La meilleure période pour mémoriser se situe avant trente ans. En effet les capacités de concentration sont meilleures. Un lycéen peut par exemple apprendre ses cours tout en écoutantde la musique alors qu'une personne de plus de quarante ans aura besoin d'un peu plus de silence, de concentration.
L'âge n'est pas le seul facteur à entrer dans ce système, la mémorisation dépend du sexe et même de nos gènes. Sachez par exemple que les femmes ont une meilleure mémoire lorsque le langage entre en jeu. Les hommes seraient plus efficaces pour retenir une vision spatiale des choses. L'éducation et le métier qui sont exercés vont conditionner également les capacités de mémoire. Mais la mémoire s'entretient et se travaille ! Et cela commence tout petit à l'école primaire avec la répétition d'un poème.
La formation de la mémoire à long terme se fait en plusieurs étapes.
Le moindre dysfonctionnement de l'un de ces processus est susceptible d'induire un trouble mnésique spécifique. C'est la raison pour laquelle notre mémoire est si fragile.
0.2 seconde Attention
Le cerveau ne peut absorber qu'une quantité limitée de données sensorielles à la fois. Il peut soit capter un échantillon de différents éléments simultanément, soit se concentrer sur un fait unique et en extraire beaucoup d'informations. L'attention incite les neurones qui enregistrent l'évènement à s'activer plus souvent, ce qui rend l'expérience plus intense et augmente les chances que l'évènement soit encodé comme un souvenir.
Se concentrer sur un évènement aide à s'en souvenir, un peu comme une photo instantanée.
0.25 seconde Emotion
Les expériences fortes en émotions, comme la naissance d'un enfant, ont plus de chances d'êtres mémorisées car l'émotion accroît l'attention. Les informations émotionnelles venant d'un stimulus passent par une voie inconsciente qui conduit à l'amygdale, induisant ainsi une réponse émotionnelle avant même que nous soyons conscients que nous réagissons. Certains faits traumatisants sont stockés en permanence dans l'amygdale.
Les interactions personnelles captent l'attention et ont plus de chance d'être stockés.
L'amygdale maintient les expériences émotionnelles "vivantes" en les repassant en boucle, ce qui contribue à les encoder comme souvenirs.
0.2 - 0.5 seconde Sensation
La plupart des souvenirs sont issus d'évènements incluant des expériences visuelles, auditives et plus généralement sensorielles. Plus les sensations sont intenses, plus elles sont susceptibles d'être mémorisées. La partie "sensations" des souvenirs épisodiques peut ensuite être oubliée, cédant la place à des informations factuelles. Ainsi, notre première expérience visuelle de la tour Eiffel peut être réduite à la simple apparence de la tour. Lorsque la tour est évoquée, une image"fantôme" codée dans l'aire visuelle est produite.
Les perceptions sensorielles comme le goût, la vue ou l'odorat sont la matière première des souvenirs.
0.5 seconde-10 minutes Mémoire de travail
Il semble que la mémoire de travail implique deux circuits neuronaux (les différents types de mémoire) dans lesquels les informations sont stockées aussi longtemps que nécessaire.
Le premier circuit concerne les informations visuospatiales, le deuxième les données auditives. Ces circuits englobent les cortex sensitifs dans lesquels les expériences sont enregistrées et les lobes frontaux où elles sont stockées consciemment. Le flux d'information à l'intérieur et autour de ces circuits est contrôlé par les neurones du cortex préfrontal.
10 minutes - deux ans Traitement par l'hippocampe
Les expériences vraiment frappantes quittent la mémoire de travail pour rejoindre l'hippocampe où elles sont traitées. Les neurones hippocampiques codent ces informations en permanence suivantun processus appelé potentialisation à long terme (augmentation importante et durable de l'efficacité synaptique). L'hippocampe convertit les souvenirs à court terme en souvenirs susceptibles d'être présents à vie. Les données essentielles sont ensuite transmises aux régions du cerveau où elles ont d'abord été enregistrées.
Après deux ans Consolidation
Un souvenir a besoin d'environ deux années pour être consolidé, mais il peut quand même être transformé ou perdu par la suite. Lors de cette période, l'hippocampe joue un rôle central. Ce dernier est intégré dans un circuit neuronale dit de "Papez" (en référence à l'anatomiste James Papez qui l'a décrit, en 1937), un vrai travail de bibliothécaire. En passant par le corps mamillaire et le thalamus, l'information reçoit d'abord l'étiquette qui la date. Phase suivante, un petit tour par le gyrus cingulaire, l'information y est cataloguée, rapprochée des connaissances de même nature déjà acquises. Dernière étape, retour dans l'hippocampe où les données seront stockées.
http://lamemoirehumaine.over-blog.fr/article-la-formation-de-la-memoire-a-long-terme-63677889.html
Les parents peuvent devenir de véritable coach pour leurs enfants. Bien entendu il n’est pas question ici qu’ils se transforment en coachs professionnels. Ne projetez pas vos peurs, vos représentations et vos jugement. Ne projetez pas vos propres désirs ou vos propres échecs.
;;;;;• Ce qu’il est préférable d’éviter et de protéger
Devant l’attitude parfois déconcertante, déroutante ou inattendue de votre adolescent Il est difficile de ne pas de s’empêcher d’agir à sa place. C’est aussi compliqué de le laisser faire car les parents sont rattrapés, quelquefois à notre insu, par leurs peurs ou leurs désirs. Beaucoup de choses peuvent inquiéter à juste titre : avec qui sort-il (elle), que fait-il (elle), etc. Comment être le moins maladroit possible et comment les protéger ?
;;;;;• N’achetez sa réussite
Lorsque votre adolescent vous annonce une mauvaise note ou oublie de le faire, vous vous sentez souvent floués, quelquefois découragé ou en colère. Il peut arriver aussi de ne plus savoir quelle attitude adopter. Il est normal de vouloir la réussite de vos enfants. Il est normal de vouloir les gratifier quand ils ont fait un effort particulier. Il faut éviter de tomber dans le marchandage qui vous conduirez à devoir acheter leurs bonnes notes.
N’humiliez pas votre adolescent. L’humiliation n’a jamais été une bonne méthode d’éducation car elle ne conduit qu’à perturber l’estime de soi. Elle risque donc de favoriser des comportements d’échecs. Votre agacement, votre déception, votre colère ne doivent pas vous conduire à rejeter votre adolescent. Montrez lui que c’est sa conduite ou ses résultats actuels que vous remettez en cause et non lui en tant que personne que vous aimez et respectez. « Tu n’arriveras jamais à rien » est une phrase à oublier ou encore comme disait la maman de Romain à sa voisine de palier « il travaille beaucoup mais il n’y arrive pas. Ce n’est pas de la mauvaise volonté soupire t-elle encore » !
;;;;;• Laissez-le être qui il est
Bien souvent, dès la naissance de l’enfant, les parents et l’entourage du bébé lui attribuent des ressemblances d’abord physiques avec d’autres membres de la famille : c’est tout le portrait de son oncle, de sa tante, etc.…Au fur et à mesure, on lui attribuera des traits de caractère qui peuvent être gênant. Evitez les étiquettes : il (elle) est bien comme son père…sa mère…sa grand-mère….son oncle….etc. Il est insupportable, tu es bête, etc. Les enfants et les adolescents se conforment souvent à ce que les parents disent d’eux, à leur jugement et à l’identité donnée par son entourage qu’il finit par confirmer plus ou moins.
Alice Miller montre très bien l’importance de ne pas donner d’étiquette à un enfant. « Un être humain peut ainsi passer toute son enfance et j’ajoute toute sa vie en se collant une étiquette …sans jamais pouvoir rectifier cette mauvaise image qu’il a de lui, car son entourage semble la confirmer. Les étiquettes sont distribuées par les parents et reflètent ce qu’ils ne supportent pas chez leur enfant. » (1) . C’est aussi souvent ce qu’ils ne supportent pas chez eux.
Les jugements ou les critiques des autres, et notamment de personnes importantes pour l’adolescent, comme ses parents ou ses professeurs, peuvent modifier, transformer ou changer, en bien ou en mal, l’impression et l’image que l’adolescent a de lui-même et ainsi l’idée ou l’appréciation de ses capacités et possibilités.
Les étiquettes peuvent aussi paralyser : « je n’ai pas confiance en moi », « je suis nulle ». Les étiquettes attribuées par la famille ou les copains peuvent aussi inciter les ados à y répondre par la provocation.
Il ne faut pas oublier qu’un être humain est composé d’une infinité de personnages qu’il découvre au fur et à mesure de l’évolution de sa vie. Il est heureux de pouvoir progresser et de s’améliorer !
Il est donc imprudent voire dangereux de mettre des étiquettes à un adolescent ou même de tenter de le cantonner à une image car c’est la période de la vie ou on est susceptible de changer le plus, le plus vite et le plus radicalement. Le coach grâce notamment à certains apports de l’analyse transactionnelle (exemple : les scénarios de vie) peut aider l’adolescent à remettre en question les étiquettes limitantes.
Ne projetez pas vos peurs, vos représentations et vos jugements sur votre adolescent. Vous pourriez disqualifier des filières de formation et d’enseignement qui pourraient être épanouissantes pour votre ado même si à vos yeux et dans votre milieu, elles ne sont pas perçues comme prestigieuses. L’intérêt n’est-il pas aussi que votre adolescent soit bien avec ses choix ?
N’étouffez pas ses idées, ses goûts dès qu’il les exprime s’ils ne correspondent pas à ce que vous aviez prévu, imaginé…pour lui !
Il faut pouvoir envisager de le soutenir s’il fait des choix qui vous semblent sérieux même s’ils ne font pas partis de traditions familiales. Parlez-en ouvertement avec lui. Nous savons que cette démarche est difficile, mais, l’équilibre des enfants passe parfois par le renoncement des rêves des parents.
Ne projetez pas vos propres désirs ou vos propres échecs sans être à l’écoute de ceux de votre adolescent. « J’ai toujours été nul en maths donc rien d’étonnant que tu le sois aussi » Beaucoup d’adultes choisissent de se réorienter à la quarantaine car ils s’aperçoivent qu’ils ne s’épanouissent pas dans le métier choisi à vingt ans.
;;;;;• Préserver son autonomie
Bien souvent, les parents ont peur de laisser leur adolescent faire et décider de faire des choses auxquelles ils ne croient pas. Les adolescents ressentent cela comme un manque de confiance voire comme du mépris. Trop cadrer leur emploi du temps et leurs sorties revient en fait à empêcher l’apprentissage de l’autonomie. Il parait aussi plus simple de décider à sa place de ce qui est bien pour lui, ce qu’il doit faire, ce qui est un bon ou un mauvais métier, qui sont les bons et mauvais copains etc. C’est aussi plus rassurant pour les parents.
Au lieu d’être dans les décisions totalement « à la place de » puis dans « le laisser faire total », il va falloir trouver un moyen terme qui va vous permettre de lui transmettre votre avis, vos valeurs et même vos rêves en ce qui le concerne tout en pouvant et sachant écouter ses désirs, ses observations, les fruits de ses expériences, qui peuvent être loin des vôtres et fluctuants. Il est relativement rare qu’un adolescent soit déterminé sur le choix d’un métier et qu’il s’y tienne jusqu’au bout. Il est beaucoup plus courant qu’il change d’avis après avoir discuté avec ses amis, rencontré des professionnels ou suivi des stages, après avoir rencontré des conseillers d’orientation et participé à des salons des étudiants.
Ces hésitations sont nécessaires et légitimes. Vous pouvez aussi vous attendre à des changements d’orientation même en cours d’études supérieures. Là aussi il conviendra de discuter avec beaucoup d’ouverture d’esprit. Outre une déception possible voire certaine de part et d’autre, vous serez peut-être même en colère si vous constatez que votre adolescent n’a pas travaillé. Bien entendu une discussion s’impose.
Pourquoi n’a t’il pas travaillé ? Manque de motivation, il n’a pas su gérer sa nouvelle liberté, une déception amoureuse ? Il est perdu dans l’organisation des études supérieures, il s’est laissé surprendre par la somme de travail demandée etc. Il est important d’insister pour l’aider à faire cette analyse. Elle l’aidera à faire un meilleur choix l’année suivante et vous aidera à mieux accepter ses changements d’orientation. C’est peut-être aussi le moment de vous faire aider par des professionnels, coach ou psy ou conseiller d’orientation. Vous aurez en outre des choix financiers à faire qu’il faudra faire admettre à votre adolescent.
Vous pourrez par exemple lui demander de participer partiellement au financement de ses études par des emplois d’été. Au contraire d’une punition, cela peut être un vrai plus pour son futur CV…et lui procurer un peu d’argent de poche personnel avec lequel il pourra aussi se faire plaisir. La bonne attitude reste toutefois dans la nuance. Le pire serait de ne plus avoir aucun désir ou ambition pour eux, de renoncer sans les autoriser à changer de voie et sans les aider. Tout est question de degrés et de limites à ne pas dépasser.
http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?numtxt=1641
Pourrait-on vous amener à divulguer votre code bancaire simplement en vous faisant penser à lui ? L'activité électrique de votre cerveau peut-elle trahir vos secrets ? C'est la démonstration qu'ont accomplie des chercheurs lors de la récente conférence sur la sécurité informatique Usenix. Pour cela, ils ont utilisé un simple casque EEG (type Emotiv, disponible dans le commerce pour 500 $), qui mesure l'activité électrique du cerveau, une technologie qui n'avait jamais été étudiée sous l'angle de ses implications en matière de sécurité, rapportent Extreme Tech et Cnet.
L'étude (.pdf) des chercheurs (présentation en vidéo) menés par Ivan Martinovic du département des sciences informatiques de l'université d'Oxford, a consisté à créer un programme personnalisé conçu dans le but de vous faire penser à des données sensibles telles que l'emplacement de votre maison, le code secret de votre carte de crédit ou votre mois de naissance. Les chercheurs ont testé leur programme sur 28 participants coopératifs (même s'ils ne connaissaient pas le but de l'expérience) et les résultats ont montré que la fuite d'information provenant de l'utilisateur (la mesure de "l'entropie de l'information") apportait une réponse supérieure de 15 % à 40 % à une méthode aléatoire.
Les chercheurs se sont appuyés sur les ondes P300, un tracé d'ondes très spécifique qui se produit lorsque vous reconnaissez quelque chose qui a un sens (visage d'une personne connue) ou quelque chose qui convient à ce que vous êtes en train de faire (voir un marteau quand vous bricolez) et qui commence à être pris en compte dans les détecteurs de mensonges. L'exercice pour les cobayes consistait à observer des séries de photos défilant rapidement sur un ordinateur (des visages, des cartes géographiques, des photos de cartes bancaires, la liste des mois de l'année...) tout en leur posant des questions spécifiques et pour les chercheurs à observer celles qui déclenchaient une réponse du capteur.
Pour les chercheurs, des développeurs malveillants pourraient utiliser cette technologie, utilisée dans de plus en plus de jeux, pour créer un "logiciel espion de cerveau", une application incitant les joueurs à réfléchir à des informations sensibles qu'ils pourraient donc voler. Bien sûr, les résultats obtenus sont encore trop bruyants. "Les dispositifs utilisés ne sont pas faits pour détecter ce type de modèles", a souligné Martinovic. Cependant, l'expérience a montré que les résultats étaient meilleurs qu'une supposition purement aléatoire. En améliorant le camouflage de l'interrogatoire pour rendre l'utilisateur plus coopératif et la qualité des appareils de mesure, le taux de réussite pourrait certainement être amélioré.
Les chercheurs ont noté dans leurs conclusions qu'il était possible de diminuer le taux de réponse que votre cerveau donne malgré vous en se concentrant sur autre chose, par exemple en comptant les visages qui ne vous sont pas familiers... A l'inverse, ces techniques permettraient aussi de développer de nouvelles méthodes de sécurité, vous permettant par exemple d'accéder à vos données simplement en présentant sous vos yeux l'image d'un de vos amis.
Hubert Guillaud
http://internetactu.blog.lemonde.fr/2012/10/31/peut-on-extraire-des-donnees-de-votre-cerveau/
Dans la grande majorité des cas, c’est la mère qui est chargée de prendre soin de la santé de ses enfants, de préparer les repas et de les leur servir. Elle fait de son mieux pour leur assurer une nourriture qui remplisse les conditions d’une alimentation saine. Mais les enfants obtempéreront-ils ?
Souvent, l’enfant répond favorablement à tout ce qui assouvit ses ambitions et ses désirs. Cependant, le convaincre de consommer des aliments sains et équilibrés n’est pas une chose facile !
En fait, les enfants adorent les friandises, le chocolat et les glaces, ainsi que les aliments emballés de manière attirante et qui font habituellement l’objet d’une publicité adressée en particulier aux enfants.
Mais la mère intelligente, soucieuse de présenter à ses enfants des aliments utiles, est capable d’inventer des ruses et des méthodes subtiles en vue d’en convaincre ses enfants.
Elle doit demander l’aide d’Allah, exalté soit-Il, et garder sa patience et sa flexibilité, car elle se comporte avec de petits enfants incapables de saisir la dimension utilitaire et nutritive du processus de consommation de la nourriture.
Voici, chère mère, quelques procédés à effets positifs qui pourraient vous aider à mener à bien votre tâche :
1- Laissez-les prendre part au choix des aliments :
La meilleure méthode capable de susciter l’intérêt de vos enfants et de les pousser à consommer les aliments sains consiste à leur permettre de prendre part à la décision du choix des aliments présentés à la famille. Ils peuvent vous accompagner, vous et leur père, lorsque vous faites les courses, et choisir eux-mêmes les aliments, ensuite, ils peuvent vous aider à ranger les légumes, les fruits et les autres denrées, chacun à sa place. En le faisant, vous pouvez leur indiquer la valeur nutritive de chaque article d’une manière à la fois gaie et enthousiaste.
2- L’enfant est un parfait imitateur :
Il s’agit là d’une réalité pédagogique qu’assimilent tous ceux qui ont été chargés d’éduquer les enfants. Laissez vos enfants vous imiter dans votre comportement nutritif sain. Permettez-leur de vous voir fréquemment manger et déguster des fruits frais, préparer et consommer la salade pendant chaque déjeuner. Le plaisir que vous manifestez en les consommant les attire puissamment et les amène à vous imiter dans la consommation de ces fruits, pour en tirer le même plaisir.
3- Réduisez la quantité de friandises qu’ils consomment :
A chaque fois que vous apportez à votre enfant un sachet de friandises, videz-le à moitié, en vue de réduire le préjudice que ces aliments peuvent comporter pour sa santé et de l’habituer à ne pas faire grand cas de ces friandises.
4- Exprimez votre mécontentement :
A chaque fois que vous donnez à votre enfant les friandises ou les aliments synthétiques qu’il demande, exprimez votre mécontentement, en vue d’ancrer dans son esprit le fait que ces aliments sont mauvais et inutiles.
5- Saisissez l’occasion de leur faim :
Le meilleur moment pour leur présenter des aliments sains est celui de leur retour de l’école. Là, ils seront tout à fait prêts à manger ce que vous leur servirez. Ce serait parfait si vous arriviez à leur servir un plateau de légumes ou de fruits coupés en morceaux jusqu’à ce que vous ayez fini de préparer le déjeuner.
6- Servez les aliments sains d’une manière gaie :
Essayez de faire de la consommation de la nourriture saine un processus intéressant et gai : vous pouvez découper les fruits et les ranger d’une manière attirante sur un plateau, et il serait souhaitable que ce plateau porte des images de fruits. Vous pouvez faire parler ces fruits, qui les appelleront à les manger rapidement, ou faire un concours et donner une récompense à celui qui termine le premier son plat, etc.
7- Pas de desserts juste après le repas !
Ne servez jamais le dessert juste après le repas, pour que vos enfants ne prennent pas cette habitude malsaine.
8- Soyez ferme !
Si vos enfants refusent une nourriture naturelle, n’y substituez pas des aliments synthétiques comme les friandises ou la glace. Et ne vous inquiétez pas, quand ils mourront de faim, ils mangeront ce qu’ils trouveront devant eux.
9- Les aliments tendres et les gâteaux aux fruits :
Les aliments tendres et les purées représentent un moyen facile pour introduire les fruits dans la nourriture des enfants. Vous pouvez les préparer vous-même et les leur servir. Vous pouvez également mélanger les fraises et les bananes avec du lait et du yaourt froid pour les rendre riches en calcium et pour leur donner la consistance crémeuse que les enfants préfèrent.
10- Certains aliments sont plus nutritifs que vous ne l’imaginez :
Rappelez-vous que la nourriture saine ne se limite pas seulement aux légumes et aux fruits. Par exemple, un sandwich au beurre d’arachide avec un verre de lait équivaut à la moitié du besoin quotidien de l’enfant en céréales, en protéines et en produits laitiers.
11- Soyez un modèle à suivre :
Comme vous êtes soucieuse d’amener vos enfants à manger des aliments équilibrés, mettez-vous dans la tête que vous devez être pour eux un modèle à suivre et un bon exemple concernant la consommation d’une nourriture saine. Si vous consommez beaucoup d’aliments malsains ou que vous adoptez de mauvaises habitudes nutritives, ne reprochez pas à vos enfants de vous imiter en cela. Cependant, si vous êtes soucieuse de prendre l’initiative de consommer des aliments sains et utiles, ils s’en apercevront, suivront votre comportement de plein gré et vous imiteront non seulement dans la consommation de ces aliments, mais aussi dans toutes les bonnes habitudes que vous désirez leur inculquer.
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=189652&fromPart=51
Dans un documentaire intitulé "Le ventre, notre deuxième cerveau" diffusé il y a quelques mois sur Arte, la chaîne de TV faisait le point le point sur des recherches très récentes menées sur l'influence du ventre sur le cerveau.
Les parois de notre intestin sont tapissées de 200 millions de neurones
Ce réseau de neurones, réparti tout au long de notre tube digestif, joue un rôle dans la digestion bien sûr, mais il agit aussi sur notre cerveau par des voies que les chercheurs commencent à peine à identifier.
Cette interaction à distance peut notamment passer par des neurotransmetteurs, des petites molécules par l'intermédiaire desquelles les neurones communiquent entre eux. Par exemple, la sérotonine est un neurotransmetteur qui, au niveau des neurones de notre ventre, rythme le transit intestinal et régule le système immunitaire.
Mais les chercheurs ont découvert qu'une petite partie de cette sérotonine passe dans la circulation sanguine et remonte jusque dans notre tête. Et là elle va pouvoir agir sur les neurones de notre cerveau qui eux aussi se servent de la sérotonine comme messager mais pour d'autres tâches comme la régulation de nos émotions. Voilà comment les neurones du ventre s'invitent dans la gestion de nos émotions.
On savait depuis longtemps que nos états émotionnels pouvaient agir sur notre ventre et les scientifiques sont en train de découvrir que l'inverse est aussi vrai. Notre ventre peut influencer nos émotions.
Certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson pourraient trouver leurs origines dans notre ventre. C'est une hypothèse sur laquelle travaillent des chercheurs à l'hôpital de Nantes. Ils ont déjà montré que la maladie de Parkinson engendre les mêmes lésions sur les neurones de l'intestin que sur ceux du cerveau. A l'avenir il pourrait donc devenir possible de diagnostiquer cette maladie avec une simple biopsie intestinale. Une intervention bien moins risquée qu'une biopsie du cerveau.
L'idée de se servir du ventre comme une fenêtre sur le cerveau gagne du terrain. Les chercheurs voudraient tester cette approche pour d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.
Plus inattendu, notre cerveau serait aussi sous l'influence des bactéries qui peuplent notre tube digestif. Ces bactéries sont particulièrement nombreuses : 100.000 milliards. Elles constituent un véritable écosystème que les scientifiques appellent le microbiote. Il est différent pour chacun d'entre nous et nous est très utile : les bactéries qui le composent digèrent des aliments que nous ne pourrions pas digérer sans elles.
Un biologiste de l'Université McMaster au Canada, Stephen Collins a remarqué que des souris sans microbiote, c'est-à-dire ne portant en elles aucune bactérie se comportent de façon étrange. Elles prennent plus de risques et se mettent davantage en danger. Mais lorsque l'on introduit dans leur tube digestif une flore bactérienne, leur comportement change : elles deviennent plus prudentes.
Cela a conduit le chercheur canadien à mener une expérience encore plus surprenante. Il a choisi deux lignées de souris différentes : l'une présentant un comportement particulièrement actif et téméraire et l'autre beaucoup plus calme. Puis il a administré à chaque lignée le microbiote de l'autre.
Résultat : Les souris agitées, après avoir reçu les bactéries des souris calmes, se sont complètement assagies. Et inversement, les souris calmes sont devenues beaucoup plus agressives après avoir ingéré les bactéries des souris agitées.
Cette expérience démontre que, chez les souris, les bactéries présentes dans le tube digestif ont une influence importante sur le comportement et donc sur le cerveau.
http://www.franceinfo.fr/emission/info-sciences/2013-2014/l-influence-du-ventre-sur-le-cerveau-01-31-2014-12-55
1. Par Mehdi El le 2025-04-10
Bon travail Merci
2. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
3. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
4. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
5. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
8. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...