Dans un documentaire intitulé "Le ventre, notre deuxième cerveau" diffusé il y a quelques mois sur Arte, la chaîne de TV faisait le point le point sur des recherches très récentes menées sur l'influence du ventre sur le cerveau.
Les parois de notre intestin sont tapissées de 200 millions de neurones
Ce réseau de neurones, réparti tout au long de notre tube digestif, joue un rôle dans la digestion bien sûr, mais il agit aussi sur notre cerveau par des voies que les chercheurs commencent à peine à identifier.
Cette interaction à distance peut notamment passer par des neurotransmetteurs, des petites molécules par l'intermédiaire desquelles les neurones communiquent entre eux. Par exemple, la sérotonine est un neurotransmetteur qui, au niveau des neurones de notre ventre, rythme le transit intestinal et régule le système immunitaire.
Mais les chercheurs ont découvert qu'une petite partie de cette sérotonine passe dans la circulation sanguine et remonte jusque dans notre tête. Et là elle va pouvoir agir sur les neurones de notre cerveau qui eux aussi se servent de la sérotonine comme messager mais pour d'autres tâches comme la régulation de nos émotions. Voilà comment les neurones du ventre s'invitent dans la gestion de nos émotions.
On savait depuis longtemps que nos états émotionnels pouvaient agir sur notre ventre et les scientifiques sont en train de découvrir que l'inverse est aussi vrai. Notre ventre peut influencer nos émotions.
Certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson pourraient trouver leurs origines dans notre ventre. C'est une hypothèse sur laquelle travaillent des chercheurs à l'hôpital de Nantes. Ils ont déjà montré que la maladie de Parkinson engendre les mêmes lésions sur les neurones de l'intestin que sur ceux du cerveau. A l'avenir il pourrait donc devenir possible de diagnostiquer cette maladie avec une simple biopsie intestinale. Une intervention bien moins risquée qu'une biopsie du cerveau.
L'idée de se servir du ventre comme une fenêtre sur le cerveau gagne du terrain. Les chercheurs voudraient tester cette approche pour d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.
Plus inattendu, notre cerveau serait aussi sous l'influence des bactéries qui peuplent notre tube digestif. Ces bactéries sont particulièrement nombreuses : 100.000 milliards. Elles constituent un véritable écosystème que les scientifiques appellent le microbiote. Il est différent pour chacun d'entre nous et nous est très utile : les bactéries qui le composent digèrent des aliments que nous ne pourrions pas digérer sans elles.
Un biologiste de l'Université McMaster au Canada, Stephen Collins a remarqué que des souris sans microbiote, c'est-à-dire ne portant en elles aucune bactérie se comportent de façon étrange. Elles prennent plus de risques et se mettent davantage en danger. Mais lorsque l'on introduit dans leur tube digestif une flore bactérienne, leur comportement change : elles deviennent plus prudentes.
Cela a conduit le chercheur canadien à mener une expérience encore plus surprenante. Il a choisi deux lignées de souris différentes : l'une présentant un comportement particulièrement actif et téméraire et l'autre beaucoup plus calme. Puis il a administré à chaque lignée le microbiote de l'autre.
Résultat : Les souris agitées, après avoir reçu les bactéries des souris calmes, se sont complètement assagies. Et inversement, les souris calmes sont devenues beaucoup plus agressives après avoir ingéré les bactéries des souris agitées.
Cette expérience démontre que, chez les souris, les bactéries présentes dans le tube digestif ont une influence importante sur le comportement et donc sur le cerveau.
http://www.franceinfo.fr/emission/info-sciences/2013-2014/l-influence-du-ventre-sur-le-cerveau-01-31-2014-12-55
Chercheur en neurosciences à l'Inserm, Michel Le Van Quyen s'intéresse à la modélisation du fonctionnement du cerveau et se passionne pour le « neurofeedback », qui permet de prendre conscience de son propre état cérébral. Pour Futura, il a sélectionné une liste de sept appareils innovants conçus pour améliorer un peu le travail de notre cerveau.
Dans mes recherches, j'assiste actuellement à une véritable révolution où des technologies médicales utilisées dans des laboratoires de recherches commencent à sortir et se diffusent dans le grand public. En voici une sélection. Ces dispositifs portent les noms évocateurs de Melomind, Muse, Dreem, Muse, Thync, iWinks et Halo Sport.
Ils sont actuellement vendus au grand public ou sur le point de l'être. Ils proposent tous d'agir sur le cerveau pour en améliorer le fonctionnement, c'est-à-dire augmenter la concentration, le bien-être, le sommeil, les perceptions mais aussi le rêve ou l'humeur. Une vague d'innovations technologiques est sur le point de toucher notre quotidien.
Le casque Melomind diffuse de la musique, mais d'une manière subtile. © MyBrain Technologies (tous droits réservés)
Le casque Melomind (dont le nom est l'association de melody et de mind, mélodie et esprit) permet d'apprendre à se relaxer. Cette technologie de la startup française MyBrain Technologies se base sur une ancienne idée, le neurofeedback, inventé dans les années 1950.
D'apparence, le Melomind ressemble à un casque audio. Posez-le sur votre tête et il commence à produire de la musique. En revanche, la particularité est que cette musique est contrôlée par vos activités cérébrales enregistrées par de petites électrodes placées à l'arrière de la tête. Cette musique paramétrée sur la relaxation du cerveau, le système vous guidera ainsi vers un état de détente de plus en plus profond. À la manière d'un sportif entraînant ses muscles tous les jours, vous entraînez quotidiennement votre cerveau à se détendre.
Le bandeau connecté Muse sert à la méditation. © Flammarion (tous droits réservés)
Le bandeau connecté Muse de la société canadienne InteraXon propose quelque chose d'inédit : aider à méditer ! L'application demande de déposer le téléphone et d'adopter une position confortable, épaules détendues, dos droit et yeux fermés. Puis elle invite à prendre conscience de sa respiration et à se concentrer sur l'expiration.
Ensuite, il s'agit de ne penser à rien d'autre qu'à la respiration. L'application émet des sons de ventet de vagues pour indiquer le niveau d'attention ; plus votre cerveau est distrait, plus les sons de vent et de vagues sont forts. Si vous entendez une mer calme et des gazouillis d'oiseaux, votre attention est alors focalisée. C'est l'état à maintenir durant toute la durée de la séance.
À la fin, le smartphone trace le déroulé de l'activité cérébrale sous forme d'une courbe afin que vous puissiez suivre à quel moment vous étiez attentif ou distrait. Au bout de plusieurs séances, vous allez peu à peu apprendre à ne plus se laisser distraire par des bruits et considérations parasites et vous allez améliorer durablement votre attention. Il est désormais établi que ce type d'entraînement a une action bénéfique sur le bien-être en et réduit le stress (et donc les effets dévastateurs sur le système cardiovasculaire ou sur les défenses immunitaires contre les infections et les inflammations.).
Le bandeau Dreem améliore le sommeil profond. © Rythm (tous droits réservés)
Le bandeau Dreem, de la startup française Rythm, permet d'améliorer le sommeil dit profond. Plus précisément, c'est une période particulière qui joue un rôle crucial dans la régénération de l'organisme. Ce sommeil profond occupe 20 % du temps total du sommeil. C'est la phase profonde qui est la plus réparatrice pour l'organisme et fait disparaître la fatigue. Des résultats récents montrent que cette phase permet l'évacuation des toxines qui s'accumulent dans le cerveau pendant la journée.
Le sommeil est donc une véritable douche qui lave notre cerveau. De plus, le sommeil joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement de notre mémoire. En effet, c'est grâce aux périodes de sommeil profond que nous consolidons la mémoire de nos souvenirs récents, donc que nous pouvons stocker les souvenirs sur le long terme. Dans le cerveau, cette phase de sommeil est caractérisée par des ondes très lentes.
L'idée du système Dreem est d'augmenter ces ondes avec des petits bruits synchronisés avec elles. Le sommeil profond, réparateur, s'en trouve alors artificiellement renforcé, avec tous ses effets bénéfiques.
Le casque Thync serait capable de modifier l'humeur de son porteur. © Aaron Muszalski (tous droits réservés)
Le casque Thync propose de changer son humeur sur commande... À l'aide de deux électrodes qui viennent se placer sur le front et la nuque, ce système produit un effet calmant ou énergisant, à volonté. D'après les constructeurs, le premier effet est comparable à un verre de vin et le second à celui d'une tasse de café.
Une application dédiée sur téléphone portable ou tablette permet de gérer ces effets et d'ajuster l'intensité des stimulations à sa guise. L'effet se prolonge sur plusieurs heures après son utilisation. Même si les modes de fonctionnement du dispositif restent obscurs, l'appareil stimule, très probablement, le système nerveux sympathique et parasympathique par les nerfs du crâne.
Le Songe de Tartini par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. © Bibliothèque nationale de France, domaine public
L'impression d'être conscient dans le rêve que l'on est en train de vivre s'appelle un « rêve lucide ». Le rêveur a alors l'opportunité de mieux profiter des sensations qu'il procure, comme pendant un film ou une pièce de théâtre. Effectivement, tout ce qui vous fait peur dans la vie courante est ici sous contrôle. Tout devient possible et l'expérience est jubilatoire.
Mais le rêve lucide pourrait permettre d'aller encore plus loin car l'esprit peut explorer à loisir sa créativité. C'est ce qu'a fait le musicien italien Giusseppe Tartini du XVIIIe siècle. Son rêve est resté célèbre car il demanda au diable de l'aider à la composition d'une de ses plus belles sonates : celle des trilles du diable... En revanche, même si le rêve lucide apparaît spontanément chez certains dormeurs, c'est une expérience qui reste rare.
Le bandeau iWinks permet de faciliter l'induction de rêves lucides. Ce système indique par une petite lumière sur les yeux que le rêve a commencé. À la différence d'un réveil normal, ce dispositif détecte les mouvements oculaires et sonne au moment précis du rêve. Dans le rêve, le champ visuel se ponctue de taches lumineuses pour aider à entrer en état de lucidité sans se réveiller.
Le casque Halo Sport amplifierait la stimulation des muscles. © Halo Neuroscience (tous droits réservés)
Le dispositif Halo Sport, développé par la startup californienne Halo Neuroscience, ne se distingue guère d'un casque audio banal. Sauf, sur sa face intérieure, par une brosse parsemée de petits picots en plastique souples qui se disposent sur le haut de la tête. Ce sont, en fait, de petites électrodes destinées à transmettre d'infimes impulsions électriques à travers le crâne dans le cortex moteur ; cette région du cerveau est cruciale car c'est elle qui contrôle la planification et les mouvements volontaires.
Stimulés par le dispositif, les neurones envoient des signaux amplifiés vers les muscles qui gagnent alors en énergie et en puissance. Néanmoins, même si cette technologie est séduisante, les effets à long terme sont inconnus. Et dans le domaine du sport, il s'agit d'une forme électronique de dopage, totalement indétectable après utilisation par les instances sportives. Donc, prudence avec cette nouvelle technologie...
Une veste connectée transmet par des pressions sur le corps des informations venues d'ailleurs. © Eagleman Laboratory, DR
David Eagleman est un brillant scientifique du collège de médecine Baylor à Houston, au Texas. Durant une conférence TED, il a présenté une veste étonnante, portant de nombreux nodules convertissant des informations venues du Web en vibrations. En particulier, les messages Twitter, postés par les spectateurs durant sa conférence, lui étaient transmis sous forme de vibrations dont le motif variait selon le caractère positif ou négatif de la tonalité des messages.
Tout en parlant, il pouvait suivre en temps réel les opinions globalement favorables du public sous la forme d'un agréable massage de dos. D'après le chercheur, ces nouvelles formes de technologies vont, à terme, élargir les capacités sensorielles humaines... Ce dispositif VEST (Versatile extra-sensory transducer, ou Transducteur de variables extra-sensorielles, en français) a fait l'objet d'une campagne Kickstarter l'année dernière.
Découvrir le livre de l'auteur chez Flammarion : Améliorer son cerveau, oui, mais pas n'importe comment. Mémoire, concentration, humeur, sommeil : le vrai pouvoir des neurosciences.
http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-top-7-technologies-ameliorer-notre-cerveau-66314/
« Finis ton poisson, ça rend intelligent ! ». Peut-on vraiment booster notre cerveau en mangeant intelligent? Teste-toi !
Le quizz des méninges…
- Un cerveau pèse en moyenne 2,1 kg, 1,4 kg ou moins d’un kilo ?
- Le poisson rend intelligent, vrai ou faux ?
- Notre cerveau aime le sucre ou les graisses ?
- Une carence en vitamines altère le fonctionnement du cerveau, vrai ou faux ?
- Le café, allié ou ennemi lorsque l’on veut plancher ?
Toutes les réponses dans cet article !
En quoi l’alimentation joue-t-elle un rôle sur notre cerveau ?
Un cerveau ne pèse pas lourd, en moyenne 1400 grammes soit 1,4 kg, mais consommerait à lui seul 20% de nos apports caloriques quotidiens… Pour autant, mieux manger peut-il nous « rendre intelligent » ? Malheureusement non, le poisson pas plus qu’un autre aliment ! Par contre, ce que l’on met dans notre assiette peut contribuer à stimuler et préserver nos capacités intellectuelles et notamment notre mémoire. Et ce, sans oublier de boire, notre cerveau est constitué à 80% d’eau. La déshydratation diminue nos performances intellectuelles et est d’ailleurs notamment à l’origine de maux de tête…
Les aliments préférés de nos méninges
Comme l’ensemble de notre corps, le cerveau a besoin de carburant pour pouvoir fonctionner correctement et notamment de glucides ou sucres, de lipides ou graisses. Les sucres lents ou glucides complexes sont particulièrement intéressants car ils nous fournissent de l’énergie progressivement. On en trouve dans les féculents, le pain (surtout complet ou aux céréales), les pâtes, le riz, les pommes de terres, mais aussi dans les légumes secs (lentilles par exemple) et la plupart des fruits. A l’inverse, les sucres rapides nous donnent un coup de fouet provisoire et illusoire. Une à deux heures après, le taux de sucre dans le sang chute or les variations de ce taux entraînent une baisse de nos performances intellectuelles. Le grignotage est à éviter aussi pour bachoter. En cas de coup de fatigue ou de fringale, mieux vaut opter pour un yaourt blanc ou un fruit qu’une sucrerie ou autre barre chocolatée.
Autre grand allié de notre cerveau, les omégas 3, ces fameuses bonnes graisses qui protègent notre cœur et notre cerveau. Les omégas 3 jouent un rôle dans l’entretien des cellules du cerveau et dans l’activité de nos neurones et amélioreraient nos capacités d’apprentissage. On trouve dans les poissons dits gras et dans les huiles de noix et de colza notamment. Si le poisson est bon pour notre cerveau c’est moins grâce au phosphore, comme on l’imagine, que grâce aux omégas 3. Enfin, les indispensables vitamines. Une carence en vitamines peut altérer le fonctionnement du cerveau. Parmi elles, les vitamines B9 des légumes verts et des fruits et B12 de la viande, le poisson et les oeufs sont particulièrement intéressantes. Mais les minéraux comme le magnésium ou le fer et bien d’autres sont également cruciaux. Plus d’une quarantaine de nutriments sont indispensables à notre cerveau, il n’y a pas d’aliment miracle !
Faire les bons choix
Du côté des boissons, lorsque l’on veut travailler de manière intense, on pense souvent au thé et au café. Ils sont certes des excitants bien connus mais, si l’on en abuse, on risque plutôt l’agitation que la concentration. Vraiment pas idéal quand on veut mémoriser ses cours… Prendre un petit déjeuner équilibré contribue à améliorer nos performances intellectuelles du matin et à éviter le coup de fatigue de 11h. Au déjeuner, éviter de manger trop gras, privilégier les protéines (poissons, viande, oeufs) et les légumes accompagnés d’un peu de glucides lents selon sa faim permet de limiter l’envie de faire une sieste… Le soir, ne sautez pas le diner et allez vous couchez ! La fatigue est le pire ennemi de notre cerveau qui continue à travailler même pendant que vous dormez. Enfin, pour lutter contre le stress, pensez au sport : les endorphines libérées pendant l’effort sont excellentes pour votre moral, pour votre sommeil et pour vous libérer des tensions. Cela fonctionne aussi bien voire mieux que le chocolat et surtout, vous n’avez pas à vous modérer !
De nombreux ouvrages sur l’alimentation à adopter pour booster nos performances intellectuelles ont été publiés. Le risque de toute liste d’aliments « bons pour » ceci ou cela est de pousser le consommateur à déséquilibrer son alimentation pour surconsommer de cet aliment au détriment des autres. Au point de créer des échanges très salés entre spécialistes… Ce qu’il faut vraiment retenir tient en quelques mots : les règles qui s’appliquent au cerveau sont celles qui valent pour tout notre organisme, une alimentation équilibrée et variée est la seule à même de nous apporter tout ce dont notre organisme a besoin, cerveau compris!
Moralité : il faut plutôt éduquer notre cerveau à reconnaître les aliments qui sont bons pour nous que de consommer des aliments dits bons pour le cerveau ! Les dernières études tendent d’ailleurs à montrer que notre cerveau sait ce qui est gras ou pas et ainsi bon ou pas pour nous…
http://www.bloob.fr/non-classe/manger-intelligent-suite-1883.html
Le Dr Bernard Croisile, neurologue et vice-président scientifique HAPPYneuron, vous donne « 7 trucs » pour prendre en main votre santé cérébrale
Essentiel à la récupération de l’organisme et à la réalisation de certaines fonctions métaboliques (en particulier hormonales et détoxicantes), le sommeil est hélas souvent négligé dans sa qualité et dans sa quantité.
De 8 à 9h par nuit dans les années 1960, les gens qui ne dorment que 5 à 6h aujourd’hui ne sont pas rares dans nos sociétés modernes et notamment en ville. D’un autre côté dormir plus de 9h selon certaines études serait aussi mauvais pour la santé (cancers).
Le sommeil est le temps de la reconstruction des tissus (muscles) qui se fait sous influence du système parasympathique alors que la veille est le temps de la combustion et de l’activité catabolique sous influence du système sympathique.
Pendant un bon sommeil, les tensions psychiques se libèrent, les stocks énergétiques se reconstituent, la peau se régénère, les muscles se réparent, l’immunité est améliorée, etc…
Les hormones du sommeil sont la mélatonine, la testostérone, la GH (hormone de croissance), et la LH (hormone lutéinisante) et aussi la progestérone, la rénine…
Manque de sommeil et équilibre neuroendocrinien
Le mauvais sommeil et nos hormones
Un sommeil de mauvaise qualité perturbe largement notre système endocrine. Voici quelles peuvent en être les conséquences :
– augmentation du cortisol matinal (hormone du stress)
– diminution de l’hormone de croissance (GH) qui diminue déjà beaucoup avec l’âge
– augmentation des hormones thyroïdiennes T3, T4 et baisse de la TSH
– diminution de la tolérance au glucose pouvant entraîner du diabète et la prise de poids
– chute du taux de leptine (hormone de la satiété) entraînant donc une tendance à manger davantage et favorisant le surpoids.
Le mauvais sommeil et nos neuromédiateurs
Au niveau des neuromédiateurs (ou neurotransmetteurs : substances permettant la transmission de l’influx nerveux), la plupart des systèmes sont perturbés :
– baisse de la Dopamine (hormone de l’action et de l’initiative)
– baisse de l’Acétylcholine (pour la concentration, )
– baisse du GABA (neuromédiateur aux effets calmants et relaxants)
– la production de Sérotonine est accélérée mais elle débouche sur une diminution de la mélatonine (hormone du sommeil).
Il en découle une mauvaise régulation de l’humeur (avec anxiété, dépression, tristesse, irritabilité), des troubles de mémoire, d’apprentissage et des fonctions cognitives (du comportement).
Sommeil et détoxication de l’organisme
Pendant votre sommeil, votre corps travaille à l’élimination de ses déchets. Le foie en particulier et les intestins travaillent sous l’influence du système parasympathique qui est plus actif pendant que l’on dort.
Sommeil et santé générale
De nombreuses maladies peuvent être influencées par le manque de sommeil : le diabète , l’HTA , l’obésité , les troubles de la mémoire, la dépression nerveuse, etc… La santé générale et l’immunité se détériorent lorsque l’on dort mal ou pas assez.
Pour améliorer le sommeil
Il est conseillé :
– d’avoir des rythmes de travail et de veille-sommeil réguliers
– une bonne literie
– un environnement propice : éviter le bruit, la lumière, les rayonnements électromagnétiques,
température modérée…
– d’éviter le stress dans la journée ou de savoir le gérer.
http://www.antiageintegral.com/forme/sommeil.asp
1. Par Mehdi El le 2025-04-10
Bon travail Merci
2. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
3. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
4. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
5. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
8. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...