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Parents et adolescents : quelle stratégie de communication ?

Parennts enfants

Un des risques pour un parent est de vouloir démontrer à son adolescent qu’il a tort au lieu de lui faire découvrir le pourquoi de ses croyances et les conséquences sur son comportement.

[La maman de Thibaud, 15 ans, ne peut s’empêcher de demander chaque soir à son fils s’il a bien fait ses devoirs. Chaque fois, autrement dit chaque soir, quand elle le voit devant son ordinateur, elle ne peut s’empêcher de lui faire des commentaires désagréables « avec tes notes, tu pourrais travailler au lieu de t’abrutir devant ton ordinateur » ou encore, « d’ailleurs, je vais te l’interdire » ! Ou aussi, « tu n’as pas autre chose à faire plutôt qu’à lire ta bande dessinée », etc. C’est peu de dire que Thibaud en a assez d’entendre les réflexions maternelles. Il ne travaille pas plus et finit par aller jouer chez son copain.]

Cette maman pourrait appliquer les deux évidences suivantes : si ce que vous faites, ne marche pas, faites autre chose, car en faisant un peu plus de la même chose, vous obtiendrez un peu plus les mêmes résultats. 
Certains parents s’épuisent à vouloir changer leurs enfants alors qu’en changeant leurs propres regards et ainsi leurs comportements, ils parviendraient à modifier en retour les réactions de leurs enfants.

;;;;; Les petits pas

Visez les petits changements au niveau des représentations parce que ce sont eux qui engendrent des évolutions durables et profondes. Ils paraissent plus faciles à mettre en place.

Les petits pas sont paradoxalement à l’origine de grandes progressions car ils évitent de produire des résistances ou des régressions provoquées par des demandes ou exigences trop importantes. Le changement s’opère en douceur et d’une manière beaucoup plus efficace car les comportements se modifient peu à peu.

[Marion a décidé de ne prendre qu’une demi-heure pour goûter et de travailler tout de suite après, plutôt que de s’installer comme d’habitude confortablement sur le canapé et de regarder sa série préférée. Elle l’enregistre et la regarde après avec beaucoup plus de plaisir car elle n’a pas « sa mère sur le dos » et que ses devoirs sont faits. Elle se sent beaucoup mieux et a eu vite de meilleures notes.]

Plus vous procéderez par étapes modestes et concrètes, plus facilement celles-ci seront franchies. Chaque objectif atteint dynamise et renforce le désir d’évolution. Les plus petits progrès aident à retrouver et à consolider la confiance en soi et en ses capacités.

;;;;; L'écouter

Commencez par écouter et observer votre adolescent plutôt que d’expliquer, de commenter voire de critiquer. C’est à vous, parent, d’adopter une attitude positive et de mettre en valeur les qualités, les ressources et les comportements de votre adolescent. Il est contreproductif voire nocif de ne voir que les limites, les défauts, les mauvaises notes, etc. de votre adolescent et de ne parler que de cela, même s’ils sont bien réels. Il les connaît aussi bien que vous !

Pour aboutir à un changement de comportement, le parent doit prendre le temps de faire préciser à son adolescent, à la fois ses émotions (pour rappel, la colère, la tristesse, la peur, la joie) et ses représentations de sa réalité (comment il voit les choses). Il peut partir du présent et lui faire envisager puis visualiser le futur désiré.
[Aurélien, 14 ans, est en passe de se faire exclure à cause de son comportement perturbateur. Il est en troisième et ses parents ne veulent pas le changer d’établissement. Sa sœur est brillante. C’est la meilleure élève de l’établissement.

Ils sont très inquiets et pensent avoir beaucoup de mal pour trouver un autre lycée, étant donné le motif de l’exclusion. De plus, la scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans et Aurélien ne semble pas, pour eux, conscient du problème. Il manque beaucoup de maturité dit la maman. Les résultats d’Aurélien sont assez moyens mais plutôt meilleurs qu’en quatrième. Il a d’ailleurs failli redoubler. Aurélien a très peu de temps pour changer d’attitude.

Lors du premier entretien de coaching, Aurélien se montre extrêmement agréable et semble soulagé de trouver dans le coach un interlocuteur neutre c'est-à-dire l’écoutant sans «hurler». Il explique qu’il est devenu «la bête noire» de certains professeurs et d’un surveillant. Celui-ci lui a dit clairement qu’à la prochaine «bêtise», il s’arrangerait pour le faire «virer».


Aurélien se sent en insécurité. Il raconte que dès qu’il y a un brouhaha dans la classe, le professeur le regarde en premier. S’il reconnaît que bien souvent, il répond aux sollicitations de ses copains de classe, il trouve injuste que ce soit toujours lui qui soit collé. Il éprouve aussi beaucoup de ressentiments car personne ne reconnaît ses efforts. Pour lui, il a beaucoup plus travaillé que l’année dernière. 
A l’évocation de son possible voire probable renvoi s’il se modifie pas son comportement, il se montre assez troublé, déconcerté et même préoccupé.

Il ne minimise pas et ne fuit pas le problème. Il se rend compte qu’il ne pourra peut-être plus aller dans un établissement de son choix étant donné le contenu de son dossier.
Il commence à échafauder un plan d’action pouvant être efficace tout de suite…Changer de place pour ne plus se laisser distraire par ses copains, se montrer très attentif, répondre aux questions voire en poser, éviter le surveillant hostile et améliorer ses notes. Au bout de quinze jours, la maman me raconte que le directeur lui a dit, surpris, ne plus entendre parler d’Aurélien. Il reste à Aurélien à améliorer ses notes.]

 

Dossier : Claire Bernard

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/parents-et-adolescents-quelle-strat%C3%A9gie-de-communication-partie-4-1354-1-47.html

 

Les besoins nutritionnels du corps : quelles sont les différentes sources d'apports énergétiques ?

Tableau des besoins en vitamines selon l age

Les besoins nutritionnels du corps sont majoritairement comblés par l'alimentation. Ces derniers sont transformés en nutriments sous l'action d'un processus biologique interne, à savoir l'action des sucs digestifs. Les sucs "dissolvent" les aliments et leur permettent d'être assimilés par le corps, notamment à travers le sang et les muscles.

Ce faisant, les nutriments permettent au corps de disposer des ressources nécessaires pour effectuer les activités du quotidien (réfléchir, marcher, etc.)

LES DIFFÉRENTS TYPES DE "NUTRIMENTS" :

Les besoins nutritionnels nécessaires au bon fonctionnement du corps sont apportés par 3 grandes catégories de nutriments : les macronutriments, les micronutriments et les fibres.

LES MACRONUTRIMENTS

La catégorie des macronutriments est composée de 3 types de nutriments essentiels :

Les glucides :

Les glucides, souvent appelés "sucres", constituent avec les lipides, la première source d'énergie du corps. Ils sont indispensables pour le fonctionnement des muscles et du cerveau. Ils se décomposent en deux catégories:

les glucides simples ou "sucres rapides": ces derniers sont directement assimilables et assimilés par l'organisme. Les glucides simples se matérialisent sous la forme du glucose, du saccharose, du fructose (sucre issu des fruits). Ils proviennent des aliments à la saveur majoritairement sucrée: boissons sucrées, pâtisseries, biscuits, céréales, fruits, miel, etc.

les glucides complexes ou "sucres lents": les glucides complexes servent principalement à constituer des réserves d'énergie pour le corps. Ils prennent un peu plus de temps à être absorbés par le corps que les sucres rapides et libèrent leur énergie de manière différée. Les molécules constituant les glucides complexes sont par exemple l'amidon.

Le pain, les pâtes, le riz, les pommes de terre, les céréales, les légumes secs font partie des aliments sources de sucres lents.

Les lipides :

Les lipides sont des corps "gras". Ils jouent un rôle important pour la structuration des membranes cellulaires, au niveau hormonal, pour la fourniture d'énergie mais aussi pour le transport des vitamines au sein de l'organisme. On retrouve les lipides dans de nombreux aliments comme les huiles, le beurre, les aliments d'origine animale mais aussi dans les produits laitiers tels que les fromages.

Les protéines :

Les protéines exercent un rôle structurel au sein du corps humain. Ce sont elles qui "réparent" le corps, mais qui le construisent également. Elles participent à la constitution de l'ADN, au renouvellement des tissus musculaires, de la peau, des ongles mais aussi des cheveux.

Outre leur rôle structurel, les protéines peuvent également être sources d'apports énergétiques lorsque le corps a épuisé ses réserves de lipides et de glucides.

Les aliments sources de protéines sont nombreux: les œufs, les viandes, les fromages sont autant d'aliments pouvant servir à combler les besoins nutritionnels d'un individu.

LES MICRONUTRIMENTS

Les besoins nutritionnels du corps se manifestent également à travers les micronutriments.

Cette catégorie regroupe à la fois les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments.

les vitamines : elles sont importantes pour la structure osseuse (vitamine D), la vue (vitamine A), la protection du système immunitaire (A, C, E), ou encore la bonne coagulation du sang (vitamine K)

les minéraux : les minéraux dont le corps a essentiellement besoin sont notamment le potassium (notamment pour la contraction des muscles et donc pour le cœur), le calcium, le magnésium, le phosphore ou encore le soufre

les oligo-éléments : Il s'agit des éléments que l'on trouve en plus petites quantités dans le corps humain. On dénombre notamment, le cuivre, le zinc, l'iode, le sélénium...

Les micronutriments se retrouvent à travers la plupart des aliments que l'on consomme au quotidien. Leurs apports énergétiques sont moindres en comparaison avec les glucides ou les lipides mais ils constituent des éléments indispensables pour le bon fonctionnement du corps humain.

LES FIBRES

À la différence des glucides et des lipides, les fibres ne sont pas à proprement parler des nutriments et ne sont pas complètement absorbées et transformées en énergie par le corps. Elles jouent un rôle important pour faciliter la digestion et sont généralement classées en deux catégories: les fibres solubles et les fibres insolubles.

Fruits, légumes secs ou céréales: les aliments contenant des fibres sont de natures très diverses. Le pain complet, les céréales, les flocons d'avoine, les figues, les pruneaux, les kiwis, les lentilles ou encore les pois chiches sont autant d'aliments que l'on peut intégrer au cours des repas afin de couvrir les besoins nutritionnels de l'organisme.

 

BON À SAVOIR

chaque type de nutriment est présent en quantité variable dans les aliments que l'on consomme au quotidien. Même s'il est difficile d'atteindre un équilibre nutritionnel parfait, il est important de prêter attention à ses apports énergétiques quotidiens. Une alimentation constituée d'aliments variés, des quantités de nourriture raisonnables, la limitation de la consommation d'aliments trop sucrés ou trop gras est la base d'une alimentation saine

les besoins de l'organisme, notamment en termes de quantités, peuvent différer selon le sexe, l'âge et la constitution de chaque individu. Deux personnes n'auront pas nécessairement besoin des mêmes apports pour obtenir la quantité d'énergie nécessaire au bon fonctionnement du corps

en cas de carence, il est possible de recourir à des compléments alimentaires ou des vitamines sous forme de comprimés ou d'ampoules par exemple. Cependant il est impératif de demander conseil à son médecin avant de se tourner vers l'automédication. Par ailleurs, il faut savoir qu'il n'est pas nécessaire de consommer des vitamines en sur-quantité car, dans la plupart des cas, le corps n'est pas en mesure de les assimiler et peut les rejeter par le biais des selles

 

https://humanis.com/particulier/mutuelle-sante/besoins-nutritionnels-corps-quelles-sources-apports-energetiques/

Comment la cigarette vieillit le cerveau

Cigarette
 

Fumer accélère le vieillissement du cerveau et affecte ses capacités. L’effet concerne en particulier l’épaisseur du cortex, notre matière grise.

Le cortex cérébral se divise en couches de neurones et en aires (régions) qui assurent des fonctions cognitives, sensorielles et motrices. Son épaisseur maximale est atteinte pendant l’enfance, se maintient, puis s’amincit. Comme l’expliquent ces chercheurs de l’université McGill (Montréal), « des études antérieures ont montré qu’avec l’âge avançant, les fumeurs présentent un risque accru de déclin cognitif plus marqué », et ceci concerne notamment la mémoire, la résolution de problèmes, le langage, l’attention… Cette situation pourrait bien être liée à un amincissement accéléré du cortex.

C’est en tout cas ce que suggère l’observation par résonance magnétique (IRM) de cerveaux de fumeurs, d’anciens fumeurs et de personnes qui n’ont jamais fumé. La moyenne d’âge était de 73 ans. Après avoir tenu compte d’une série de paramètres qui auraient pu influencer le résultat, il s’avère que le cortex cérébral des fumeurs est davantage aminci dans plusieurs zones, et ceci dans des proportions suffisamment significatives pour qu’on puisse en tirer des conclusions pertinentes.

Un cortex plus mince par rapport aux non-fumeurs, alors que chez les ex-fumeurs, un amincissement est constaté mais avec une nuance importante : l’arrêt du tabac stoppe le processus de dégradation. Autrement dit, pour le bien de son cerveau (sans parler de toutes les autres bonnes raisons…), il ne faut jamais fumer, et si on a commencé, mieux vaut arrêter le plus tôt possible.

 

http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=17996

Top 7 des technologies pour améliorer notre cerveau

Chercheur en neurosciences à l'Inserm, Michel Le Van Quyen s'intéresse à la modélisation du fonctionnement du cerveau et se passionne pour le « neurofeedback », qui permet de prendre conscience de son propre état cérébral. Pour Futura, il a sélectionné une liste de sept appareils innovants conçus pour améliorer un peu le travail de notre cerveau.

Dans mes recherches, j'assiste actuellement à une véritable révolution où des technologies médicales utilisées dans des laboratoires de recherches commencent à sortir et se diffusent dans le grand public. En voici une sélection. Ces dispositifs portent les noms évocateurs de Melomind, Muse, Dreem, Muse, Thync, iWinks et Halo Sport.

Ils sont actuellement vendus au grand public ou sur le point de l'être. Ils proposent tous d'agir sur le cerveau pour en améliorer le fonctionnement, c'est-à-dire augmenter la concentration, le bien-être, le sommeil, les perceptions mais aussi le rêve ou l'humeur. Une vague d'innovations technologiques est sur le point de toucher notre quotidien.

Melomind, pour augmenter son bien-être

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Le casque Melomind diffuse de la musique, mais d'une manière subtile. © MyBrain Technologies (tous droits réservés)

Le casque Melomind diffuse de la musique, mais d'une manière subtile. © MyBrain Technologies (tous droits réservés) 

Le casque Melomind (dont le nom est l'association de melody et de mindmélodie et esprit) permet d'apprendre à se relaxer. Cette technologie de la startup française MyBrain Technologies se base sur une ancienne idée, le neurofeedback, inventé dans les années 1950.

D'apparence, le Melomind ressemble à un casque audio. Posez-le sur votre tête et il commence à produire de la musique. En revanche, la particularité est que cette musique est contrôlée par vos activités cérébrales enregistrées par de petites électrodes placées à l'arrière de la tête. Cette musique paramétrée sur la relaxation du cerveau, le système vous guidera ainsi vers un état de détente de plus en plus profond. À la manière d'un sportif entraînant ses muscles tous les jours, vous entraînez quotidiennement votre cerveau à se détendre.

Muse, l'appareil pour méditer

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Le bandeau connecté Muse sert à la méditation. © Flammarion (tous droits réservés)

Le bandeau connecté Muse sert à la méditation. © Flammarion (tous droits réservés) 

Le bandeau connecté Muse de la société canadienne InteraXon propose quelque chose d'inédit : aider à méditer ! L'application demande de déposer le téléphone et d'adopter une position confortable, épaules détendues, dos droit et yeux fermés. Puis elle invite à prendre conscience de sa respiration et à se concentrer sur l'expiration.

Ensuite, il s'agit de ne penser à rien d'autre qu'à la respiration. L'application émet des sons de ventet de vagues pour indiquer le niveau d'attention ; plus votre cerveau est distrait, plus les sons de vent et de vagues sont forts. Si vous entendez une mer calme et des gazouillis d'oiseaux, votre attention est alors focalisée. C'est l'état à maintenir durant toute la durée de la séance.

À la fin, le smartphone trace le déroulé de l'activité cérébrale sous forme d'une courbe afin que vous puissiez suivre à quel moment vous étiez attentif ou distrait. Au bout de plusieurs séances, vous allez peu à peu apprendre à ne plus se laisser distraire par des bruits et considérations parasites et vous allez améliorer durablement votre attention. Il est désormais établi que ce type d'entraînement a une action bénéfique sur le bien-être en et réduit le stress (et donc les effets dévastateurs sur le système cardiovasculaire ou sur les défenses immunitaires contre les infections et les inflammations.).

Dreem, pour mieux dormir

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Le bandeau Dreem améliore le sommeil profond. © Rythm (tous droits réservés)

Le bandeau Dreem améliore le sommeil profond. © Rythm (tous droits réservés) 

Le bandeau Dreem, de la startup française Rythm, permet d'améliorer le sommeil dit profond. Plus précisément, c'est une période particulière qui joue un rôle crucial dans la régénération de l'organisme. Ce sommeil profond occupe 20 % du temps total du sommeil. C'est la phase profonde qui est la plus réparatrice pour l'organisme et fait disparaître la fatigue. Des résultats récents montrent que cette phase permet l'évacuation des toxines qui s'accumulent dans le cerveau pendant la journée.

Le sommeil est donc une véritable douche qui lave notre cerveau. De plus, le sommeil joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement de notre mémoire. En effet, c'est grâce aux périodes de sommeil profond que nous consolidons la mémoire de nos souvenirs récents, donc que nous pouvons stocker les souvenirs sur le long terme. Dans le cerveau, cette phase de sommeil est caractérisée par des ondes très lentes.

L'idée du système Dreem est d'augmenter ces ondes avec des petits bruits synchronisés avec elles. Le sommeil profond, réparateur, s'en trouve alors artificiellement renforcé, avec tous ses effets bénéfiques.

Thync, pour choisir son humeur

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Le casque Thync serait capable de modifier l'humeur de son porteur. © Aaron Muszalski (tous droits réservés)

Le casque Thync serait capable de modifier l'humeur de son porteur. © Aaron Muszalski (tous droits réservés) 

Le casque Thync propose de changer son humeur sur commande... À l'aide de deux électrodes qui viennent se placer sur le front et la nuque, ce système produit un effet calmant ou énergisant, à volonté. D'après les constructeurs, le premier effet est comparable à un verre de vin et le second à celui d'une tasse de café.

Une application dédiée sur téléphone portable ou tablette permet de gérer ces effets et d'ajuster l'intensité des stimulations à sa guise. L'effet se prolonge sur plusieurs heures après son utilisation. Même si les modes de fonctionnement du dispositif restent obscurs, l'appareil stimule, très probablement, le système nerveux sympathique et parasympathique par les nerfs du crâne.

Le bandeau iWinks : le rêve de contrôler ses rêves

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Le Songe de Tartini par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. © Bibliothèque nationale de France, domaine public

Le Songe de Tartini par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. © Bibliothèque nationale de France, domaine public 

L'impression d'être conscient dans le rêve que l'on est en train de vivre s'appelle un « rêve lucide ». Le rêveur a alors l'opportunité de mieux profiter des sensations qu'il procure, comme pendant un film ou une pièce de théâtre. Effectivement, tout ce qui vous fait peur dans la vie courante est ici sous contrôle. Tout devient possible et l'expérience est jubilatoire.

Mais le rêve lucide pourrait permettre d'aller encore plus loin car l'esprit peut explorer à loisir sa créativité. C'est ce qu'a fait le musicien italien Giusseppe Tartini du XVIIIe siècle. Son rêve est resté célèbre car il demanda au diable de l'aider à la composition d'une de ses plus belles sonates : celle des trilles du diable... En revanche, même si le rêve lucide apparaît spontanément chez certains dormeurs, c'est une expérience qui reste rare.

Le bandeau iWinks permet de faciliter l'induction de rêves lucides. Ce système indique par une petite lumière sur les yeux que le rêve a commencé. À la différence d'un réveil normal, ce dispositif détecte les mouvements oculaires et sonne au moment précis du rêve. Dans le rêve, le champ visuel se ponctue de taches lumineuses pour aider à entrer en état de lucidité sans se réveiller.

Halo Sport, pour augmenter ses forces

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Le casque Halo Sport amplifierait la stimulation des muscles. © Halo Neuroscience (tous droits réservés)

Le casque Halo Sport amplifierait la stimulation des muscles. © Halo Neuroscience (tous droits réservés) 

Le dispositif Halo Sport, développé par la startup californienne Halo Neuroscience, ne se distingue guère d'un casque audio banal. Sauf, sur sa face intérieure, par une brosse parsemée de petits picots en plastique souples qui se disposent sur le haut de la tête. Ce sont, en fait, de petites électrodes destinées à transmettre d'infimes impulsions électriques à travers le crâne dans le cortex moteur ; cette région du cerveau est cruciale car c'est elle qui contrôle la planification et les mouvements volontaires.

Stimulés par le dispositif, les neurones envoient des signaux amplifiés vers les muscles qui gagnent alors en énergie et en puissance. Néanmoins, même si cette technologie est séduisante, les effets à long terme sont inconnus. Et dans le domaine du sport, il s'agit d'une forme électronique de dopage, totalement indétectable après utilisation par les instances sportives. Donc, prudence avec cette nouvelle technologie...

Une veste pour ressentir les tweets

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Une veste connectée transmet par des pressions sur le corps des informations venues d'ailleurs. © Eagleman Laboratory, DR

Une veste connectée transmet par des pressions sur le corps des informations venues d'ailleurs. © Eagleman Laboratory, DR 

David Eagleman est un brillant scientifique du collège de médecine Baylor à Houston, au Texas. Durant une conférence TED, il a présenté une veste étonnante, portant de nombreux nodules convertissant des informations venues du Web en vibrations. En particulier, les messages Twitter, postés par les spectateurs durant sa conférence, lui étaient transmis sous forme de vibrations dont le motif variait selon le caractère positif ou négatif de la tonalité des messages.

Tout en parlant, il pouvait suivre en temps réel les opinions globalement favorables du public sous la forme d'un agréable massage de dos. D'après le chercheur, ces nouvelles formes de technologies vont, à terme, élargir les capacités sensorielles humaines... Ce dispositif VEST (Versatile extra-sensory transducer, ou Transducteur de variables extra-sensorielles, en français) a fait l'objet d'une campagne Kickstarter l'année dernière.

Découvrir le livre de l'auteur chez Flammarion : Améliorer son cerveau, oui, mais pas n'importe commentMémoire, concentration, humeur, sommeil : le vrai pouvoir des neurosciences.

 

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-top-7-technologies-ameliorer-notre-cerveau-66314/

Comment réagir à ses mauvaises notes ?

 

Un zéro pointé isolé n’a rien d’une catastrophe nationale. Si en revanche les mauvaises notes s’accumulent sur son bulletin, inutile d’attendre pour chercher à comprendre ce qui se passe dans la tête de votre enfant.

Qu’il s’agisse d’un simple contrôle raté ou de mauvaises notes à la chaîne, une punition assortie d’une réprimande est loin d’être la bonne solution. Dans les deux cas, votre enfant se trouve en situation d’échec. En rajouter ne peut qu’aggraver son humiliation et lui enlever toute confiance en lui.

Simple dérapage ? Regonflez-lui le moral. 
Nul n’est parfait, et même si vous avez la nette impression que votre fils ou votre fille n’a pas fait le maximum pour décrocher la moyenne, n’en faites pas un drame. Il aurait l’impression que vous remettez en question votre affection pour lui sur un simple résultat. A un âge où l’on doute de tout, surtout de soi, c’est très déstabilisant. Et il risque la prochaine fois, de tout faire (falsifier la note, signer à votre place ou ne pas oser rentrer à la maison) pour éviter votre réaction.

Ce que vous pouvez faire : tirez ensemble la leçon de cet échec ponctuel. 
Etait-ce un manque de travail, un problème de compréhension ou plutôt de concentration ? L’essentiel est de ne pas répéter les mêmes erreurs.

Bulletin médiocre : menez l’enquête. 
Accumuler les 3/20 dans la plupart des matières, ça ne s’appelle plus un accident de parcours. N’en déduisez pas pour autant que vous avez un cancre à la maison ! Cette accumulation de mauvaises notes peut signaler un malaise du côté de votre ado. Un enfant anxieux et émotif peut perdre ses moyens face à sa feuille de contrôle. Il peut aussi être fatigué, ne pas arriver à se concentrer, être mal à l’aise face à un professeur ou tout simplement avoir l’impression que ses résultats ne vous intéressent pas. Et en perdre du coup toute motivation !

Ce que vous pouvez faire : seule l’association de plusieurs facteurs permet de mettre un terme à la spirale d’échec.- Intéressez-vous à son travail scolaire: lui demander comment s’est passée la journée et s’il a besoin d’un coup de main pour ses devoirs, le rassurera sur votre intérêt. - Mettez de l’ordre dans son rythme de vie : surveillez son alimentation, son sommeil, prévoyez un lieu calme pour étudier… - Enseignez-lui une méthode de travail: les enfants à la traîne ne savent pas s’organiser. Ils ne savent pas étudier une leçon, analyser un texte. C’est le travail du professeur, mais ce dernier n’a jamais le temps de vérifier si ses consignes de début d’année ont été bien assimilées par tous. -Allez voir ses professeurs : ils ont une vision de votre enfant, souvent très différente de la vôtre. L’association de vos deux points de vue permet souvent de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de votre rejeton. - Motivez-le : n’hésitez pas à montrer votre joie à la moindre amélioration. En revanche ne lui promettez surtout pas d’argent en échange d’une bonne note! Un résultat scolaire ne se monnaye pas. - Vous fâcher : seulement quand vous êtes sûr qu’il prend son travail scolaire par-dessus la jambe. Pas question de hurler, mais recadrer votre ado en lui rappelant fermement que ce n’est pas en perdant son temps à redoubler qu’il va concrétiser son projet d’avenir. Et en prenant si besoin, des sanctions. Pas de sorties tant qu’il n’a pas rattrapé ses 10 leçons de retard. Ce n’est pas un abus d’autorité de votre part, mais le juste retour de bâton auquel il doit s’attendre s’il ne prend pas ses responsabilités. 

3 questions au psy- Que faire face à un enfant qui ne semble pas se soucier de ses résultats ? D’abord, ne pas juger trop vite. Certains enfants, surtout les garçons, jouent souvent les « bravaches » pour cacher leur contrariété derrière une petit air désinvolte. Aucun enfant n’aime avoir de mauvais résultats, sauf s’il le fait exprès pour attirer l’attention de ses parents. - Dans quels cas ? Quand il a l’impression que ses parents ne s’intéressent pas assez à lui et à son travail. Dans ce cas, demander à voir ses cahiers ou à contrôler ses devoirs du soir, loin d’être ressenti comme une intrusion par le jeune adolescent, permet au contraire de le rassurer sur l’intérêt (et donc sur l’amour ! ) de ses parents, et de le remotiver sur le plan scolaire. Les périodes de conflits familiaux, séparation, problèmes avec un aîné ou un cadet, peuvent aussi entraîner des chutes de résultats. - Il est donc plus normal qu’un enfant affiche sa contrariété ? Jusqu’à un certain point. Pleurer pour un zéro est une réaction de déception normale. Mais il n’est pas sain non plus d’en faire un drame. Au collège et au lycée, certains enfants de nature anxieuse ont tendance à se sentir nuls à la moindre mauvaise note. Pour éviter cette dévalorisation systématique, tout l’art des parents est d’être suffisamment exigeants sans avoir des ambitions excessives qui risquent de mettre une pression insupportable sur les épaules de leurs enfants. 

 

http://www.magicmaman.com/,comment-reagir-a-ses-mauvaises-notes,46,143.asp

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