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Réfléchir ou faire réflexion.

"Mais réfléchis donc !", combien de fois vos professeurs ou vos parents vous l'ont-ils dit sur tous les tons possibles et imaginables ? Malheureusement, on oublie toujours de vous indiquer comment réfléchir. En fait, il y a bien une méthode concrète pour faire réflexion.

Réflexion = connexion

Quand on vous dit de réfléchir, on vous dit en fait de connecter le problème que vous avez à traiter avec vos acquis antérieurs, que vous avez déjà dans votre tête : théorèmes, règles, faits, etc.

L'acte de réflexion se ramène toujours à une mise en relation d'une évocation présente, la question qui vous est posée, avec une évocation antérieure, les acquis sur le sujet. C'est pourquoi une mémoire bien garnie n'est pas un obstacle à la réfléxion, au contraire : on réfléchit toujours de manière comparative, par rapport à une acquis antérieur.

En fait on enchaîne, pour chaque réflexion, trois "gestes" mentaux : deux évocations suivies d'une connexion : une évocation mentale du problème posé, une évocation auditive ou visuelle de la règle grammaticale, par exemple, une connexion : un aller et retour entre le problème et la règle et l'application de la règle à la question qui permet de déduire.

On pourrait même insister : la ré-flexion consiste donc à ré-entendre ou à re-voir dans sa tête une loi ou une règle antérieurement acquise pour l'appliquer, la rapprocher (flexion) d'une question qu'on se pose maintenant.

Comment mieux réfléchir ?

Lorsque l'annotation du professeur se résume à : "réflexion insuffisante", il faut rechercher les causes de cette sentence dans l'"oubli" de l'un des gestes mentaux cités ci-dessus :

- On n'a pas fait la première évocation, celle des termes du problème : on a certes lu l'énoncé mais sans le projet de le réentendre (auditif) ou de le photographier (visuel) dans sa tête. On n'a pas mis l'exercice dans sa tête et on serait incapable en l'absence du document écrit de redire ou de reformuler clairement ce qui est à faire.

- On n'a pas fait la seconde évocation, celle de la règle, du théorème, de la chronologie déjà apprise : défaillance de mémoire ou inattention ou encore mauvaise compréhension de la règle au moment où elle a été étudiée.

(Lorsque le prof a expliqué la règle, deux cas ont pu s'être présentés :

- l'élève "appliquant", mal à l'aise avec tout ce qui est théorique ou trop général, a sans doute "décroché" parce que le professeur ne donnait pas d'emblée un exemple.
- l'élève "expliquant" a été submergé par la quantité d'exemples fournis lui laissant le soin d'induire la règle lui même.

Recommandations pratiques

Si vous-même vous êtes appliquant et que vos questions devant un problème sont du genre : "Que faut-il faire, Comment le résoudre" , si vous recherchez avant tout un mode d'emploi, un savoir faire directement applicable, il vous faut un exemple concret auquel vous raccrocher et qui vous serve de modèle pour les cas semblables. Pour vous, comprendre c'est pouvoir reproduire ou transposer.

Il vous faut donc réviser d'abord les exemples d'application, pui les réviser à nouveau à la lumière des explications.

Si vous êtes expliquant et que vos questions sont plutôt du style : "Pourquoi procéder ainsi, quelle logique explique cette façon de faire, quelle est la règle et comporte-t-elle des exceptions", si vous recherchez avant tout le pourquoi des choses, les tenants et les aboutissants, les principes dont découlent toutes les applications. Pour vous, comprendre c'est mettre au jour la raison logique des choses.

Il vous faut d'abord réviser les explications et les règles, vous attacher aux idées générales, puis étudier les exemples d'applications.

Maintenant, rien ne vous empêche de découvrir d'autres modes de réflexion adaptés à votre propre gestion mentale.

 

http://yves-simony.net/article.php3?id_article=110

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