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Bonne lecture

Aborder sereinement la rentrée en capitalisant sur les bénéfices des vacances

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La rentrée est souvent synonyme d’anxiété car les anticipations négatives vont bon train… Que faire pour profiter pleinement du repos dont vous avez bénéficié durant vos vacances et le mettre à profit dès la rentrée ? 

Le constat !

Il n’existe pas de recette miracle, nécessairement, certaines astuces n’ont pas fonctionné comme vous le souhaitiez ou vous ne les avez peut-être pas toutes essayées. Vous avez besoin de coups de pouce pour retrouver votre allant. D’ailleurs, il est possible que vous n’ayez pas pris de congés, et même si vous êtes très excité(e) à l’idée de vous rattraper, votre motivation pour reprendre le rythme est au point mort.

Quelle que soit votre situation, l’urgence est au constat. Effectuer un bilan permet de mettre en place les solutions les plus adaptées, afin de ne pas partir du mauvais pied et reproduire les erreurs d’avant-congés.

4 niveaux de questionnement

Afin d’établir un bilan le plus objectif possible, l’inventaire des bénéfices de vos vacances se situe à 4 niveaux :

Les acquis physiques : à la fois sur le plan du repos et sur le plan de la pratique d’un sport, ou de massages dont vous avez pu bénéficier. Prenez conscience des atouts indéniables de ces temps de détente pour votre corps : balayez mentalement chaque partie de votre corps pour constater la détente, le mieux-être et éventuellement le développement de la musculature. Attardez-vous également sur le rythme ralenti de votre respiration.

Les acquis psycho-émotionnels : vous avez pu faire le vide ou faire le point, être plus serein face à une problématique, résoudre un nœud, prendre une décision ou prendre du recul … Dans cette partie du bilan, vous pouvez inclure les acquis affectifs issus des moments agréables passés avec des amis et/ou les membres de votre famille. Prenez conscience de ce que tous ces bons moments vous ont apporté et ramenez à votre mémoire des « tranches de vie » de ces vacances.

Les acquis intellectuels : un temps de repos ou de détente offre un espace de découverte intellectuelle. Vous accédez avec plaisir à la culture, à de nouveaux apprentissages (langue, civilisation, nourriture, situation économique, politique et traditions locales…). C’est aussi souvent l’occasion de lire ce livre qui prenait la poussière sur votre table de chevet depuis 6 mois ou de dévorer le dernier best seller. Capitalisez sur cet enrichissement.

Les acquis sensoriels : on a souvent tendance à l’oublier mais nos sensations sont nos meilleures alliées pour se replonger dans une situation agréable. Les vacances constituent un réservoir important de sensations : vous prenez le temps d’admirer le ciel, les couleurs qui vous entourent, le chant des oiseaux ou des cigales ou même le rire de vos enfants, déguster un plat épicé local ou un cocktail de fruits étonnant, tâter le sable fin du bout de ses orteils etc.

L’importance des mots !

Vous noterez que j’utilise le mot « acquis » et pas uniquement « bénéfice », ce dernier ayant une connotation plus « ponctuelle ». Si vous pensez « bénéfice », vous pensez « gain transitoire ». Tout comme un bénéfice financier peut se perdre, un bénéfice physique par exemple peut s’atténuer dans le temps. Or, un acquis relève de la propriété, il s’agit d’un bien dont on devient propriétaire. On s’approprie ce bien tout comme on s’approprie certains bienfaits acquis durant les vacances.

Combien de déclics surviennent lors de cette rupture avec le temps ? Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un affirmer que le fait de prendre l’air (ou simplement la route !) a fait émerger une idée ou une réponse ? Sans parler de ces « petits tracas » contre lesquels on lutte durant des mois et qui se solutionnent d’eux-mêmes : cette verrue plantaire disparue alors qu’elle était devenue proéminente, ces crises d’angoisse qui s’apaisent, ces allergies qui se taisent ...

Le plan d’attaque : Partie 1

Capitaliser sur les acquis …

Comment amorcer la rentrée sans occulter les bénéfices de ce break ?

Selon certaines études, les bénéfices des vacances s’estompent à partir de 2 à 3 semaines après le retour. Par conséquent, votre challenge est de prolonger ce délai ! Pour ce faire, capitalisez sur les acquis relevés lors du constat que vous venez d’effectuer.

Ce bilan ne s’effectue pas uniquement sur la base des objectifs que vous vous étiez fixés. Il se base également sur ce que ces vacances vous ont apporté. Totalement éreinté, vous partiez dans le but de vous reposer et de dormir ? Finalement, vous avez loué une voiture et découvert un pays plein de ressources. Vous souhaitiez pratiquer le kitesurf ? Le vent n’était pas au rendez-vous mais vous avez rencontré des personnes hors du commun. Votre choix s’était porté sur un hôtel club pour que vos enfants soient pris en charge ? Ils ne l’ont pas entendu de cette oreille et ont préféré partager des moments en famille, à vos côtés ; ce qui vous a finalement enchanté.  

Une fois vos constats établis, appréciez pleinement, en conscience, ces bénéfices.

Fermez les yeux et visualisez mentalement cette nouvelle énergie qui circule dans chaque cellule de votre corps, fait battre votre cœur, circuler le sang et la lymphe, restaurer vos os, alimenter vos muscles, régénérer vos neurones.

Visualisez les moments agréables, sereins ou drôles de vos vacances : un éclat de rire, un coucher de soleil, un échange de regard, une découverte, un enrichissement culturel, un moment de partage.  Quel que soit le souvenir ou l’image qui émerge, aussi anodin puisse-t-il vous paraître, faîtes un focus sur cet instant en intégrant les émotions dans votre corps. Replacez-vous par exemple dans les situations évoquées lors de votre bilan des « acquis sensoriels » et retrouvez les 5 sens associés : les couleurs et les formes, les odeurs, les sensations corporelles (au toucher par exemple, l’air qui caresse votre peau, ou le bâton de golf que vous tenez au moment de faire un swing), l’ambiance sonore, le goût dans la bouche (pourquoi pas celui du sel marin alors que vous nagez dans l’eau turquoise).

Que se passe-t-il à cette seule pensée ? Votre respiration s’apaise, vos tensions disparaissent, vos épaules se relâchent et surtout, un sourire intérieur se crée. Un sourire spontané, à peine perceptible sur les lèvres, mais qui libère sa belle énergie en vous. Un sourire vrai. Ce type de sourire qui ne se commande pas, celui qui vient du cœur.

Gravez ces instants dans votre mental et dans votre corps.

Cela vous permettra de vous replacer dans cette situation positive, rien qu’en l’évoquant, rien qu’en y pensant, rien qu’en faisant émerger l’un des sens.

Le plan d’attaque : Partie 2

Définissez des règles et respectez-les

 Vous avez donc pointé du doigt les critères profitables pour votre bien-être ! Naturellement, ceux-ci vous paraissent difficilement applicables en-dehors de ce contexte. En revanche, comme nous venons de le voir, vous pouvez capitaliser sur vos acquis et parsemer votre vie d’émotions et de réflexes plus ou moins similaires.

Cela étant dit, afin de préserver au mieux cette nouvelle énergie, quelques règles de vie peuvent être suivies :

Maintenez le cap côté sommeil !

Respectez des horaires de coucher en fonction de vos besoins. Veillez au rythme et à la qualité de votre sommeil.

Et accordez-vous des siestes régulières : des temps de repos courts (10 à 15 minutes) et maitrisés mais qui sont l’occasion de temps de relâchement absolu.

L’aliment : le moteur de votre énergie !

L’été a été l’occasion de dévorer des fruits et légumes pleins de vitamines. Poursuivez sur votre lancée et maintenez les bonnes résolutions alimentaires ! Achetez également des packs d’eau (ou mieux une gourde, plus écologique) afin de vous assurer de boire suffisamment chaque jour.

Le sport : se dépenser pour mieux gagner !

Ce n’est pas une nouveauté mais sans doute les vacances vous ont-elles permis, une fois encore, de confirmer que le sport vous détend et vous équilibre. Continuez de pratiquer assidûment, régulièrement. Alternez sport doux et sport-détente.

Une pause et ça repart !

Inscrivez des temps de pause dans votre agenda : des pauses courtes (dans la journée : par exemple pour reposer vos yeux, respirer à pleins poumons), des pauses fréquentes (dans le mois : des week-ends loin de chez vous, des soirées entre amis…), et des pauses rythmant les longs mois d’hiver.

Si vous ne vous sentez pas en mesure de vous imposer ces respirations, prenez des rendez-vous concrets et organisés : inscrivez-vous au taï chi chuan chaque semaine, prenez un abonnement dans un spa, consultez un relaxologue une fois par mois etc.  Prévoyez, à l’avance, des rendez-vous fixes entre amis.

Respectez vos résolutions de rentrée !

Elles sont le fruit de vos réflexions et de vos attentes. Ne les négligez pas. Les résolutions de septembre ont autant (sinon plus) de valeur que celles de la nouvelle année.

Si ces décisions doivent vous amener à revoir votre emploi du temps afin de consacrer plus de temps à votre entourage, mettez en place dès maintenant un plan d’action. Si elles concernent au contraire le souhait de prendre une place prépondérante au sein de votre structure professionnelle, soyez votre propre coach de vie ! Mettez en application les actions qui s’imposent. Si vous désirez influer sur votre bien-être, prenez des conseils avisés tout en vous demandant si vous êtes prêt à consentir aux efforts requis.

Dans ces différents domaines, selon l’importance que vous donnez aux changements et décisions, mettez en œuvre un véritable plan d’action. Si votre vie professionnelle ne laisse plus de place à vos amis, décidez, à l’avance de « rendez-vous » ou dîners. Si vous ne vous accordez pas assez de temps chez vous, le mieux est de vous inscrire à diverses activités. Allez-y, les inscriptions démarrent en Septembre !

Quoiqu’il en soit, la démarche à effectuer en priorité, avant la rentrée, dépend de chacun de vous. Cela dépend de ce que vous ferez de ces conseils. S’ajouteront-ils à la longue liste de nombreux autres conseils divulgués par vos proches? Ou bien seront-ils déclencheurs pour prendre de bonnes décisions afin de donner un nouveau visage à votre quotidien ?

 

http://www.passeportsante.net/fr/Communaute/Blogue/Fiche.aspx?doc=rentree-travail-vacances

comment la couche d’ozone nous protège t-elle ?

L’ozone est un gaz constitué de 3 atomes d’oxygène. C’est un gaz très minoritaire dans l’atmosphère : 6 à 8 molécules d’ozone au maximum sur 1 million de molécules d’air. Dans la stratosphère, ce gaz forme une couche autour de 20 km d’altitude, que l’on appelle la couche d’ozone. Attention !! Il ne faut pas confondre l’ozone présent dans la stratosphère, qui forme la couche d’ozone, et l’ozone au niveau du sol, pollution nocive pour l’homme induite par les activités humaines.

coupe de l'atmosphère avec visualisation de la couche d'ozone

Coupe de l'atmosphère


La couche d’ozone a un rôle primordial, car elle absorbe les rayons ultraviolets, essentiellement les rayons UV-B nocifs à toute forme de vie animale et végétale. En empêchant les rayons UV d’atteindre le sol, l’ozone protège ainsi tous les êtres vivants présents à la surface de la Terre.


La couche d’ozone nous protège des UV (UltraViolet)

La couche d’ozone filtre les rayons UV-B solaires (rayonnement solaire compris entre 280 et 320 nm), qui sont les plus dangereux. Les UV-A (320-400 nm) sont peu absorbés par la couche d’ozone.

Les UV-B ont un effet néfaste sur tous les organismes vivants, terrestres et aquatiques, car ils altèrent l’ADN des cellules. Des taux élevés de rayonnement UV-B réduisent la photosynthèse et la croissance de la végétation et des cultures. Chez l’homme, un accroissement du rayonnement UV-B augmente les risques de cancer de la peau, l’occurrence des cataractes et affaiblit le système immunitaire.

L’indice UV, crée par l’OMS, est une échelle de mesure de l’intensité du rayonnement UV. L’indice UV varie de 0 (la nuit) à 11… mais il peut atteindre la valeur de 18 au sommet de l’Himalaya en juin ! Lorsque le trou d’ozone est présent en Antarctique, l’indice UV peut dépasser le niveau 11, et les doses d’UV reçues dépassent alors celles reçues en Californie ou en Afrique du Nord en été.

 

http://www.ipsl.fr/Pour-tous/Les-dossiers-thematiques/La-couche-d-ozone-et-le-trou-d-ozone/La-couche-d-ozone-et-son-role

 

Recommandations pour garder un cerveau en forme

 

Le Dr Bernard Croisile, neurologue et vice-président scientifique HAPPYneuron, vous donne  « 7 trucs » pour prendre en main votre santé cérébrale

Bougez-vous ! Les études montrent qu'un exercice régulier diminue l’apparition de troubles cognitifs (type démence), et peut même mener à l'apparition de nouvelles connexions neuronales dans l'hippocampe, la zone du cerveau concernée par la mémoire. Pas besoin d'être un super-athlète pour garder votre corps et votre cerveau en forme. Même un exercice modéré peut vous aider à garder votre cerveau éveillé, alors bougez ! 
Regardez dans votre assiette. Votre régime alimentaire a son importance, et peut avoir une influence positive sur votre esprit et votre corps. Si la plupart des graisses sont nocives, certaines comme les acides gras oméga-3 que l'on trouve souvent dans le poisson sont connues pour améliorer les fonctions cérébrales. La choline, une vitamine B présente dans les œufs, améliore la mémoire et diminue la fatigue. D'autres vitamines B améliorent les performances cérébrales et peuvent même vous aider à être de bonne humeur !
Plongez-vous dans les jeux. Puisque de plus en plus de personnes souffrent de maladie telle que la maladie d'Alzheimer et autres démences, le marché des jeux cérébraux prend de l'ampleur. Les études montrent que ces activités stimulent le cerveau, aident à améliorer les fonctions cognitives, et retardent les effets du vieillissement cérébral. Il est important de pratiquer un entrainement équilibré, portant sur toutes les fonctions cognitives. Grâce à HAPPYneuron, c'est possible, très facilement. Nos jeux s'appuient sur des bases scientifiques, ils sont ludiques, et efficaces. Grâce à eux, vous entrainerez toutes vos fonctions cognitives, de manière à optimiser votre entraînement.
Bonne nuit ! Il est bien connu que le manque de sommeil peut engendrer un état de fatigue mentale qui ne permet que très peu de concentration, mais saviez-vous qu'on a aussi besoin du sommeil pour consolider sa mémoire ? En travaillant avec des rats, une équipe de chercheurs de Princeton a trouvé que le manque de sommeil affectait l'hippocampe des animaux, le centre de formation de la mémoire. Le fonctionnement optimal d'un cerveau adulte nécessite 7 à 8 heures de sommeil par nuit, alors bonne nuit, et bonne fabrication de souvenirs !
Papotez ! Le temps passé avec des amis, à avoir ce que l'on appelle "des interactions sociales", vous aide à entretenir votre cerveau, surtout en prenant de l'âge. Selon la principale association de retraités aux Etats-Unis, qui a effectué une étude incluant plus de 116 000 participants, les personnes ayant les réseaux sociaux les plus étendus et solides souffraient moins de déclin cérébral, menaient des vies plus actives, et souffraient moins, y compris physiquement. C'est particulièrement bon  à savoir lorsque l'on vieillit et que l'on se retrouve plus souvent seul. Prendre un café avec une amie ou se joindre à un club ou une association peut aider à vous rendre la vie plus légère, et même plus longue !
Vibrez au son de la musique ! La musique peut booster votre puissance cérébrale en permettant aux auditeurs de se sentir plus détendus, tout en stimulant leur esprit. Les activités similaires, telles qu'écouter une histoire, peuvent procurer les mêmes effets. Apprendre à jouer de la musique est également un moyen privilégié de garder l'esprit actif, quel que soient votre âge ou votre expérience.
Pensez positif ! La pensée positive améliore la santé cérébrale sur le long terme et peut avoir des effets bénéfiques sur votre capacité à gérer les informations. Une étude parue en 2007 a prouvé que les gens qui éprouvent plus souvent des émotions positives avaient 60% moins de risques de développer des troubles cognitifs légers. En parallèle, une autre étude a montré que les adultes âgés avec un niveau de stress chronique bas étaient meilleurs aux tests de mémoire.
 
http://www.happyneuron.fr/cerveau-et-entrainement/nos-recommandations
 

L'influence du ventre sur le cerveau

 

Dans un documentaire intitulé "Le ventre, notre deuxième cerveau" diffusé il y a quelques mois sur Arte, la chaîne de TV faisait le point le point sur des recherches très récentes menées sur l'influence du ventre sur le cerveau.

Les parois de notre intestin sont tapissées de 200 millions de neurones

Cerveau

Ce réseau de neurones, réparti tout au long de notre tube digestif, joue un rôle dans la digestion bien sûr, mais il agit aussi sur notre cerveau par des voies que les chercheurs commencent à peine à identifier.

Cette interaction à distance peut notamment passer par des neurotransmetteurs, des petites molécules par l'intermédiaire desquelles les neurones communiquent entre eux. Par exemple, la sérotonine est un neurotransmetteur qui, au niveau des neurones de notre ventre, rythme le transit intestinal et régule le système immunitaire.

Mais les chercheurs ont découvert qu'une petite partie de cette sérotonine passe dans la circulation sanguine et remonte jusque dans notre tête. Et là elle va pouvoir agir sur les neurones de notre cerveau qui eux aussi se servent de la sérotonine comme messager mais pour d'autres tâches comme la régulation de nos émotions. Voilà comment les neurones du ventre s'invitent dans la gestion de nos émotions.

On savait depuis longtemps que nos états émotionnels pouvaient agir sur notre ventre et les scientifiques sont en train de découvrir que l'inverse est aussi vrai. Notre ventre peut influencer nos émotions.

Une nouvelle approche de certaines maladies

Certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson pourraient trouver leurs origines dans notre ventre. C'est une hypothèse sur laquelle travaillent des chercheurs à l'hôpital de Nantes. Ils ont déjà montré que la maladie de Parkinson engendre les mêmes lésions sur les neurones de l'intestin que sur ceux du cerveau. A l'avenir il pourrait donc devenir possible de diagnostiquer cette maladie avec une simple biopsie intestinale. Une intervention bien moins risquée qu'une biopsie du cerveau.

L'idée de se servir du ventre comme une fenêtre sur le cerveau gagne du terrain. Les chercheurs voudraient tester cette approche pour d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.

Un cerveau sous l'influence des bactéries

Plus inattendu, notre cerveau serait aussi sous l'influence des bactéries qui peuplent notre tube digestif. Ces bactéries sont particulièrement nombreuses : 100.000 milliards. Elles constituent un véritable écosystème que les scientifiques appellent le microbiote. Il est différent pour chacun d'entre nous et nous est très utile : les bactéries qui le composent digèrent des aliments que nous ne pourrions pas digérer sans elles.

Un biologiste de l'Université McMaster au Canada, Stephen Collins a remarqué que des souris sans microbiote, c'est-à-dire ne portant en elles aucune bactérie se comportent de façon étrange. Elles prennent plus de risques et se mettent davantage en danger. Mais lorsque l'on introduit dans leur tube digestif une flore bactérienne, leur comportement change : elles deviennent plus prudentes.

Cela a conduit le chercheur canadien à mener une expérience encore plus surprenante. Il a choisi deux lignées de souris différentes : l'une présentant un comportement particulièrement actif et téméraire et l'autre beaucoup plus calme. Puis il a administré à chaque lignée le microbiote de l'autre.

Résultat : Les souris agitées, après avoir reçu les bactéries des souris calmes, se sont complètement assagies. Et inversement, les souris calmes sont devenues beaucoup plus agressives après avoir ingéré les bactéries des souris agitées.

Cette expérience démontre que, chez les souris, les bactéries présentes dans le tube digestif ont une influence importante sur le comportement et donc sur le cerveau.

 

http://www.franceinfo.fr/emission/info-sciences/2013-2014/l-influence-du-ventre-sur-le-cerveau-01-31-2014-12-55

Les hommes sont moins intelligents que les femmes : c’est la science qui le dit

Maths

Chaque année, le vénérable British Medical Journal (BMJ) publie, à l’occasion des fêtes, une sélection d’articles quelque peu facétieux. Sur la forme, ces publications arborent tout le sérieux et tous les attributs habituellement exigés par la revue de référence. Mais sur le fond, elles s’autorisent un petit pas de côté. Ces dernières années, le BMJ a ainsi proposé à ses lecteurs de s’intéresser à la transmission « génétique et épigénétique » des capacités de magicien, de comparer l’effet sur l’estomac du vin, du thé noir et du schnaps associés à la fondue savoyarde, ou encore de comprendre pourquoi on ne trouve que des magazines obsolètes dans les salles d’attente de médecins…

Cette année, le BMJ a décidé de frapper fort. Il consacre son titre principal de l’édition de Noël à une étude britannique qui se propose de démontrer la « différence des sexes dans les conduites stupides ». Pour ce faire, il a choisi comme échantillon l’ensemble des lauréats des Darwin Awards. Depuis vingt ans, ces prix décernés en Californie récompensent ceux qui « ont choisi d’améliorer le patrimoine génétique de l’espèce… en s’en extrayant définitivement ». Dit autrement, ils honorent les morts les plus bêtes.

Les Darwin sont exigeants. Les faits doivent pouvoir être vérifiés. Quant aux candidats, ils doivent être vraiment morts, ou en tout cas définitivement stérilisés ; avoir été responsables de leurs actes au moment des faits ; avoir eux-mêmes causé leurs propres déboires ; et avoir fait preuve d’un manque exceptionnel de sens commun… « Par exemple, le prix écarte les individus qui se tirent une balle dans la tête en voulant démontrer que leur arme n’est pas chargée, indique le BMJ. Trop fréquent, à classer dans la catégorie accident. En revanche, ceux qui se tirent une balle dans la tête en voulant démontrer que leur arme est chargée méritent la récompense, comme cet homme qui s’est tué avec son stylo espion en voulant montrer à un ami qu’il était vrai. »
L’imagination humaine mise au service de la bêtise

Le site des Darwin Awards offre ainsi un joli concentré de l’imagination humaine, mise au service de la bêtise. C’est cet habitant de Louisburg (Caroline du Nord), qui saute d’un avion pour filmer des parachutistes… en oubliant de porter lui-même un parachute ; ce Texan qui court après une canette de bière et se fait écraser par un camion ; ce braconnier polonais, qui pêchait à l’électricité et subit le même sort que ses proies après être tombé à l’eau. Mention spéciale pour Garry Hoy, notaire de 39 ans : il voulait démontrer à des étudiants la solidité des vitres d’un immeuble de Toronto, mais une d’elles n’a pas résisté à son coup d’épaule, il a chuté du 24e étage. Et prix du jury à cet apprenti terroriste, dont le site des Darwin ne précise pas la nationalité, tué par la lettre piégée qu’il avait lui-même envoyée mais qui lui avait été retournée, faute de timbre.

Si le prix se dit ouvert à tous « sans distinction de race, culture et niveau socio-économique », force est de constater que les hommes forment la grande majorité des lauréats. D’autant que le BMJ a choisi d’écarter les lauréates primées en compagnie de leurs compagnons – généralement des couples ayant expérimenté des positions trop audacieuses. Au final, sur les 318 lauréats retenus dans l’échantillon, il ne reste que 36 femmes. Messieurs, nous représentons donc, après vérification, 88,7 % des abrutis patentés.

Les quatre chercheurs britanniques signataires de l’article admettent que des biais peuvent s’être glissés dans leurs travaux. Le prix ayant été créé par une femme, le jury peut avoir manifesté des préférences pour la bêtise masculine. De même, l’idiotie des mâles apparaît souvent plus spectaculaire, plus « médiatique ». Toutefois, estiment les chercheurs, l’écart apparaît trop important pour être attribuée à ces seuls éventuels décalages méthodologiques.
Sélection naturelle

Plus sérieuse est l’influence de l’alcool. « La différence peut s’expliquer largement par le comportement des deux sexes face à l’alcool, poursuivent les chercheurs. Sous l’empire de la boisson, les hommes semblent développer un sentiment d’invincibilité particulier. » Ainsi ces trois amis, au Cambodge, qui avaient inventé une variante de la roulette russe : après chaque verre, ils sautaient, à tour de rôle, sur une vieille mine, pas encore désactivée. L’explosion de l’engin les a tués tous les trois.

Pour les signataires de l’étude, démonstration est ainsi faite de ce qu’ils nomment la Male idiot theory (MIT). Ces prises de risque inconsidérées peuvent être vues, selon eux, comme un rite de passage, une quête de reconnaissance des autres mâles ou simplement pour obtenir « le droit de se vanter ». Mais en bons adeptes de Darwin, ils se demandent si le phénomène ne relève pas de la sélection naturelle. Ces comportements stupides seraient finalement profitables… à ceux qui n’en sont pas les victimes.

Des études complémentaires sont encore nécessaires ? C’est certain, affirment les auteurs. Qui se félicitent de voir arriver la période des fêtes. Assurément, un terrain d’observation privilégié.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/12/15/les-hommes-sont-plus-idiots-que-les-femmes-c-est-la-science-qui-le-dit_4541014_1650684.html#O5PIfpUUWxbPO2T7.99

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