Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal :
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
− Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
− Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Lexique |
paletot : mot ancien pour veste ou manteau (aujourd'hui, s'est spécialisé pour désigner une forme de pardessus court). "On retrouve dans la revue vestimentaire, cette caricature où Verlaine représente son ami, la pipe à la bouche, marchant dégingandé à grandes enjambées, les épaules en portemanteau, les mains engoncées dans sa veste; ou encore cette phrase dans une lettre du 12 novembre à Izambard qui le montre les poings déjà serrés dans l'attitude de la résolution : "Allons, chapeau, capote, les poings dans les poches et sortons" (Marie-Paule Berranger, op. cit. p.62).
idéal : Rimbaud joue sur le double sens du mot idéal. Sens courant : merveilleux, inégalable. Sens philosophique : conformité entre une chose particulière et son principe général abstrait, son idée. C'est sa situation présente qui est "idéale", merveilleuse, à cause de la liberté et du plaisir de la marche. Mais le paletot aussi devient "idéal" au sens où il se réduit de plus en plus à une idée de paletot, tant il est usé.
Muse : la déesse qui inspire le poète, l'une des neuf muses qui présidaient aux arts dans la mythologie.
Bohême :
vin de vigueur : vin qui redonne de la vigueur, qui régénère. L'expression, chez Rimbaud, évoque un philtre aux pouvoirs magiques. On se souvient du vers du Bateau ivre : "Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur!" |
Interprétations |
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fantaisie :
féal :
que d'amours splendides j'ai rêvées ! :
Petit-Poucet :
Cette vraie vie, il l'a trouvée, perdue et aspire à la retrouver : c'est la maison de Douai où il a pu commencer son recueil, c'est la route de Charleroi où il crée en toute liberté. " [...]
Plusieurs commentateurs croient pouvoir remarquer dans la comparaison du poète avec le personnage du conte un élément d'opposition significatif. Alors que le Petit-Poucet, abandonné par ses parents, utilise sa ruse dans le but de les retrouver, celui qui dit "je" dans le poème semble marcher sans but ("je m'en allais" n'a pas de complément), égrenant au hasard ses rimes dans la nature, allègrement et sans aucune idée de retour : "Il se peut du reste, commente Steve Murphy, que la mention du Petit-Poucet s'explique par cette déviation topique du personnage : à l'opposé du prototype, mis en danger par ses parents et fuyant le toit parental dans l'anxiété, Rimbaud abandonnerait sa mère, mais avec un sentiment de libération" (op.cit. p.123). "Le premier, écrit de son côté Benoît de Cornulier, met donc son intelligence au service d'une fidélité filiale et le second au service de sa libération pour se soustraire seul, sans le sou et fidèle à la seule Muse, à une vie sociale réglée." (op.cit. p.48). Dans un esprit voisin, Dominique Maingueneau, montre qu'on trouve moins dans le poème le récit d'un épisode vécu (la fugue de 1870) que celui d'une initiation au statut de Poète : "Abandonné par ses parents, il assure le salut de tous par son génie personnel, retournant l'exclusion en élection. Comme il est de règle dans l'imaginaire qui fonde la création, l'artiste, l'exclu de l'arbre généalogique se rêve fils de ses propres œuvres" (D.Maingueneau, Le Discours littéraire, Armand Colin, p.242-243). j'égrenais dans ma course / Des rimes. :
à la Grande Ourse :
Mes étoiles :
frou-frou :
Et je les écoutais : "Et j'entendis le chant merveilleux des étoiles" (Le Festin des Dieux, VII, 211) ou : "J"ai longtemps écouté le bruit qui vient des cieux / D'où sans cesse le chant des étoiles s'élance " à condition de souligner leur lyrisme pompier à côté de la fraîcheur de la formulation rimbaldienne où le "doux frou-frou" vient opportunément désacraliser le style hugolien - nuance soulignée par le possessif "Mes étoiles"."
Ces bons soirs de septembre :
Comme des lyres, je tirais les élastiques / De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur ! : |
Commentaire |
En Septembre et Octobre 1870, Arthur Rimbaud trouve refuge à Douai chez son professeur de lettres Georges Izambard, à l'issue d'une fugue. Là, il recopie avec application ses poèmes récents, dans l'espoir de les faire publier. Le poème d'Arthur Rimbaud intitulé "Ma Bohême" fait partie de ce projet de recueil inabouti. C'est un sonnet, qui évoque les fugues du poète. Rimbaud y peint son autoportrait en coureur de chemins, ivre d'espace et de liberté. La nature, image féminine et fantastique, l'accueille et le protège comme une mère. Son bonheur, c'est la poésie. Et nous verrons qu'on peut aussi lire ce sonnet comme un petit manifeste théorique de Rimbaud sur sa conception de la poésie, une sorte d'art poétique. I - Autoportrait de l'artiste en coureur de cheminsSi l'on compare ce poème à d'autres textes du deuxième cahier de Douai qui relatent les fugues de l'été 70, on remarque une différence : ici, pas de "choses vues", pas de rencontre comme dans "Le cabaret vert" ou dans "La Maline". Rimbaud est lui-même au centre du poème. La première personne est omniprésente (8 fois "je"; 8 fois l'adjectif possessif mon, ma ou mes). Il se décrit : ses sensations, ses vêtements, l'une de ses attitudes à la fin du poème (quand il se peint "assis au bord des routes", affairé autour de ses "souliers blessés"). - Un pauvre vagabond : Rimbaud se plaît à se décrire comme un pauvre vagabond. Ses vêtements sont élimés (son "paletot" était si usé qu'il n'était plus qu'une "idée" de paletot (vers 2)). Ses poches sont "crevées" (v.1). Son pantalon est troué (v.5). Ses souliers sont abîmés par la marche (v.14). La comparaison avec le Petit Poucet (vers 6) suggère l'errance. Le vers 7 indique qu'il dort à la belle étoile. On peut se demander dans quelle mesure cet autoportrait est réaliste; dans quelle mesure nous n'assistons pas à la construction d'un mythe, où Rimbaud le fils de famille se métamorphose en un pauvre orphelin semblable aux personnages du poème "Les effarés". - Un adolescent révolté, ivre d'espace et de liberté : Mais si le poète s’est fait vagabond, c’est surtout parce qu’il est en quête d’espace et de liberté. C’est la révolte qui jette le jeune homme sur les routes, comme le suggère son attitude crispée au premier vers du poème : « les poings » dans ses « poches crevées ». Les longues marches dans la campagne sont évoquées par la répétition du verbe aller en début de vers : « Je m’en allais » (v.1); « j’allais sous le ciel » (v.3) ; par l’utilisation du mot « course » (v.6) qui indique une marche rapide, de longs itinéraires. Il se décrit « assis au bord des routes ». Le pluriel « routes » est significatif : il en a parcouru beaucoup. Notons encore l’emploi de l’imparfait, temps de la répétition ou de l’habitude : « je m’en allais », « j’égrenais », « je les écoutais », « je sentais ». Les actions mentionnées se sont donc renouvelées à plusieurs reprises. Il s’agit probablement de la fugue de l’automne 70 (« ces bons soirs de septembre », v.10) qui a duré en effet plusieurs semaines et conduit Rimbaud de Charleville à Bruxelles et de Bruxelles à Douai. C’est aussi l’espace céleste qui s’ouvre devant le voyageur. L’idée est mentionnée à plusieurs reprises : le jour il marche « sous le ciel » (v.3), la nuit il dort à la belle étoile, en contemplant « la grande ourse » (v.8), les « étoiles » (v.9). Le crépuscule allonge les ombres qui deviennent « fantastiques » (v.12). Cet immense horizon qui s’offre à lui est synonyme de liberté. La destination du voyage n’est pas précisée. On marche dans le seul but de marcher. Ceci nous renvoie au sens du titre : « Ma Bohème ». Le mot « bohème » a un double sens : il désigne la vie insouciante et libre, celle des artistes par exemple, mais il désigne aussi la vie nomade, la vie errante des bohémiens. Par l’adjectif possessif « ma », Rimbaud semble opposer sa conception de la vie libre à la bohème sédentaire et urbaine des artistes parisiens. Sa bohème à lui, c’est la nature. - Un orphelin cherchant protection et amour auprès de la nature : La nature est présentée ici comme une puissance protectrice et nourricière. Deux comparaisons le démontrent : la Grande Ourse comparée à une "auberge" (v.7), la rosée du matin comparée à un "vin de vigueur" (v.11), c'est à dire à une nourriture spirituelle où le narrateur puise sa force, où il se régénère. La nature est bienveillante : noter l'usage de l'adjectif "bon" dans "ces bons soirs de septembre" (v.10), l'adjectif "doux" au vers 8 . Le rapport du poète et de la nature ressemble à une relation amoureuse. L'adolescent parle de la nature comme si elle était pour lui tout seul, comme si elle lui appartenait. Noter l'usage des adjectifs possessifs : "Mes étoiles" (v.8); "Mon auberge était à la grande ourse" (v.7). Le poète est doté de pouvoirs magiques, il perçoit ce que l'homme ordinaire ne peut percevoir, le "doux frou-frou" des étoiles ("Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou" v.8). Le Larousse définit ce mot "frou-frou" comme le "léger bruit que produit le froissement des étoffes, des feuilles" ou encore un "ornement de tissu d'un vêtement féminin". La connotation musicale et féminine est donc sensible. S'agit-il de la "musique des sphères" (image traditionnelle depuis la Renaissance pour exprimer l'impeccable fonctionnement de l'ordre cosmique) ? d'un froissement de robes dans le ciel? d'une berceuse? Cette métaphore suggestive est à rapprocher de la présence dans le poème d'un champ lexical de l'amour : "Oh!là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!" (v.4), le mot "cœur" (v.14), la présentation du poète comme un chevalier servant ("féal", v.3) de la Muse. Le bonheur trouvé dans la nature est donc une réponse à un "rêve" d'amour, à un besoin d'amour. Enfin, la comparaison entre le poète et le Petit Poucet suggère l'idée de l'enfant abandonné à la recherche d'une mère de substitution qu'il trouve dans la nature. Mais ce sont ses "rimes", équivalent rimbaldien des petits cailloux blancs du conte, qui lui ouvrent la voie du salut (vers 6-7). C'est avant tout dans la Poésie, par la poésie, que Rimbaud pense trouver le chemin du bonheur et de la liberté. L'analyse du texte ne serait pas complète si nous négligions cet aspect de son message. Arthur Rimbaud, vagabond et poète : voilà l'image que l'auteur s'attache à peindre de lui-même. II – Un art poétique :L'idéal poétique : Le vers 3 compare l'adolescent en fugue à un chevalier servant ("féal", qui rime avec "idéal") courant l'aventure au service de sa "Muse", symbole de la poésie. Les rêves d'amour du vers suivant : "Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!" peuvent donc être interprétés comme des rêves d'ambition littéraire. Rimbaud court les chemins pour y chercher l'inspiration poétique. Lorsqu'il s'arrête au bord de la route, c'est pour écrire : "j'égrenais dans ma course / des rimes" (v.6-7). L'errance, la pauvreté, apparaissent dès lors dans le second tercet comme une épreuve initiatique ouvrant au jeune poète la possibilité d'une idylle avec la muse : dans un paysage rendu "fantastique" par la tombée de la nuit ("au milieu des ombres"), Rimbaud se décrit à nouveau "rimant". Les lacets de ses souliers (les "élastiques") se transforment magiquement en cordes de la lyre, autre symbole de la poésie, de la même façon que les citrouilles se transforment en carrosses dans les contes de fées. - une "fantaisie" : Rimbaud a donné comme sous-titre à son poème le nom "fantaisie". Ce mot désigne traditionnellement dans le vocabulaire de l'art une œuvre suivant "plutôt les caprices de l'imagination que les règles de l'art" (dictionnaire de l'Académie, 1879). Rimbaud nous donne avec ce mot une indication de registre, facile à justifier. "Ma Bohême" est bien une fantaisie, d'abord par son thème : l'errance insouciante et inspirée d'un jeune poète, la métamorphose "fantastique" (v.12) (les deux mots sont de la même famille) que l'imagination du poète impose au paysage ("ombres fantastiques"; "doux frou-frou" des étoiles). C'est aussi une fantaisie sur le plan de l'écriture poétique : par sa façon très libre de respecter les règles du sonnet, par le rythme capricieux qui chahute l'alexandrin, par son vocabulaire familier, ses images insolites, ses rimes cocasses. - un sonnet désinvolte : Rimbaud a choisi pour son poème la forme du sonnet, l'une des plus contraignantes de la poésie française. Mais il n'en respecte pas toutes les règles. La composition strophique est régulière (deux quatrains suivis de deux tercets), mais la tradition veut que les quatrains et les tercets constituent deux blocs en opposition sur le plan du sens. Ici, au contraire, la dernière phrase du second quatrain enjambe sur le premier tercet : une seule phrase du vers 7 au vers 14 (le manuscrit de Rimbaud reproduit dans les Classiques Hachette n°100 ne porte pas de point à la fin du vers 8; du point de vue du sens, le premier tercet prolonge bien l'idée du second quatrain : le poète écoute le bruit soyeux des étoiles). De même, pour les rimes des quatrains, Rimbaud respecte bien l'organisation en rimes embrassées mais il n'observe pas la règle de versification qui impose un seul jeu de rimes pour les deux quatrains : ici, il y en a deux ([vé/éal]; [ou/ours]). Enfin, tout sonnet est tendu vers son dernier vers qui, ici, est des plus loufoques (voir infra). - rythmes capricieux : Rimbaud s'ingénie à briser la régularité de l'alexandrin; il évite dans plusieurs vers de placer la coupe principale à l'hémistiche comme le veut la tradition (cf. vers 1; 3; 4; 7; 12; 13). Les vers concernés présentent des profils rythmiques dissymétriques : 1/11 (vers12); 3/6/3 (vers 4); 5/7 (vers 13). Les glissements fréquents d'un vers sur l'autre (rejets des vers 6-7, 10-11; enjambement des vers 13-14) permettent de mettre en relief des mots-clés ("des rimes" vers 7 ) et créent des accélérations inattendues. Ces inégalités conviennent à l'expression de la fantaisie, de l'errance sans but au hasard des chemins. Elles rapprochent le débit du poème de celui de la prose et contribuent par là au ton désinvolte du texte. - rimes insolites et jeux phonétiques : Rimbaud donne aussi l'impression de s'amuser beaucoup avec les mots. Par exemple dans la rime "fantastique/ élastique" ou dans la multiplication des rimes en [ou] : trou / frou-frou; course / ourse: gouttes /routes. Le froissement soyeux des étoiles est rendu par le triple [ou] de "doux frou-frou". On ne jurerait pas que le bizarre pluriel "des lyres" ne soit pas là pour qu'on comprenne "délires". Quant au mot "pied" dans "Un pied prés de mon cœur", comment faut-il l'interpréter. Comme l'organe de la marche ou comme l'unité de mesure du vers ? Et le hiatus de "paletot aussi" … Il eût été si facile de le supprimer qu'on doit le considérer comme une laideur volontaire. - le mélange du noble et du familier : Une autre caractéristique "fantaisiste" est le mélange de motifs poétiques traditionnels, mieux : de véritables clichés romantiques ("Muse, lyre, ciel, étoiles, féal, amours splendides…") avec un vocabulaire franchement prosaïque : culotte, large trou, poches crevées, paletot, élastiques, Oh ! là là!". Ce mélange répond à un but parodique. Il s'agit pour Rimbaud d'affirmer son refus de la "vieillerie poétique" (comme il dit dans Une saison en enfer), d'ironiser sur lui-même, d'éviter un trop facile pathos. Ce mélange du noble et du familier culmine avec le dernier vers du poème : "de mes souliers blessés, un pied contre mon cœur". - images insolites : Notons pour terminer le goût pour les images hardies, celles qui associent des registres différents : comparaison des "élastiques" avec des "lyres"; celles qui associent le concret à l'abstrait : "égrener des rimes"; "paletot idéal". Ma Bohême occupe une place à part dans les premières poésies de Rimbaud. Placé en conclusion du second "Cahier de Douai", il semble destiné par l'auteur à construire son propre mythe et à illustrer son programme poétique. L'auteur s'y peint comme un troubadour en guenilles, un poète-vagabond, un "clochard céleste" selon l'expression de Jack Kerouac, auteur américain de la « Beat Generation ». Il ébauche en peu de mots toute une thématique que l'on retrouve dans l'œuvre entière : l'attrait du voyage, la pauvreté, la révolte, l'enfance, le conte, la mère-nature, l'amour, la poésie. Il expose une volonté de tordre un peu le cou aux vieilles règles de la poésie : il brise le rythme de l'alexandrin (bientôt, il n'en voudra plus du tout); il pousse la poésie aux limites de la prose (bientôt, il ne voudra plus écrire que de la prose); il refuse de se prendre trop au sérieux, joue avec les mots, parodie, casse les élans lyriques par une pirouette d'autodérision, un trait de langage oral ou un terme familier qui fait couac. C'est un manifeste pour une poésie nouvelle et iconoclaste. |
Bibliographie |
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source:http://abardel.free.fr/petite_anthologie/ma_boheme_panorama.htm#boheme
1. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
2. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
3. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
4. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
5. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...
8. Par Ben le 2022-10-26
C'est un des articles les plus complets qu'il m'a été donné de lire sur les blogs et l'enseignement ! ...