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Questions pédagogiques

Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul de système éducatif au Maroc. Quelles en sont les causes et comment peut on y remédier?

Coaching scolaire et préparation des examens

Origine du terme "coaching"
Le sens premier du mot coach est une grande voiture à chevaux, ce qui donnera vers 1830, le sens figuré «instructeur / formateur». Le sens « Entraineur sportif » serait apparu vers 1861 .

 Le coaching pédagogique

Le coaching pédagogique est une forme de pédagogie, différente de celles pratiquées couramment dans le cadre de la salle de classe ou de l'amphithéâtre.

En effet plutôt, qu'un rôle magistral de transmission d'un savoir , on accompagne par exemple des élèves ou des étudiants dans l'acquisition de savoirs au sens classique, mais aussi de compétences collectives et d'un développement personnel.

Objectif et méthode :

Un développement cognitif : l'acquisition de nouvelles représentations, de nouvelles manières de construire les connaissances.
Un développement de la personne sociale : la construction d'une identité professionnelle , de savoirs-être en situation.
Un développement de la personne affective : la confiance en soi.
La construction d'objectifs de vie professionnelle (voire personnelle).

Le coaching scolaire et étudiant

C'est l’accompagnement d'un élève et/ou étudiant par un coach qui, par l'écoute, ses questions et la reformulation, par le diagnostic de la situation et dans certains cas par la recherche conjointe d'options, aide son client dans une période donnée et dans un cadre précis, à franchir différentes étapes afin d'atteindre l'objectif qu'il s'est fixé.

Les 3 composantes essentielles d’un coaching scolaire et étudiant:
- vise l'accompagnement d’un élève ou étudiant dans la mobilisation de ses ressources,
- la recherche et la mise en application de ses solutions propres,
- le développement de l'autonomie de l’élève ou étudiant (y compris vis-à-vis du coach).

Le coaching scolaire et étudiant est un type d'accompagnement à la carte, qui va s'articuler autour de la problématique spécifique de l’élève ou étudiant, favorisant le questionnement et la réflexion pour lui permettre de dépasser les difficultés existantes et d'atteindre le ou les objectifs qu'il s'est fixé.

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LE COACHING SCOLAIRE ET LE SOUTIEN SCOLAIRE?
Le soutien scolaire est une aide aux devoirs, à la révision et à la remise à niveau dans les matières alors que le coaching scolaire et étudiant s’articule autour des problématiques spécifiques de chaque élève ou étudiant au niveau de la motivation, de l’organisation, de la méthodologie, de l’orientation…

Le soutien scolaire est profitable pour une remise à niveau dans des matières scolaires (maths, français par exemple) des élèves en difficultés, une aide aux devoirs pour les élèves en difficultés qui ont besoin d'un accompagnement individualisé et une aide pour la révision des contrôles, des examens et concours.

Le soutien scolaire apporte un coup de pouce à un élève qui voit ses notes baisser et des stages pendant les vacances suffisent souvent pour rattraper un retard ou combler des lacunes dans une matière précise.

Ce n’est pas le travail du coach d’aider l’élève a faire son devoir de philo, de physique etc. Les cours particuliers sont là pour ça !
Mais quelquefois, ce n'est pas suffisant car le soutien scolaire ne règle pas les causes des difficultés.

Le coaching scolaire et étudiant en revanche s’intéresse à cela, puisqu’il s’agit d’un accompagnement personnalisé qui va s’articuler et se construire autour et en fonction de la problématique spécifique de chaque élève ou étudiant.

Le travail effectué en coaching est un travail de réflexion, de responsabilisation et de recherche de solutions pour atteindre un objectif qui va aider l’élève ou l’étudiant a un niveau totalement différent.

Le coaching scolaire et étudiant est un accompagnement adapté et efficace pour des problématiques de manque de motivation, d’organisation, de méthodologie, d’orientation, mais pas seulement !

Le coaching scolaire et étudiant et le soutien scolaire sont deux outils qui sont parfaitement complémentaires et qui peuvent être menées simultanément ou pas.

POURQUOI FAIRE APPEL À UN COACH, DANS QUEL CAS?
En bref : Pour favoriser le changement, lorsque le soutien scolaire ou psychologique n’est pas une solution et que vous ne trouvez pas d’issue à votre situation.

En détail :
La réussite scolaire n’est pas qu’une affaire d’acquisition de connaissances et d’intelligence. Elle nécessite de pouvoir mobiliser ses compétences.
Pour sortir d’une situation difficile, d’un cercle vicieux, de l’inaction, pour générer un changement nécessaire, réfléchi et durable et lorsque vous ne trouvez pas d’issue à votre situation, l’accompagnement d’un coach, en proposant un processus de réflexion orienté sur la recherche de solutions « concrètes », vous permet de trouver les leviers et les ressources pour résoudre avec efficacité votre problématique en favorisant la responsabilisation et la prise de conscience.

Lorsque vous ne trouvez pas d’issue à votre problématique, que vous ne savez plus comment vous en sortir ou que vous êtes « débordés », que vous avez besoin d’être aidé, soutenu ou accompagné et qu’il faut que les choses changent pour que vous puissiez continuer à avancer ou progresser, alors le coaching scolaire et étudiant peut être bénéfique, voire indispensable pour votre réussite.


QUE PEUT APPORTER UN COACHING?

 Le coaching vous aide à définir et à atteindre vos objectifs.

Le coaching vous permet de préparer et d’aborder les étapes de votre parcours scolaire ou étudiant avec sérénité. Il vous permet de mettre du sens et de définir clairement vos objectifs. Il crée les conditions de réussite pour les atteindre.

QUELS SONT LES PROBLÉMATIQUES QUE PEUT RÉGLER UN COACHING?

 Les difficultés peuvent prendre différentes formes : démotivation, absentéisme, angoisse avant les contrôles, effondrement général des notes, problèmes d’organisation. Le coaching scolaire et étudiant peut également être indiqué pour la préparation d’un examen d’un concours ou d’un oral, pour choisir un métier, construire un projet professionnel, s’orienter, se préparer au monde du travail (CV, lettre de motivation, préparer l’entretien d’embauche).

Pour toutes les situations scolaires ou universitaires qui posent problème ou dont l'enjeu est particulièrement important, le coaching scolaire et étudiant permet à l’élève ou étudiant, en quelques séances, de trouver lui-même les solutions aux problèmes qui bloquent sa réussite ou son épanouissement.
Face à ces problèmes, différents types de coaching peuvent être proposés

- Orientation,
- Construction d’un projet professionnel,
- Réorientation,
- Préparation d’examen, de concours, d’oral,
- Rédaction de mémoire, de thèse,
- Motivation,
- Organisation,
- Méthodologie,
- Confiance en soi,
- Préparation à la recherche d’emploi ou de stage,
- Préparation aux entretiens d’embauche.

Dès la première séance, le coach détermine avec l’élève et ses parents ou avec l’étudiant l’objectif à atteindre et travaille avec lui sur les moyens d’y parvenir.
Quelques séances de coaching permettront dans la majorité des cas de trouver de meilleures pratiques pour travailler plus efficacement et plus sereinement.

Le coaching scolaire et étudiant peut intervenir à tout moment de l’année.

Devenir pédagogue coach consiste à développer et renforcer les capacités à :

pédagogue coach - Enseigner et apprendre autrement

Enseigner en pratiquant une communication inter-personnelle saine et efficace,
Enseigner en portant une attention particulière à la dimension comportementale,
Savoir rendre les élèves plus acteurs et solidaires, par la création d’un climat favorable à l’apprentissage et à l’acceptation du nouveau.
Cela dans le but de construire un espace d’apprentissage relationnel qui favorisera la transmission et la bonne réception des apports de connaissances.

C’est l’art de créer un monde dans un groupe, une classe auquel les stagiaires, les élèves auront envie d’adhérer.

Quelle(s) différence(s) y a t-il entre ce que fait un pédagogue et ce que fait un coach ?

Un pédagogue déploit est un ensemble d’actions visant à transmettre et à faire acquérir efficacement un contenu, le « quoi ». Ces actions sont au service d’un contenu, et sont centrées sur « comment rendre accessible, compréhensible et appropriable le contenu ».

Le coach lui, est spécialisé sur le « contenant », sur le « Comment la personne va identifier, utiliser et découvrir ses propres ressources pour avancer, évoluer, apprendre… ».

Il vise une plus grande prise de responsabilité de ce que la personne vit, et ainsi sa (re)mise en mouvement, en action. Il crée un espace étant un espace révélateur qui a pour unique but d’amener une personne (ou un groupe) à atteindre l’objectif qu’elle (qu’il) s’est fixée. Le coach s’attache à lui faire découvrir, émerger et élaborer ses propres solutions et fonctionnements qui lui permettent de se mettre en mouvement vers son objectif.

Le coach ne transmet que très peu de contenu, et est donc résolument centré sur la démarche et développe en priorité la prise de conscience, la confiance en soi, la responsabilisation et l’autonomie qui génèrent l’action.

En quoi former les pédagogues aux outils du coach peut-il être utile ?

Aux pédagogues eux-mêmes, cela leur permet plus encore de :

créer les conditions de motivation, stimulation et autorité dès les premiers contacts,
développer et maintenir avec cohérence et stratégie la confiance en soi des élèves,
adopter des comportements visant à faire « émerger » plutôt que « d’informer »,
être capable de décrypter les jeux de manipulation et de pouvoir, et de les désamorcer,
utiliser un langage qui « parle » à chaque type de personnalité,
créer des conditions relationnelles qui développent responsabilisation et autonomie,
lier quotidiennement activité pédagogique et stratégie de communication,
savoir pratiquer avec cohérence les techniques de valorisation pour mieux motiver,
gérer les personnalités moins faciles,
accompagner efficacement les élèves dans l’élaboration de leur orientation.
Aux élèves, cela leur permet plus encore d’être :

pédagogue coach

orientés vers le « comment faire pour réussir » plutôt que dans « ce qu’il ne faut pas faire pourréussir ».
autorisés à exprimer davantage leur ressenti dans leur travail et leurs propres mécanismes de compréhension pour permettre à l’enseignant d’adapter sa démarche,
mis en action dans un système apprenant où tous sont en évolution, y compris l’enseignant,
majoritairement valorisés sur leurs points forts, donc placés dans une énergie de progression plus fluide,
rendus acteurs à part entière dans un espace relationnel responsabilisant et intéressant car surprenant et motivant.

http://www.aristotecoaching.com/Le-Coaching-p-dagogique.html

http://www.afcse.fr/Introduction-Coaching-Scolaire-et-Etudiant/

http://www.coach-management-coasens.com/coaching-pedagogie/pedagogue-coach-pedagogie/

La pédagogie de projets

Grâce à la pédagogie de projets, l’élève est associé à la construction du savoir. La réalisation collective d’une tâche pratique remotive la classe et permet aux professeurs de travailler avec des collègues enseignant d’autres disciplines.

Le professeur qui peut être à l’initiative du projet, doit dès le départ impliquer ses élèves dans le projet pour qu’ils se sentent plus engagés.

1. Quels types de projets possibles ?

  1. Les productions concrètes : production d’objets, dessin, enquête, service à la personne…
  2. Les productions médiatiques : film, montage diapos, cédérom, pièce de théâtre, exposition, site internet...
  3. Les actions favorisant un contact entre la classe et l’extérieur : voyage, correspondance scolaire, visite d’un musée, d’une entreprise…

Vous trouverez ci-dessous une liste d’idées qui peuvent être combinées avec différentes disciplines comme l’histoire, la géographie, d’autres langues vivantes, la biologie, la chimie, la physique, l’art, le sport, les sciences sociales...

  • Organiser des visites en français (cinéma, théâtre, musée, exposition, etc.), des voyages d’études (ex. : suivre des itinéraires de découverte des lieux de vie des écrivains, retrouver des lieux décrits dans un roman ou dans le manuel, visiter un site historique).
  • Organiser des rencontres de personnalités francophones habitant la même ville (pâtissiers, boulangers, restaurateurs, chauffeurs de taxi, etc.), des rencontres d’écrivains, de conteurs, d’artistes...
  • Proposer des échanges : échanges de classes, communiquer en français via Internet avec d’autres classes dans le monde, créer un jumelage avec une classe francophone…
  • Organiser une fête en français, une rencontre gastronomique, créer un spectacle en français (théâtre, chant, comédie musicale)…
  • Élaborer de vrais documents : un site Internet, la version en français du catalogue d’un musée de la ville, proposer à la mairie, à l’office de tourisme de diffuser le site de la ville en français sur Internet…

2. Quelles sont les différentes étapes du projet ?

  1. Émergence de l'idée : Que faut-il résoudre ? A quels besoins faut-il répondre ? Quelle(s) production(s) attendre ?
  2. Analyse de la situation:Quel(s) objectif(s) atteindre ? Quelles ressources employer  ? Quelles stratégies, quelles pistes envisager ? Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ?
  3. Définition du projet : Quel plan d'action adopter ? Quel cahier des charges établir ?Quel contrat établir avec les élèves ?
  4. Montage et planification du projet : Quelles sont les étapes (d’expérimentation, de résolution, de mise en commun, de confrontation des acquis, de consolidations, d’évaluation) ? Comment les organiser : acteurs (rôle, responsabilité), volume horaire ?
  5. Mise en œuvre du projet : Comment suivre le projet ? Quels indicateurs de réussite choisir ? Quelle régulation, quels ajustements apporter ?
  6. Évaluation : Comment évaluer le projet (qualité et démarche) ?

Des écoles pas comme les autres

Les écoles pratiquant ces pédagogies alternatives utilisent des méthodes bien à elles, aux antipodes de ce que l’on peut généralement observer dans les classes de nos enfants. Parents et enseignants se tutoient, le plus souvent… Les premiers n’hésitant pas, sur invitation des seconds, à s’engager au sein de l’établissement voire même de la classe. Première pilier : les parents ne sont pas des adversaires mais des partenaires.

On notera aussi que ces pédagogies rejettent l’enseignement magistral, jugé à la fois trop frontal et trop dirigiste. L’enfant choisit librement son emploi du temps, généralement sur base d’un contrat, et s’investit dans une activité qu’il doit mener à bien. A lui d’observer, de chercher, de tester, de noter… L’enseignant reste en retrait, disposé à fournir à l’élève les informations nécessaires. A la fin, le jeune retiendra mieux les informations qu’il aura lui-même recherchées. Deuxième pilier : favoriser l’autonomie des enfants et donner du sens aux apprentissages.

Troisième fondement : l’absence de compétition dans un enseignement qui rejette les notes et les classements. Convaincus que les points « cassent » davantage d’élèves qu’ils n’en stimulent et sont, finalement, des freins au progrès, les enseignants Freinet et leurs collègues préfèrent évaluer les élèves dans la continuité – l’erreur n’est qu’une étape de l’apprentissage – en regardant leur engagement dans le travail et leurs acquis et non-acquis. L’enfant est lui-même invité à s’auto-évaluer et à poser un regard critique sur son travail et les perspectives de remédiation qui s’offrent à lui.

Ne pas mettre de notes pourrait sembler bizarre. Mais le système s’avère payant. Selon la Communauté française, dans ces écoles « alternatives », on réussit aussi bien et souvient mieux qu’ailleurs, enquêtes et épreuves externes à l’appui. Et l’on va même plus loin, la majorité de ces établissements ont banni le redoublement, au moins jusqu’en 3e ou 4e secondaire. Le mot d’ordre est clair : chaque enfant recèle sa part de potentiel. A l’enseignant de trouver, pour chaque élève, quels que soient son niveau scolaire et ses difficultés, un terrain de réussite. Bien rares sont les enfants incapables de tout. C’est pourquoi, à l’école fondamentale Decroly, par exemple, on propose aux enfants de s’initier à un grand nombre d’activités manuelles et artistiques (cuisine, théâtre, chant, dessin…). Si l’enfant peut s’épanouir en développant quelque talent dans l’une ou l’autre discipline, c’est son travail dans toutes les autres matières qui en sera affecté, étant entendu que la confiance en soi est le moteur de la réussite et que pour progresser, l’élève doit avant tout croire en ses capacités. C’est le quatrième pilier : chaque enfant est capable et les adultes (des révélateurs de potentialité) qui l’entourent doivent l’aider à en prendre conscience.

En outre, les élèves apprennent très tôt la démocratie directe et la responsabilité. Les « conseils d’enfants » hebdomadaires, où des délégués de 3 à 12 ans peuvent discuter librement et soumettre leurs idées en vue d’améliorer le bon fonctionnement de l’école, en sont un parfait exemple. Respecter l’autre, son opinion… savoir écouter, respecter ses engagements… les élèves sont vus avant tout comme des individus et non comme des sujets à qui il convient simplement de donner un apprentissage.

On notera évidemment que les enfants ayant fréquenté ces établissements durant leurs études primaires (il existe peu d’écoles secondaires offrant ce type de pédagogie) s’en sortent généralement bien en secondaire… et après. Leur capacité d’analyse et leur autonomie se révélant des atouts précieux. La revue américain Science a publié des conclusions montrant des « avantages très significatifs » chez ces écoliers :

A 6 ans, ils sont nettement meilleurs en lecture et dans les exercices mathématiques; ceux de 12 ans affichent une plus grande créativité littéraire se servant davantage de phrases plus complexes et produisant des textes plus longs.

Un accès peu démocratique

Enfin, cerise sur le gâteau, ces méthodes marchent également dans un milieu populaire. En 2001, en France, un établissement de la banlieue lilloise avait dû fermer ses portes en raison de ses mauvais résultats et de la violence qui y régnait. Une équipe d’enseignants, convertis à la pédagogie Freinet, réussirent cependant à redresser le navire et, six ans plus tard, aux évaluations standardisées de l’Education, l’école dépassait la moyenne du canton et même, pour certaines matières, la moyenne nationale. Les pédagogies alternatives seraient donc positives même face à un public issu de quartiers défavorisés.

Mais tous les parents peuvent-ils inscrire leurs enfants dans une école dite « active »? En théorie, oui bien sûr. Mais dans la pratique, on observe que ces établissements abritent surtout des familles de classes moyennes et supérieures à fort capital culturel. Ces parents ne sont pas tous aisés financièrement mais ont en commun de partager les mêmes valeurs par rapport à l’enseignement. Et si le coût des études n’est officiellement pas un obstacle, il s’avère tout de même dissuasif. Dans les écoles Montessori, situées dans des faubourgs assez chics, le minerval annuel par enfant varie de 4.000 à 10.000 euros. Ce sera moins cher dans une des quatre école Decroly en Communauté française où les parents seront invités à débourser quelque 800 euros par an. Sans surprise, les écoles les plus onéreuses appartiennent au réseau libre. Mais d’autres établissements relèvent soit de la Communauté française, soit des communes. Leur accès est donc plus démocratique. Mais quoiqu’il en soit, on y croise peu d’enfants issus de familles défavorisées.

Un modèle pour l’école de demain?

Si les théories défendues par Célestin Freinet ou Ovide Decroly ont prouvé leur efficacité depuis maintenant plus de 60 ans, elles restent pourtant fort peu appliquées dans les écoles, en dehors des quelques établissements-prototypes dont nous venons de parler. Certains y voient cependant un modèle pour l’école de demain : résultats en hausse, enfants plus heureux, incivilités moins fréquentes, violence quasi-absente…

Mais si les enseignants font souvent de la pédagogique différenciée sans même le savoir, ils ont du mal à appliquer des méthodes différentes de celles qu’ils ont eux-mêmes suivies, en général avec succès. Et puis, ces pédagogies sont moins rassurantes, le prof travaille sans filet, sans rien pouvoir anticiper. Il doit bien avoir en tête tous les concepts qui doivent être abordés et s’assurer que chaque élève participe au questionnement. Cela exige une attention peu commune.

Par ailleurs, on ne propose pas assez de formations aux méthodes alternatives. Les horaires rigides, les programmes chargés et une organisation individualiste de la profession sont autant d’obstacles à la diffusion de ces nouvelles pratiques. Et il faut aussi épingler la pression des parents qui tiennent aux repères qu’offre la pédagogie traditionnelle. Un journal de classe bien rempli, un bulletin tous les deux ou trois mois avec des chiffres clairs et définitifs, des examens, des contrôles réguliers, des devoirs à domicile… Tout cela est rassurant pour ceux qui pensent encore qu’apprendre ne peut se faire que sagement assis à son banc.

http://www.enseignons.be/actualites/2010/07/26/pedagogies-actives-pourquoi-marche/

MASSAR : CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR CE SYSTÈME ÉLECTRONIQUE SCOLAIRE AU MAROC


Massar Maroc examens

Massar : Le Ministère de l’éducation nationale et de la formation a instauré un nouveau système informatique « Massar » permettant aux parents le suivi du parcours de leurs petits de plus près.

Massar est un système informatique qui trouve son utilité publique surtout pour les parents. Grâce à ce système, ces derniers peuvent désormais consulter en ligne les notes de leurs enfants via les portails électroniques des établissements et même les dates de contrôles continus.

En principe, chaque établissement scolaire national, soit plus de 10.000, aura son propre portail informatique. Mais l’accès parental n’est pas encore disponible même pour les établissements disposants déjà un site web.

Massar offrira également un tableau de bord destiné à répondre aux contraintes liées à l’encadrement scolaire et l’orientation des élèves.

L’utilisation de ce système a causé des manifestations de la part des élèves dans quelques écoles de peur d’un éventuel impact sur les résultats scolaires. Une fausse information vite démentie par le ministère dans un communiqué (document en fin d’article).

lycéens

Le communiqué du ministère indique que : «L’utilisation du système informatique Massar n’aura aucune incidence sur les résultats des élèves. Le seul objectif des rumeurs qui se sont propagées récemment est de semer la confusion autour des examens qui se sont déroulés dernièrement dans des conditions normales», indique le ministère de tutelle.

Au fait, Massar consistait, en sa première phase au début de juin 2013, à améliorer la bonne gestion de tout acte concernant l’inscription ou la réinscription dans les différents établissements scolaires. Tel que les opérations d’orientation, la conservation des données des élèves et les démarches d’inscription.

Massar : c’est quoi ?

Le ministère a annoncé, ce lundi, que le système est à sa deuxième phase. Massar a permis la saisie et la gestion des notes de contrôles continus et des examens avec plus de 35 millions de notes accumulées jusqu’au 23 janvier 2014.

massar maroc

Sa troisième phase servira à l’informatisation de l’ensemble des informations des enseignants, la gestion des emplois du temps et le suivi des retards, absences et sanctions des élèves.

Pour la quatrième phase, Massar visera l’évaluation du parcours de chaque élève et la précision des besoins concernant les programmes de soutien scolaire.

Pour le bon succès du projet, le ministère a fourni aux directeurs des établissements l’ensemble des moyens matériels nécessaires : ordinateurs, connexions internet et imprimantes.

Le tout, centralisé dans un centre national avec l’appui d’un centre technique, destiné à aider les directeurs dans l’accomplissement de leurs démarches.

Massar, serait-il le nom du début d’une réelle efficacité du système scolaire Marocain ?

Massar Maroc communiqué de presse

Massar : communiqué de presse du ministère de l’éducation marocain

http://izitech.ma/2014/01/30/massar-maroc-education-bac/

Résultats scolaires : punir ou pas ?

 

L'adolescence: une période de questionnement et de bouleversement physiologique.

Vos enfants doivent passer la période d’adolescence ce qui peut être à l’origine de ce relâchement dans le travail scolaire : l’adolescence est une période de croissance où le cerveau est agité par l’afflue d’hormones. C’est une période de transformation qui provoque questionnement, remise en cause et provoque un bouleversement psychique. D’où des comportements peu compatibles avec la réalité de la vie (dont nous sommes bien conscient, nous adultes) ainsi qu’une hyper sensibilité à des évènements extérieurs. Certes vos 2 enfants sont bien dans leur peau, mais veillez à ce que ce ne soit pas qu’une apparence.

Malheureusement, vous ne pouvez pas contrôler leur fréquentation à l’école, les effets de mode, leurs sautes d’humeur, leur relâchement dans le travail scolaire. Il faut avoir un certain « lâcher prise » à ce sujet (ce qui ne veut pas dire laisser faire n’importe quoi) : acceptez ces comportements passagers (même s’ils ne vous plaisent pas toujours) du moment qu’il n’y pas réel danger.

Lorsqu’on est parent, que faire pour inciter ses enfants (en période d’adolescence) à redresser leurs résultats scolaires ? Est-ce que la punition et autres restrictions de loisirs sont efficaces? 

 La confiance en soi.

Plus que les résultats scolaires, l’important est que vos enfants développent la confiance en eux. C’est ce qui fera la différence plus tard dans leur vie professionnelle et sociale. Comment faire ? Laissez vos enfants faire des erreurs et apprendre de leurs erreurs.

Evitez de donner des conseils lorsqu’ils ne sont pas demandés, car ils ne sont pas écoutés. Par contre soyez présent : il faut que vos enfants (surtout en période d’adolescence) sentent qu’ils peuvent se reposer sur vous en cas de déception, de questionnement et puisse véritablement apprendre de leurs erreurs. Adoptez l’attitude d’un sage, plus que celui d’un manageur : soyez près d’eux pour les écouter (sans forcement apporter toujours des réponses) tout en restant ferme sur les efforts scolaires et les résultats.

 Savoir doser la punition.

C’est vrai que les mp3 et autres réseaux sociaux comme facebook apportent distraction et déconcentration. Volontairement les limiter est une très bonne chose, afin d’éviter que vos enfants ne développe une forme d’addiction. Pourtant les interdire totalement est une erreur. La punition est efficace lorsqu’il y a faute claire et si la punition est expliquée. Dans le cas de vos enfants il s’agit plus d’un manque de motivation. Il est plus opportun d’utiliser le système de récompense

Conditionnez l’utilisation des mp3, et la navigation sur internet par rapport à un objectif claire de résultats scolaires. Attention : ne leur demandez pas l’impossible non plus : exigez des progrès mesurables de leurs résultats. Par exemple avec 7 de moyennes en maths demandez-leur un 10.

Certes ils ne seront que motivés par la récompense, mais rare sont les adolescents qui savent ce qu’ils veulent, qui trouvent un intérêt. Ce n’est pas une excuse mais une réalité dont vous devez avoir aussi conscience.

 Une bonne hygiène de vie.

Veillez à ce que vos enfants aient une bonne hygiène de vie à savoir:

- Faire du sport régulièrement, ce que font déjà vos enfants ce qui est une très bonne chose. Le sport à une vraie influence sur les performances intellectuelles. On estime que les enfants qui pratiquent régulièrement un sport améliorent leur capacité de mémorisation d’environ 30%

- Avoir un sommeil suffisamment réparateur : contrairement à une idée reçue, les adolescents ont davantage besoin de sommeil (environ 9 à 10heures) que les adultes. Le sommeil est plus réparateur avant minuit.

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