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La drogue et le tabac au lycée

Auteur  
# 2012-03-09 à 19:57 Oumaima
La drogue et le tabac est un phénomène qu'on trouve dans presque tous les lycées marocains, privés ou publiques. Vous lycéens: à votre avis , quelles sont les causes et les conséquences de ce phénomène ?
# 2012-03-10 à 19:45 Majda
"La consommation régulière de drogue entraîne les inconvénients suivants :

- Une perte de productivité

- Une perception faussée

- Une certaine inhibition des réflexes

- De mauvais traitements infligés à l'entourage

- Et même la mort, en cas d'absorption excessive.

"Le Cannabis n'est pas une drogue douce, mais une drogue lente : ses effets nocifs sur le cerveau peuvent se font sentir plusieurs mois après la consommation. Il s'installe durablement dans les cellules nerveuses du cerveau. Il trouble la reconnaissance des informations sensorielles, sans que l'usager n'en est conscience. On lui doit 27% des accidents de la route chez les jeunes.

Il pousse à l'alcool et ouvre la voie à l'héroïne. Il multiplie par 6 le risque de schizophrénie. Il accroît le risque de cancer du poumon car il contient 4 fois plus de goudron que le tabac.

Il a une influence négative sur le cerveau du fétus pendant la grossesse". (pb)

"Or les adolescents sont sollicités, au quotidien, entre 11 et 15 ans, par leur environnement.

Les enfants et leurs parents sont trompés jour après jour par les médias - télé, radio, journaux - qui ont banalisé l’usage des drogues, à commencer par le cannabis faussement appelé " drogue douce " et ce avec l’appui de références : artistes, idoles des jeunes, voire de personnalités connues



Les solutions.

La répression.

"Les narcotrafiquants, puissamment assis dans leurs narco-états, sont constamment à la recherche de nouveaux marchés. . Les réseaux spécialisés dans le marché du cannabis allaient mettre leur ingénierie au service des grands cartels de l’héroïne et de la cocaïne et ce, tout simplement parce que la drogue vaut ici 20% plus cher qu’ailleurs.

Aujourd’hui la lutte contre la drogue se fait au niveau européen faute de pouvoir se faire au niveau mondial. Les toutes nouvelles équipes communes d’enquêtes des polices judiciaires franco-espagnoles (l’Espagne est la principale porte d’entrée en Europe de la cocaïne et du cannabis) sont déjà au travail. Des objectifs communs (principalement la destruction de puissantes organisations criminelles internationales) ont été dégagés. Les premiers résultats ne tarderont pas. Les succès sont souvent passés sous silence. Question de discrétion et de méthode de travail. Les antennes projetées en Amérique du sud, au Moyen Orient, en Extrême Orient, en Afrique sont aujourd’hui de mieux en mieux dotées et travaillent sur des renseignements " fermés " (dont la qualité ne cesse de s’élever) à destination des services centraux européens.

La loi donnant au policier le droit de payer ses informateurs (et en dégageant les budgets à cet effet) nous a sorti de l’hypocrisie. De nouvelles juridictions judiciaires sont nées, créant (fait unique en Europe) des " pôles " spécialisés, rejoignant ainsi l’exemple du pôle financier spécialisé dans le blanchiment de l’argent sale. On le voit, le dispositif s’affine et partant, devient de plus en plus performant.

Dans les pays source, la lutte contre l’offre (principalement par la fumigation des cultures illicites) si elle n’obtient pas de résultats nets dans la baisse de la production a pour le moins pour effet d’éviter qu’elle augmente. Ainsi, plus les saisies sont importantes plus le marché est déstabilisé.

Il est cependant malheureusement patent que le travail considérable effectué par les services anti-drogues français (et européens) donne des résultats assez frustrants. Les saisies sont certes en augmentation, mais le rapport coût/ bénéfice de l’opération reste décevant. Nous avons la chance que les dispositions de loi et les peines infligées aux trafiquants soient sévères dans notre pays* et jouent par ce fait un effet assez dissuasif. (de l’avis même des narcotrafiquants, il faut éviter de " tomber " ). Nous avons la chance de posséder un dispositif policier performant et équipé aujourd’hui de façon moderne. Notre dispositif de renseignement à l’étranger commence à donner sa mesure. Cependant, il reste un chantier à entamer, et c’est celui qui consiste à porter la lutte sur les lieux mêmes de la production, imitant ainsi les USA, les canadiens, les australiens et les britanniques. Ce chantier, celui de saisir à la source, la plus grosse quantité possible de production, est un chantier politique. Il est à mener de concert avec nos partenaires européens et amène une question simple. Souhaitons nous donner à la lutte contre la drogue la dimension d’une priorité Bien sûr ce projet mobiliserait des moyens financiers importants et l’accord des pays concernés.


Une autre consisterait à doter les instances judiciaires internationales d’un accord multilatéral sur la consultation des comptes bancaires du monde entier et sur la mise en oeuvre de commissions rogatoires internationales. Cette idée sera beaucoup plus difficile à mettre en œuvre pour des raisons de laxisme politique".



La prohibition.

"La prohibition entraîne :

- Des crimes et violences commises dans la rue par les dealers et usagers.

Un des défauts majeurs du marché noir est la difficulté de résoudre pacifiquement les conflits qui émergent entre les producteurs et distributeurs ou entre demandeurs et offreurs. Les usagers eux-mêmes, à la recherche de fonds pour financer leur consommation de drogue, commettent des délits souvent accompagnés de violence.

- Des produits dangereux et de faible qualité offerts à la consommation.

Faute d'un contrôle de la qualité des produits offerts sur le marché noir, la prohibition tue les usagers eux-mêmes par overdose. Les drogués usent de seringues. Comme il est interdit d'acheter librement et anonymement (dans un super marché) des seringues, les drogués se les revendent ou se les partagent. L'épidémie du SIDA frappe les drogués autant sinon plus que les transfusés.

- Les sommes dépensées dans la lutte contre la drogue ne sont plus disponibles pour assurer la sécurité des citoyens face à d'autres activités criminelles.

La lutte contre la consommation de drogue a surchargé les prisons. La capacité des prisons est telle que l'on est obligé de raccourcir les peines et de relâcher les criminels plus rapidement que l'on désirerait. Le séjour en prison même une école du crime. Le drogué va y apprendre comment commettre des forfaits pour financer son vice. Devant ce phénomène, les juges hésitent à mettre en prison et mettent des sanctions peu sévères. Mais lorsqu’ils agissent ainsi, ils diminuent l’efficacité de la répression.

- La corruption

Un des aspects les plus dangereux de la prohibition est de créer un marché noir où des sommes fabuleuses sont échangées. Les trafiquants peuvent alors corrompre qui ils veulent: juges, policiers, hommes politiques, hommes d'Etat.

- La violation des libertés individuelles par les policiers eux-mêmes alors qu'ils sont en charge de les protéger.

Le renforcement de la répression conduit à des privilèges et des excès qui sont un danger pour les libertés civiles. Les douaniers, les policiers et les gendarmes peuvent vous arrêter sur le territoire, organiser une fouille, vous obliger à un test d'urine, même vous contraindre à aller à la selle avec un laxatif s'ils soupçonnent que vous êtes un usager, un revendeur ou un trafiquant transportant de la drogue par ingestion. Ils se déguisent eux-mêmes en trafiquants et revendeurs pour mieux repérer les réseaux. Ils peuvent mettre sur écoute votre domicile privé, avoir accès à votre compte en banque sans votre consentement, ils achètent même de la drogue pour remonter les filières etc.

- La destruction de l'environnement urbain dans les banlieues pauvres.

La prohibition a un effet dévastateur sur les banlieues où vivent des minorités et des immigrés récents. Elles créent des ghettos. Quand les jeunes dealers sont ceux qui dans la communauté gagnent le plus d'argent, ils montrent que la criminalité, est une activité plus rémunératrice qu'un travail légal. Elle détruit l'ordre naturel de la communauté. Ce sont les jeunes criminels qui font la loi. Quelle autorité peut avoir des parents d'un enfant de 16 ans qui paie le loyer de sa famille simplement avec son argent de poche?

Comment un instituteur ou un enseignant peut-il convaincre qu'il est bien d'aller à l'école pour avoir un travail alors que ceux qui ne vont pas à l'école roulent en BMW? "




# 2012-03-12 à 22:22 Oumaima
Je crois que ce phenomene est né suite a la non conscience ou a vrai dire l'irresponsabilité de l'administration , car je suis sure et certaine qu'ils sachent tous ce qui se passe au lycée mais pourtant il font semblant de ne rien voir, pourquoi? personne ne sait
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