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Aider les enfants et les adolescents à affronter les catastrophes

 

Il peut être difficile pour les enfants et les adolescents d’affronter et de comprendre les catastrophes et les tragédies, telles que l’action militaire, les incendies ou les tremblements de terre.

La réaction de votre enfant ou de votre adolescent dépend de son âge, de son tempérament et de la proximité qu’il a avec l’événement, c’est-à-dire si des personnes qu’il connaît et qu’il aime ont été éprouvées. Ne sous-estimez pas les répercussions des événements qui se produisent dans le monde. Votre enfant ou votre adolescent ne comprend peut-être pas, mais il peut tout de même être effrayé et se demander s’il est en danger. La couverture médiatique, qui contient des images et des nouvelles angoissantes et explicites, peuvent aggraver ces sentiments.

Après une catastrophe, les enfants peuvent craindre que la situation se répète, que quelqu’un qu’ils connaissent soit blessé ou meure ou d’être séparés de leur famille.

Votre enfant plus jeune peut démontrer sa peur ou son inquiétude des façons suivantes :

  • Mouiller son lit.
  • Se sucer le pouce.
  • Vouloir se faire prendre ou être « collant ».
  • Éprouver de la difficulté à dormir et à manger.
  • Faire des colères.
  • Être agité.
  • Avoir peur du noir.
  • Se plaindre de maux de tête et de ventre.

Votre adolescent peut prétendre ne pas se sentir touché. Ne vous laissez pas induire en erreur. Parlez-lui et demandez-lui quels sont ses doutes et ses craintes. Les adolescents peuvent aussi :

  • avoir une humeur changeante, être moins patients, argumentatifs et tristes,
  • avoir de la difficulté à dormir ou des changements d’appétit,
  • avoir des maux de ventre ou de tête,
  • vouloir être seuls ou entourés plus qu’à l’habitude.

Comment les parents peuvent aider

Vous jouez un rôle important pour rassurer votre enfant ou votre adolescent en restant calme et en l’aidant à comprendre et à affronter ses réactions.

Prenez les inquiétudes de votre enfant au sérieux. Respectez ses réflexions et ses sentiments. Ne lui dites pas que ses sentiments sont ridicules. Votre enfant devrait savoir qu’il n’y a pas de mal à être bouleversé et que ses inquiétudes sont normales. Évitez toutefois de parler constamment de ce qui s’est produit si votre enfant va bien.

Vérifiez comment votre enfant se sent, mais ne le forcez pas à parler avant qu’il soit prêt. Il arrive que lesenfants veuillent simplement des réponses simples et rassurantes. Encouragez un enfant plus jeune à faire un dessin ou à raconter une histoire sur ce qu’il ressent. Donnez-lui beaucoup de caresses et de câlins s’il en a besoin.

Parlez de ce que vous ressentez lorsqu’une catastrophe se produit. Soyez aussi calme et honnête que vous le pouvez et utilisez des mots et des concepts que votre enfant peut comprendre. Vos réponses informeront votre enfant, qui pourra se sentir mieux s’il sait qu’il n’est pas le seul à être inquiet.

Rassurez votre enfant. Dites-lui quelles mesures vous prenez pour que votre maison et votre collectivité soient sécuritaires. Cependant, ne faites pas de promesses que vous êtes incapable de tenir, comme dire qu’il n’y aura pas d’autres tremblements de terre ou d’autres tempêtes.

Conservez les habitudes familiales. Les habitudes ramènent un rythme normal et limitent le temps que votre enfant peut passer à songer aux événements. Elles peuvent également aider votre enfant à mieux dormir la nuit et à avoir l’impression que la vie est prévisible.

Passez du temps ensemble, en famille. Si vous faites des choses que votre enfant aime, vous l’aiderez à se sentir davantage en sécurité.

Limitez le temps d’écran. Les images des nouvelles peuvent être effrayantes et créer de la confusion. Il ne faut pas les regarder en boucle. Si vous prévoyez regarder les nouvelles, faites-le ensemble et éteignez la télévision après avoir terminé, pour parler de ce qui se passe.

Faites une tempête d’idées en famille sur les moyens d’aider les personnes éprouvées par les événements. Soulignez l’importance de la communauté et des secouristes qui se serrent les coudes pour donner un coup de main.

Parlez de ce qui se passe dans le monde. Votre enfant apprendra en vous écoutant parler avec lui et avec d’autres. Lisez des livres et écoutez des vidéos sur des événements graves et aidez votre enfant à comprendre, d’une manière adaptée à son âge. Votre enfant ou votre adolescent comprendra mieux et vous pourrez aussi corriger l’information erronée qu’il aura entendue.

Soyez patientLe stress causé par les événements mondiaux peut avoir des répercussions sur vous, vous rendre moins patient auprès de votre enfant ou vous inciter à moins l’écouter. N’oubliez pas de vous occuper aussi de vous.

Soyez prêt. Parlez de tous les moyens de quitter la maison en toute sécurité en cas d’incendie, et désignez un lieu de rencontre si vous devez sortir rapidement. Préparez une trousse d’urgence et informez tout le monde de l’endroit où elle est rangée.

Quand devriez-vous appeler un médecin?

En présence d’événements mondiaux et de catastrophes naturelles, il peut être difficile d’affronter d’autres situations pénibles ou traumatisantes, comme une maladie ou un décès dans la famille, un divorce, un déménagement dans une nouvelle ville ou un changement d’école. Si c’est le cas, votre enfant aura peut-être besoin d’un soutien et d’attention supplémentaires.

Après une catastrophe, il est possible de présenter un syndrome de stress post-traumatique (SSPT), qui peut se manifester après avoir vu ou vécu un événement très traumatisant. Les enfants et les adolescents peuvent en souffrir. Parlez à votre médecin si votre enfant ou votre adolescent affiche d’importants changements de comportement, comme :

  • de nouveaux troubles de comportement à la maison ou à l’école,
  • de nouveaux troubles d’apprentissage,
  • des accès ou des crises de colère constants,
  • des modifications aux activités sociales ou aux jeux habituels avec les autres enfants,
  • des cauchemars fréquents ou des difficultés à s’endormir,
  • des troubles physiques persistants, comme des maux de ventre ou de tête,
  • des troubles d’alimentation persistants, une prise ou une perte de poids subite,
  • une anxiété ou une peur intense,
  • des sentiments de tristesse ou de déprime,
  • l’expression de désespoir envers la vie et l’avenir,
  • une prise de risques accrue,
  • la consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments non prescrits,
  • des commentaires sur le suicide ou l’automutilation.

Demander de l’aide n’est pas synonyme d’échec. Parler à un professionnel de la santé, comme un psychologue, un psychiatre, un médecin, un travailleur social ou une infirmière, peut représenter une première mesure très utile.

 

http://www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/disaster

 

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