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Dix étapes pour délivrer l'enfant de sa nervosité

Content gars

Certaines mères se plaignent de la nervosité de leurs enfants mais aussi de leurs pleurs incessants et irritants. Elles supportent mal certains de leurs actes tels le rongement des ongles, le tirage des cheveux, la brutalité avec les autres enfants, la succion des doigts, etc. Aussi, se sentent-elles mal à l’aise quand elles les voient faire du tapage, mordre tout ce qui leur tombe sous la main comme un stylo, une gomme ou autre, faire des mouvements continuels avec leurs jambes, se mordre les lèvres, etc.

Pour pouvoir traiter convenablement ces cas, on doit en connaître les causes qui peuvent être psychologiques, médicales ou éducatives.

Les causes psychologiques :
Elles sont nombreuses selon les psychologues, parmi elles :
o Le manque affectif
o Le sentiment de l’enfant qu’il est rejeté (ni accepté ni aimé dans son milieu)
o La persécution de l’enfant par d'autres enfants

Les causes éducatives :
Ce sont elles qui influent le plus sur le comportement et le tempérament de l’enfant, parmi elles :
o L’autoritarisme des parents qui se manifeste à travers la séparation des frères ou l’imposition de leur volonté à leur enfant pour qu’il soit tel qu’ils le veulent sans jamais le laisser choisir certaines choses simples comme un jeu ou la couleur de son cartable ou autres
o La nervosité de l'un ou des deux parents, la nervosité étant acquise et non innée
o Le sentiment entretenu par l'enfant qu’il est une source de préoccupation pour sa famille ou en classe
o L'excès de gâterie rend l'enfant agressif, égoïste et désireux de tout posséder et, en entrant dans le domaine de la vie active, l’enfant gâté se sentira persécuté
o Les conflits parentaux devant les enfants constituent l'une des plus importantes causes
o Le refoulement des sentiments de l'enfant par les parents comme, par exemple, le fait de le contraindre au silence lorsqu’il veut pleurer.

Les problèmes médicaux :
Parmi eux :
o Le manque de vitamine D pendant les premiers mois
o L’augmentation de l'activité de la glande thyroïde, accompagnée par une augmentation de la transpiration et par des troubles du sommeil
o La carence en fer (anémie)
o L’épilepsie
o La constipation chronique
o L’inflammation de l’appareil urinaire
o L’autisme alors que la nervosité de l'enfant augmente avec l'âge
o L’inflammation des sinus et des amygdales
o La difficulté de la prononciation énerve certains enfants s’ils font face à la moquerie ou s’ils sont incapables de communiquer l'information correctement
o Les infections parasitaires

Les causes peuvent aussi être attribuées au niveau de l'intelligence de l'enfant, car l’enfant intelligent souffre d'instabilité parce qu’il comprend tout ce qui se passe autour de lui et se sent seul ou devient présomptueux, ce qui lui fait détester le milieu qui l’entoure et donc exprimer de façon nerveuse son rejet, ses besoins et sa colère face au refus que manifeste ses parents lorsqu'il leur pose des questions. Tu dois donc développer son intelligence en répondant à ses questions avec précision et de façon appropriée pour son âge ; lui acheter un ordinateur afin d'augmenter ses compétences tout en lui fournissant des livres appropriés.
D'autre part, la nervosité et l’anxiété de celui qui souffre d’un niveau mental réduit s’accroissent chaque fois que la pression exercée par la famille, l'école et les amis contre lui augmente et qu’en plus on le compare aux autres, ce qui accentue son exacerbation.

Le traitement :
o Si les causes sont médicales, il y a lieu de présenter l’enfant à un spécialiste
o Si elles sont d’ordre éducatif, elles peuvent être traitées de plusieurs façons dont, notamment :
· Le fait de faire sentir à l’enfant qu’il est accepté et aimé tout en évitant de le réprimander ou de le gronder, il faut pour cela s'armer d'une grande patience
· Il faut essayer d'intégrer ton enfant au sein d’un groupe de son âge
· Quand tu le vois crispé, essais de le faire bouger afin de dégager de manière positive son énergie
· Quand il est à l'école, encourage-le à intégrer différentes activités : la radio de l'école ou toute autre animation
· Laisse-le jouer sans lui montrer que tu le surveillesen faisant tiens ce qu’a dit le poète :
"Le stupide ne saurait être le leader des siens, mais plutôt celui qui fait semblant d'être stupide".
· Prends soin des jeux qui développent l'esprit (puzzles, cubes…), car ils aident à développer l'intelligence et à libérer les énergies de façon positive
· Laisse-le exprimer ses sentiments et ses émotions
· Laisse-le dormir et manger suffisamment, car leur carence l’affecte négativement et exacerbe ses angoisses
· L’enfermement pendant une courte période ne dépassant pas dix minutes pour qu’il se rende compte de la faute qu'il a commise, s’il est âgé de moins de quatre ans, il est préférable de rester avec lui dans la même pièce
· En le punissant, il faut lui expliquer la raison et ne parle pas avec lui tant qu’il est en train de crier ou qu’il est contrarié. Répète-lui : « Tant que tu cries, je ne te parlerai pas ni ne t’écouterai ». En fait, si tu réagis positivement à sa nervosité, celle-ci deviendra pour lui un moyen de pression pour obtenir ce qu'il veut. Et comme il ne peut pas encore faire de distinction, elle se transformera, avec le temps, en une habitude pour avoir ce qu'il veut
· Sois un modèle pour lui, car il apprend beaucoup de toi et tu ne peux donner que ce que tu possèdes.

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=174953&fromPart=51

L’attention est une fonction cognitive complexe

Attention

L’attention

Qui n'a jamais entendu dire ou dit : "J'ai du mal à me concentrer !" ou "Tu ne fais pas assez attention !". L’attention est une fonction cognitive complexe qui est primordiale dans le comportement humain. Elle correspond à un processus de sélection d'un événement extérieur (son, image, odeur...) ou intérieur (pensée) et au maintien de ce dernier à un certain niveau de conscience. L'attention n'est pas stable mais fluctuante. Elle ne reste pas "soutenue" de manière continue mais connaît au contraire automatiquement des états de relâchement au cours d'une même activité.
Plusieurs formes d’attention

L’état d’alerte
Un coup de feu ou de tonnerre captera toute notre attention automatiquement. On parle d'état d'alerte et cette alerte nous permet de maintenir un certain niveau de vigilance. Notre degré d'attention est par conséquent fortement conditionné par les changements survenant dans notre environnement.
L'attention peut aussi intervenir de façon volontaire
Si, pour une promenade en ville, vous avez opté pour une paire de chaussures qui vous fait mal, toute votre attention va se focaliser sur la recherche d'un endroit agréable pour vous reposer, ce qui vous amènera, par exemple, à repérer un banc dans un jardin. Le déplacement volontaire de l'attention se produit lorsque l'on manifeste une envie, un besoin ou une intention quelconque, afin d'atteindre un but. Ici peuvent apparaître la prise de conscience et le contrôle de notre attention.
L’attention sélective
Ce type d'attention opère dès lors que nous avons un choix à effectuer pour la sélection d'une information répondant à nos attentes dans des circonstances données. Seule l'information sélectionnée est examinée. L'attention sélective permet donc de se focaliser sur un point en se coupant mentalement de l'environnement, sans devoir pour autant s'isoler physiquement. Si l'on est à la recherche de champignons, l'attention sélective se focalise sur le sol, les autres informations de la scène étant ignorées.
L'attention partagée
Dans notre quotidien, nous avons souvent à réaliser plusieurs choses simultanément, comme lorsque nous tenons une conversation tout en conduisant. L'attention, ainsi partagée entre de nombreuses informations, requiert plus de ressources. Mais si étudier avec de la musique de fond ne pose aucun problème pour un jeune de 20 ans, la mobilisation de toutes les ressources de concentration sera en revanche plus difficile pour une personne de plus de 60 ans.
Les facteurs qui diminuent nos capacités attentionnelles
Avec l'âge apparaît une diminution des ressources attentionnelles et une sensibilité plus grande aux interférences, qui nous rendent moins efficaces dans les situations de double tâche. Des facteurs comme la fatigue, la consommation excessive d'alcool ou le stress amoindrissent également les performances dans les activités qui requièrent de l'attention.
Les troubles de déficit de l’attention
Il existe d’autres perturbations de nos capacités attentionnelles remarquées la plupart du temps chez l’enfant mais qui existent aussi chez l’adulte. Ces troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) provoquent chez les personnes atteintes, des difficultés à se concentrer ou à être attentives. Ils peuvent également se manifester par des comportements impulsifs et des difficultés à rester immobile. L’origine de ces troubles est neurologique et dépend de facteurs héréditaires ou environnementaux. Le TDA/H est de plus en plus diagnostiqué chez les enfants, notamment les garçons, pour expliquer certains comportements liés à l’inattention au début de leur scolarité. Cependant ne pas faire de diagnostic sans l’aide d’un professionnel, les comportements décris ci-dessus peuvent s’avérer tout à fait normaux dans de nombreux cas.
Dans la vie quotidienne
La plupart des activités cérébrales requièrent une forte concentration, aussi bien pour la mémorisation d'une information, la compréhension d'un texte, que la recherche d'une chose donnée. L'attention est impliquée dans tous nos actes intellectuels, soit en nous permettant d'être globalement vigilants, soit en focalisant notre concentration sur un point précis, soit au contraire en répartissant notre concentration sur plusieurs activités ; mais alors là, gare à la dispersion !!!

http://www.happyneuron.fr/cerveau-et-entrainement/attention

Décrochage scolaire ;Quels profils des élèves décrocheurs

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;;;; Décrochage : une plus grande ténacité des filles?

Du point de vue du genre et de la surreprésentation des garçons décrocheurs, Catherine Blaya (1) croit déceler une plus grande ténacité chez les filles. Elles ont un rapport plus pragmatique à l'école et semblent moins affectées par la relation à l'enseignant. « Elles sont aussi plus conformes à la norme scolaire, ce qui est sans doute le résultat d'une socialisation et d'un mode d'éducation où d'emblée on leur apprend à être attentives et à respecter des règles. » Les filles savent demander des conseils, s'entraider. Elles parlent plus volontiers de travail scolaire. Pour les garçons, demander de l'aide, parler des cours, est considéré comme un signe de faiblesse, un manque de virilité.

Dans le faisceau des facteurs qui conduisent à la déscolarisation, le constat posé par Catherine Blaya est sans appel.

La responsabilité de l'école est indéniable, même s'il faut nuancer un peu le propos : « Le milieu familial, le groupe de pairs, les caractéristiques individuelles peuvent aussi faciliter le décrochage scolaire. Le climat scolaire, le climat de la classe jouent également un rôle prépondérant.

;;;; Les orientations subies et les orientations vers des classes spécialisées influencent le décrochage

Les élèves qui se sentent mal à l'école, en insécurité, voire victimisés, qui ont du mal à se concentrer sur leur travail auront tendance à s'absenter pour ne plus avoir à faire face à leur(s) agresseur(s). Nos travaux comme ceux de Laurier Fortin (14) au Québec montrent que les élèves à risque de décrochage ont une opinion négative du climat de la classe : peu de soutien de la part des enseignants, fort climat de compétition entre les élèves, faible respect des règles, etc. »

Les orientations subies et les orientations vers des classes spécialisées influencent aussi le décrochage, comme l'a montré un chercheur canadien, Michel Janosz (15). Elles ont tendance à regrouper les élèves en difficulté. L'émulation y est nettement moindre que dans les groupes et les classes où il y a une hétérogénéité de niveaux. Ces élèves, conscients de leur échec et d'être cantonnés dans ces classes parce que l'on n'a rien d'autre à leur proposer, parce que leurs perspectives d'avenir professionnel sont limitées, ont une estime de soi très faible, ce qui contribue au décrochage.

;;;;; Bien souvent, un élève en difficulté scolaire est un jeune qui manque de confiance en lui

« L'école, c'est très important, mais il faut éviter à tout prix qu'elle devienne une source de conflit. Il est nécessaire d'accompagner, bien sûr, mais dans une perspective d'autonomisation. Dans le cas des fratries, lorsque le jeune en difficulté est constamment mis en compétition et comparé aux autres qui réussissent mieux, cela ne contribue qu'à augmenter le sentiment d'incompétence et à diminuer l'estime de soi. Bien souvent, un élève en difficulté scolaire est un jeune qui manque de confiance en lui.

Il est capital d'essayer de le valoriser et de souligner aussi ce qui va bien dans son comportement, dans son attitude et dans sa vie en général et non pas de se focaliser sur l'école et ce qui dysfonctionne » explique Catherine Blaya. Ces jeunes ont le plus souvent des difficultés de concentration ou d'organisation du travail scolaire. C'est là que la famille peut aider en favorisant des activités (de courte durée dans un premier temps) qui sollicitent et stimulent l'attention, encouragent l'adolescent à planifier et organiser son travail en privilégiant la méthodologie, sans pour autant faire le travail à sa place ou lui fournir la bonne réponse lorsque l'on s'impatiente parce qu'il est trop lent.

Ne pas oublier non plus de souligner les progrès réalisés, même les plus modestes, et le faire devant toute la famille.

;;;;; Éviter dans tous les cas les dénigrements publics

Éviter dans tous les cas les dénigrements publics. Montrer qu'en tant que parent, vous avez confiance dans les capacités de votre enfant. Abandonner sans remords les relations fondées sur la compétition, les enjeux de pouvoir, les humiliations. Proposer des activités communes autres que celles ayant trait à la scolarité. La relation parent-enfant ne doit pas se limiter à l'école quand les résultats scolaires sont source de conflits, que le risque est là d'une escalade qui va mener à la non-communication et finalement au décrochage. Si l'enfant a des problèmes de comportement, s'il est agressif en classe, il est important d'essayer de développer ses capacités d'empathie, d'envisager des modalités alternatives d'expression de ses tensions, de sa colère, de ses frustrations.

Les jeunes qui ont des comportements « antisociaux » cachés se font peu remarquer à l'école mais ne sont pas motivés pour autant. Généralement, leurs enseignants ont plutôt une bonne opinion d'eux. Ils manquent d'empathie et sont centrés sur eux-mêmes. Le groupe de pairs a sur eux une forte influence. Leurs conduites turbulentes sont de l'ordre du mensonge, de l'absentéisme, du vol, du vandalisme, de la consommation et de la vente de drogue. Le milieu familial se caractérise par un manque de supervision des activités et de la scolarité du jeune, des rôles parentaux confus (parents copains), une absence de règles et de soutien affectif. Les résultats scolaires, dans un premier temps, sont juste en dessous de la moyenne mais ils se dégradent rapidement.

;;;;; Les signaux d'alerte

Pour ce qui concerne les processus de décrochage et les signaux d'alerte, la sociologue insiste sur leur diversité. « Un élève en retrait, qui a du mal à se faire des copains et coopère peu en classe doit attirer l'attention. Comme ce jeune homme qui ne posait pas de problème particulier et qui tout à coup devient agressif, pique des colères, se rend fréquemment à l'infirmerie. Les baisses de résultats soudaines sont à prendre au sérieux. Un jeune qui est peu motivé, ne participe pas, n'est jamais volontaire ou trouve toujours une critique négative pour ce qui lui est proposé en classe peut aussi être bientôt candidat au décrochage. Les retards récurrents, les absences répétées, de plus en plus longues, l'effondrement général des résultats scolaires, la dissipation et la perturbation de la classe sont bien entendu des indices à considérer mais ceux-là sont facilement indentifiables. »

(1) Catherine Blaya, Décrochages scolaires. L’école en difficulté. De Boeck, 2010

(14) Cf. Chapitre 4

Maroc : Le baccalauréat professionnel

baccalaureat maroc

Le fameux bac professionnel annoncé début juillet est programmé à partir de la rentrée 2014-2015. Il s’ajoute aux trois autres bacs : français, espagnol et anglais. Le ministère compte former dans un premier temps des bacheliers dans les secteurs de l’automobile, l’aéronautique et l’agriculture. Les syndicats s’étonnent du lancement de ce nouveau bac alors que le déficit en ressources humaines est estimé à 30 000.

Après le lancement du bac international français en 2013, et la programmation des bacs espagnol et anglais à partir de la rentrée 2014-2015, c’est au tour du bac professionnel d’être proposé aux élèves à partir de septembre prochain. On dirait que le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) est en train de décliner, petit à petit, sa nouvelle stratégie pour essayer d’apporter des solutions aux dysfonctionnements qui tirent vers le bas le système de l’éducation marocain. Ces différentes options du bac ont pour objectif, annonce la tutelle, d’améliorer le niveau en langues étrangères des élèves bacheliers, mais aussi d’adapter la formation aux besoins du marché du travail. La dernière décision endate est donc ce bac pro, dont le ministère a décliné les grands traits le 3 juillet dernier.

De quoi s’agit-il ? Dans quelles spécialités et pour quel besoin veut-on former ces bacheliers? Dans quels lycées et dans quelles villes? Dans son plan d’action, le ministère trace trois objectifs: d’abord étendre et valoriser d’une manière plus poussée la voie professionnelledans le système de l’éducation et de la formation. Il y a certes toujours eu des centres de formation professionnelle rattachés au MENFP, mais jamais cette formation n’a été sanctionnée par un diplôme de fin d’études secondaires. Désormais et à partir de la prochaine rentrée scolaire, cette formation ne se fait plus uniquement dans ces centres de formation, mais également dans les lycées. Deuxième objectif, plus important : rapprocher le système de l’éducation et de la formation du marché du travail, et augmenter, ce faisant, les chances d’insertion professionnelle des jeunes dans le tissu économique.

La formation pour ce bac commence dès la première année du lycée (pour ceux du moins qui choisissent cette option), et permet de former l’élève à un métier qu’il pourra exercer dès l’obtention du ce diplôme. «C’est en fonction de la demande de l’entreprise que la formation sera dispensée à l’élève», explique Abdelaâdim Guerrouj, ministre délégué à l’éducation nationale et à la formation professionnelle. Troisième objectif : ouvrir aux diplômés de la voie professionnelle les possibilités de poursuivre leurs études secondaires et supérieures. Autrement dit, des passerelles seront jetées entre les lycées et les centres de formation professionnelle, le bachelier option professionnelle pourra aussi, s’il le désire, intégrer l’université. «Lycées, instituts de formation professionnelle et monde de l’entreprise seront associés à ce projet pour déployer ensemble leurs moyens en ressources humaines et en infrastructures», ajoute M. Guerrouj. Quant aux secteurs ciblés, la formation se fera pour préparer le bachelier à travailler, du moins dans un premier temps, dans trois secteurs: l’industrie automobile, l’industrie aéronautique et l’agriculture.

L’élève sera formé, entre autres, à la maintenance industrielle et à l’industrie mécanique

Pour le premier secteur, les filières prévues sont la maintenance industrielle et l’industrie mécanique. Les formations les concernant seront dispensées dans des instituts de formation professionnelle et dans des lycées, à Casablanca, Tanger et Kénitra. Pour le deuxième secteur, les profils seront spécialisés dans la construction aéronautique. La formation sera dispensée dans un institut de formation à Casablanca et dans un lycée à Nouasser. Quant au secteur de l’agriculture, les élèves seront formés à la conduite de l’exploitation agricoledans deux sites : au lycée agricole de Temara et dans un lycée à Romani. Pour les débouchés, la note du ministère explique qu’ils seront adaptés au profil du bachelier pro : celui formé dans l’agriculture serait en mesure de conduire et gérer une petite ou moyenne exploitation agricole sur le plan technique et économique.

Le bachelier en aéronautique serait en mesure d’«usiner des pièces en utilisant des machines outils, de les assembler (métallique/composite), de réaliser les câblages électriques sur descartes électroniques et d’autocontrôler les réalisations  et d’entretenir les outils de production et de maintenance». Et celui de l’industrie mécanique, il serait capable, lui, de «modéliser une pièce et de produire ses plans d’ensemble et de détail à l’aide d’un logiciel de DAO/CAO et de l’usiner avec des machines/outils et de contrôler la qualité de sa production». Quant à la durée des études, elle s’étalera sur trois années, la première sera un tronc commun, et à partir de la deuxième, les élèves auront à choisir l’une de ces spécialités. Ce n’est là que la première phase du programme, le ministère prévoit son élargissement progressif à d’autres secteurs et d’autres filières en tenant compte des besoins régionaux, mais d’une manière globale de ceux du marché du travail.

Voilà pour les grandes lignes du projet. L’idée de lancer ce bac pro est en soi bonne, dans la mesure où au lieu de lâcher un jeune bachelier dans la nature après le bac, ne sachant quoi faire comme études supérieures, on le prend par la main (du moins ceux qui choisissent cette option) dès la fin du collège pour le former à un métier. Le bachelier, au lieu de s’inscrire à l’université (faute de mieux) pour abandonner au bout d’un ou deux ans, ou arriver même à faire une licence (voire un master) pour se retrouver chômeur en fin de compte, aura la possibilité au moins d’intégrer rapidement le marché de l’emploi, ou continuer, s’il le veut, sa formation au niveau supérieur. L’idée n’est pas nouvelle : dans les années 60, tous les lycées marocains étaient pourvus de classes de formation professionnelle et d’ateliers d’apprentissage de différents métiers (mécanique, menuiserie...), destinés aux élèves qui ne voulaient pas de l’enseignement académique général, certes plus «valorisant» à l’époque mais long et laborieux.

Cela étant, sous d’autres cieux, le concept d’une formation professionnelle dès un jeune âge est courant. Il commence par exemple en Allemagne, pour ne citer que ce pays, à partir de la fin du primaire. Dès ce niveau, l’élève devra choisir s’il veut poursuivre sa formation vers un enseignement professionnel, vers un enseignement technique ou vers un enseignement général. Les études supérieures seront fortement conditionnées par ce choix. Par ailleurs, le système éducatif allemand mise beaucoup sur l’apprentissage et, surtout, sur les stages. Les ministères de l’éducation et de l’industrie dans ce pays coopèrent efficacement pour une meilleure adéquation des diplômes avec le monde de l’entreprise. C’est ce qu’essaye de faire notre ministère à partir de la fin du collège.

Mais, avec quels moyens en ressources humaines et en infrastructures ? Le ministère va-t-il déployer de nouveaux moyens pour former les jeunes dans les spécialités qu’il a tracées?  Réponse de M. Guerrouj : «Il n’y a pas d’autres moyens que ceux dont nous disposons à l’heure actuelle. Nous allons déployer les ressources de l’éducation nationale, celles de la formation professionnelle et les infrastructures qui existent déjà. Nous n’allons pas recruter de nouveaux  enseignants». Si l’on se contente des ressources existantes, l’équation sera difficile à résoudre, d’autant plus que le volume horaire dans les matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie, informatique, sans parler de l’anglais et du français) est assez important dans ce bac pro.

«Ce nouveau bac n’apportera aucune solution aux dysfonctionnements accumulés depuis des années, à cause notamment de ce déficit en ressources humaines qui touche tous les niveaux du système éducatif», assène ce syndicaliste affilié à la Fédération nationale de l’éducation. Ce déficit n’est pas nouveau, le combler a été d’ailleurs l’une des priorités formulées par les syndicats lors des consultations faites avec eux par le ministère après la nomination de M. Belmokhtar à la tête du MENFP. Alors que les besoins sont estimés à plus de 30 000, le budget du ministère n’a prévu que 7 000 nouvelles recrues en 2014. 

Le même déficit est vécu au niveau des infrastructures, dont le plan d’urgence avait prévu d’ailleurs le renforcement et l’amélioration. Certes, le nombre d’établissements scolaires a atteint lors de la rentrée scolaire de septembre dernier 10 208 (en hausse de 11% de 2008 à 2013), mais les professionnels estiment cette augmentation encore en deçà des besoins.

JAOUAD MDIDECH. La Vie éco
www.lavieeco.com

J'ai eu 21/20 au bac : peu importe le milieu social, c'est le travail qui prime


Bac : qui est Myriam Bourhail, la meilleure... par francetvinfo

J'ai eu des profs géniaux.

Myriam Bourhail a eu 21,03 de moyenne au bac S. Une grande surprise pour elle.

J'ai 18 ans et j'ai eu 21,03 de moyenne au bac scientifique. Je suis agréablement surprise, et pour tout dire, plutôt étonnée. Non pas que j'avais de mauvaises notes pendant l'année, mais je tournais autour de 18 ou 19 de moyenne.

21, c'est vraiment surprenant. J'ai eu une mention très bien avec les félicitations du jury, même si je crois que le terme n'existe plus vraiment.

Mes notes ? 20, 19, 18…

J'ai eu 20 dans les matières scientifiques, en anglais, espagnol, grec et français. En philo, j'ai eu 19, 18 en histoire… et ma plus mauvaise note, c'est en sport que je l'ai obtenue : j'ai eu 15.

En philo, j'ai pris la dissertation "Vivons-nous pour être heureux ?". Alors évidemment, j'ai parlé du bonheur, que ce n'était pas une fin en soi, mais une étape. J'ai philosophé, comme dans la vie de tous les jours, en fait. C'était effectivement une question que je m'étais déjà posée.

Je suis fille d'ouvrier mais ...

Mon papa est ouvrier et ma mère ne travaille pas. Ils sont évidemment très fiers de moi et on va fêter ça tous ensemble bientôt. Mais quand les médias parlent de la "bachelière issue d'un milieu ouvrier", je trouve ça réducteur. Pourquoi toujours mettre en avant le milieu social, et pas le travail ? C'est plutôt ça qui prime.

J'ai travaillé dur tout au long de l'année, je n'ai pas révisé au dernier moment pendant une semaine de façon intensive. J'ai fait énormément d'exercices avec les professeurs, de nombreuses relectures…

Myriam bourhail

J'ai quand même réussi à profiter de mon année

Mais n'allez pas croire que je sois restée enfermée dans ma chambre pour bachoter ! J'ai aussi eu le temps de profiter, en sortant avec des amis, et avec ma famille.

Mes camarades de classe sont très contents pour moi. Ils m'ont beaucoup félicitée. Il n'y a aucune jalousie. Avoir de bonnes notes durant ma scolarité n'a jamais été difficile dans mon cas. Cette année, on s'est tous soutenus.

J'ai eu des profs exceptionnels

Cette réussite, je la dois à mon travail, oui, mais aussi aux professeurs de mon établissement, le lycée européen Villers-Cotterêts. Ils ont été très bons pour nous préparer. Ils ont toujours été là, très impliqués, à faire des heures supplémentaires, notamment mon principal, qui est passionné par son travail

C'est beau à voir.

Maintenant, j'aimerais bien tenter médecine. J'aimerais bien devenir chirurgien ou pédiatre. J'ai toujours voulu faire ça.

 

 

Propos recueillis par Audrey Kucinskas

 

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