Dans quatre collèges de la région de Fatick, au Sénégal, une surface de projection en nylon reliée à des embouts en plastique qui s'emboîtent les uns dans les autres révolutionne ni plus ni moins la pédagogie et l'acquisition des savoirs.
Le matériel peut paraître simple, mais c'est justement son intérêt. Associés à une pile solaire qui alimente un ordinateur portable relié à un petit projecteur et à une caméra infrarouge, ces objets permettent aux enseignants et à leurs élèves d'utiliser une technologie toute simple pour faciliter l'apprentissage au XXIe siècle.
Grâce à la participation de la petite entreprise américaine CyberSmart, les enseignants sénégalais disposent de « tableaux blancs interactifs » (TBI) dont ils se servent pour développer la créativité chez leurs élèves et stimuler la discussion entre eux.
Cette installation on ne peut plus simple montre bien qu'une méthode moderne d'enseignement n'est pas nécessairement grosse consommatrice d'énergie. Pas besoin de construire une infrastructure électrique complexe ou de se demander où trouver les fonds pour s'y raccorder : les institutions hors-réseau des pays en développement ont une solution bon marché et peu gourmande en énergie à leur portée.
CyberSmart a eu l'idée de confectionner ces tableaux blancs interactifs après avoir observé des enseignants en classe et les moyens techniques à leur disposition en vue de déterminer si l'acquisition des savoirs était facilitée par le recours à la technologie. Dans la plupart des cas, ce n'était pas le cas.
Jim Teicher, le directeur des services pédagogiques de CyberSmart, a constaté que les écoles n'avaient pas les moyens nécessaires pour tirer parti de la technologie classique en raison de la vétusté des locaux et de l'importance des effectifs. « Comment faire pour atteindre un plus grand nombre d'élèves ? », s'était-il interrogé.
Quelques écoles, situées dans des collectivités rurales particulièrement pauvres, disposaient bien de quelques ordinateurs, portables ou non, mais tous les élèves ne pouvaient pas y avoir régulièrement accès parce qu'ils étaient trop nombreux. Il n'y avait que quelques machines pour plusieurs centaines d'élèves, voire un millier. Dans bien des cas, les enseignants n'avaient pas été formés à l'utilisation de l'ordinateur comme outil d'apprentissage.
Tous les élèves ont les yeux fixés sur le tableau blanc en nylon, qui peut être facilement déplacé d'une classe à l'autre pendant la journée. Le modèle portable fonctionne sans électricité et s'adapte à tous les environnements, y compris aux établissements délabrés. Les batteries des TBI sont rechargées par des panneaux solaires.
1. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
2. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
3. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
4. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
5. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...
8. Par Ben le 2022-10-26
C'est un des articles les plus complets qu'il m'a été donné de lire sur les blogs et l'enseignement ! ...