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Problèmes des adoléscents

L'adoléscence est une étape difficile. Plusieurs élèves vivent des troubles divers qui ont des conséquences facheuses sur leur scolarité

Comment se connaître soi-même ?

Il faut se connaître pour faire les choix qui nous rendront heureux mais comment s'y prendre ? Quand on n'a pas encore construit sa personnalité, l'exercice est délicat mais il vaut pourtant la peine d'être tenté. Caractère, aptitudes, valeurs, motivations... Des pistes pour partir à la découverte de vous-même.

 

Comment se connaître soi-même ?
"Et si les autres s'ennuyaient avec moi, si j'étais incapable de les intéresser ?"... Souvent, Mathilde s'interrogeait. En dépit d'un vaste groupe d'amis, elle venait à douter de ses moindres qualités. "Et puis finalement, derrière la façade de la fille marrante, qui suis-je ?"

Lucas, lui, ne s'était jamais demandé ce genre de chose. Jusqu'à ce que ce conseiller, devant lequel sa mère l'avait traîné, lui balance la question piège : "Quelle genre de personne es-tu dans la vie ?"

Moi ? quelle personne ? Mais je ne sais pas ! Et puis comment savoir qui l'on est vraiment ?

Il n'est certes pas aisé de se connaître, surtout lorsqu'on est encore jeune, et que l'on n'a pas encore fait beaucoup de choix. Pourtant on peut déjà tenter de se découvrir, commencer simplement à s'interroger, un peu comme il faut se mettre en route pour devenir, un jour, un voyageur. Prêt pour le départ ?
 

Quel est votre caractère ?

Comment se connaître soi-même ?
La première étape est de cerner vos grands traits de caractère. Un exercice que l'on peut faire à tout âge et quel que soit l'avancement de ses projets. Par exemple : êtes-vous méthodique ou brouillon ? Consciencieux ou étourdi ?

Pour vous aider, nous vous donnons par exemple une liste d'adjectifs et leurs contraires : cochez à chaque fois celui qui vous convient.
Pour obtenir un résultat qui reflète vraiment votre personnalité, deux conseils :

- N'allez pas trop vite, réfléchissez avant de répondre aux situations de votre vie qui font apparaître ou non ce trait de caractère. Eventuellement, demandez à un proche de vous donner son avis (évitez les membres de la famille qui sont rarement objectifs !).

- Ne vous jugez pas : ne considérez pas qu'il est "mieux" d'être sociable que solitaire, ou prudent plutôt que casse-cou. Et ne mettez pas le trait de caractère que vous aimeriez avoir, mais celui que vous avez réellement aujourd'hui. D'un point de vue purement professionnel, tous les traits de caractère sont intéressants, l'important est de cerner les vôtres. Exemple : un "casse-cou" aura des qualités de fonceur pour prendre des risques, un prudent aura le sens des responsabilités.

Cela dit, peut-être que certains traits de personnalité sont vraiment des défauts qui vous gênent dans plusieurs domaines de votre vie. Mais il n'est pas impossible de s'améliorer, ni de changer ! De 15 à 25 ans, la personnalité se forge et se forme au contact des événements, des rencontres et des choix que l'on fait. Ainsi, si vous êtes "nonchalant", 'indifférent" et "blasé', ne faites pas l'autruche mais demandez-vous plutôt ce qui vous rend ainsi aujourd'hui : avez-vous des difficultés particulières ? des problèmes affectifs, un manque de motivation pour ce que vous faites, des mauvaises habitudes de vie (couchers tardifs, manque de sport, cannabis...) ?

- Pour certains adjectifs, peut-être ne savez-vous pas répondre : vous vous sentez "entre les deux", ou "ni l'un ni l'autre". Notez-le aussi. Ne retenez finalement que les 3-4 qualificatifs qui vous conviennent tout à fait. Exemple : volontaire, persévérant, sociable.
Le test MBTI : cerner sa personnalité en 4 questions

Il existe des tests mis au point à partir des acquis de la psychologie et des sciences humaines. Ainsi le "Myers Briggs type indicator" (ou MBTI ) conçu par l'Américaine Isabelle Briggs-Myers est le test psychologique le plus utilisé au monde pour aider à s'orienter ou à améliorer ses relations aux autres.

A partir de 4 questions, il établit 16 types de personnalité. Nous en faisons une première présentation dans l'article Découvrir son type de personnalité en 4 questions
 

Quels métiers pour quels caractères ?

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.
Une fois que vous avez cerné votre caractère (exemple : original, rêveur, sûr de soi), vous pouvez vous demander quels types de métiers demandent ces qualités. Attention : en général, il y a plusieurs types de métiers possibles pour chaque caractère, et c'est tant mieux.

Exemple : Vous êtes "Expansif, sûr de vous, énergique". Ce sont des qualités qui peuvent être très utiles dans des fonctions commerciales, les relations publiques, mais aussi les métiers de la communication, l'enseignement, l'animation, etc.

Si vous savez déjà quel type de métier vous plairait, vous pouvez aussi vous demander quelles sont les qualités importantes à avoir. Pour être journaliste, mieux vaut être curieux, pour être infirmière, le sens du service est important, pour être vendeur, il faut être à l'aise dans le contact avec les autres...

Pour aller plus loin dans un choix de métier ou d'orientation, en réalité, le caractère ne suffit pas. Il faut aussi tenir compte de vos aptitudes.
 

Quelles sont vos aptitudes ?

Dis-moi ce que tu sais faire...

Dis-moi ce que tu sais faire...
Vos aptitudes, ce sont vos dons, vos talents, vos capacités. Attention, on peut souvent répondre uniquement en fonction de ses résultats scolaires. "Je suis bon en français", ou "je suis bon en sport". L'inconvénient, c'est qu'il y a pas mal d'aptitudes que l'école ne détecte pas. L'aptitude à rentrer facilement en relations avec les autres par exemple, ou les aptitudes musicales...

Les conseillers d'orientation retiennent souvent 5 grands profils : littéraire (vous aimez lire et avez des facilités pour les langues et pour l'écriture), scientifique (vous aimez les maths, la physique, l'abstraction, les chiffres), technique (vous aimez savoir comment ça marche, vous aimez les nouvelles technologies, le concret), artistique (vous aimez pratiquer un art, ou bien allez souvent au théâtre ou au concert), sportif (vous pratiquez et êtes très physique).

En réalité, on pourrait détailler beaucoup plus. Pour trouver d'autres profils d'aptitudes, vous pouvez lire notre article Quelle forme d'intelligence avez-vous ? Nos aptitudes en effet, définissent notre forme "d'intelligence" : c'est la façon dont nous parvenons le mieux à saisir la réalité et à agir sur elle. Evidemment, nous avons tous des aptitudes, mais le système scolaire ne nous aide pas toujours à les détecter.
 

Quelles aptitudes pour quels métiers ?

Tous les métiers n'exigent pas les mêmes aptitudes. Mais là encore, un talent ou une aptitude peut s'épanouir dans divers métiers. Si vous avez des dons pour entrer en relation avec les autres, les comprendre, les écouter, vous pourrez utiliser cela dans un métier où l'on reçoit les autres (médecin, psychologue) ou bien en entreprise dans les ressources humaines, mais vous pouvez aussi envisager un secteur où le travail d'équipe sera important et vous serez peut-être un très bon manager.

La connaissance de nos aptitudes ou de nos formes d'intelligence peut donc nous aider à faire les bons choix d'études ou de formation au départ. Il est toujours plus facile de réussir dans un domaine où l'on a des facilités, ce qui ne veut pas dire que l'on n'aura pas à travailler pour acquérir les connaissances nécessaires.

Une fois choisie une filière d'études ou de formation professionnelle, les aptitudes ne suffisent pas en effet. Il faut acquérir des compétences : ce sont les tâches précises que vous savez faire, les connaissances que vous avez. Un médecin ne doit pas seulement aimer écouter ses malades, il doit savoir reconnaître leurs symptômes et prescrire le médicament adapté.
Dans un CV, on n'indique pas ses aptitudes (Je suis bon en langues), mais on le prouve par son parcours en mentionnant un diplôme, un score obtenu à un test de langues, une expérience, un voyage ou un stage qui prouvent des compétences.

Attention, une série d'échecs peut être le signe que vous n'avez pas choisi la filière qui correspond à vos aptitudes. Vous avez peut-être été mal orienté. Revenez à la case précédente : il existe toujours un secteur dans lequel vous pouvez réussir.
 

Quelles sont vos valeurs, vos motivations ?

Vous avez repéré vos traits de caractère et vos aptitudes. Troisième étape : il faut connaître vos motivations profondes ou vos valeurs. Qu'est-ce qui est le plus important pour vous dans la vie ? Que recherchez-vous ? Qu'attendez-vous de votre futur métier ? De vos études ? De votre vie sociale ? Ces questions, qu'il faut se reposer souvent, vont vous donner la direction, le sens à donner à votre vie.

Voici une liste de grandes motivations : Etre célèbre, gagner beaucoup d'argent, aider les autres, être indépendant et autonome dans son travail, commander ou diriger une équipe, résoudre des problèmes techniques compliqués, avoir la sécurité de l'emploi, voyager, travailler dans un secteur qui vous passionne (automobile, aéronautique, secteur audiovisuel, informatique, etc.)

Pour avoir une liste détaillée de quelques grands types de motivations, lisez notre article Quelles sont vos motivations ?
 

Les filières qui pourraient vous convenir

Pour bâtir un projet professionnel qui vous convienne vraiment, vous devez tenir compte à la fois de votre caractère, de vos aptitudes et de votre motivation.

-Si vous êtes méthodique, patient, que vous avez des aptitudes techniques et avez envie de vous épanouir dans une profession très spécialisée, vous pouvez envisager une carrière de technicien ou d'ingénieur spécialisé dans l'industrie, l'informatique ou les nouvelles technologies.
- Si vous êtes sociable, habile de vos mains, et avez envie d'aider les autres, vous pourriez envisager des carrières para-médicales (kiné, dentiste, infirmier...)
- Si vous êtes consciencieux, ambitieux, que vous aimez les responsabilités et avez un profil d'intelligence logico-mathématique, vous pouvez envisagez une carrière d'ingénieur.

Connais-toi pour prendre confiance en toi

En réalité, on apprend peu à peu à se connaître au fil du temps, en vivant de nouvelles expériences, en rencontrant certaines personnes qui nous aident à nous révéler. Quant aux choix à poser, là encore, pas de panique ! C'est en avançant par étapes que l'on peut choisir une première orientation, puis une autre, puis opter pour une spécialisation...

"Connais-toi toi-même", disaient les philosophes grecs... Connais-toi pour prendre confiance en toi, découvrir tes forces et tes faiblesses, tes talents et ceux que tu n'as pas mais que tu aimeras trouver chez les autres. Connais-toi pour donner le meilleur de toi-même et ainsi, rendre les autres heureux. Un conseil de sagesse à vivre tranquillement, sur un chemin qui va s'éclairer peu à peu.

 

http://www.reussirmavie.net/Comment-se-connaitre-soi-meme_a110.html

Aider les enfants et les adolescents à affronter les catastrophes

 

Il peut être difficile pour les enfants et les adolescents d’affronter et de comprendre les catastrophes et les tragédies, telles que l’action militaire, les incendies ou les tremblements de terre.

La réaction de votre enfant ou de votre adolescent dépend de son âge, de son tempérament et de la proximité qu’il a avec l’événement, c’est-à-dire si des personnes qu’il connaît et qu’il aime ont été éprouvées. Ne sous-estimez pas les répercussions des événements qui se produisent dans le monde. Votre enfant ou votre adolescent ne comprend peut-être pas, mais il peut tout de même être effrayé et se demander s’il est en danger. La couverture médiatique, qui contient des images et des nouvelles angoissantes et explicites, peuvent aggraver ces sentiments.

Après une catastrophe, les enfants peuvent craindre que la situation se répète, que quelqu’un qu’ils connaissent soit blessé ou meure ou d’être séparés de leur famille.

Votre enfant plus jeune peut démontrer sa peur ou son inquiétude des façons suivantes :

  • Mouiller son lit.
  • Se sucer le pouce.
  • Vouloir se faire prendre ou être « collant ».
  • Éprouver de la difficulté à dormir et à manger.
  • Faire des colères.
  • Être agité.
  • Avoir peur du noir.
  • Se plaindre de maux de tête et de ventre.

Votre adolescent peut prétendre ne pas se sentir touché. Ne vous laissez pas induire en erreur. Parlez-lui et demandez-lui quels sont ses doutes et ses craintes. Les adolescents peuvent aussi :

  • avoir une humeur changeante, être moins patients, argumentatifs et tristes,
  • avoir de la difficulté à dormir ou des changements d’appétit,
  • avoir des maux de ventre ou de tête,
  • vouloir être seuls ou entourés plus qu’à l’habitude.

Comment les parents peuvent aider

Vous jouez un rôle important pour rassurer votre enfant ou votre adolescent en restant calme et en l’aidant à comprendre et à affronter ses réactions.

Prenez les inquiétudes de votre enfant au sérieux. Respectez ses réflexions et ses sentiments. Ne lui dites pas que ses sentiments sont ridicules. Votre enfant devrait savoir qu’il n’y a pas de mal à être bouleversé et que ses inquiétudes sont normales. Évitez toutefois de parler constamment de ce qui s’est produit si votre enfant va bien.

Vérifiez comment votre enfant se sent, mais ne le forcez pas à parler avant qu’il soit prêt. Il arrive que lesenfants veuillent simplement des réponses simples et rassurantes. Encouragez un enfant plus jeune à faire un dessin ou à raconter une histoire sur ce qu’il ressent. Donnez-lui beaucoup de caresses et de câlins s’il en a besoin.

Parlez de ce que vous ressentez lorsqu’une catastrophe se produit. Soyez aussi calme et honnête que vous le pouvez et utilisez des mots et des concepts que votre enfant peut comprendre. Vos réponses informeront votre enfant, qui pourra se sentir mieux s’il sait qu’il n’est pas le seul à être inquiet.

Rassurez votre enfant. Dites-lui quelles mesures vous prenez pour que votre maison et votre collectivité soient sécuritaires. Cependant, ne faites pas de promesses que vous êtes incapable de tenir, comme dire qu’il n’y aura pas d’autres tremblements de terre ou d’autres tempêtes.

Conservez les habitudes familiales. Les habitudes ramènent un rythme normal et limitent le temps que votre enfant peut passer à songer aux événements. Elles peuvent également aider votre enfant à mieux dormir la nuit et à avoir l’impression que la vie est prévisible.

Passez du temps ensemble, en famille. Si vous faites des choses que votre enfant aime, vous l’aiderez à se sentir davantage en sécurité.

Limitez le temps d’écran. Les images des nouvelles peuvent être effrayantes et créer de la confusion. Il ne faut pas les regarder en boucle. Si vous prévoyez regarder les nouvelles, faites-le ensemble et éteignez la télévision après avoir terminé, pour parler de ce qui se passe.

Faites une tempête d’idées en famille sur les moyens d’aider les personnes éprouvées par les événements. Soulignez l’importance de la communauté et des secouristes qui se serrent les coudes pour donner un coup de main.

Parlez de ce qui se passe dans le monde. Votre enfant apprendra en vous écoutant parler avec lui et avec d’autres. Lisez des livres et écoutez des vidéos sur des événements graves et aidez votre enfant à comprendre, d’une manière adaptée à son âge. Votre enfant ou votre adolescent comprendra mieux et vous pourrez aussi corriger l’information erronée qu’il aura entendue.

Soyez patientLe stress causé par les événements mondiaux peut avoir des répercussions sur vous, vous rendre moins patient auprès de votre enfant ou vous inciter à moins l’écouter. N’oubliez pas de vous occuper aussi de vous.

Soyez prêt. Parlez de tous les moyens de quitter la maison en toute sécurité en cas d’incendie, et désignez un lieu de rencontre si vous devez sortir rapidement. Préparez une trousse d’urgence et informez tout le monde de l’endroit où elle est rangée.

Quand devriez-vous appeler un médecin?

En présence d’événements mondiaux et de catastrophes naturelles, il peut être difficile d’affronter d’autres situations pénibles ou traumatisantes, comme une maladie ou un décès dans la famille, un divorce, un déménagement dans une nouvelle ville ou un changement d’école. Si c’est le cas, votre enfant aura peut-être besoin d’un soutien et d’attention supplémentaires.

Après une catastrophe, il est possible de présenter un syndrome de stress post-traumatique (SSPT), qui peut se manifester après avoir vu ou vécu un événement très traumatisant. Les enfants et les adolescents peuvent en souffrir. Parlez à votre médecin si votre enfant ou votre adolescent affiche d’importants changements de comportement, comme :

  • de nouveaux troubles de comportement à la maison ou à l’école,
  • de nouveaux troubles d’apprentissage,
  • des accès ou des crises de colère constants,
  • des modifications aux activités sociales ou aux jeux habituels avec les autres enfants,
  • des cauchemars fréquents ou des difficultés à s’endormir,
  • des troubles physiques persistants, comme des maux de ventre ou de tête,
  • des troubles d’alimentation persistants, une prise ou une perte de poids subite,
  • une anxiété ou une peur intense,
  • des sentiments de tristesse ou de déprime,
  • l’expression de désespoir envers la vie et l’avenir,
  • une prise de risques accrue,
  • la consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments non prescrits,
  • des commentaires sur le suicide ou l’automutilation.

Demander de l’aide n’est pas synonyme d’échec. Parler à un professionnel de la santé, comme un psychologue, un psychiatre, un médecin, un travailleur social ou une infirmière, peut représenter une première mesure très utile.

 

http://www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/disaster

Les signes de la dépression chez l’enfant et l’adolescent

La dépression est la maladie du siècle. Elle apparaît de plus en plus souvent. Il est de plus en plus rare de trouver une personne qui n’a pas connu un épisode dépressif au cours de sa vie.

La dépression est un trouble de l’humeur qui modifie notre manière d’être, nos comportements et nos émotions. La dépression peut toucher toute les populations et même toutes les tranches d’âge. Lorsque l’on parle de dépression nous pensons souvent à la dépression que les adultes rencontrent voir à la dépression saisonnière mais nous ne pensons pas qu’elle puisse toucher les adolescents et même les enfants. Pourtant elle ne se manifeste pas du tout comme celle de l’adulte et nous pouvons parfois passé à côté des différents signes de la dépression chez les plus jeunes. La dépression frappe 1 % des enfants et 5 % des adolescents. Cette maladie peut donc toucher les plus jeunes mais elle est souvent mal détectée car elle se manifeste de façon plus discrète. Les signes sont plus difficiles à percevoir par les parents. C’est pour cela qu’une consultation chez un spécialiste de l’enfance est indispensable. Faites appel à un psychologue certifié afin d’avoir un diagnostic précis. Il est important de diagnostiquer le plus tôt possible et de traiter la dépression du jeune car on sait qu’une des complications de la dépression chez les jeunes est la tentative de suicide.

Si les principaux signes de la dépression de l’adulte se manifestent chez les adolescents, il existe également des symptômes spécifiques de la dépression chez les jeunes. La dépression se caractérise classiquement par :

  • une tristesse permanente
  • une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes les activités appréciées auparavant
  • une dévalorisation de soi
  • des troubles du sommeil
  • un ralentissement psychomoteur
  • des troubles de l’appétit
  • une fatigue et des difficultés de concentration
  • difficultés scolaires
  • troubles du comportement (irritabilité, colère, agressivité, repli sur soi)
  • anxiété permanente
  • plaintes physiques sans raison médicale,…

Les symptômes surviennent le plus souvent de manière soudaine et persistent durablement. Cependant ces signes d’alertes surviennent souvent après un évènement particulier. La dépression chez l’enfant est souvent déclenchée par de grands changements ou chamboulements de vie comme une séparation, déménagement, deuil, … Il est vrai que l’équilibre de l’environnement de l’enfant lui permet de se sentir bien. Il influence donc beaucoup sa santé mentale et affective. Il est la baromètre de sa vie. La dépression se produit donc généralement lorsque l’enfant est soumis à différentes pressions et contraintes. Les causes de la dépression ont comme origine un ensemble de facteurs qui lient la santé, les antécédents familiaux, l’environnement,… En consultations privées, les causes principales sont :

  • Séparation ou divorce des parents ou de proches
  • La mort d’un être aimé (personne comme animal)
  • Stress
  • Education avec vision négative du monde
  • Difficultés de relations sociales
  • Antécédents psychiatriques dans la famille
  • Antécédents de dépression dans la famille
  • Déménagement
  • Echec scolaire, sportif, personnel…

Chez les adolescents en plus des symptômes détaillés plus tôt, nous pouvons rajouter d’autres signes très spécifiques à cette période de vie. La dépression peut également s’exprimer par des comportements à risques:

  • consommations de stupéfiants (drogue), alcool)
  • consommations excessive d’alcool (voir article sur le binge drinking)
  • fugues
  • délinquance
  • désinvestissement scolaire
  • automutilations
  • troubles alimentaires comme l’anorexie ou boulimie (voir notre article sur l’anorexie chez les adolescents)

Les filles se plaignent plutôt de troubles somatiques (maux de ventre, insomnie, maux de dos) alors que les garçons ont tendance à souffrir d’agressivité ou de comportements antisociaux. L’entourage adulte (parents, professeurs) ne pense pas forcément à une dépression, et peut mettre ces manifestations sur le compte d’une crise d’adolescence particulièrement intense.
Une réticence à parler, un absentéisme scolaire, des troubles du sommeil, des pleurs incontrôlés ou des idées noires récurrentes sont d’autres troubles qui doivent amener à consulter un médecin.

Les jeunes qui ont connu un ou plusieurs épisodes dépressifs seront plus exposés à ces troubles à l’âge adulte, surtout si la dépression n’a pas été correctement traitée à l’adolescence.

Quel traitement de la dépression chez le jeune ?


Lorsqu’une dépression est diagnostiquée chez un enfant ou un adolescent, le traitement consiste d’abord en la mise en place de mesures de soutien psychothérapeutique (familial ou individuel). Il peut également se révéler nécessaire de modifier l’environnement de l’enfant (par exemple le changer d’école) s’il est malheureux là où il est. Chez ces jeunes patients, un diagnostic de dépression justifie systématiquement une prise en charge psychothérapeutique. Dans certains cas particulièrement sévères, un recours aux médicaments antidépresseurs peut être justifié.

Voir l’article sur les traitements de la dépression chez les enfants et les adolescents

Article de Czuba Laurence, Psychologue Clinicienne

Comment les drogues agissent sur le cerveau ?

 Comment les drogues agissent sur le cerveau ? Comment se crée l’accoutumance ? Pourquoi il est plus facile d’apprendre quand on est jeune ? -- (SUITE)

Qu’est-ce que la neurochimie ?

C’est l’étude des molécules chimiques, plus particulièrement les neuromédiateurs. Les neuromédiateurs sont des molécules qui permettent de faire passer un message aux cellules nerveuses. Il faut savoir que les neurones communiquent par deux types de messages : le premier est un message électrique (décharge électrique dans la cellule nerveuse). Lorsque ce message arrive en bout (axone) celui-ci libère une molécule chimique (neuromédiateur). Et c’est le deuxième type de communication. Ce neuromédiateur va se localiser ensuite sur des récepteurs du neurone suivant qui va générer à nouveau message électrique. Pour schématiser le neuromédiateur c’est la substance qui va permettre la continuité de l’influx électrique à la connexion de chaque neurone. Un exemple de neuromédiateur est la dopamine. Donc comme on peut le voir, les molécules chimiques sont fondamentales dans le fonctionnement du cerveau.

Que se passe t-il s’il y a moins (ou plus du tout) de neuromédiateurs ? Y a-t-il un problème ?

Oui effectivement il y a un gros problème. C’est ce qui se passe dans certaines maladies neurologiques, comme la maladie de Parkinson. Dans ce cas, il y a un dysfonctionnement de la communication neuronale au sein d’un réseau particulier. Certaines cellules nerveuses ne reçoivent plus l’information véhiculée par le neuromédiateur (qui dans le cas de la maladie de Parkinson s’appelle la dopamine). Le réseau de neurones qui contrôle et régule le mouvement est perturbé et doit faire face à cette nouvelle situation en mettant en jeu des processus d’adaptation complexes visant à compenser ce dysfonctionnement, du moins autant que peut le faire ce système.
Ce dysfonctionnement devient par la suite si important, que les processus de compensation ne suffisent plus, les symptômes de la maladie deviennent alors de plus en plus sévères.

Si ces substances chimiques appelées neuromédiateurs sont vitales pour le cerveau, qu’est-ce qui peut perturber leur bon fonctionnement?

Les drogues sous quelque forme que ce soit, comme la cocaïne, le cannabis, le LSD ou encore l’alcool sont toutes des substances chimiques qui interagissent avec les récepteurs des neurones de notre cerveau et qui vont toutes perturber les fonctions des neuromédiateurs.

Comment les drogues agissent ?

Lorsqu’elles arrivent au cerveau, ces substances chimiques vont se fixer aux récepteurs des neurones destinés initialement aux neuromédiateurs. Donc les neuromédiateurs ne pourront plus physiologiquement se fixer sur les récepteurs des neurones (et faire passer normalement le message nerveux) car ces récepteurs sont en quelque sorte déjà« occupés » par ces substances chimiques de façon inadéquate. Que se passe t-il alors ?

 

Là encore la communication neuronale se trouve perturbée, et le cerveau va essayer de s’adapter et certaines fonctions vont être mal contrôlées. Comme l’influx nerveux passe mal entre les neurones, la personne sous l’emprise de la drogue aura des problèmes de coordination des mouvements, des difficultés à se concentrer, etc. Celle-ci se mettra par exemple à tituber, à perdre ses réflexes, son acuité visuelle. On peut donc aisément comprendre qu’il est très dangereux de prendre le volant sous emprise de drogues même s’il s’agit d’un simple «joint » .
Mais cet état induit par la drogue peut aussi donner lieu à une sensation de plaisir mis en jeu par notre système limbique et qui fait encore intervenir la dopamine que nous avons vue tout à l’heure pour la maladie de Parkinson.

 

Qu’est-ce qui crée cette dépendance, cette accoutumance à la drogue?

 

Il faut savoir que le cerveau nous amène à rechercher le plaisir et à fuir la douleur. C’est ainsi que la personne qui prend de la drogue voudra revivre cette sensation agréable et reprendra de la drogue. Compte tenu de l’effet de ces substances sur les récepteurs des neurones, la courbe dose/effet sera modifiée au long cours. En d’autres termes, il faudra prendre de plus en plus de ces substances pour éprouver la même sensation de plaisir. Inévitablement, tant que ce seuil du plaisir n’est pas atteint, la sensation de plaisir s’estompe et se manifeste alors un sentiment de manque. Pour fuir cette douleur, ce mal être, la solution de facilité ici sera bien entendu de reprendre de la drogue. D’où un cercle vicieux de dépendance qui s’enclenche. Dépendance renforcée par le processus de la fuite de la douleur et la recherche du plaisir. Ce qui aboutit à terme à l’overdose.

 

Y a-t-il que les drogues qui créent ce phénomène d’accoutumance ?

La prise de médicaments comme les somnifères peuvent créer un phénomène d’accoutumance. Quand on prend des substances, le cerveau s’habitue à leur utilisation et avec lui tout notre état psychique qui nous rend dépendant de ces somnifères. Si bien que le jour où on arrête de les prendre, le cerveau et notre psychisme sont perturbés. Le cerveau réclame alors la substance avec laquelle il a été habitué à fonctionner.

http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?cat_num_sel=&numtxt=349

Coucher les enfants à heure fixe pour qu’ils soient plus intelligents

Le monde appartiendrait à ceux qui se lèvent tôt, si l’on en croit l’adage populaire. En tout cas, pour les enfants, ce serait plutôt l’horaire du coucher qui pourrait contribuer à maximiser l’intelligence. En effet, une étude menée par l’University College de Londres a montré que les enfants de sept ans qui n’étaient pas habitués à aller au lit tôt et à heure fixe quotidiennement, obtenaient de moins bons scores aux tests de lecture, de mathématiques ou d’aptitude de repérage dans l’espace. Une nouvelle preuve que le sommeil affecte les capacités cognitives.

Selon le travail publié dans le Journal of Epidemiology & Community Health, modifier l’heure du coucher pourrait interrompre ou raccourcir le temps de sommeil. En conséquence, cela perturberait dans un premier temps le rythme jour-nuit, mais entraînerait aussi une diminution de la plasticité cérébrale, ainsi qu’un déficit de la concentration. Ce qui aboutit à une baisse des capacités cognitives.

Les filles (fatiguées) moins performantes que les garçons

L’étude a porté sur 11.178 enfants britanniques âgés de 7 ans au moment de l’évaluation par des tests de lecture, de mathématiques et d’aptitude de repérage dans l’espace. Leurs parents ont été interrogés afin d’estimer la régularité des horaires de coucher de ces mêmes enfants à trois ans, cinq ans et sept ans. C’est dans la première classe d’âge que la majorité des enfants manquent de régularité pour aller au lit (19,5 %). Avec les années, les heures se fixent peu à peu, à tel point que les plus grands ne sont plus que 8,2 % à ne pas dormir à heure fixe.

Un sommeil perturbé pendant l'enfance, et les résultats en mathématiques et en lecture peuvent en pâtir. Surtout chez les filles...
Un sommeil perturbé pendant l'enfance, et les résultats en mathématiques et en lecture peuvent en pâtir. Surtout chez les filles... © Genlady, StockFreeImages.com

Les résultats aux tests montrent donc que plus longtemps le phénomène se prolonge, plus les performances s’écartent de celles des dormeurs réguliers. Autrement dit, les enfants n’ayant jamais pris l’habitude de se coucher aux mêmes heures sont moins bons en lecture, en mathématiques et pour se repérer dans l’espace que ceux n’ayant vécu cela qu’à l’âge de trois ans, eux-mêmes étant déjà un peu moins performants que ceux allant au lit à heure fixe.

Étrangement, les filles semblent encore plus sensibles à cette irrégularité que les garçons, leurs évaluations chutant plus fortement.

Se coucher tôt et à heure fixe : l’une des clés

Comment interpréter ces résultats ? Une première analyse, pertinente, pourrait consister à établir un lien avec le milieu social et l’environnement familial. En effet, ce type de facteur est souvent influent, et pourrait être le reflet de l’organisation des règles du sommeil dans la cellule familiale. Pour éviter ce biais, les auteurs ont essayé de l’éliminer.

Mais rien n’y change : indépendamment du statut professionnel des parents, du temps consacré aux enfants, de leurs activités de loisirs ou de la durée passée devant la télé (entre autres paramètres), les performances aux tests demeurent inférieures. La régularité du sommeil semble donc un élément clé.

Ainsi, il semble donc qu’un environnement routinier puisse être positif pour le développement de l’enfant. Du moins, lui assurer un sommeil régulier et complet l’aide à exploiter au mieux ses capacités cognitives. Ces résultats concordent avec les études qui montrent que les meilleurs élèves à l’école sont souvent ceux qui bénéficient de longs temps de sommeil.

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-coucher-enfants-heure-fixe-quils-soient-plus-intelligents-47643/#xtor=RSS-8

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