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Pourquoi les chiens halètent-ils ?

Chien

C’est vrai ça : pourquoi ils tirent sans arrêt la langue, les chiens ? Au début, je pensais simplement qu’ils étaient essoufflés, mais pas du tout ! C’est un besoin vital qui leur permet de réguler la température de leur corps.

Comparons avec l’humain. Nous aussi nous avons une température corporelle sensé être stable. Notre thermostat est réglé sur 37°. Si notre température est à un moment donné au dessus de ces 37° (par exemple après un effort physique), nous nous mettons à transpirer. Le fait de transpirer en soit ne fait pas diminuer notre température corporelle ; ça devient le cas lors de l’évaporation de notre sueur. En effet, cette dernière a besoin d’énergie pour s’évaporer plus vite, or cette énergie, elle la puisse dans la chaleur de notre corps. Notre chaleur est transmise à un élément extérieur, par conséquent cela fait chuter notre température.

Revenons au chien. Lui ne transpire pas, ou alors juste un peu sous les coussinets de ses pattes, ce qui n’ai clairement pas assez (et pas bien placé) pour appliquer le même procédé que chez l’Homme. Alors le chien tire la langue, et il se passe avec sa salive la même chose qu’avec notre sueur. Sa langue se refroidie, ainsi que les nombreux vaisseaux sanguins qu’elle contient. Le sang est donc lui aussi refroidi, et comme il y a des veines partout, il va refroidir à son tour l’ensemble du corps de l’animal.

Et pourquoi le chien respire rapidement en haletant ? Ça, je ne sais pas, mais ça ne serait pas étonnant que ça soit pour les mêmes raisons : un passage d’air fréquent facilite l’évaporation de la salive, et par conséquent rend plus rapide la régulation de la température du corps, mais là c’est de la déduction personnelle, je n’ai aucune source dessus…

 

http://www.culture-generale.fr/nature/3011-pourquoi-les-chiens-haletent-ils

 

Pour quels métiers êtes-vous fait ?

Astronaute, danseuse étoile ou dresseur de tigres... Vos rêves d’enfant vous semblent peut être irréalistes, mais il est vrai que certains métiers pourront vous rendre plus heureux(se) que d'autres. Pourquoi et comment les connaître ? Réponse avec l'un des tests métiers les plus utilisés au monde.

Passionné par les maths depuis toujours, Luc est devenu prof sans trop se poser de questions. Mais au bout de trois années scolaires, il doit se rendre à l'évidence : il a horreur d'enseigner et doit donc choisir un autre métier... pour faire des maths d'une autre façon.

Il ne suffit donc pas "d'être bon", d'avoir des aptitudes ou un don pour une discipline pour trouver le ou les métiers qui nous correspondent. Dans les années 60, le psychologue américain John Holland se rend compte que la personnalité joue aussi un rôle, ainsi que les centres d'intérêt c'est-à-dire l'attirance pour certains types d'activités. Il étudie la façon dont des centaines d'ex-soldats américains choisissent leur métier après l'armée... et élabore un test qui tient compte à la fois des aptitudes (ce que je sais faire), de la personnalité (ce que je suis) et des intérêts (ce que j'aime faire).

La typologie de Holland, ou test RIASEC, est toujours le plus utilisé en France et dans le monde par les orientateurs. Si Luc l'avait fait, il aurait repéré que ses intérêts le portaient plutôt vers des activités solitaires d'investigateur que vers un métier de transmission et de relation aux autres. Il aurait alors pu s'orienter vers la recherche mathématique ou l'expertise informatique.
 

Six types d'intérêt professionnels

A partir de questions simples, ce test vous positionne ainsi par rapport à six types de personnalité professionnelle : le réaliste (R), l’investigateur (I), l’artistique (A), le social (A), l’entreprenant (E) et le conventionnel (C). Votre "profil RIASEC" s'inscrit dans un hexagone où chaque sommet correspond à un type.

 

Pour quels métiers êtes-vous fait ?
  •  Le type réaliste : Vous travaillez de façon ordonnée et systématique et avez une attirance pour le concret. Le réaliste aime aussi le plein air et a une bonne aisance manuelle ainsi que de bonnes capacités athlétiques. En savoir plus sur le type Réaliste (R)
  • Le type investigateur : Vous êtes guidé par le besoin de comprendre et aimez résoudre des problèmes à l'aide de connaisssances théoriques. L'investigateur aime apprendre, observer et possède un bon sens critique. En savoir plus sur le type Investigateur (I)
  • Le type artistique : Très axé sur la liberté, l'originalité, vous avez besoin d'exprimer vos émotions. L'artiste est intuitif, indépendant et non conformiste. Il n'aime pas les contextes rigides et les règles. En savoir plus sur le type Artistique (A)
  • Le type social : Vous appréciez le contact avec les autres et vous échangez facilement. Vous aimez écouter et aider les autres. En savoir plus sur le type social (S)
  • Le type entrepreneur : Vous avez l'âme d'un leader enthousiaste doté d'un forte capacité de décision. L'entrepreneur est plein d'audace et d'efficacité mais aime également être reconnu. Il a une certaine attirance pour le pouvoir et le goût de la prise de risque. En savoir plus sur le type entrepreneur (E)
  • Le type conventionnel : Vous êtes fficace dans des activités précises, méthodiques et qui demandent de l'exactitude. Très rationnel, ce méthodique aime les activités de rangement, de classement et se révèle être discret et perfectionniste. En savoir sur le type conventionnel (C)
 

Votre profil RIASEC : le tiercé des types les plus forts

Pour quels métiers êtes-vous fait ?
Bien sûr, ces six caractères sont plus ou moins présents chez vous. A l'issue d'un questionnaire, votre profil vous situe en pourcentage par rapport à chaque type. Par exemple, une personne qui a le contact facile pourra avoir 80% de "social" (et se rapprocher de la pointe S) et peut être 40% de "conventionnel". 

Toute personne conjugue en effet plusieurs types en proportion diverses : c'est le tiercé des trois types les plus forts chez vous qui est significatif. Le profil ci-contre est Investigateur, Artiste et Social. Amélie, elle, a un profil d'abord Social, mais également Artistique et Entreprenant. Sa personnalité la pousse à s'intéresser au bien-être des autres et à les aider. Ses intérêts lui font apprécier le travail en équipe et ses qualités d'écoute lui permettent de s'adapter à des environnements professionnels différents.

Le test lui ouvre plusieurs pistes de métiers : par exemple professeur, conseiller, éducateur, formateur ou encore psychologue mais à condition de pouvoir travailler en équipe.
 

Un bon outil pour une première orientation…

"Le point fort du RIASEC est qu’il ouvre des perspectives de métiers", explique Emmanuel Loevenbruck, coach en orientation. Pour un jeune qui n'a aucune idée ce qu’il pourrait faire plus tard, cela permet un premier ciblage. "Son atout majeur est qu’il permet d’appréhender le monde des métiers dans sa globalité". En effet, ce type n'aboutit pas à un seul métier, mais vous indique quels styles d'activité pourraient le plus vous épanouir et vous explique pourquoi.

Le test RIASEC peut également conforter une attirance. "Il est intéressant de l’utiliser à l’envers. Lorsqu'une idée de métier vous plaît et semble vous convenir, il est possible de revenir à son profil professionnel pour voir si il entre dans vos principales caractéristiques", ajoute Emmanuel Loevenbruck. Par exemple, vous avez un coup de foudre pour le métier d'infirmière ? Vérifiez que le type "social "est l'une des dominantes de votre profil.
 

Mais pas une réponse miracle

Par contre, il serait illusoire de penser que vous allez trouver uniquement avec le test RIASEC le métier exact qu'il faut que vous fassiez. D'abord, parce qu'un grand nombre de métiers peuvent vous convenir, et puis d'autres facteurs seront à prendre en compte dans votre vie : les opportunités, le marché de l'emploi, vos réussites, l'apparition de nouvelles professions qui n'existent pas encore...

C'est pourquoi nous vous déconseillons les tests qui vous proposent au final une liste précise de métiers.

Si vous souhaitez faire un test en ligne, privilégiez un outil plus élaboré comme le test Atout-Métier de notre partenaire Central Test. Il vous fournit votre profil RIASEC mais aussi un bilan détaillé de vos intérêts professionnels, une comparaison par rapport à une population de référence, une synthèse de vos points forts et de vos points faibles, et plutôt que de vous donner une liste de métiers il vous indique si votre profil est en adéquation avec 80 groupes de professions représentant plus de 900 métiers...
 

Les autres outils pour trouver votre voie

Tout test n'est en réalité qu'un indice qui doit vous aider à mieux vous connaître. Vous pouvez aussi y ajouter vos facteurs de motivation, sans oublier aussi de tirer leçon de vos stages et de vos expériences professionnelles. Pourquoi vous êtes-vous épanoui dans ce stage ? Qu'avez-vous aimé ? Dans quelles situations êtes-vous à l'aise ? Ou au contraire, quand êtes-vous en difficulté ? Posez-vous ses questions régulièrement.

Pour faire le point, il peut être très utile de discuter avec quelqu'un : conseiller d'orientation, famille, professeurs... Mais là encore, n'attendez pas que votre interlocuteur vous dise "quel métier vous devez faire"... car personne ne pourra vivre et travailler à votre place !

 

http://www.reussirmavie.net/Pour-quels-metiers-etes-vous-fait_a1524.html

 

Anxiété :comment se faire une détox du cerveau

chec examen

On parle beaucoup de détox en minceur pour purifier son organisme et chasser les toxines. Mais le cerveau aussi a parfois besoin de nettoyer le négatif pour se remplir d'énergie positive. En ce début d'année, une "diète" émotionnelle s'impose. Mode d'emploi.

On limite les informations anxiogènes

A moins de vivre retirée en ermite dans une forêt des Landes (et encore), il est bien difficile (surtout en ce moment) d'être sourd à l'actualité dramatique des derniers jours. Mais à force, le suivi de ce flux d'informations sur les réseaux sociaux et les chaînes en continu peut faire tomber notre moral au niveau des nappes phréatiques. Si vous sentez que ces sources d'information "pompent" trop votre énergie, il est peut-être temps de réduire votre temps d'exposition. Cette mini-diète médiatique doit vous permettre de vous ressourcer en bonnes ondes, pour repartir éventuellement vers une consommation médiatique plus raisonnée.

On s'éloigne des relations toxiques

Ce nettoyage émotionnel passe aussi par une mise à distance des relations toxiques. Vous avez peut-être des personnes de votre entourage qui vous sapent l'ambiance à chaque fois que vous les voyez. Cela peut-être une collègue qui joue les Cassandre dès que vous la croisez, ou ce voisin qui passe son temps à geindre, ou cette connaissance qui raconte ses malheurs dès que vous la voyez. Fuyez-les !

On diminue les activités chronophages et improductives

On a toutes des habitudes que l'on répète inlassablement sans s'en rendre compte et qui ne nous apportent au final aucun réconfort ou aucun intérêt, en dehors celui de nous gaspiller du temps et de l'énergie. La liste d'exemples est infinie : consulter sa boite mail toutes les deux minutes, regarder son portable pour voir si on a un message 50 fois par jour, jouer à Candy crush ou autres jeux en ligne aussi addictifs que le sucre...

Une fois que vous avez fait le point sur ces fâcheuses manies, ne reste plus qu'à tenter de vous en défaire en les remplaçant pas d'autres, beaucoup plus épanouissantes.

On se nourrit en bonnes ondes

Après avoir fait le tri entre ce qui nous fait du bien et ce qui nous coûte beaucoup, on dresse une liste des petites choses du quotidien qu'on aime faire ou qu'on aimerait faire : lire une bande-dessinée, regarder une comédie, faire un soin en institut, écouter de la musique entraînante, faire du coloriage, boire un thé avec ses copines... On se ménage du temps pour profiter de ces plaisirs et on cultive ainsi dans son cerveau un jardin d'inspirations et de pensées positives.

 

http://www.topsante.com/forme-et-bien-etre/detente/antistress/anxiete-on-se-fait-une-detox-du-cerveau-75325

 

Voici comment passer de parents parfaits aux parents qui apprennent

Parents

 

 

 

Être parent est un parcours aussi extraordinaire qu’éprouvant!! En fait, quand nos enfants vivent des périodes d’individuation, c’est plus confrontant qu’autre chose. Car voir nos enfants agir de façon tragique, et, qui plus est, en public, nous touche au plus profond de nous-même. Nos peurs émergent. Celle de ne pouvoir réaliser notre rêve le plus important : être heureux en famille.

Avoir des enfants épanouis. Responsables. Empathiques. Nous sommes aussi souvent confrontés au fait que nous n’avons pas toujours les outils pour les mettre en pratique: dans la spirale de l’émotivité, nous en venons à douter de nos compétences parentales ou à douter que notre enfant possède les outils et les compétences nécessaires pour s’épanouir.

Parent parfait

Face à tout cela, il nous arrive souvent de réagir intensément et d’une façon que nous regrettons amèrement. Nous voyons que nous avons :
•Des idéaux de parentalité difficiles à mettre en pratique
•Un rêve d’une famille heureuse qui ne se réalise pas au rythme que nous souhaiterions et comme nous l’imaginions
•Des limites physiques, émotionnelles et mentales à résoudre
•Des grandes peurs de ne pas être à la hauteur et d’élever un enfant de la mauvaise façon
•Des jugements de soi, de notre enfant et une peur du jugement des autres

Parfois, nous allons trop loin et nous avons ensuite tendance à crouler sous la culpabilité:
•Nous nous sentons coupable de crier, de perdre patience
•Nous nous jugeons comme étant un mauvais parent, incapable et indigne
•Nous restons coincés dans une spirale de jugements qui nous empêchent d’avancer et de voir que nous pouvons apprendre de nos erreurs et faire autrement, une prochaine fois. Plus calmement, plus respectueusement, à chaque fois.

Pour avancer,  passons de parent parfait à parent apprenant:
•Nous apprenons à vivre et à évoluer en faisant des erreurs. Voyons-les comme des opportunités d’apprendre à réajuster son tir, une prochaine fois
•Au lieu de se faire violence avec la culpabilité (jugements de soi), voyons que nous avons, au fond, besoin d’exprimer notre regret et de reconnaître l’impact de nos gestes, avec bienveillance pour soi et pour l’autre
•Nous faisons de notre mieux avec les ressources que nous avons, à chaque moment
•Cheminons vers la bienveillance, dans le respect de notre rythme et dans la confiance que nous avancerons, petit à petit!

Apprenons à exprimer du regret en vue de restaurer la connexion

Rien ne nous empêche de revisiter des dialogues pour restaurer la connexion et reformuler avec bienveillance, ce que nous avions dit de manière tragique, dans le moment

Voici un exemple tiré de ma vie personnelle, avec des mots adaptés au tempérament de mon fils et à son âge pour qu’il me comprenne bien.

-Henri? Puis-je te parler?
 -Oui.
-Je voulais faire un retour sur ce qui s’est passé, tantôt. J’ai royalement pété un câble!
 -Oui!
-Je n’étais pas en mesure de me calmer, dans le moment. Je suis reconnaissante que papa m’ait demandé de prendre une pause, parce que je disais ma colère d’une manière totalement inacceptable.
-Oui, j’ai eu de la peine.
 -Tu as eu de la peine parce que tu croyais ce que je disais (montrant ma bouche)?
 -Oui et non.
-Au cas où, je te rappelle que c’est ma colère qui a parlé et elle s’est exprimée de manière très tragique. Elle a accusé. Elle a blâmé. Elle a parlé de TOI. Au fond, ma colère voulait parler de MOI et de mes besoins. Dans ce moment, j’étais trop prise dans mon émotivité pour le faire. Maintenant, je suis calme.
-Oui, ça m’arrive. (silence) Tu sais, j’ai eu un peu peur.
-Oui, lorsque je suis dans cet état, tu sens que je ne suis pas à l’écoute de toi et tu ne sais pas à quoi t’attendre?
 -Exactement.
-Je m’excuse. J’ai appris qu’il est préférable que j’en parle plus tôt, au lieu d’accumuler ma frustration et la décharger sur les autres. Je souhaite être responsable de ma colère et la dire avec respect.
 Tu sais, personne, mais, personne n’a le droit de te brutaliser avec les mots ou avec des gestes. Pas moi. Pas toi. Pas un policier. Pas un enseignant. Personne.
 -Oui.

-Me permets-tu de te redire avec respect ce que ma colère voulait dire tantôt?
 -Oui, je veux bien comprendre.
-Au fond, ce que j’essayais de dire, c’est que j’ai besoin d’être considérée et rassurée. Lorsque je te demande de fermer l’ordinateur, tel que convenu et que tu ne le fais pas, la partie de moi qui a peur que tu brises notre 8e entente au sujet du temps d’écran est toute inquiète et énervée. Elle veut trouver une façon efficace pour nous de gérer l’écran, dans le respect de tous.
 Que m’entends-tu dire?
 -Que tu aimerais que je respecte notre entente.
-Oui, c’est ça.
 -Je comprends, maman.

-Je veux te rappeler que je t’aime même lorsque je sens la colère monter en moi.
 -Oui, je le sais, maman.
 -Veux-tu ajouter quelque chose?
-Non. Ça va.
 (Câlins)

  http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/parent-parfait.html#sthash.liTCqr3t.dpuf

L'influence du ventre sur le cerveau

 

Dans un documentaire intitulé "Le ventre, notre deuxième cerveau" diffusé il y a quelques mois sur Arte, la chaîne de TV faisait le point le point sur des recherches très récentes menées sur l'influence du ventre sur le cerveau.

Les parois de notre intestin sont tapissées de 200 millions de neurones

Cerveau

Ce réseau de neurones, réparti tout au long de notre tube digestif, joue un rôle dans la digestion bien sûr, mais il agit aussi sur notre cerveau par des voies que les chercheurs commencent à peine à identifier.

Cette interaction à distance peut notamment passer par des neurotransmetteurs, des petites molécules par l'intermédiaire desquelles les neurones communiquent entre eux. Par exemple, la sérotonine est un neurotransmetteur qui, au niveau des neurones de notre ventre, rythme le transit intestinal et régule le système immunitaire.

Mais les chercheurs ont découvert qu'une petite partie de cette sérotonine passe dans la circulation sanguine et remonte jusque dans notre tête. Et là elle va pouvoir agir sur les neurones de notre cerveau qui eux aussi se servent de la sérotonine comme messager mais pour d'autres tâches comme la régulation de nos émotions. Voilà comment les neurones du ventre s'invitent dans la gestion de nos émotions.

On savait depuis longtemps que nos états émotionnels pouvaient agir sur notre ventre et les scientifiques sont en train de découvrir que l'inverse est aussi vrai. Notre ventre peut influencer nos émotions.

Une nouvelle approche de certaines maladies

Certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson pourraient trouver leurs origines dans notre ventre. C'est une hypothèse sur laquelle travaillent des chercheurs à l'hôpital de Nantes. Ils ont déjà montré que la maladie de Parkinson engendre les mêmes lésions sur les neurones de l'intestin que sur ceux du cerveau. A l'avenir il pourrait donc devenir possible de diagnostiquer cette maladie avec une simple biopsie intestinale. Une intervention bien moins risquée qu'une biopsie du cerveau.

L'idée de se servir du ventre comme une fenêtre sur le cerveau gagne du terrain. Les chercheurs voudraient tester cette approche pour d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.

Un cerveau sous l'influence des bactéries

Plus inattendu, notre cerveau serait aussi sous l'influence des bactéries qui peuplent notre tube digestif. Ces bactéries sont particulièrement nombreuses : 100.000 milliards. Elles constituent un véritable écosystème que les scientifiques appellent le microbiote. Il est différent pour chacun d'entre nous et nous est très utile : les bactéries qui le composent digèrent des aliments que nous ne pourrions pas digérer sans elles.

Un biologiste de l'Université McMaster au Canada, Stephen Collins a remarqué que des souris sans microbiote, c'est-à-dire ne portant en elles aucune bactérie se comportent de façon étrange. Elles prennent plus de risques et se mettent davantage en danger. Mais lorsque l'on introduit dans leur tube digestif une flore bactérienne, leur comportement change : elles deviennent plus prudentes.

Cela a conduit le chercheur canadien à mener une expérience encore plus surprenante. Il a choisi deux lignées de souris différentes : l'une présentant un comportement particulièrement actif et téméraire et l'autre beaucoup plus calme. Puis il a administré à chaque lignée le microbiote de l'autre.

Résultat : Les souris agitées, après avoir reçu les bactéries des souris calmes, se sont complètement assagies. Et inversement, les souris calmes sont devenues beaucoup plus agressives après avoir ingéré les bactéries des souris agitées.

Cette expérience démontre que, chez les souris, les bactéries présentes dans le tube digestif ont une influence importante sur le comportement et donc sur le cerveau.

 

http://www.franceinfo.fr/emission/info-sciences/2013-2014/l-influence-du-ventre-sur-le-cerveau-01-31-2014-12-55

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