changer ! De 15 à 25 ans, la personnalité se forge et se forme au contact des événements, des rencontres et des choix que l'on fait. Ainsi, si vous êtes "nonchalant", 'indifférent" et "blasé', ne faites pas l'autruche mais demandez-vous plutôt ce qui vous rend ainsi aujourd'hui : avez-vous des difficultés particulières ? des problèmes affectifs, un manque de motivation pour ce que vous faites, des mauvaises habitudes de vie (couchers tardifs, manque de sport, cannabis...) ?

- Pour certains adjectifs, peut-être ne savez-vous pas répondre : vous vous sentez "entre les deux", ou "ni l'un ni l'autre". Notez-le aussi. Ne retenez finalement que les 3-4 qualificatifs qui vous conviennent tout à fait. Exemple : volontaire, persévérant, sociable.
Le test MBTI : cerner sa personnalité en 4 questions

Il existe des tests mis au point à partir des acquis de la psychologie et des sciences humaines. Ainsi le "Myers Briggs type indicator" (ou MBTI ) conçu par l'Américaine Isabelle Briggs-Myers est le test psychologique le plus utilisé au monde pour aider à s'orienter ou à améliorer ses relations aux autres.

A partir de 4 questions, il établit 16 types de personnalité. Nous en faisons une première présentation dans l'article Découvrir son type de personnalité en 4 questions
 

Quels métiers pour quels caractères ?

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.
Une fois que vous avez cerné votre caractère (exemple : original, rêveur, sûr de soi), vous pouvez vous demander quels types de métiers demandent ces qualités. Attention : en général, il y a plusieurs types de métiers possibles pour chaque caractère, et c'est tant mieux.

Exemple : Vous êtes "Expansif, sûr de vous, énergique". Ce sont des qualités qui peuvent être très utiles dans des fonctions commerciales, les relations publiques, mais aussi les métiers de la communication, l'enseignement, l'animation, etc.

Si vous savez déjà quel type de métier vous plairait, vous pouvez aussi vous demander quelles sont les qualités importantes à avoir. Pour être journaliste, mieux vaut être curieux, pour être infirmière, le sens du service est important, pour être vendeur, il faut être à l'aise dans le contact avec les autres...

Pour aller plus loin dans un choix de métier ou d'orientation, en réalité, le caractère ne suffit pas. Il faut aussi tenir compte de vos aptitudes.
 

Quelles sont vos aptitudes ?

Dis-moi ce que tu sais faire...

Dis-moi ce que tu sais faire...
Vos aptitudes, ce sont vos dons, vos talents, vos capacités. Attention, on peut souvent répondre uniquement en fonction de ses résultats scolaires. "Je suis bon en français", ou "je suis bon en sport". L'inconvénient, c'est qu'il y a pas mal d'aptitudes que l'école ne détecte pas. L'aptitude à rentrer facilement en relations avec les autres par exemple, ou les aptitudes musicales...

Les conseillers d'orientation retiennent souvent 5 grands profils : littéraire (vous aimez lire et avez des facilités pour les langues et pour l'écriture), scientifique (vous aimez les maths, la physique, l'abstraction, les chiffres), technique (vous aimez savoir comment ça marche, vous aimez les nouvelles technologies, le concret), artistique (vous aimez pratiquer un art, ou bien allez souvent au théâtre ou au concert), sportif (vous pratiquez et êtes très physique).

En réalité, on pourrait détailler beaucoup plus. Pour trouver d'autres profils d'aptitudes, vous pouvez lire notre article Quelle forme d'intelligence avez-vous ? Nos aptitudes en effet, définissent notre forme "d'intelligence" : c'est la façon dont nous parvenons le mieux à saisir la réalité et à agir sur elle. Evidemment, nous avons tous des aptitudes, mais le système scolaire ne nous aide pas toujours à les détecter.
 

Quelles aptitudes pour quels métiers ?

Tous les métiers n'exigent pas les mêmes aptitudes. Mais là encore, un talent ou une aptitude peut s'épanouir dans divers métiers. Si vous avez des dons pour entrer en relation avec les autres, les comprendre, les écouter, vous pourrez utiliser cela dans un métier où l'on reçoit les autres (médecin, psychologue) ou bien en entreprise dans les ressources humaines, mais vous pouvez aussi envisager un secteur où le travail d'équipe sera important et vous serez peut-être un très bon manager.

La connaissance de nos aptitudes ou de nos formes d'intelligence peut donc nous aider à faire les bons choix d'études ou de formation au départ. Il est toujours plus facile de réussir dans un domaine où l'on a des facilités, ce qui ne veut pas dire que l'on n'aura pas à travailler pour acquérir les connaissances nécessaires.

Une fois choisie une filière d'études ou de formation professionnelle, les aptitudes ne suffisent pas en effet. Il faut acquérir des compétences : ce sont les tâches précises que vous savez faire, les connaissances que vous avez. Un médecin ne doit pas seulement aimer écouter ses malades, il doit savoir reconnaître leurs symptômes et prescrire le médicament adapté.
Dans un CV, on n'indique pas ses aptitudes (Je suis bon en langues), mais on le prouve par son parcours en mentionnant un diplôme, un score obtenu à un test de langues, une expérience, un voyage ou un stage qui prouvent des compétences.

Attention, une série d'échecs peut être le signe que vous n'avez pas choisi la filière qui correspond à vos aptitudes. Vous avez peut-être été mal orienté. Revenez à la case précédente : il existe toujours un secteur dans lequel vous pouvez réussir.
 

Quelles sont vos valeurs, vos motivations ?

Vous avez repéré vos traits de caractère et vos aptitudes. Troisième étape : il faut connaître vos motivations profondes ou vos valeurs. Qu'est-ce qui est le plus important pour vous dans la vie ? Que recherchez-vous ? Qu'attendez-vous de votre futur métier ? De vos études ? De votre vie sociale ? Ces questions, qu'il faut se reposer souvent, vont vous donner la direction, le sens à donner à votre vie.

Voici une liste de grandes motivations : Etre célèbre, gagner beaucoup d'argent, aider les autres, être indépendant et autonome dans son travail, commander ou diriger une équipe, résoudre des problèmes techniques compliqués, avoir la sécurité de l'emploi, voyager, travailler dans un secteur qui vous passionne (automobile, aéronautique, secteur audiovisuel, informatique, etc.)

Pour avoir une liste détaillée de quelques grands types de motivations, lisez notre article Quelles sont vos motivations ?
 

Les filières qui pourraient vous convenir

Pour bâtir un projet professionnel qui vous convienne vraiment, vous devez tenir compte à la fois de votre caractère, de vos aptitudes et de votre motivation.

-Si vous êtes méthodique, patient, que vous avez des aptitudes techniques et avez envie de vous épanouir dans une profession très spécialisée, vous pouvez envisager une carrière de technicien ou d'ingénieur spécialisé dans l'industrie, l'informatique ou les nouvelles technologies.
- Si vous êtes sociable, habile de vos mains, et avez envie d'aider les autres, vous pourriez envisager des carrières para-médicales (kiné, dentiste, infirmier...)
- Si vous êtes consciencieux, ambitieux, que vous aimez les responsabilités et avez un profil d'intelligence logico-mathématique, vous pouvez envisagez une carrière d'ingénieur.

Connais-toi pour prendre confiance en toi

En réalité, on apprend peu à peu à se connaître au fil du temps, en vivant de nouvelles expériences, en rencontrant certaines personnes qui nous aident à nous révéler. Quant aux choix à poser, là encore, pas de panique ! C'est en avançant par étapes que l'on peut choisir une première orientation, puis une autre, puis opter pour une spécialisation...

"Connais-toi toi-même", disaient les philosophes grecs... Connais-toi pour prendre confiance en toi, découvrir tes forces et tes faiblesses, tes talents et ceux que tu n'as pas mais que tu aimeras trouver chez les autres. Connais-toi pour donner le meilleur de toi-même et ainsi, rendre les autres heureux. Un conseil de sagesse à vivre tranquillement, sur un chemin qui va s'éclairer peu à peu.

 

http://www.reussirmavie.net/Comment-se-connaitre-soi-meme_a110.html

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