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Lutter contre le bavardage en classe ...

Le problème du professeur débutant, c’est la gestion de l’ambiance de classe. Par ambiance, il faut bien sur comprendre bavardages, mais de dire j’essaie de gèrer au mieux l’ambiance de ma classe c’est toujours mieux que d’avouer qu’on essaie, avec difficulté de rétablir l’ordre dans un chaos bien organisé. En tout cas, sur le tas, on apprend, mais je cherche encore la recette miracle...

Une fois qu’on a tout testé pour faire cesser les bavardages, on se demande par quel miracle on va bien y arriver. Une recherche sur Google plus tard, et quelques heures de lectures absorbées, on se dit que c’est un bien vaste sujet que la gestion du bavardage en classe.

Google ne se trompant jamais, le premier lien sur la recherche "bavardage en classe" fut le bon, et j’ai déniché [1], La communication en classe : onze Dilemmes de Philippe Perrenoud. [2]

La communication en classe :onze Dilemmes

Extrait d’une publication de Philippe Perrenoud, [sources consultables en ligne

Premier dilemme :
Comment contrôler la prise de parole sans stériliser les échanges, tuer la spontanéité, le plaisir ?

Second dilemme :
Comment ménager une certaine équité sans blesser les uns et faire violence aux autres, sans interférer avec les règles du jeu social ?

Troisième dilemme :
Comment respecter les formes de la communication et de la langue sans réduire les élèves au silence ou aux banalités prudentes ?

Quatrième dilemme :
Comment valoriser l’expression ouverte et honnête des idées et des sentiments sans dénier aux élèves le droit d’être des acteurs, donc parfois de dissimuler et d’enjoliver ?

Cinquième dilemme :
Comment faire entrer la vie dans l’école sans attenter à la sphère intime des élèves et des familles ? Comment traiter l’élève comme une personne et l’impliquer dans des activités qui ont du sens pour lui sans l’exposer ?

Sixième dilemme :
Comment ne pas aseptiser la communication, la vider de toute référence à la vie et à ses contradictions, aux conflits sociaux, sans mettre les élèves et les enseignants en danger ?

Septième dilemme :
Comment ne pas euphémiser la part du pouvoir dans la communication sans mettre en cause l’autorité du maître ? Comment donner des outils d’analyse et de négociation sans en être la première cible ?

Huitième dilemme :
Comment impliquer les élèves dans le projet principal sans les priver du droit de bavarder ? Comment trouver l’équilibre entre le contrôle tatillon des propos et l’explosion des conversations particulières ?

Neuvième dilemme :
Comment faire une place aux représentations des apprenants sans mettre en circulation des théories fausses et leur donner crédit ? Comment autoriser chacun à dire ce qu’il croit sans tomber dans le relativisme ou l’obscurantisme ? Comment travailler avec l’erreur sans la légitimer ?

Dixième dilemme :
Comment laisser un espace à la construction interactive des savoirs sans que la conversation aille " dans tous les sens " ? Comment ne pas canaliser complètement la communication didactique sans perdre pour autant tout fil conducteur ?

Onzième dilemme :
Comment faire une place à la métacommunication et à la recherche de sens sans déstabiliser le groupe-classe et se trouver en porte-à-faux par rapport aux attentes de l’institution ?

Voilà, tout y est ! L’auteur de la publication a fait un sacré boulot d’analyse et de synthèse, et c’est un vrai régal de lire son argumentation.

Maintenant il ne reste plus qu’à trouver la solution ... C’est très simple, il y a onze enigme à résoudre ...

Tentatives infructueuses pour stopper le bavardage

J’ai presque tout essayé... Depuis là rentrée, il y a du mieux, c’est incontestable, mais ce n’est pas encore ça ... Du moins je psychose beaucoup sur le bavardage, je trouve que cela bavarde, est-ce vrai ou s’agit-il d’une invention de mon esprit ?

Début septembre, j’ai testé la technique de la réprimande orale, au début, ça marche, et si ça marche c’est parce que les élèves ne savent pas de quoi l’enseignant est capable lorsque les réprimandes se succèdent.
Puis, dès qu’ils se rendent compte qu’en cas de multiples réprimandes successives il ne se passe rien, qu’il n’y a pas de sanction plus dure, ils ont un peu tendance à se lâcher ... Après tout, une réprimande de plus ou de moins, ce n’est pas la mort !!!

Fin septembre, un peu débordé et pris de cours, j’ai testé « les croix dans le cahier », et là ils ont bien ris. Ils ont du pensé que je ne savais pas ce que je faisais, quand au bout de quinze jours j’ai débarqué tout joyeux, avec mon cahier et je leur ai expliqué que dorénavant, j’allais mettre des croix quand ils parleraient.
Ils étaient légèrement mort de rire, et j’ai fait ça deux séances, puis j’ai arrêté, ce n’était pas du tout efficace, car quand je mettais "une croix", ça râlait, ça protestait, et donc finalement cela perturbait d’avantage la classe !
Et puis je fais quoi quand j’ai trois croix ? Un solitaire ?

Début octobre, ce fut la panique à bord, je ne gérais plus grand chose et je négociais alors avec le professeur principal la réalisation d’un plan de classe, pas super efficace, mais ça permet de séparer les leaders. Enfin, le plan de c’est comme toutes les méthodes quand ça dérape, il faut être ferme, sinon les dérapages se multiplient. Et comme je n’ai pas une tête qui impose le respect ...

Ne voulant pas crier, en ayant un peu marre de faire la police, j’ai récupéré fin octobre la demi heure de vie de classe, et j’ai proposé à mes élèves de les responsabiliser : Auto-régulation et auto-discipline furent alors les maîtres mots du débat, et après avoir posé les bases de ce système de régulation, on a testé, et ce ne fut pas trop concluant, du moins pas assez à mon goût...

A ce moment là, j’ai décidé de pondre les règles de vie en classe, et là le problème c’est que les élèves qui ne posaient pas de problème en classe sans les règles de vie, les appliquèrent sans aucun problème, tandis que les autres, ceux pour lesquels j’ai fait les règles, ils se foutent un peu. Donc il va falloir sévir très bientôt.

Le problème, c’est qu’il faut établir des règles, ET en même temps une échelle de sanction en cas de non respect, il faut que le faire de manière très claire, et bien s’y tenir pour ne pas "paraître injuste".

J’ai déjà posé les règles de vie en classe, il me reste donc à établir une échelle de sanction adaptée.

Bien sûr, la meilleur méthode pour ne pas avoir de bavardages dans sa classe, c’est assurément d’être un très bon enseignant, et là les élèves te respectent naturellement, "faire autorité et non pas imposer l’autorité". Mais alors, comment être un bon enseignant ? Vaste débat ! Et encore plus dur, comment être un bon enseignant quand on débute ?

 

Notes :

[1] enfin google l’a fait pour moi

[2] Faculté de psychologie et de sciences de l’éducation Université de Genève 1994

http://www.cent20.net/spip.php?article63

Bien gérer les émotions pour apprendre : sécuriser, calmer et rassurer

Enseignement

Les émotions

« L'éducation serait plus efficace si les salles de classe devenaient des sociétés apprenantes, qui mettent activement les émotions et les relations sociales au service de I ‘acquisition des connaissances. » Dr Carla HannaFord

Deborah Stipek, doyenne de la Faculté d'éducation de l'université de Stantord, fait remarquer que « l'élève a une plus grande envie d'explorer de nouvelles connaissances et de réussir sur le plan scolaire lorsque les enseignants lui offrent une relation sécurisante est sûre. »

Dans son livre L'intelligence émotionnelle, Daniel Goleman rapporte une étude très intéressante qui a évalué sur un échantillon de 910 élèves en classe de primaire – échantillon représentatif des États-Unis - les enseignants et les effets de leurs styles d'enseignement sur les résultats des enfants « à risque ».

 Comment les bons résultats ont-ils été obtenus?

Les meilleurs résultats ont été obtenus quand les institutrices :

-Faisaient attention à leurs élèves et répondaient à leurs besoins;

- créaient une ambiance positive, discutaient agréablement avec les élèves et montraient beaucoup d'enthousiasme;

- manifestaient aux enfants de l'affection et posaient sur eux un regard positif;

- organisaient bien leur classe, en donnant des buts clairs et précis aux élèves, mais suffisamment flexibles pour qu'ils puissent s'y conformer eux-mêmes.

Par contre, les résultats étaient mauvais quand les enseignants imposaient leur programme sans se mettre au niveau des élèves ou se montraient trop distants. Ces enseignants se mettaient souvent plus en colère et devaient recourir fréquemment aux punitions pour rétablir la discipline.

• Qu'est-ce qu'une émotion ?

Le cerveau limbique joue un rôle très important dans les émotions. Ces émotions peuvent être positives : confiance, plaisir, joie, enthousiasme, etc. Mais elles peuvent aussi être négatives : colère, peur, tristesse, angoisse, culpabilité, agressivité.

• Les émotions ont un rôle primordial dans les apprentissages.

Les émotions négatives déclenchent un stress négatif qui coupe l’enfant de ses lobes frontaux. Le cerveau pensant de l’enfant est mis sur a touche. L’amygdale du cerveau limbique prend alors le pouvoir. Il devient impossible à l’enfant de penser clairement ou de réfléchir. Ce stress négatif déclenche une sécrétion abondante de l'hormone adrénaline qui provoque agitation, anxiété et difficulté à respecter les règles.

Les difficultés rencontrées dans les apprentissages sont nombreuses : troubles de la mémoire, difficulté de concentration et d'attention mais aussi comportements de fuite (absentéisme, rêverie), d'agressivité (violences verbales et/ou physiques), ou d'inhibition (blocages scolaires, trous de mémoire). Ces nombreux dysfonctionnements ne peuvent que conduire à l'échec scolaire.

• Bien gérer les émotions de votre enfant

Quand votre entant est dans une grande émotion - colère, agressivité, découragement, violence verbale, etc. - n'essayez pas de le raisonner ou de lui imposer votre point de vue. ll est prisonnier de son amygdale et ne peul plus se contrôler. Dites-lui que vous le comprenez et que vous attendez qu'il se calme pour reprendre plus tard une discussion plus positive et constructive.

 

Dossier : Louis MUSSO

Louis MUSSO a été professeur d’EPS à l’université Paul Sabatier à l’UFR sport. Aujourd’hui à la retraite, il est aussi Sophrologue Caycédien Master Spécialiste. Il est persuadé que la plupart des enfants ont une intelligence normale. Il pense que la plupart de leurs échecs scolaires sont la conséquence d’une mauvaise gestion de leurs émotions.

 

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/bien-gerer-les-emotions-pour-apprendre-securiser-calmer-et-rassurer-1703-8-5.html

FATIGUE INTELLECTUELLE : QUAND LE CERVEAU DIT STOP!

 

Dynamiser votre cerveau

Votre acuité mentale n’est pas à son meilleur? Vous avez des oublis fréquents? C’est peut-être que vous souffrez de fatigue intellectuelle. Rassurez-vous, vous n’êtes vraiment pas seul à vivre ces épisodes de perte de vitalité de l’esprit. Certains parleront même de mal du siècle! Dans une société qui exige que l’on aille toujours plus vite et avec plus d’efficacité, peu de gens sont en effet épargnés. Mais si vous faites un travail intellectuel ou si vous êtes étudiant , sachez que vous êtes plus susceptible de souffrir un jour ou l’autre de ce type de fatigue. Pas de soucis! Voici des trucs pour l’éviter.

UN SIMPLE RAPPEL À L’ORDRE

Comme c’est le cas pour les muscles de notre corps, notre cerveau n’a pas la capacité de fournir un effort ininterrompu. Il a ses limites. Et quand elles sont dé passées, notre capac ité à nous concentrer et à mémoriser fait des siennes. Ce qui n’est pas sans nous faire imaginer le pire, alors que c’est simplement le cerveau qui dit « s top! Besoin de repos. » Il lui arrive même de se payer une bonne sieste, en mettant au vert la région cervicale fatiguée. Voilà pourquoi vous cherchez vos mots, commettez des lapsus, oubliez le nom du voisin qui, pourtant, a toujours habité à côté. Des recherches ont en effet démontré que certains groupes de neurones trop sollicités peuvent se mettre momentanément en mode pause, pendant que les autres fonctions cérébrales demeurent, elles, tout à fait actives. Une façon pour le cerveau de récupérer et de parer à l’intoxication des cellules quand il y a surexploitation.

QUAND LE CERVEAU VA, TOUT VA... ET VICE VERSA!

Le meilleur remède contre la fatigue intellectuelle? Accorder suffisamment de place et d’importance aux éléments régénérateurs d’énergie que sont le sommeil, la détente, l’oxygénation, l’alimentation, etc. Pour un bon rendement intellectuel , il faut donc apprendre à penser à soi, à prendre soin de son corps et de son esprit. Car à l’instar de l'épuisement physique, l'épuisement intellectuel peut conduire à la déprime et au surmenage s'il n'est pas pris en main à temps.

Pour la santé de votre cerveau et pour remédier à la fatigue intellectuelle, voici de saines habitudes à intégrer à votre mode de vie.

VOTRE MENU ANTIFATIGUE INTELLECTUELLE

Le petit déjeuner : Il est incontournable. Il vous met en bonne forme intellectuelle et en de bonnes dispositions pour apprendre, vous remémorer et bien assimiler des informations complexes. Ce premier repas de la journée ne doit cependant pas être riche en mauvais gras (beurre, pâtisserie du genre croissant ou brioche, par exemple), ni en sucre raffiné (céréales du commerce, tartinades sucrées, etc.). Il devrait plutôt vous offrir des fibres (pain et céréales entières), des protéines (produits laitiers), des lipides (noix ou beurre d’arachide) et des glucides (fruits).

Le repas léger : Après un repas lourd, le système digestif accapare beaucoup d’énergie, restreignant celle disponible pour les facultés intellectuelles. Si vous devez travailler après le repas, évitez de trop manger, en privilégiant la sensation de satiété à celle du trop- plein.

Les vitamines B : Les vitamines du complexe B libèrent l’énergie des glucides, assurant ainsi le bon fonctionnement des cellules cérébrales. Les produits laitiers, les légumineuses, les légumes verts et les céréales entières comptent parmi les meilleures sources de vitamines B.

Le glucose : Il est le principal carburant du cerveau. Le glucose est donc indispensable et doit se retrouver en quantité suffisante dans le sang. Comment? En intégrant à votre menuquotidien une bonne part d’aliments riches en glucides, comme les fruits, les légumineuses, le riz, les pâtes et le pain. Pour prévenir les chutes du taux de glucose sanguin, assurez-vous de prendre chaque jour vos trois repas, mais aussi de deux à trois collations. L’idée, c’est de ne pas passer plus de 2 ½ heures sans manger.

Les oméga-3 : Ils jouent un rôle de premier plan dans la santé du cerveau. De fait, ils protègent les neurones, veillent à leur bon fonctionnement et préviennent le vieillissement du cerveau. On retrouve les oméga-3 notamment dans les poissons gras tels que le saumon, la truite et les sardines. À consommer au moins deux  fois par semaine.

Le fer : Une carence prolongée en fer peut nuire à votre concentration et altérer votre mémoire. On trouve le fer dans les viandes et substituts, dans certains légumes (épinard, fenouil), dans le persil frais ainsi que dans les produits laitiers enrichis de fer.

Le café : On y va avec modération. Bien qu’on compte souvent sur lui pour se donner un coup de fouet, trop de café crée des dommages cardiaque s. Les femmes devraient limiter leur consommation quotidienne à 300 mg et les hommes, à 400 mg.

D’AUTRES TRUCS POUR DES CAPACITÉS MENTALES MAXIMALES

  • Accordez toute l’importance au sommeil. C’est par lui que le corps récupère et se régénère. Ne le sacrifiez pas pour des heures de travail ou d’études supplémentaires. N’hésitez pas non plus à vous accorder une sieste. Ce n’est pas du temps gaspillé. Être reposé, c’est être plus performant.
  • Pratiquez la relaxation, qui aide à retrouver un bien-être mental, ou adonnez-vous au yoga, à la gymnastique douce, au tai-chi ou au massage. En plus de vous détendre, ces disciplines aiguisent votre capacité à vous concentrer.
  • Respirez, respirez et respirez. L’oxygène, c’est la principale nourriture de vos cellules. Quand la fatigue mentale se fait sentir, quand la concentration vous fait faux bond, n’hésitez pas à vous lever de votre chaise pour prendre de bonnes respirations devant une fenêtre ouverte ou à mettre quelques minutes le nez dehors pour prendre un bon bol d’air.
  • Bougez tous les jours ; pour apporter à vos cellules la nourriture dont elles ont besoin et éliminer vos toxines. Choisissez une activité qui vous plaît et, si possible, qui se pratique en plein air.
  • Accordez-vous des pauses de 5 à 10  minutes toutes les 90  minutes. Les pauses réduisent la fatigue et décuplent l’efficacité mentale.
  • Dans les périodes de fatigue intellectuelle, profitez des jours de congé (dont la fin de semaine) pour vous laisser aller au farniente. En libérant votre tête, en savourant ce temps d’arrêt, sans culpabiliser. Cela vous procurera un repos physique et mental.
  • Si vous devez étudier ou travailler le soir ou la fin de semaine, obligez-vous à une brève séance d’exercices physiques avant ou après votre période de travail. Vous chasserez ainsi la fatigue intellectuelle accumulée.
  • Évitez le thé, la caféine ou tout autre stimulant du genre quand vous devez travailler le soir. Ils nuisent fortement à votre sommeil qui, lui, est indispensable à la performance intellectuelle. Si vous êtes trop fatigué pour travailler sans ces stimulants, c’est peut-être qu’il vous faut dormir.
  • Posez un regard réaliste sur votre vie et demandez-vous si vous n’en faites pas trop. Soyez à l’écoute des besoins de votre corps (et de votre cerveau) et voyez à avoir suffisamment de sources de satisfaction et de détente.
  • Si vos symptômes de fatigue intellectuelle sont fréquents et persistants, n’hésitez pas à consulter. Toute fatigue chronique doit être prise au sérieux.

Au travail comme aux études, n’oubliez pas que c’est en parvenant à un état de santé optimal que votre niveau de performance mentale connaîtra son zénith. Avoir un mode de vie sain, c’est aussi faire un pied de nez à la fatigue intellectuelle!

 

http://www.teluq.ca/siteweb/sante/truc.php?vs_id=40
 
 
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De quoi sont constitués nos ongles ?

Ongles

Les ongles sont constitués d'une protéine appelée kératine. Cette protéine est fabriquée en continu par certaines cellules spécialisées de ta peau. Ces cellules stockent la kératine tant qu’elles en produisent. Quand elles en sont pleines à craquer, elles meurent et se durcissent. C'est ainsi que chaque cellule morte devient un petit bout d’ongle... Il est poussé vers l’extérieur par de nouvelles cellules productrices de kératine.

C’est pour cette raison que l'ongle pousse chaque jour un petit peu. Tu as sans doute remarqué que les ongles de tes mains poussaient plus vite que les ongles de tes pieds. En moyenne, un ongle de main grandit de 2 à 3 mm par mois. Pendant ce temps là, un ongle d’orteil pousse seulement de 1 à 1,5 mm. Les onlges de la main dominante (la droite pour les droitiers) pousseraient aussi légèrement plus vite. Cela s'explique par le fait que les doigts qui bougent le plus ont une circulation sanguine améliorée, ce qui amène plus de nutriments aux ongles qui en ont besoin pour pousser. Comme les orteils bougent très peu, cela expliquerait leur lenteur à grandir.

 

http://www.quebecscience.qc.ca/Investigatron/Corps-humain/De-quoi-sont-constitues-nos-ongles-

L'aider à accepter ses complexes

Un nez allongé, des pieds trop grands, une poitrine trop petite... La liste des complexes est longue. Pourtant, il existe des astuces pour que votre adolescent renoue enfin avec son corps mal aimé.

"J'ai le complexe du corn flakes" chante Mathieu Chédid dans son album "Je dis aime". Eh oui, mieux vaut en rire qu'en pleurer. Les complexes perturbent la vie de bien des adolescents. Pourtant, avec un peu d'imagination, on peut passer outre et même réussir à les assumer.

D'où viennent les complexes ?

le jeune se concentre sur ses défauts.
Dans les magazines, à la télévision ou même au cinéma, rien à dire, les stars sont toujours parfaites. Le chanteur de Tokio Hotel n'a pas d'acné, quant aux héros de High Scool Musical, non seulement ils sont beaux mais en plus ils savent chanter et danser. Alors c'est sûr, lorsque votre ado se regarde dans la glace et se compare à ces stars, il y a comme un léger décalage.

D'autant qu'à l'adolescence, le corps a la mauvaise idée de développer certaines de ses parties plus vite que d'autres. Dans ces conditions, il est parfois difficile d'assumer ce nouveau physique en pleine transformation.

En cause, l'influence des médias
Confronté aux images parfaites véhiculées par les médias, le jeune se concentre sur ses défauts et en fait une fixation. C'est ce qu'on appelle des complexes. S'ensuit alors des tentatives de camouflage en tout genre pour cacher le problème en question.

Les complexes peuvent aussi venir des modèles de perfection imposés par la famille alors que l'ado n'était encore qu'un enfant. Ils peuvent également trouver leur source dans des réflexions d'adulte déplacées ou dans des surnoms dévalorisants donnés par des camarades de classe.

Différents complexes

On connaît bien sûr les complexes physiques. Pourtant, il en existe d'autres qui peuvent faire tout autant souffrir.

Complexes sociaux

L'individu ressent un sentiment d'infériorité par rapport à sa situation professionnelle ou sociale. Cela peut se traduire par des phrases telles que : "Je ne réussirai pas à faire ceci" ou encore : "Je suis trop petite pour faire cela".

Complexes psychiques
Les adolescents, comme les adultes, peuvent se sentir dévalorisés au niveau culturel ou intellectuel. Humour, vivacité d'esprit, connaissances, deviennent alors sources de complexes. Surtout lorsqu'on se retrouve face à des personnes venant d'un autre milieu social.

Les complexes, l'expression d'une timidité
De manière générale, les complexes, qu'ils soient physiques, psychiques ou sociaux, sont surtout l'expression d'une timidité et d'un sentiment d'infériorité. Il est plus facile de dire : "Je ne suis pas arrivé à faire cela à cause de mon nez" que d'assumer le problème réel. Essayez de réétudier la difficulté rencontrée, de façon objective avec votre enfant. Amenez-le à trouver les vraies raisons de son échec.

C'est surtout la peur de l'exclusion qui pousse l'adolescent à vouloir à tout prix "rentrer dans la norme". Pour masquer ses complexes et ses faiblesses, l'ado décide souvent d'appartenir à un groupe. En suivant la mode, il se fond dans la masse et est ainsi accepté par les autres.

Les complexes viennent donc d'une peur de ne pas être aimé. Pas étonnant que lorsque votre ado tombe amoureux, ses complexes s'évanouissent. Il est enfin aimé pour ce qu'il est. Et ses tâches de rousseurs dont il avait honte, ont fait toute la différence pour conquérir le cœur de son amie. Ce n'était pas la peine de complexer !

Cinq idées pour aider les ados

Pour aider un adolescent, rien de tel que la parole. Si vous manquez d'arguments devant votre ado qui passe plus de temps à s'observer sous toutes les coutures qu'à travailler, voici quelques conseils.

1) S'accepter tel que l'on est
Même certains mannequins avouent être complexés par leur physique. Ce n'est pas pour autant que ces femmes se cachent lors d'un défilé. Leur solution : assumer leur corps. Pour un ado, cela peut sembler mission impossible. Pour dédramatiser la situation, faites un tour de table auprès de ses proches. Cousin Bertrand a honte de son nez alors que tout le monde le trouve tout à faire normal. C'est pareil pour votre ado. Personne n'a peut-être remarqué son complexe. Alors pourquoi le cacher ?

2) Faire d'un défaut un atout majeur
Votre fille déteste subitement son front ? Direction le coiffeur. Une coupe de cheveux, ça fait du bien à la chevelure et surtout au moral. En plus, cela permet de cacher un petit défaut. Le visage s'en trouve mis en valeur. Si vous manquez d'idées pour aider votre ado, sachez que de nombreux stages ou ateliers relooking existent. Des vêtements adaptés, un soupçon de maquillage et le tour est joué ! Voilà de quoi redonner confiance à votre fille.

3) S'entourer des bons amis
s'entourer de bons amis est important.
Certains ados préfèrent appartenir à un groupe qui ne leur correspond pas plutôt que d'être seuls. Oui mais voilà, ils ne sont pas toujours très bien entourés. C'est le cas de votre enfant et ses amis lui reprochent son embonpoint... Essayez d'en parler avec lui et de lui ouvrir les yeux. Expliquez-lui que les vrais amis sont ceux qui vous apprécient pour ce que vous êtes et non pour ce que vous paraissez.

4) Retrouver la confiance en soi
Un ado complexé manque souvent de confiance en lui. Pour l'aider, inscrivez-le à un cours de théâtre. Monter sur les planches lui permettra de sortir de sa réserve. Cela le valorisa et l'aidera à accepter son corps. Il pourra aussi nouer d'autres amitiés. De nombreux collèges proposent des ateliers théâtre, conseillez-lui d'essayer. Et qui sait, cela fera peut-être naître des talents ?

5) Aller de l'avant
Votre ado est tout le temps avachi et se trouve nul ? Valorisez-le. Demandez-lui de repérer ses points forts et encouragez-le. Puis, dites-lui d'aller à la rencontre des autres. Inutile de rester prostré à la maison. Incitez-le à bouger, à rencontrer de nouveaux jeunes. Avec un joli sourire et un peu d'humour, il arrivera à se tisser de nouvelles amitiés, qui lui feront prendre conscience de sa valeur.

Responsabiliser les parents

Pour éviter à leur enfant d'être complexé, les parents doivent observer quelques règles de bon sens.

Tout d'abord, acceptez votre bambin tel qu'il est et non tel que vous voudriez qu'il soit. Très tôt, encouragez-le dans ce qu'il entreprend. Valorisez-le et montrez-lui que vous lui faites confiance. Cela peut paraître beaucoup mais en étant aimé et soutenu, votre enfant se sentira bien dans sa peau. Du coup, pas de complexes en vue pour l'adolescence !

Evitez les remarques désobligeantes. Les enfants enregistrent tout et pourraient mal interpréter, ce qui pour vous n'était qu'une plaisanterie. Méfiance, donc.

Enfin, inscrivez-le à un sport. D'une part, cela lui permettra d'avoir un autre cercle d'amis que l'école, d'autre part, cela lui permettra de s'affirmer dans une discipline et donc d'avoir conscience de sa valeur. Ne manquez pas une compétition et sachez réconforter votre ado s'il perd.

Parents, montrez l'exemple !
Devant une mère complexée par son corps et qui se dévalorise, pas facile pour l'adolescent de se sentir bien dans sa peau. Apprenez à vous aimez vous-même. Et si vous ne parvenez pas à vous débarrasser de vos complexes, faites en sorte que votre enfant ne vous entende pas vous dévaloriser.

Pour un adolescent, aimer son corps est loin d'être évident. Tout est trop quelque chose : trop petit, trop grand...
Des solutions existent pourtant pour atténuer ce mal-être. Des cours de théâtre, du sport... viendront à bout de ses complexes. Le but : lui redonner confiance, le valoriser et le sortir de son isolement.
Une séance de relooking, une nouvelle coupe de cheveux ou quelques conseils en maquillage peuvent également aider votre ado à se sentir mieux dans sa peau.
Quoi qu'il en soit, les parents se doivent d'être patients, compréhensifs et soutenir leur enfant dans cette crise qu'est l'adolescence.

Réalisé par Caroline Rabourdin, Journal des Femmes

 

 

 

 

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