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scolaire

Comment se connaître soi-même ?

Il faut se connaître pour faire les choix qui nous rendront heureux mais comment s'y prendre ? Quand on n'a pas encore construit sa personnalité, l'exercice est délicat mais il vaut pourtant la peine d'être tenté. Caractère, aptitudes, valeurs, motivations... Des pistes pour partir à la découverte de vous-même.

 

Comment se connaître soi-même ?
"Et si les autres s'ennuyaient avec moi, si j'étais incapable de les intéresser ?"... Souvent, Mathilde s'interrogeait. En dépit d'un vaste groupe d'amis, elle venait à douter de ses moindres qualités. "Et puis finalement, derrière la façade de la fille marrante, qui suis-je ?"

Lucas, lui, ne s'était jamais demandé ce genre de chose. Jusqu'à ce que ce conseiller, devant lequel sa mère l'avait traîné, lui balance la question piège : "Quelle genre de personne es-tu dans la vie ?"

Moi ? quelle personne ? Mais je ne sais pas ! Et puis comment savoir qui l'on est vraiment ?

Il n'est certes pas aisé de se connaître, surtout lorsqu'on est encore jeune, et que l'on n'a pas encore fait beaucoup de choix. Pourtant on peut déjà tenter de se découvrir, commencer simplement à s'interroger, un peu comme il faut se mettre en route pour devenir, un jour, un voyageur. Prêt pour le départ ?
 

Quel est votre caractère ?

Comment se connaître soi-même ?
La première étape est de cerner vos grands traits de caractère. Un exercice que l'on peut faire à tout âge et quel que soit l'avancement de ses projets. Par exemple : êtes-vous méthodique ou brouillon ? Consciencieux ou étourdi ?

Pour vous aider, nous vous donnons par exemple une liste d'adjectifs et leurs contraires : cochez à chaque fois celui qui vous convient.
Pour obtenir un résultat qui reflète vraiment votre personnalité, deux conseils :

- N'allez pas trop vite, réfléchissez avant de répondre aux situations de votre vie qui font apparaître ou non ce trait de caractère. Eventuellement, demandez à un proche de vous donner son avis (évitez les membres de la famille qui sont rarement objectifs !).

- Ne vous jugez pas : ne considérez pas qu'il est "mieux" d'être sociable que solitaire, ou prudent plutôt que casse-cou. Et ne mettez pas le trait de caractère que vous aimeriez avoir, mais celui que vous avez réellement aujourd'hui. D'un point de vue purement professionnel, tous les traits de caractère sont intéressants, l'important est de cerner les vôtres. Exemple : un "casse-cou" aura des qualités de fonceur pour prendre des risques, un prudent aura le sens des responsabilités.

Cela dit, peut-être que certains traits de personnalité sont vraiment des défauts qui vous gênent dans plusieurs domaines de votre vie. Mais il n'est pas impossible de s'améliorer, ni de changer ! De 15 à 25 ans, la personnalité se forge et se forme au contact des événements, des rencontres et des choix que l'on fait. Ainsi, si vous êtes "nonchalant", 'indifférent" et "blasé', ne faites pas l'autruche mais demandez-vous plutôt ce qui vous rend ainsi aujourd'hui : avez-vous des difficultés particulières ? des problèmes affectifs, un manque de motivation pour ce que vous faites, des mauvaises habitudes de vie (couchers tardifs, manque de sport, cannabis...) ?

- Pour certains adjectifs, peut-être ne savez-vous pas répondre : vous vous sentez "entre les deux", ou "ni l'un ni l'autre". Notez-le aussi. Ne retenez finalement que les 3-4 qualificatifs qui vous conviennent tout à fait. Exemple : volontaire, persévérant, sociable.
Le test MBTI : cerner sa personnalité en 4 questions

Il existe des tests mis au point à partir des acquis de la psychologie et des sciences humaines. Ainsi le "Myers Briggs type indicator" (ou MBTI ) conçu par l'Américaine Isabelle Briggs-Myers est le test psychologique le plus utilisé au monde pour aider à s'orienter ou à améliorer ses relations aux autres.

A partir de 4 questions, il établit 16 types de personnalité. Nous en faisons une première présentation dans l'article Découvrir son type de personnalité en 4 questions
 

Quels métiers pour quels caractères ?

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.
Une fois que vous avez cerné votre caractère (exemple : original, rêveur, sûr de soi), vous pouvez vous demander quels types de métiers demandent ces qualités. Attention : en général, il y a plusieurs types de métiers possibles pour chaque caractère, et c'est tant mieux.

Exemple : Vous êtes "Expansif, sûr de vous, énergique". Ce sont des qualités qui peuvent être très utiles dans des fonctions commerciales, les relations publiques, mais aussi les métiers de la communication, l'enseignement, l'animation, etc.

Si vous savez déjà quel type de métier vous plairait, vous pouvez aussi vous demander quelles sont les qualités importantes à avoir. Pour être journaliste, mieux vaut être curieux, pour être infirmière, le sens du service est important, pour être vendeur, il faut être à l'aise dans le contact avec les autres...

Pour aller plus loin dans un choix de métier ou d'orientation, en réalité, le caractère ne suffit pas. Il faut aussi tenir compte de vos aptitudes.
 

Quelles sont vos aptitudes ?

Dis-moi ce que tu sais faire...

Dis-moi ce que tu sais faire...
Vos aptitudes, ce sont vos dons, vos talents, vos capacités. Attention, on peut souvent répondre uniquement en fonction de ses résultats scolaires. "Je suis bon en français", ou "je suis bon en sport". L'inconvénient, c'est qu'il y a pas mal d'aptitudes que l'école ne détecte pas. L'aptitude à rentrer facilement en relations avec les autres par exemple, ou les aptitudes musicales...

Les conseillers d'orientation retiennent souvent 5 grands profils : littéraire (vous aimez lire et avez des facilités pour les langues et pour l'écriture), scientifique (vous aimez les maths, la physique, l'abstraction, les chiffres), technique (vous aimez savoir comment ça marche, vous aimez les nouvelles technologies, le concret), artistique (vous aimez pratiquer un art, ou bien allez souvent au théâtre ou au concert), sportif (vous pratiquez et êtes très physique).

En réalité, on pourrait détailler beaucoup plus. Pour trouver d'autres profils d'aptitudes, vous pouvez lire notre article Quelle forme d'intelligence avez-vous ? Nos aptitudes en effet, définissent notre forme "d'intelligence" : c'est la façon dont nous parvenons le mieux à saisir la réalité et à agir sur elle. Evidemment, nous avons tous des aptitudes, mais le système scolaire ne nous aide pas toujours à les détecter.
 

Quelles aptitudes pour quels métiers ?

Tous les métiers n'exigent pas les mêmes aptitudes. Mais là encore, un talent ou une aptitude peut s'épanouir dans divers métiers. Si vous avez des dons pour entrer en relation avec les autres, les comprendre, les écouter, vous pourrez utiliser cela dans un métier où l'on reçoit les autres (médecin, psychologue) ou bien en entreprise dans les ressources humaines, mais vous pouvez aussi envisager un secteur où le travail d'équipe sera important et vous serez peut-être un très bon manager.

La connaissance de nos aptitudes ou de nos formes d'intelligence peut donc nous aider à faire les bons choix d'études ou de formation au départ. Il est toujours plus facile de réussir dans un domaine où l'on a des facilités, ce qui ne veut pas dire que l'on n'aura pas à travailler pour acquérir les connaissances nécessaires.

Une fois choisie une filière d'études ou de formation professionnelle, les aptitudes ne suffisent pas en effet. Il faut acquérir des compétences : ce sont les tâches précises que vous savez faire, les connaissances que vous avez. Un médecin ne doit pas seulement aimer écouter ses malades, il doit savoir reconnaître leurs symptômes et prescrire le médicament adapté.
Dans un CV, on n'indique pas ses aptitudes (Je suis bon en langues), mais on le prouve par son parcours en mentionnant un diplôme, un score obtenu à un test de langues, une expérience, un voyage ou un stage qui prouvent des compétences.

Attention, une série d'échecs peut être le signe que vous n'avez pas choisi la filière qui correspond à vos aptitudes. Vous avez peut-être été mal orienté. Revenez à la case précédente : il existe toujours un secteur dans lequel vous pouvez réussir.
 

Quelles sont vos valeurs, vos motivations ?

Vous avez repéré vos traits de caractère et vos aptitudes. Troisième étape : il faut connaître vos motivations profondes ou vos valeurs. Qu'est-ce qui est le plus important pour vous dans la vie ? Que recherchez-vous ? Qu'attendez-vous de votre futur métier ? De vos études ? De votre vie sociale ? Ces questions, qu'il faut se reposer souvent, vont vous donner la direction, le sens à donner à votre vie.

Voici une liste de grandes motivations : Etre célèbre, gagner beaucoup d'argent, aider les autres, être indépendant et autonome dans son travail, commander ou diriger une équipe, résoudre des problèmes techniques compliqués, avoir la sécurité de l'emploi, voyager, travailler dans un secteur qui vous passionne (automobile, aéronautique, secteur audiovisuel, informatique, etc.)

Pour avoir une liste détaillée de quelques grands types de motivations, lisez notre article Quelles sont vos motivations ?
 

Les filières qui pourraient vous convenir

Pour bâtir un projet professionnel qui vous convienne vraiment, vous devez tenir compte à la fois de votre caractère, de vos aptitudes et de votre motivation.

-Si vous êtes méthodique, patient, que vous avez des aptitudes techniques et avez envie de vous épanouir dans une profession très spécialisée, vous pouvez envisager une carrière de technicien ou d'ingénieur spécialisé dans l'industrie, l'informatique ou les nouvelles technologies.
- Si vous êtes sociable, habile de vos mains, et avez envie d'aider les autres, vous pourriez envisager des carrières para-médicales (kiné, dentiste, infirmier...)
- Si vous êtes consciencieux, ambitieux, que vous aimez les responsabilités et avez un profil d'intelligence logico-mathématique, vous pouvez envisagez une carrière d'ingénieur.

Connais-toi pour prendre confiance en toi

En réalité, on apprend peu à peu à se connaître au fil du temps, en vivant de nouvelles expériences, en rencontrant certaines personnes qui nous aident à nous révéler. Quant aux choix à poser, là encore, pas de panique ! C'est en avançant par étapes que l'on peut choisir une première orientation, puis une autre, puis opter pour une spécialisation...

"Connais-toi toi-même", disaient les philosophes grecs... Connais-toi pour prendre confiance en toi, découvrir tes forces et tes faiblesses, tes talents et ceux que tu n'as pas mais que tu aimeras trouver chez les autres. Connais-toi pour donner le meilleur de toi-même et ainsi, rendre les autres heureux. Un conseil de sagesse à vivre tranquillement, sur un chemin qui va s'éclairer peu à peu.

 

http://www.reussirmavie.net/Comment-se-connaitre-soi-meme_a110.html

Comment lutter contre l'échec scolaire

Ecole

 

Plus les établissements accueillent une forte proportion d'élèves défavorisés, et plus ils sont susceptibles de rencontrer des problèmes pouvant nuire aux performances des élèves, ce qui affecte les systèmes éducatifs dans leur ensemble. Les établissements défavorisés peu performants manquent souvent de capacités ou de soutien interne(s) pour améliorer leurs performances ; en effet, les chefs d'établissements, les enseignants, l'école, la classe et les environnements extrascolaires concourent rarement à offrir une expérience d'apprentissage enrichissante aux plus défavorisés. Cinq mesures ont apporté la preuve de leur efficacité pour améliorer les performances des établissements défavorisés :

;;;;;• 1. Renforcer et soutenir la direction des établissements

Les équipes de direction doivent être à l’origine de la transformation des établissements défavorisés peu performants ; toutefois, il n’est pas rare que le choix, la préparation ou le soutien des chefs d’établissements soit insuffisant(e) pour leur permettre de jouer un tel rôle dans ce type de contexte. Pour renforcer leurs capacités, les programmes de formation initiale devraient doter les chefs d'établissements de l'expertise générale et du savoir spécialisé nécessaires pour faire face aux défis inhérents aux établissements défavorisés.

Une formation individualisée, des conseils et des réseaux peuvent être développés pour appuyer l’action des chefs d’établissements en faveur d’un changement durable. De plus, pour attirer et retenir des dirigeants compétents dans ces établissements, il est essentiel de leur assurer des conditions de travail satisfaisantes ainsi que le soutien du système et de leur proposer des incitations concrètes.

Au besoin, un soutien axé sur la restructuration des établissements doit être apporté. Selon le contexte, il est parfois nécessaire de scinder, fusionner ou fermer certains établissements défavorisés peu performants.

;;;;;• 2. Promouvoir un climat et un environnement scolaires propices à l'apprentissage

Dans les établissements défavorisés peu performants, l’environnement est souvent peu propice à l’apprentissage. Les mesures axées sur ce type d’établissements devraient en particulier : privilégier l’instauration de relations positives entre enseignants et élèves et entre camarades de classe ; encourager l’utilisation de données et de systèmes d’information permettant de diagnostiquer les problèmes en identifiant les élèves en difficulté et les facteurs qui perturbent l’apprentissage ; apporter aux élèves les conseils nécessaires et leur proposer un tuteur qui les soutiendra et les aidera à poursuivre leurs études.

Par ailleurs, un réaménagement du temps d’apprentissage (portant notamment sur la durée d’enseignement hebdomadaire ou annuelle) ou une réorganisation des effectifs peut s’avérer bénéfique pour ces établissements. Dans certains cas, réduire la taille des classes et des établissements peut en effet permettre de renforcer les interactions entre enseignants et élèves et entre camarades de classe et d’améliorer l’efficacité des méthodes d’apprentissage.

;;;;;• 3. Attirer, soutenir et retenir des enseignants compétents

La qualité de l’enseignement a un impact majeur sur les performances des élèves ; or là encore, les établissements défavorisés ne sont pas les mieux lotis. Il faut améliorer la qualité du corps enseignant dans ces établissements en : dispensant une formation spécialisée permettant de doter les enseignants des compétences et connaissances nécessaires pour exercer avec des élèves défavorisés ; en proposant aux enseignants débutants des programmes de tutorat ; en leur offrant des conditions de travail aptes à améliorer leur efficacité et à les fidéliser ; et en leur offrant des incitations financières et des perspectives de carrière intéressantes pour attirer les enseignants compétents dans ces établissements et les convaincre d’y rester.

;;;;; 4. Mettre en place des stratégies d'apprentissage efficaces

Les attentes en termes de résultats scolaires sont souvent moins élevées lorsqu’il s’agit d’établissements ou d’élèves défavorisés ; des données probantes indiquent pourtant que certaines pratiques pédagogiques peuvent aider les élèves peu performants. Pour améliorer l’apprentissage en classe, il faut veiller à ce que les établissements défavorisés parviennent à un juste équilibre entre l'instruction axée sur l'élève et les programmes et pratiques d’évaluation suivis dans les autres établissements. Les établissements et les enseignants devraient utiliser des outils de diagnostic et des évaluations formatives et sommatives pour suivre les progrès des élèves et s’assurer que ceux-ci acquièrent une maîtrise et une connaissance suffisantes des différentes matières. Les programmes scolaires adoptés par ces établissements doivent promouvoir une culture axée sur des exigences élevées et la réussite scolaire.

;;;;; 5. Nouer des liens avec les parents et les communautés : une priorité

Les parents défavorisés sont généralement moins impliqués dans la scolarité de leurs enfants, pour différentes raisons économiques et sociales. Les politiques doivent veiller à ce que les établissements défavorisés s’efforcent en priorité de nouer des liens avec les parents et les communautés et d’améliorent leurs stratégies de communication de façon à renforcer leurs propres efforts par le soutien des parents. Certaines stratégies ont fait leurs preuves, comme celles consistant à nouer le dialogue avec les parents les moins impliqués ou à proposer à certains membres de la communauté d’apporter un soutien pédagogique aux élèves en difficulté. Établir des liens avec les entreprises locales et les acteurs de la vie sociale peut également contribuer à améliorer l’environnement pédagogique des établissements défavorisés et de leurs élèves.

 

Source:http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?cat_num_sel=&numtxt=1255

École buissonnière ou phobie scolaire ?

Il y a plus d’une bonne ou mauvaise raison de ne pas aller à l’école, mais depuis le milieu des années 2000, il en est une qui se développe: la « phobie scolaire ».

Au plus simple, c’est un comportement de refus angoissé de l’école chez l’adolescent. Selon une étude ancienne, les deux tiers des cas reconnus seraient précurseurs de troubles névrotiques, voire psychotiques chez l’adulte. Oui, mais voilà : psychiatres, médecins et pédagogues s’interrogent sur l’utilité d’une telle catégorie pathologique, car on ne sait pas trop à quelle cause l’attribuer.

Plusieurs thèses se partagent l’explication du phénomène. Une phobie suppose une causalité endogène. Dans le cas présent, ce serait une angoisse spécifique d’avoir à apprendre, ou d’être incapable de le faire. Selon d’autres psychiatres, ce serait la crainte d’être confronté à autrui, voire la conséquence d’un harcèlement. Les auteurs anglo-saxons parlent de « refus scolaire », qui a peu à voir avec l’école, mais serait une forme tardive de l’angoisse d’être séparé de ses proches. À l’opposé, la cause peut être cherchée dans l’inadaptation du système scolaire, soit qu’on le juge anxiogène par nature, soit qu’on incrimine un moment de crise dans la transmission de la culture. Dans ce cas, on parle de « décrochage scolaire » et non de phobie.

Comme le souligne Philippe Mazereau, chercheur à l’université de Caen, le choix des mots est donc un problème. Celui des remèdes en est un autre. Or, son enquête montre deux choses. D’abord, il existe une demande croissante de diagnostic « phobique » de la part des parents, plus que des médecins. Ensuite, s’il n’existe pas de description consensuelle de la phobie scolaire, le diagnostic est déductible du traitement que l’on applique : s’il y a prise en charge psychologique et scolarisation à la maison, alors c’est bien une phobie scolaire, et non un autre trouble, qu’il soit de séparation ou lié à la « crise adolescente ».

 


Philippe Mazereau et al. (coord.), 
« Phobie scolaire ou peur d’apprendre ? », 
La Nouvelle Revue de l’adaptation 
et de la scolarisation, n° 62, juillet 2013.

J'ai eu 21/20 au bac : peu importe le milieu social, c'est le travail qui prime


Bac : qui est Myriam Bourhail, la meilleure... par francetvinfo

J'ai eu des profs géniaux.

Myriam Bourhail a eu 21,03 de moyenne au bac S. Une grande surprise pour elle.

J'ai 18 ans et j'ai eu 21,03 de moyenne au bac scientifique. Je suis agréablement surprise, et pour tout dire, plutôt étonnée. Non pas que j'avais de mauvaises notes pendant l'année, mais je tournais autour de 18 ou 19 de moyenne.

21, c'est vraiment surprenant. J'ai eu une mention très bien avec les félicitations du jury, même si je crois que le terme n'existe plus vraiment.

Mes notes ? 20, 19, 18…

J'ai eu 20 dans les matières scientifiques, en anglais, espagnol, grec et français. En philo, j'ai eu 19, 18 en histoire… et ma plus mauvaise note, c'est en sport que je l'ai obtenue : j'ai eu 15.

En philo, j'ai pris la dissertation "Vivons-nous pour être heureux ?". Alors évidemment, j'ai parlé du bonheur, que ce n'était pas une fin en soi, mais une étape. J'ai philosophé, comme dans la vie de tous les jours, en fait. C'était effectivement une question que je m'étais déjà posée.

Je suis fille d'ouvrier mais ...

Mon papa est ouvrier et ma mère ne travaille pas. Ils sont évidemment très fiers de moi et on va fêter ça tous ensemble bientôt. Mais quand les médias parlent de la "bachelière issue d'un milieu ouvrier", je trouve ça réducteur. Pourquoi toujours mettre en avant le milieu social, et pas le travail ? C'est plutôt ça qui prime.

J'ai travaillé dur tout au long de l'année, je n'ai pas révisé au dernier moment pendant une semaine de façon intensive. J'ai fait énormément d'exercices avec les professeurs, de nombreuses relectures…

Myriam bourhail

J'ai quand même réussi à profiter de mon année

Mais n'allez pas croire que je sois restée enfermée dans ma chambre pour bachoter ! J'ai aussi eu le temps de profiter, en sortant avec des amis, et avec ma famille.

Mes camarades de classe sont très contents pour moi. Ils m'ont beaucoup félicitée. Il n'y a aucune jalousie. Avoir de bonnes notes durant ma scolarité n'a jamais été difficile dans mon cas. Cette année, on s'est tous soutenus.

J'ai eu des profs exceptionnels

Cette réussite, je la dois à mon travail, oui, mais aussi aux professeurs de mon établissement, le lycée européen Villers-Cotterêts. Ils ont été très bons pour nous préparer. Ils ont toujours été là, très impliqués, à faire des heures supplémentaires, notamment mon principal, qui est passionné par son travail

C'est beau à voir.

Maintenant, j'aimerais bien tenter médecine. J'aimerais bien devenir chirurgien ou pédiatre. J'ai toujours voulu faire ça.

 

 

Propos recueillis par Audrey Kucinskas

 

Coaching scolaire et préparation des examens

Origine du terme "coaching"
Le sens premier du mot coach est une grande voiture à chevaux, ce qui donnera vers 1830, le sens figuré «instructeur / formateur». Le sens « Entraineur sportif » serait apparu vers 1861 .

 Le coaching pédagogique

Le coaching pédagogique est une forme de pédagogie, différente de celles pratiquées couramment dans le cadre de la salle de classe ou de l'amphithéâtre.

En effet plutôt, qu'un rôle magistral de transmission d'un savoir , on accompagne par exemple des élèves ou des étudiants dans l'acquisition de savoirs au sens classique, mais aussi de compétences collectives et d'un développement personnel.

Objectif et méthode :

Un développement cognitif : l'acquisition de nouvelles représentations, de nouvelles manières de construire les connaissances.
Un développement de la personne sociale : la construction d'une identité professionnelle , de savoirs-être en situation.
Un développement de la personne affective : la confiance en soi.
La construction d'objectifs de vie professionnelle (voire personnelle).

Le coaching scolaire et étudiant

C'est l’accompagnement d'un élève et/ou étudiant par un coach qui, par l'écoute, ses questions et la reformulation, par le diagnostic de la situation et dans certains cas par la recherche conjointe d'options, aide son client dans une période donnée et dans un cadre précis, à franchir différentes étapes afin d'atteindre l'objectif qu'il s'est fixé.

Les 3 composantes essentielles d’un coaching scolaire et étudiant:
- vise l'accompagnement d’un élève ou étudiant dans la mobilisation de ses ressources,
- la recherche et la mise en application de ses solutions propres,
- le développement de l'autonomie de l’élève ou étudiant (y compris vis-à-vis du coach).

Le coaching scolaire et étudiant est un type d'accompagnement à la carte, qui va s'articuler autour de la problématique spécifique de l’élève ou étudiant, favorisant le questionnement et la réflexion pour lui permettre de dépasser les difficultés existantes et d'atteindre le ou les objectifs qu'il s'est fixé.

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LE COACHING SCOLAIRE ET LE SOUTIEN SCOLAIRE?
Le soutien scolaire est une aide aux devoirs, à la révision et à la remise à niveau dans les matières alors que le coaching scolaire et étudiant s’articule autour des problématiques spécifiques de chaque élève ou étudiant au niveau de la motivation, de l’organisation, de la méthodologie, de l’orientation…

Le soutien scolaire est profitable pour une remise à niveau dans des matières scolaires (maths, français par exemple) des élèves en difficultés, une aide aux devoirs pour les élèves en difficultés qui ont besoin d'un accompagnement individualisé et une aide pour la révision des contrôles, des examens et concours.

Le soutien scolaire apporte un coup de pouce à un élève qui voit ses notes baisser et des stages pendant les vacances suffisent souvent pour rattraper un retard ou combler des lacunes dans une matière précise.

Ce n’est pas le travail du coach d’aider l’élève a faire son devoir de philo, de physique etc. Les cours particuliers sont là pour ça !
Mais quelquefois, ce n'est pas suffisant car le soutien scolaire ne règle pas les causes des difficultés.

Le coaching scolaire et étudiant en revanche s’intéresse à cela, puisqu’il s’agit d’un accompagnement personnalisé qui va s’articuler et se construire autour et en fonction de la problématique spécifique de chaque élève ou étudiant.

Le travail effectué en coaching est un travail de réflexion, de responsabilisation et de recherche de solutions pour atteindre un objectif qui va aider l’élève ou l’étudiant a un niveau totalement différent.

Le coaching scolaire et étudiant est un accompagnement adapté et efficace pour des problématiques de manque de motivation, d’organisation, de méthodologie, d’orientation, mais pas seulement !

Le coaching scolaire et étudiant et le soutien scolaire sont deux outils qui sont parfaitement complémentaires et qui peuvent être menées simultanément ou pas.

POURQUOI FAIRE APPEL À UN COACH, DANS QUEL CAS?
En bref : Pour favoriser le changement, lorsque le soutien scolaire ou psychologique n’est pas une solution et que vous ne trouvez pas d’issue à votre situation.

En détail :
La réussite scolaire n’est pas qu’une affaire d’acquisition de connaissances et d’intelligence. Elle nécessite de pouvoir mobiliser ses compétences.
Pour sortir d’une situation difficile, d’un cercle vicieux, de l’inaction, pour générer un changement nécessaire, réfléchi et durable et lorsque vous ne trouvez pas d’issue à votre situation, l’accompagnement d’un coach, en proposant un processus de réflexion orienté sur la recherche de solutions « concrètes », vous permet de trouver les leviers et les ressources pour résoudre avec efficacité votre problématique en favorisant la responsabilisation et la prise de conscience.

Lorsque vous ne trouvez pas d’issue à votre problématique, que vous ne savez plus comment vous en sortir ou que vous êtes « débordés », que vous avez besoin d’être aidé, soutenu ou accompagné et qu’il faut que les choses changent pour que vous puissiez continuer à avancer ou progresser, alors le coaching scolaire et étudiant peut être bénéfique, voire indispensable pour votre réussite.


QUE PEUT APPORTER UN COACHING?

 Le coaching vous aide à définir et à atteindre vos objectifs.

Le coaching vous permet de préparer et d’aborder les étapes de votre parcours scolaire ou étudiant avec sérénité. Il vous permet de mettre du sens et de définir clairement vos objectifs. Il crée les conditions de réussite pour les atteindre.

QUELS SONT LES PROBLÉMATIQUES QUE PEUT RÉGLER UN COACHING?

 Les difficultés peuvent prendre différentes formes : démotivation, absentéisme, angoisse avant les contrôles, effondrement général des notes, problèmes d’organisation. Le coaching scolaire et étudiant peut également être indiqué pour la préparation d’un examen d’un concours ou d’un oral, pour choisir un métier, construire un projet professionnel, s’orienter, se préparer au monde du travail (CV, lettre de motivation, préparer l’entretien d’embauche).

Pour toutes les situations scolaires ou universitaires qui posent problème ou dont l'enjeu est particulièrement important, le coaching scolaire et étudiant permet à l’élève ou étudiant, en quelques séances, de trouver lui-même les solutions aux problèmes qui bloquent sa réussite ou son épanouissement.
Face à ces problèmes, différents types de coaching peuvent être proposés

- Orientation,
- Construction d’un projet professionnel,
- Réorientation,
- Préparation d’examen, de concours, d’oral,
- Rédaction de mémoire, de thèse,
- Motivation,
- Organisation,
- Méthodologie,
- Confiance en soi,
- Préparation à la recherche d’emploi ou de stage,
- Préparation aux entretiens d’embauche.

Dès la première séance, le coach détermine avec l’élève et ses parents ou avec l’étudiant l’objectif à atteindre et travaille avec lui sur les moyens d’y parvenir.
Quelques séances de coaching permettront dans la majorité des cas de trouver de meilleures pratiques pour travailler plus efficacement et plus sereinement.

Le coaching scolaire et étudiant peut intervenir à tout moment de l’année.

Devenir pédagogue coach consiste à développer et renforcer les capacités à :

pédagogue coach - Enseigner et apprendre autrement

Enseigner en pratiquant une communication inter-personnelle saine et efficace,
Enseigner en portant une attention particulière à la dimension comportementale,
Savoir rendre les élèves plus acteurs et solidaires, par la création d’un climat favorable à l’apprentissage et à l’acceptation du nouveau.
Cela dans le but de construire un espace d’apprentissage relationnel qui favorisera la transmission et la bonne réception des apports de connaissances.

C’est l’art de créer un monde dans un groupe, une classe auquel les stagiaires, les élèves auront envie d’adhérer.

Quelle(s) différence(s) y a t-il entre ce que fait un pédagogue et ce que fait un coach ?

Un pédagogue déploit est un ensemble d’actions visant à transmettre et à faire acquérir efficacement un contenu, le « quoi ». Ces actions sont au service d’un contenu, et sont centrées sur « comment rendre accessible, compréhensible et appropriable le contenu ».

Le coach lui, est spécialisé sur le « contenant », sur le « Comment la personne va identifier, utiliser et découvrir ses propres ressources pour avancer, évoluer, apprendre… ».

Il vise une plus grande prise de responsabilité de ce que la personne vit, et ainsi sa (re)mise en mouvement, en action. Il crée un espace étant un espace révélateur qui a pour unique but d’amener une personne (ou un groupe) à atteindre l’objectif qu’elle (qu’il) s’est fixée. Le coach s’attache à lui faire découvrir, émerger et élaborer ses propres solutions et fonctionnements qui lui permettent de se mettre en mouvement vers son objectif.

Le coach ne transmet que très peu de contenu, et est donc résolument centré sur la démarche et développe en priorité la prise de conscience, la confiance en soi, la responsabilisation et l’autonomie qui génèrent l’action.

En quoi former les pédagogues aux outils du coach peut-il être utile ?

Aux pédagogues eux-mêmes, cela leur permet plus encore de :

créer les conditions de motivation, stimulation et autorité dès les premiers contacts,
développer et maintenir avec cohérence et stratégie la confiance en soi des élèves,
adopter des comportements visant à faire « émerger » plutôt que « d’informer »,
être capable de décrypter les jeux de manipulation et de pouvoir, et de les désamorcer,
utiliser un langage qui « parle » à chaque type de personnalité,
créer des conditions relationnelles qui développent responsabilisation et autonomie,
lier quotidiennement activité pédagogique et stratégie de communication,
savoir pratiquer avec cohérence les techniques de valorisation pour mieux motiver,
gérer les personnalités moins faciles,
accompagner efficacement les élèves dans l’élaboration de leur orientation.
Aux élèves, cela leur permet plus encore d’être :

pédagogue coach

orientés vers le « comment faire pour réussir » plutôt que dans « ce qu’il ne faut pas faire pourréussir ».
autorisés à exprimer davantage leur ressenti dans leur travail et leurs propres mécanismes de compréhension pour permettre à l’enseignant d’adapter sa démarche,
mis en action dans un système apprenant où tous sont en évolution, y compris l’enseignant,
majoritairement valorisés sur leurs points forts, donc placés dans une énergie de progression plus fluide,
rendus acteurs à part entière dans un espace relationnel responsabilisant et intéressant car surprenant et motivant.

http://www.aristotecoaching.com/Le-Coaching-p-dagogique.html

http://www.afcse.fr/Introduction-Coaching-Scolaire-et-Etudiant/

http://www.coach-management-coasens.com/coaching-pedagogie/pedagogue-coach-pedagogie/

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