referencement sur bing - référencement de site web gratuit -
Créer un site internet

Questions pédagogiques

Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul de système éducatif au Maroc. Quelles en sont les causes et comment peut on y remédier?

Comment bien se préparer au baccalauréat

chec examen

La question qui se pose le plus fréquemment dans n’importe quel lycée est : Comment préparer mon baccalauréat ?

Bien sur que la réponse change d’une filière à l’autre mais la recette principale reste la même : Bosser.. Bosser. Mais de la bonne manière et je souligne bien » bonne manière « .

Pour être plus précise dans ma réponse je parlerai particulièrement du baccalauréat scientifique.

Et comment le préparer durant l’année.

Déjà le fait que tu as choisis un baccalauréat scientifique veut dire que tu maitrises ou au moins tu arrives a bien assimiler les cours des maths, physiques et sciences de vie et de terre – sinon tu es mal orienté- alors t’as déjà un bagage qui te permettra de bien suivre les cours et ne pas perdre le fil.

Alors si tu as des lacunes, tu dois réagir le plus vite possible et essayer de réviser les cours de l’année précédente .., le professeur n’a pas le temps pour t’expliquer le programme de cette année et de l’année précédente, le programme est chargé suffisamment.

Après, t’as déjà des prés requis et ton seul souci maintenant est de bien comprendre toutes les leçons, ceci n’est pas possible si tu te contentes des quelques heures que tu passes à l’école, et ce n’est pas possible même si tu fais des heures supplémentaires, tu dois travailler seul à ta maison, tu dois te concentrer pour comprendre tout et dans le même jour.

Le travail en groupe est certainement utile et te permette de savoir tes points forts et tes points faibles et de s’améliorer à l’aide de tes amis en partageant les connaissances, mais la concentration et l’auto évaluation est le travail individuel.

Utilises des schémas, des résumés de cours, et aies tes propres notes.. Tu comprendras mieux ce que tu as écris toi-même.

Fais le maximum des exercices que tu peux, mais choisi des exercices qui sont différents pour que chaque exercice t’aide à apprendre une nouvelle chose. « Don’t give up ! « Même si l’exercice est difficile essayes et réessayes de le résoudre, car c’est comme ça qu’on apprend et qu’on n’oublie jamais !

Si tu as un contrôle et tu au peu de temps devant toi pour réviser, essayes d’avoir une idée général sur tout le programme mais concentres toi sur les leçons que tu maitrises le plus car ce sont des notes garanties que tu ne dois pas les perdre !

Ne négligez pas les autre matières – philosophie et anglais – car ce sont des matières aussi et tu dois les travaillez aussi. Ils sont pas faciles du tout mais ils ne sont pas difficiles aussi, il ne faut que travailler ! Même chose pour les autres matières qui ne font pas partie d’examen national.

Travaillez les anciens examens et bénéficiez le maximum, car c’est la même méthodologie. Et ça vous permet de tester votre niveau.

Enfin le baccalauréat est ta première étape vers la réussite alors fais de ton mieux, et Je vous souhaite tous bonne chance !

 

http://www.9rayti.com/la-preparation-du-baccalaureat?utm_source=9rayti.com&utm_medium=newsletter_9rayti&utm_content=emailing&utm_campaign=newsletter_041114

Les facteurs de la réussite scolaire

exole-2.jpg

Quels sont les facteurs de la réussite scolaire? Quelles sont les éléments qui amènent un jeune à l’abandon scolaire ? Quel rôle peuvent jouer les parents ?

L’encadrement comme facteur de réussite

En offrant un meilleur encadrement aux élèves on diminue le nombre d’échecs et d’abandons. Dans les mémoires et témoignages, plusieurs types d’encadrement ont été suggérés. Directement ou indirectement, une modification des pratiques en cette matière peut avoir des conséquences sur la tâche des enseignants ou sur le type de pédagogie à utiliser. Parmi les suggestions, il y a celles qui privilégient le titulariat, à tout le moins pour les deux premières années du secondaire, le tutorat pour des élèves qui éprouvent des difficultés ou une forme de mentorat donné par des élèves de degré ou de niveau supérieur. D’autres ont également suggéré d’abaisser le ratio maître-élèves.


Pour réellement aider ces jeunes, il faut leur donner un meilleur soutien individuel leur permettant de découvrir ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent. Il faut leur donner les informations nécessaires pour qu’ils puissent aller chercher la formation dont ils ont besoin.
Plusieurs, et principalement les jeunes, veulent que l’école soit plus qu’un lieu où l’on donne un enseignement. On souhaite que l’école devienne un milieu de vie et un lieu de culture pour les jeunes. On suggère de donner aux conseils étudiants la place qui leur revient au sein de l’école et de développer les activités parascolaires.

S’il n’a pas d’amis à l’école ou si ses amis ont eux-mêmes quitté l’école, il se peut qu’il se sente seul et isolé. Pour un très grand nombre de jeunes, les amis sont l’élément le plus important de l’école. De même, si une ou un élève participait à des activités parascolaires et qu’il a cessé de le faire, discutez avec lui de ses raisons. Il se peut qu’il commence ainsi à s’éloigner de l’école.

Il faut également offrir aux élèves un environnement sécuritaire où ils pourront évoluer en toute confiance. Mais, ici encore, l’école a besoin du support de la communauté pour que puisse s’établir un tel climat. Elle ne peut y arriver seule.
Dans certains mémoires, les auteurs ont insisté sur la taille des écoles. Le sentiment d’appartenance se développant plus facilement dans des unités plus petites et plus stables, le regroupement des élèves du secondaire I et du secondaire II a été avancé tant par les représentants des jeunes que par les organismes du milieu scolaire.

Des appels à la collaboration sont également lancés aux entreprises qui devraient se préoccuper de la réussite scolaire. Leur soutien est demandé pour promouvoir et soutenir la formation professionnelle par des visites et des expositions industrielles, par des rencontres entre les étudiants et des professionnels, des travailleurs et des dirigeants d’entreprises. L’entreprise peut également appuyer le travail de l’école lorsqu’elle embauche des étudiants. Le modèle de Saint-Jérôme a été cité en exemple. Dans cette ville, la communauté d’affaires s’est concertée afin de limiter le travail à temps partiel des élèves à un maximum de quinze heures par semaine, pour freiner les impacts négatifs du travail sur les études.

Avoir un emploi à temps partiel n’est pas néfaste pour la plupart des jeunes. Cela leur permet d’acquérir des habiletés, de découvrir de nouveaux champs d’intérêt et de faire certains choix pour leur futur. Là où il y a problème, c’est lorsque le travail nuit aux études. Des recherches ont démontré que, au-delà de quinze heures de travail par semaine, il est difficile de concilier travail et études.

Dans un autre témoignage, l’école est invitée à impliquer ses diplômés, les étudiants du cégep et de l’université dans certaines activités au sein des écoles primaires et secondaires par des formules de tutorat et d’aide aux devoirs, des rencontres d’information.

Tout cela doit créer une école confortable suscitant un sentiment d’appartenance où l’élève se sent important et en confiance. Il semble que les adolescents se sentent de passage à l’école et qu’ils attendent que ça finisse. « Il faut arriver à ce que l’école ne soit pas qu’un milieu pour apprendre ce qu’est la vie, il faut que ce soit la vie. »

Facteurs reliés à l’abandon scolaire

Pour plusieurs familles vivant sous le seuil de la pauvreté, la préoccupation première demeure la satisfaction des besoins fondamentaux comme celui de manger à sa faim. Il faut rappeler également que cette pauvreté est le lot de plusieurs familles monoparentales. Les chefs de ces familles, majoritairement des femmes, ne vivent souvent que grâce aux revenus provenant de l’aide sociale et possèdent peu de ressources et de soutien pour élever un ou plusieurs enfants. Les études de toutes sortes ont démontré le lien entre la « défavorisation » et la réussite éducative. Comme l’a rappelé justement un mémoire « La pauvreté est plus qu’un handicap économique. Elle est aussi une véritable disqualification tant sur le plan social que sur celui du vécu quotidien ». Dans un tel contexte, les obstacles à la réussite sont nombreux.

Il y a également d’autres facteurs de risque qui peuvent influencer la réussite scolaire, notamment ceux reliés à des attitudes inadéquates tels que le repli sur soi, l’agressivité, la faible estime de soi, la perception négative de l’école, etc. Un participant a même estimé à plus de 80 % le taux d’abandon des élèves en difficulté de comportement. Statistiquement, ces facteurs de risque apparaissent plus fréquemment dans les milieux socio-économiques défavorisés.

….Il est établi que les parents qui coopèrent le moins sont le plus souvent ceux des élèves dits à risque ou en difficulté. Sans leur jeter la pierre, car qui peut nier la difficulté d’être parent, il existe un lien direct et indéniable entre l’attention que la famille accorde à l’école et la réussite scolaire de l’enfant. Il ne s’agit pas tellement d’un manque de temps des parents mais de l’absence de motivation et de confiance en soi qui se transmet à l’enfant.


Un grand nombre de jeunes qui ont quitté l’école ont déjà eu des échecs et des difficultés scolaires. Bon nombre ont redoublé une année. En fait, si un élève éprouve des difficultés depuis un certain temps, il risque de s’en fatiguer et de quitter l’école.

Plusieurs jeunes décrocheurs ont d’abord commencé par s’absenter fréquemment. Comme il est dit plus haut, l’abandon scolaire n’est pas une décision qui survient tout à coup. Avant de quitter l’école, le jeune s’absente de plus en plus fréquemment .

Qu’est-ce qu’un parent peut faire concrètement?

On peut aider un jeune à réussir à l’école par les actions que l’on accomplit. Les actions parlent d’elles-mêmes et elles peuvent avoir un effet important sur la vision qu’un jeune aura de l’importance de l’école. Les questions suivantes offrent aux parents l’occasion de poser un regard critique sur leurs actes.

·….. Allez-vous aux remises de bulletins, aux réunions de parents?
·….· Vous informez-vous auprès de votre enfant de ce qu’il fait ou apprend à l’école?
·….· L’encouragez-vous à faire ses devoirs (par exemple, en lui donnant congé de travaux ménagers la veille d’un examen pour lui laisser plus de temps pour étudier)?
·….· Favorisez-vous une ambiance de travail à la maison (par exemple, en baissant le volume de la télévision ou de la radio)?

On peut aider un jeune à réussir à l’école en évitant un discours défaitiste.

 

Dossier : Daniel Lambert

 

http://www.9rayti.com/conseil/conseils-participation-classe

Les stratégies d’apprentissage

Evaluation competences

C’est un peu dommage de ne se focaliser que sur cet aspect car il existe d’autres méthodes pour les aider dans leurs apprentissages. Leur permettre d’acquérir des stratégies d’apprentissage en fait partie.

Mais quelles sont les différentes stratégies utilisées pour être efficace au collège ou au lycée ?

;;;;;• Pour réussir, j’apprends à mieux me connaître

Etre capable de mettre en place des stratégies pour réussir, c’est avant tout apprendre à se connaître. Quelles sont mes points forts et mes points faibles ? C’est la phase de bilan. Ce bilan peut être fait à tout moment mais l’année qui s’achève est idéale pour tirer des enseignements et pour identifier ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. Si vous interrogez un jeune collégien qui rencontre des difficultés, la première chose qu’il vous dira c’est : « Je suis nul en anglais ! » ou encore « Les maths ? C’est vraiment pas mon truc ! J’ai jamais rien compris ». Et en général le bilan s’arrête à ce constat.

La réalité est tout autre. Si vous prenez le temps de discuter avec lui, vous vous rendrez compte qu’il excelle en pâtisserie, qu’il gère à merveille son stress avant un match de foot avec son club ou encore qu’il regorge de motivation pour parvenir à être le premier à toutes ses compétitions de judo. Ainsi, il peut être intéressant de l’amener à parler de ses activités extrascolaires et comment au fil des années, il est devenu si bon en foot ou au saxo ! Car ce sont les mêmes qualités qu’il va pouvoir réutiliser au collège. C’est donc tout un travail d’identification et de reconnaissance de ses capacités qu’il faut mener. Et c’est ce travail qui va lui permettre également de regagner en confiance.

;;;;;• Pour réussir, je connais mes faiblesses

Certes, je les connais mais je sais les contourner. Je sais combien il m’est difficile d’apprendre les listes interminables de mots de vocabulaire en anglais. Je sais que je n’y parviens jamais car le découragement l’emporte. C’est un fait et il est peu probable que cela changera. Alors, il faut trouver des solutions et faire preuve d’imagination. Demandez-leur d’être créatifs !

Demandez-leur de trouver un moyen amusant de contourner la difficulté. Il existe tant de façons d’apprendre et contrairement à ce que l’on croit cela peut être très ludique !

Acceptez ses faiblesses, ce n’est pas baisser les bras. C’est juste commencer à réfléchir à d’autres stratégies pour réussir.

;;;;;• Pour réussir, je m’appuie sur ce que je maitrise

Chaque enfant est différent et l’amener à réfléchir à ce qu’il réussit provoque toujours une prise de conscience qui l’aidera à se positionner différemment. C’est aussi ainsi que l’image qu’il a de lui va progressivement changer.

Arrêtons de ne parler que de ce qu’il ne réussit pas. Et soyons plus objectifs. Sa vie ne se résume pas à ce qu’il vit au collège ou au lycée. On apprend beaucoup en les écoutant nous parler de ce qu’ils vivent à l’extérieur.

Comme cette jeune nageuse qui tous les matins avant d’aller au collège va s’entrainer à la piscine. Hiver comme été, elle est dans le bassin à 7h précises et pour rien au monde, elle ne manquerait un entrainement. Demandez-lui comment elle parvient à se motiver ? Comment elle fait pour ne pas être découragée par ce rythme soutenu ? Comment elle gère sa fatigue ? Et vous serez surpris de voir toutes les stratégies qu’elle déploie jour après jour. Elle sera tout aussi surprise d’en prendre conscience. Il suffit ensuite de l’amener à réutiliser ces stratégies au collège également, lieu où elle ne réussit pas aussi bien. Du moins pour l’instant …

;;;;;• Pour réussir, je m’observe

Il est surtout essentiel de les amener à porter un regard objectif et constructif sur la façon dont ils fonctionnent. Savoir tirer des enseignements de mes échecs mais aussi et surtout de mes réussites. Tiens, tu as plutôt bien réussi ton dernier contrôle d’histoire. Tu en es le premier étonné ! Prenons le temps de voir ensemble ce qui, cette fois-ci, a particulièrement bien marché ! L’amener à se poser des questions. Etait-ce la façon dont tu as appris ton cours ? As-tu changé ta façon de réviser ? Est-ce ta capacité à réfléchir à la question posée ? Est-ce le sujet qui t’a plus particulièrement inspiré ? Et si c’est le cas, pourquoi ce sujet là justement ? Il est très souvent plus constructif de s’appuyer sur ce qu’ils ont bien réussi. C’est aussi beaucoup plus gratifiant et pourtant personne ne prend le temps de le faire avec eux. On s’attarde sur leurs échecs mais rarement sur leurs réussites.

Texte et Dossier : Béatrice VICHERAT

 

Lire la suite

L’attention est une fonction cognitive complexe

Attention

L’attention

Qui n'a jamais entendu dire ou dit : "J'ai du mal à me concentrer !" ou "Tu ne fais pas assez attention !". L’attention est une fonction cognitive complexe qui est primordiale dans le comportement humain. Elle correspond à un processus de sélection d'un événement extérieur (son, image, odeur...) ou intérieur (pensée) et au maintien de ce dernier à un certain niveau de conscience. L'attention n'est pas stable mais fluctuante. Elle ne reste pas "soutenue" de manière continue mais connaît au contraire automatiquement des états de relâchement au cours d'une même activité.
Plusieurs formes d’attention

L’état d’alerte
Un coup de feu ou de tonnerre captera toute notre attention automatiquement. On parle d'état d'alerte et cette alerte nous permet de maintenir un certain niveau de vigilance. Notre degré d'attention est par conséquent fortement conditionné par les changements survenant dans notre environnement.
L'attention peut aussi intervenir de façon volontaire
Si, pour une promenade en ville, vous avez opté pour une paire de chaussures qui vous fait mal, toute votre attention va se focaliser sur la recherche d'un endroit agréable pour vous reposer, ce qui vous amènera, par exemple, à repérer un banc dans un jardin. Le déplacement volontaire de l'attention se produit lorsque l'on manifeste une envie, un besoin ou une intention quelconque, afin d'atteindre un but. Ici peuvent apparaître la prise de conscience et le contrôle de notre attention.
L’attention sélective
Ce type d'attention opère dès lors que nous avons un choix à effectuer pour la sélection d'une information répondant à nos attentes dans des circonstances données. Seule l'information sélectionnée est examinée. L'attention sélective permet donc de se focaliser sur un point en se coupant mentalement de l'environnement, sans devoir pour autant s'isoler physiquement. Si l'on est à la recherche de champignons, l'attention sélective se focalise sur le sol, les autres informations de la scène étant ignorées.
L'attention partagée
Dans notre quotidien, nous avons souvent à réaliser plusieurs choses simultanément, comme lorsque nous tenons une conversation tout en conduisant. L'attention, ainsi partagée entre de nombreuses informations, requiert plus de ressources. Mais si étudier avec de la musique de fond ne pose aucun problème pour un jeune de 20 ans, la mobilisation de toutes les ressources de concentration sera en revanche plus difficile pour une personne de plus de 60 ans.
Les facteurs qui diminuent nos capacités attentionnelles
Avec l'âge apparaît une diminution des ressources attentionnelles et une sensibilité plus grande aux interférences, qui nous rendent moins efficaces dans les situations de double tâche. Des facteurs comme la fatigue, la consommation excessive d'alcool ou le stress amoindrissent également les performances dans les activités qui requièrent de l'attention.
Les troubles de déficit de l’attention
Il existe d’autres perturbations de nos capacités attentionnelles remarquées la plupart du temps chez l’enfant mais qui existent aussi chez l’adulte. Ces troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) provoquent chez les personnes atteintes, des difficultés à se concentrer ou à être attentives. Ils peuvent également se manifester par des comportements impulsifs et des difficultés à rester immobile. L’origine de ces troubles est neurologique et dépend de facteurs héréditaires ou environnementaux. Le TDA/H est de plus en plus diagnostiqué chez les enfants, notamment les garçons, pour expliquer certains comportements liés à l’inattention au début de leur scolarité. Cependant ne pas faire de diagnostic sans l’aide d’un professionnel, les comportements décris ci-dessus peuvent s’avérer tout à fait normaux dans de nombreux cas.
Dans la vie quotidienne
La plupart des activités cérébrales requièrent une forte concentration, aussi bien pour la mémorisation d'une information, la compréhension d'un texte, que la recherche d'une chose donnée. L'attention est impliquée dans tous nos actes intellectuels, soit en nous permettant d'être globalement vigilants, soit en focalisant notre concentration sur un point précis, soit au contraire en répartissant notre concentration sur plusieurs activités ; mais alors là, gare à la dispersion !!!

http://www.happyneuron.fr/cerveau-et-entrainement/attention

Maroc : Le baccalauréat professionnel

baccalaureat maroc

Le fameux bac professionnel annoncé début juillet est programmé à partir de la rentrée 2014-2015. Il s’ajoute aux trois autres bacs : français, espagnol et anglais. Le ministère compte former dans un premier temps des bacheliers dans les secteurs de l’automobile, l’aéronautique et l’agriculture. Les syndicats s’étonnent du lancement de ce nouveau bac alors que le déficit en ressources humaines est estimé à 30 000.

Après le lancement du bac international français en 2013, et la programmation des bacs espagnol et anglais à partir de la rentrée 2014-2015, c’est au tour du bac professionnel d’être proposé aux élèves à partir de septembre prochain. On dirait que le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) est en train de décliner, petit à petit, sa nouvelle stratégie pour essayer d’apporter des solutions aux dysfonctionnements qui tirent vers le bas le système de l’éducation marocain. Ces différentes options du bac ont pour objectif, annonce la tutelle, d’améliorer le niveau en langues étrangères des élèves bacheliers, mais aussi d’adapter la formation aux besoins du marché du travail. La dernière décision endate est donc ce bac pro, dont le ministère a décliné les grands traits le 3 juillet dernier.

De quoi s’agit-il ? Dans quelles spécialités et pour quel besoin veut-on former ces bacheliers? Dans quels lycées et dans quelles villes? Dans son plan d’action, le ministère trace trois objectifs: d’abord étendre et valoriser d’une manière plus poussée la voie professionnelledans le système de l’éducation et de la formation. Il y a certes toujours eu des centres de formation professionnelle rattachés au MENFP, mais jamais cette formation n’a été sanctionnée par un diplôme de fin d’études secondaires. Désormais et à partir de la prochaine rentrée scolaire, cette formation ne se fait plus uniquement dans ces centres de formation, mais également dans les lycées. Deuxième objectif, plus important : rapprocher le système de l’éducation et de la formation du marché du travail, et augmenter, ce faisant, les chances d’insertion professionnelle des jeunes dans le tissu économique.

La formation pour ce bac commence dès la première année du lycée (pour ceux du moins qui choisissent cette option), et permet de former l’élève à un métier qu’il pourra exercer dès l’obtention du ce diplôme. «C’est en fonction de la demande de l’entreprise que la formation sera dispensée à l’élève», explique Abdelaâdim Guerrouj, ministre délégué à l’éducation nationale et à la formation professionnelle. Troisième objectif : ouvrir aux diplômés de la voie professionnelle les possibilités de poursuivre leurs études secondaires et supérieures. Autrement dit, des passerelles seront jetées entre les lycées et les centres de formation professionnelle, le bachelier option professionnelle pourra aussi, s’il le désire, intégrer l’université. «Lycées, instituts de formation professionnelle et monde de l’entreprise seront associés à ce projet pour déployer ensemble leurs moyens en ressources humaines et en infrastructures», ajoute M. Guerrouj. Quant aux secteurs ciblés, la formation se fera pour préparer le bachelier à travailler, du moins dans un premier temps, dans trois secteurs: l’industrie automobile, l’industrie aéronautique et l’agriculture.

L’élève sera formé, entre autres, à la maintenance industrielle et à l’industrie mécanique

Pour le premier secteur, les filières prévues sont la maintenance industrielle et l’industrie mécanique. Les formations les concernant seront dispensées dans des instituts de formation professionnelle et dans des lycées, à Casablanca, Tanger et Kénitra. Pour le deuxième secteur, les profils seront spécialisés dans la construction aéronautique. La formation sera dispensée dans un institut de formation à Casablanca et dans un lycée à Nouasser. Quant au secteur de l’agriculture, les élèves seront formés à la conduite de l’exploitation agricoledans deux sites : au lycée agricole de Temara et dans un lycée à Romani. Pour les débouchés, la note du ministère explique qu’ils seront adaptés au profil du bachelier pro : celui formé dans l’agriculture serait en mesure de conduire et gérer une petite ou moyenne exploitation agricole sur le plan technique et économique.

Le bachelier en aéronautique serait en mesure d’«usiner des pièces en utilisant des machines outils, de les assembler (métallique/composite), de réaliser les câblages électriques sur descartes électroniques et d’autocontrôler les réalisations  et d’entretenir les outils de production et de maintenance». Et celui de l’industrie mécanique, il serait capable, lui, de «modéliser une pièce et de produire ses plans d’ensemble et de détail à l’aide d’un logiciel de DAO/CAO et de l’usiner avec des machines/outils et de contrôler la qualité de sa production». Quant à la durée des études, elle s’étalera sur trois années, la première sera un tronc commun, et à partir de la deuxième, les élèves auront à choisir l’une de ces spécialités. Ce n’est là que la première phase du programme, le ministère prévoit son élargissement progressif à d’autres secteurs et d’autres filières en tenant compte des besoins régionaux, mais d’une manière globale de ceux du marché du travail.

Voilà pour les grandes lignes du projet. L’idée de lancer ce bac pro est en soi bonne, dans la mesure où au lieu de lâcher un jeune bachelier dans la nature après le bac, ne sachant quoi faire comme études supérieures, on le prend par la main (du moins ceux qui choisissent cette option) dès la fin du collège pour le former à un métier. Le bachelier, au lieu de s’inscrire à l’université (faute de mieux) pour abandonner au bout d’un ou deux ans, ou arriver même à faire une licence (voire un master) pour se retrouver chômeur en fin de compte, aura la possibilité au moins d’intégrer rapidement le marché de l’emploi, ou continuer, s’il le veut, sa formation au niveau supérieur. L’idée n’est pas nouvelle : dans les années 60, tous les lycées marocains étaient pourvus de classes de formation professionnelle et d’ateliers d’apprentissage de différents métiers (mécanique, menuiserie...), destinés aux élèves qui ne voulaient pas de l’enseignement académique général, certes plus «valorisant» à l’époque mais long et laborieux.

Cela étant, sous d’autres cieux, le concept d’une formation professionnelle dès un jeune âge est courant. Il commence par exemple en Allemagne, pour ne citer que ce pays, à partir de la fin du primaire. Dès ce niveau, l’élève devra choisir s’il veut poursuivre sa formation vers un enseignement professionnel, vers un enseignement technique ou vers un enseignement général. Les études supérieures seront fortement conditionnées par ce choix. Par ailleurs, le système éducatif allemand mise beaucoup sur l’apprentissage et, surtout, sur les stages. Les ministères de l’éducation et de l’industrie dans ce pays coopèrent efficacement pour une meilleure adéquation des diplômes avec le monde de l’entreprise. C’est ce qu’essaye de faire notre ministère à partir de la fin du collège.

Mais, avec quels moyens en ressources humaines et en infrastructures ? Le ministère va-t-il déployer de nouveaux moyens pour former les jeunes dans les spécialités qu’il a tracées?  Réponse de M. Guerrouj : «Il n’y a pas d’autres moyens que ceux dont nous disposons à l’heure actuelle. Nous allons déployer les ressources de l’éducation nationale, celles de la formation professionnelle et les infrastructures qui existent déjà. Nous n’allons pas recruter de nouveaux  enseignants». Si l’on se contente des ressources existantes, l’équation sera difficile à résoudre, d’autant plus que le volume horaire dans les matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie, informatique, sans parler de l’anglais et du français) est assez important dans ce bac pro.

«Ce nouveau bac n’apportera aucune solution aux dysfonctionnements accumulés depuis des années, à cause notamment de ce déficit en ressources humaines qui touche tous les niveaux du système éducatif», assène ce syndicaliste affilié à la Fédération nationale de l’éducation. Ce déficit n’est pas nouveau, le combler a été d’ailleurs l’une des priorités formulées par les syndicats lors des consultations faites avec eux par le ministère après la nomination de M. Belmokhtar à la tête du MENFP. Alors que les besoins sont estimés à plus de 30 000, le budget du ministère n’a prévu que 7 000 nouvelles recrues en 2014. 

Le même déficit est vécu au niveau des infrastructures, dont le plan d’urgence avait prévu d’ailleurs le renforcement et l’amélioration. Certes, le nombre d’établissements scolaires a atteint lors de la rentrée scolaire de septembre dernier 10 208 (en hausse de 11% de 2008 à 2013), mais les professionnels estiment cette augmentation encore en deçà des besoins.

JAOUAD MDIDECH. La Vie éco
www.lavieeco.com

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site