« Trouvez en une minute le maximum de prénoms qui commencent par M ! » « Cherchez le maximum d’utilisations possibles d’un trombone ! » Voilà le genre de questions formant la trame des questionnaires de créativité. Les techniques de création littéraire, du type OuLiPo, reposent sur le même principe : il s’agit de construire une petite histoire à partir de quelques mots (éléphant, New York, camembert, inflation, jalousie…).
Il est à noter que dans ces exercices, la créativité est toujours stimulée par une règle. La contrainte ne limite pas la création, elle l’aiguillonne. Sur ce principe, Georges Perec a écrit un roman de plus de 300 pages – La Disparition (1969) – sans utiliser une seule fois la lettre « e », la plus courante de la langue française.
Les premiers tests de créativité ont été inventés dans les années 1950. À l’époque, le QI régnait en maître dans l’étude des aptitudes intellectuelles. Le psychologue américain Joy P. Guilford, alors l’une des figures dominantes de la psychométrie, a eu l’idée de construire un test pour mesurer les capacités créatives. En comparant avec les performances au QI, il a découvert que les performances de créativité ne recouvraient pas celles de l’intelligence : preuve que l’on pouvait être très créatif sans être forcément très intelligent (et inversement, être intelligent sans être créatif).
J.P. Guilford a alors essayé de comprendre sur quelles aptitudes reposait cette créativité. Et il en est venu à conclure à l’existence d’une « pensée divergente ». Alors que le QI est la capacité de trouver « la » bonne réponse à un problème, la créativité serait la capacité à imaginer une palette variée de solutions : d’où le terme de « pensée divergente » (notons que l’idée de « pensée divergente » était largement commandée par la nature des tests eux-mêmes, tout comme les tests de QI proposent implicitement une définition de l’intelligence de type verbal et logico-mathématique).
L’approche expérimentale initiée par J.P. Guilford et par Ellis Paul Torrance (auteur du Torrance tests of creative thinking, TTCT) va par la suite imprégner toutes les recherches en laboratoire sur la créativité. C’est ainsi que vont se développer des études fructueuses sur les styles cognitifs ou sur l’évolution de la créativité en fonction de l’âge (1).
Une autre piste d’étude de la créativité porte sur la psychologie du « génie ». Comment pensent les Léonard de Vinci, Mozart, Picasso, Einstein, etc. et tous ceux qui ont révolutionné leur domaine, dans les arts, les sciences, les techniques ? Le concept qui a guidé la masse de travaux consacrés aux « génies » a longtemps reposé sur deux idées implicites. D’abord que la créativité relève d’une personnalité d’exception ; ensuite que les génies sont des originaux, en rupture avec l’esprit de leur époque. Albert Einstein est ce savant échevelé, qui s’est formé en marge de l’institution scientifique, et qui tire la langue aux autorités. Mozart aussi était un insupportable garnement, anticonformiste, facétieux. Et comme les déviants, marginaux ou même fous ne manquent pas parmi les artistes (Vincent Van Gogh en est le symbole), il était aisé de conclure que génie et folie rimaient bien ensemble (2).
Une autre idée souvent avancée relève de « l’effet eurêka ». Nombre d’inventeurs, de mathématiciens, de créateurs ont décrit certaines de leurs découvertes sous la forme d’une intuition soudaine – le fameux « eurêka » d’Archimède. Les psychologues ont décrit ce phénomène sous le nom d’« insight », une brusque réorganisation d’éléments disparates qui apparaît sous la forme d’une illumination (3).
Le psychologue américain Milahy Csikszentmihaly soutient, quant à lui, que ces moments privilégiés de découverte surviennent dans un état de conscience particulier, le « flow », qui correspond à un moment d’attention flottante où l’esprit vagabonde.
Mais à force de fouiller dans les secrets intimes du génie, de scruter leur vie privée et leur histoire, les spécialistes en sont peu à peu arrivés à des conclusions moins héroïques et singulières qu’on l’avait imaginé.
L’un des premiers à avoir remis en cause le modèle du « génie créateur » est Robert Weisberg, auteur de Creativity, Genius and Others Myths (1986). Selon lui, la biographie des grands créateurs révèle souvent des gens obstinés (ayant quelques idées fixes et non une pensée divergente) et très gros travailleurs, contrairement à l’image du dilettante qui découvre le secret de la gravitation en voyant tomber une pomme d’un arbre. Les scientifiques ou les artistes d’exception sont en général des experts qui sont à la pointe de la science ou de l’art de leur époque : ce ne sont nullement d’aimables amateurs qui furètent à l’écart des sentiers battus. Ce fut le cas pour Einstein comme pour Picasso. Les découvertes simultanées démontrent au passage que l’innovation plane dans l’air du temps, et que les spécialistes d’un domaine chassent sur les mêmes terres, au même moment et avec des stratégies semblables.
Enfin, il est très difficile de trouver un trait commun aux formes de créativité qui s’expriment dans les arts, les sciences, les techniques… Après avoir exploré la biographie de grands hommes (Einstein, Igor Stravinsky), Howard Gardner, théoricien des « intelligences multiples », en conclut qu’il existe aussi des créativités multiples (4).
Le psychologue Dean Keith Simonton, lui, a passé en revue la biographie de centaines de poètes, d’inventeurs, de mathématiciens réputés créatifs dans leur domaine. Au terme de ses recherches « d’historiométrie », il est parvenu à ce résultat : il y a certes un âge moyen de plus grande créativité, se situant à l’âge de jeune adulte (avec un pic entre 35 et 40 ans), mais ce n’est pas vrai pour toutes les disciplines : en musique, en philosophie, on peut être créatif jusqu’à un âge avancé. D.K. Simonton insiste également sur le fait que bien d’autres facteurs, autres que la personnalité ou l’âge, influent sur la créativité. Il est très difficile d’être créatif dans une période qui ne l’est pas. Inversement, il est des périodes et des contextes qui poussent à l’innovation. À la dynamique individuelle d’invention doit s’ajouter un milieu favorable où puissent s’épanouir certaines innovations.
Les psychologues sont donc parvenus à la conclusion qu’il n’existe pas une mais plusieurs formes de créativité (5), que les personnes les plus créatives sont celles qui combinent motivation, persévérance, originalité plutôt qu’un seul trait, que le poids stimulant du milieu est essentiel et, enfin, que le génie est moins extraordinaire qu’on le croit (6). Ce qui veut dire aussi qu’il y a un peu de génie en chacun de nous.
NOTES
(1) Voir Todd Lubart, Psychologie de la créativité, Armand Colin, 2003, et Todd Lubart et Chantal Pacteau, « Le développement de la créativité », Sciences Humaines, n° 164, octobre 2005.
(2) Sebastian Dieguez, Maux d’artistes. Ce que cachent les œuvres, Belin, 2010.
(3) Ronald A. Finke, Thomas B. Ward et Steven M. Smith, Creative Cognition: Theory, research, and applications, MIT Press, 1992.
(4) Howard Gardner, Les Formes de la créativité, Odile Jacob, 2001.
(5) Voir Jacques Cottraux, À chacun sa créativité. Einstein, Mozart, Picasso… et nous, Odile Jacob, 2010.
(6) Mark A. Runco, Creativity: Theories and themes: Research, development, and practice, Elsevier, Academic Press, 2007.
Et si la créativité n’était pas un signe d’originalité mais, au contraire, un acte mental très banal ? Telle est l’idée défendue aujourd’hui par des chercheurs psychologues, philosophes, spécialistes de sciences cognitives qui s’intéressent à l’esprit imaginant (1).
Au-delà de leurs différences, tous partagent une approche nouvelle de l’imagination qui repose sur quelques idées clés.
L’imagination est une caractéristique fondamentale de la cognition humaine. Elle est entendue dans un sens très large de capacité à produire des images mentales et à les associer pour former des « mondes possibles » : anticipations, fictions, mais aussi hypothèses ordinaires (ou « abductions »).
Cette imagination prend la forme d’images mentales, de nature essentiellement perceptive (visuelle, sonore, émotionnelle), organisées en schémas simplifiés (ou prototypes) et contraignants : quand on imagine des extraterrestres, ils prennent la forme de petits bonshommes verts, ou avec trois yeux et cinq bras : l’imagination ne fait qu’assembler sous une forme nouvelle des éléments connus. Au fond, l’imagination est pauvre.
La capacité créative repose, selon Max Turner, sur l’analogie qui consiste à trouver des ressemblances cachées entre des éléments apparemment disparates. La pensée analogique serait l’un des piliers de la créativité (en art et en science).
NOTE
(1) Ilona Roth, Imaginative Minds, Oxford University Press, 2007.
En photo ou en vidéo, les ados se montrent beaucoup sur le Web… et pas toujours sous leurs meilleurs jours ! Pour les protéger, mieux vaut très vite leur apprendre qu’ils s’exposent à certains risques et que le “droit à l’oubli” n’existe pas avec Internet. Nos conseils.
C'est une horreur : un psychopathe pénètre sur votre compte Facebook, consulte vos photos de famille, trouve votre adresse et se prépare àdébarquer chez vous…
Ce cauchemar très réaliste, à vivre sur la page Facebook de Take this Lollipop, pourrait nous inciter à interdire à nos adolescents toute publication de photo, vidéo ou information personnelle. Heureusement, les cas dramatiques de détournement d'images postées sur le Web par des ados restent rares !
Une éducation des adolescents à la diffusion de leurs images sur le Web, indispensable, doit donc cibler avant tout les risques les plus fréquents que sont les moqueries entre adolescents et l'humiliation publique.
Selon un sondage*, un adolescent sur quatrepense qu'il aura honte de ce qu'il publie aujourd'hui sur le Web. Alors pourquoi y publient-ils leurs photos et leurs vidéos ?
* Etude E-réputation : sondage de la communauté en ligne Habbo, avec l'éditeur Norton sur 61 000 adolescents de 13 à 18 ans.
La psychologue Beatrice Copper-Royerl'explique ainsi : “Les adolescents, très enclins aunarcissisme, prennent plaisir à être regardés. Beaucoup mettent en scène leur image sur Internet pour se donner l'impression qu'ils sont à l'aise.
Ce besoin d'être regardé peut devenir exhibitionsans que les adolescents s'en rendent compte. Or, l'exhibition de soi n'est pas anodine : c'est une mise à disposition de l'autre qui dégrade l'image de soi.”
Pour le psychiatre Serge Tisseron, “Internet permet aux adolescents de tester plusieurs identités, ce qui est un processus de maturation normal et formateur.”
Il rappelle aux adolescents ces règles de prudence : “Leur image leur appartient. Personne n'a le droit de l'utiliser sans leur autorisation. Tout ce qu'ils publient sur le Web peut tomber dans ledomaine public et y rester éternellement.”
Le “droit à l'oubli numérique” n'existe pas : montrez-leur comme il est facile de récupérer la photo de quelqu'un sur Facebook et de la diffuser. Consultez aussi la page, claire et accessible, “Créez un environnement sécurisé pour vos ados” sur Facebook.
Une rubrique est spécialement réservée aux adolescents !
• Posez-leur cette question : “La photo que tu mets sur le Web, tu la montrerais à tout le mondedans la rue ou dans le bus ?” Et faites-leur remarquer que la poster sur le Web, ça revient au même !
• S'ils ont un compte Facebook, montrez-leur comment protéger leur vie privée.
• Jouez ensemble au jeu Fred & le chat démoniaque et apprenez-leur à contrôler leurs images numériques.
• Téléchargez le guide netcode d'Action innocence.
Organiser les systèmes automatisés du cadre de vie :
Les fonctions de la domotique sont nombreuses. Les spécialistes ont identifié :
itemLa gestion technique des installations, ( chauffage, climatisation, ventilation, production frigorifique, éclairage, etc.),
itemLa maîtrise du conforts thermique, acoustique et visuel,
itemLa sécurité des biens, (incendie, vol), et des personnes, (contrôle d'accès, appel de détresse, télésynthèse, etc.),
itemla communication (réseaux voix, données, images multimedia, etc.).
L'installation de matériel domotique peut, actuellement, donner lieu à une situation caricaturale : pose des capteurs de sécurité par un installateur d'alarme ; pose des électrovannes, des robinets thermostatiques par un plombier ou un chauffagiste ; liaison compteur EDF/tableau de bord et installation de prises spécifiques par un électricien ; réalisation des connections bifilaires et/ou coaxiales par un téléphoniste ; programmation du système par un informaticien, installation du réseau vidéo par un installateur d'antenne...
Dans un proche avenir, le domoticien réunira les compétences de tous ces professionnels, il suffira donc de s'adresser à lui seul. Il viendra d'abord des corps de métiers existants. Il semble qu'aujourd'hui, les professionnels les mieux placés soient les installateurs d'alarme, les téléphonistes et les électriciens. Mais d'autres aussi pourront accéder à ce métier, notamment les chauffagistes, spécialistes en climatisation, que leur expérience en gestion technique centralisée met en bonne position pour les équipements collectifs.
Dans un second temps, de véritables techniciens vont voir le jour, capables :
itemD'identifier les besoins du client,
itemDe concevoir et proposer des solutions, car toutes les fonctions du logement peuvent être commandées de façon automatique, contrôlées, programmées, (sur place ou à distance) : chauffage, éclairage, installations sanitaires, équipements audiovisuels, systèmes de sécurité... et le champ d'application semble illimité,
itemDe mettre en place les systèmes ou les services télématiques répondant aux besoins.
Un métier qui évolue :
Il est très difficile d'annoncer des données chiffrées sur ce que représente le marché de la domotique car les applications sont diverses.
La révolution domotique dans la maison individuelle, prévue dans les années 1980, n'a pas eu lieu. En fait d'une révolution, c'est plutôt à une évolution pas à pas à laquelle nous assistons. Pour une raison toute simple : le consommateur n'a pas suivi le mouvement tendant à transformer sa demeure en cabine de pilotage d'Airbus.
La tendance est à la simplification maximale. Efficacité, mais surtout convivialité sont devenus les mots d'ordre d'un secteur qui s'adapte à la demande du consommateur. Les professionnels proposent des produits basiques permettant de commander à distance deux ou trois opérations : le chauffage, par exemple, très précieux pour les arrivées hivernales dans la maison de campagne, le ballon d'eau chaude, les volets, ou encore, en été, l'arrosage du jardin. Mais, c'est surtout par l'alarme que l'on accède, maintenant à la domotique.
Le domaine de la domotique évolue rapidement à travers l'arrivée d'Internet et du câble dans la maison. Les systèmes seront de plus en plus liés à l'informatique ce qui nécessitera des compétences en la matière. Les industriels travaillent sur des interfaces faciles à utiliser pour les consommateurs (TV, ordinateur). Les produits, eux aussi, se simplifient. Le domoticien du futur devra pouvoir prescrire et installer un système intégré.
Dans les bâtiments tertiaires, le marché est plus significatif et fait appel à la GTB, gestion technique du bâtiment. Elle peut assurer le pilotage et la gestion de l'ensemble des équipements techniques du bâtiment. Cette gestion peut être centralisée au sein d'un immeuble ou d'un groupe d'immeubles. On parle alors de GTC. Bien menée, la GTB améliore le confort des usagers et, par exemple, permet le partage des charges de copropriété, en tenant compte de la consommation réelle d'énergie, d'eau... Elle peut déclencher automatiquement des interventions de maintenance dès qu'un problème est détecté.
La question qui se pose le plus fréquemment dans n’importe quel lycée est : Comment préparer mon baccalauréat ?
Bien sur que la réponse change d’une filière à l’autre mais la recette principale reste la même : Bosser.. Bosser. Mais de la bonne manière et je souligne bien » bonne manière « .
Pour être plus précise dans ma réponse je parlerai particulièrement du baccalauréat scientifique.
Et comment le préparer durant l’année.
Déjà le fait que tu as choisis un baccalauréat scientifique veut dire que tu maitrises ou au moins tu arrives a bien assimiler les cours des maths, physiques et sciences de vie et de terre – sinon tu es mal orienté- alors t’as déjà un bagage qui te permettra de bien suivre les cours et ne pas perdre le fil.
Alors si tu as des lacunes, tu dois réagir le plus vite possible et essayer de réviser les cours de l’année précédente .., le professeur n’a pas le temps pour t’expliquer le programme de cette année et de l’année précédente, le programme est chargé suffisamment.
Après, t’as déjà des prés requis et ton seul souci maintenant est de bien comprendre toutes les leçons, ceci n’est pas possible si tu te contentes des quelques heures que tu passes à l’école, et ce n’est pas possible même si tu fais des heures supplémentaires, tu dois travailler seul à ta maison, tu dois te concentrer pour comprendre tout et dans le même jour.
Le travail en groupe est certainement utile et te permette de savoir tes points forts et tes points faibles et de s’améliorer à l’aide de tes amis en partageant les connaissances, mais la concentration et l’auto évaluation est le travail individuel.
Utilises des schémas, des résumés de cours, et aies tes propres notes.. Tu comprendras mieux ce que tu as écris toi-même.
Fais le maximum des exercices que tu peux, mais choisi des exercices qui sont différents pour que chaque exercice t’aide à apprendre une nouvelle chose. « Don’t give up ! « Même si l’exercice est difficile essayes et réessayes de le résoudre, car c’est comme ça qu’on apprend et qu’on n’oublie jamais !
Si tu as un contrôle et tu au peu de temps devant toi pour réviser, essayes d’avoir une idée général sur tout le programme mais concentres toi sur les leçons que tu maitrises le plus car ce sont des notes garanties que tu ne dois pas les perdre !
Ne négligez pas les autre matières – philosophie et anglais – car ce sont des matières aussi et tu dois les travaillez aussi. Ils sont pas faciles du tout mais ils ne sont pas difficiles aussi, il ne faut que travailler ! Même chose pour les autres matières qui ne font pas partie d’examen national.
Travaillez les anciens examens et bénéficiez le maximum, car c’est la même méthodologie. Et ça vous permet de tester votre niveau.
Enfin le baccalauréat est ta première étape vers la réussite alors fais de ton mieux, et Je vous souhaite tous bonne chance !
http://www.9rayti.com/la-preparation-du-baccalaureat?utm_source=9rayti.com&utm_medium=newsletter_9rayti&utm_content=emailing&utm_campaign=newsletter_041114
L’encadrement comme facteur de réussite
En offrant un meilleur encadrement aux élèves on diminue le nombre d’échecs et d’abandons. Dans les mémoires et témoignages, plusieurs types d’encadrement ont été suggérés. Directement ou indirectement, une modification des pratiques en cette matière peut avoir des conséquences sur la tâche des enseignants ou sur le type de pédagogie à utiliser. Parmi les suggestions, il y a celles qui privilégient le titulariat, à tout le moins pour les deux premières années du secondaire, le tutorat pour des élèves qui éprouvent des difficultés ou une forme de mentorat donné par des élèves de degré ou de niveau supérieur. D’autres ont également suggéré d’abaisser le ratio maître-élèves.
Pour réellement aider ces jeunes, il faut leur donner un meilleur soutien individuel leur permettant de découvrir ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent. Il faut leur donner les informations nécessaires pour qu’ils puissent aller chercher la formation dont ils ont besoin.
Plusieurs, et principalement les jeunes, veulent que l’école soit plus qu’un lieu où l’on donne un enseignement. On souhaite que l’école devienne un milieu de vie et un lieu de culture pour les jeunes. On suggère de donner aux conseils étudiants la place qui leur revient au sein de l’école et de développer les activités parascolaires.
S’il n’a pas d’amis à l’école ou si ses amis ont eux-mêmes quitté l’école, il se peut qu’il se sente seul et isolé. Pour un très grand nombre de jeunes, les amis sont l’élément le plus important de l’école. De même, si une ou un élève participait à des activités parascolaires et qu’il a cessé de le faire, discutez avec lui de ses raisons. Il se peut qu’il commence ainsi à s’éloigner de l’école.
Il faut également offrir aux élèves un environnement sécuritaire où ils pourront évoluer en toute confiance. Mais, ici encore, l’école a besoin du support de la communauté pour que puisse s’établir un tel climat. Elle ne peut y arriver seule.
Dans certains mémoires, les auteurs ont insisté sur la taille des écoles. Le sentiment d’appartenance se développant plus facilement dans des unités plus petites et plus stables, le regroupement des élèves du secondaire I et du secondaire II a été avancé tant par les représentants des jeunes que par les organismes du milieu scolaire.
Des appels à la collaboration sont également lancés aux entreprises qui devraient se préoccuper de la réussite scolaire. Leur soutien est demandé pour promouvoir et soutenir la formation professionnelle par des visites et des expositions industrielles, par des rencontres entre les étudiants et des professionnels, des travailleurs et des dirigeants d’entreprises. L’entreprise peut également appuyer le travail de l’école lorsqu’elle embauche des étudiants. Le modèle de Saint-Jérôme a été cité en exemple. Dans cette ville, la communauté d’affaires s’est concertée afin de limiter le travail à temps partiel des élèves à un maximum de quinze heures par semaine, pour freiner les impacts négatifs du travail sur les études.
Avoir un emploi à temps partiel n’est pas néfaste pour la plupart des jeunes. Cela leur permet d’acquérir des habiletés, de découvrir de nouveaux champs d’intérêt et de faire certains choix pour leur futur. Là où il y a problème, c’est lorsque le travail nuit aux études. Des recherches ont démontré que, au-delà de quinze heures de travail par semaine, il est difficile de concilier travail et études.
Dans un autre témoignage, l’école est invitée à impliquer ses diplômés, les étudiants du cégep et de l’université dans certaines activités au sein des écoles primaires et secondaires par des formules de tutorat et d’aide aux devoirs, des rencontres d’information.
Tout cela doit créer une école confortable suscitant un sentiment d’appartenance où l’élève se sent important et en confiance. Il semble que les adolescents se sentent de passage à l’école et qu’ils attendent que ça finisse. « Il faut arriver à ce que l’école ne soit pas qu’un milieu pour apprendre ce qu’est la vie, il faut que ce soit la vie. »
Facteurs reliés à l’abandon scolaire
Pour plusieurs familles vivant sous le seuil de la pauvreté, la préoccupation première demeure la satisfaction des besoins fondamentaux comme celui de manger à sa faim. Il faut rappeler également que cette pauvreté est le lot de plusieurs familles monoparentales. Les chefs de ces familles, majoritairement des femmes, ne vivent souvent que grâce aux revenus provenant de l’aide sociale et possèdent peu de ressources et de soutien pour élever un ou plusieurs enfants. Les études de toutes sortes ont démontré le lien entre la « défavorisation » et la réussite éducative. Comme l’a rappelé justement un mémoire « La pauvreté est plus qu’un handicap économique. Elle est aussi une véritable disqualification tant sur le plan social que sur celui du vécu quotidien ». Dans un tel contexte, les obstacles à la réussite sont nombreux.
Il y a également d’autres facteurs de risque qui peuvent influencer la réussite scolaire, notamment ceux reliés à des attitudes inadéquates tels que le repli sur soi, l’agressivité, la faible estime de soi, la perception négative de l’école, etc. Un participant a même estimé à plus de 80 % le taux d’abandon des élèves en difficulté de comportement. Statistiquement, ces facteurs de risque apparaissent plus fréquemment dans les milieux socio-économiques défavorisés.
….Il est établi que les parents qui coopèrent le moins sont le plus souvent ceux des élèves dits à risque ou en difficulté. Sans leur jeter la pierre, car qui peut nier la difficulté d’être parent, il existe un lien direct et indéniable entre l’attention que la famille accorde à l’école et la réussite scolaire de l’enfant. Il ne s’agit pas tellement d’un manque de temps des parents mais de l’absence de motivation et de confiance en soi qui se transmet à l’enfant.
… Un grand nombre de jeunes qui ont quitté l’école ont déjà eu des échecs et des difficultés scolaires. Bon nombre ont redoublé une année. En fait, si un élève éprouve des difficultés depuis un certain temps, il risque de s’en fatiguer et de quitter l’école.
Plusieurs jeunes décrocheurs ont d’abord commencé par s’absenter fréquemment. Comme il est dit plus haut, l’abandon scolaire n’est pas une décision qui survient tout à coup. Avant de quitter l’école, le jeune s’absente de plus en plus fréquemment .
Qu’est-ce qu’un parent peut faire concrètement?
On peut aider un jeune à réussir à l’école par les actions que l’on accomplit. Les actions parlent d’elles-mêmes et elles peuvent avoir un effet important sur la vision qu’un jeune aura de l’importance de l’école. Les questions suivantes offrent aux parents l’occasion de poser un regard critique sur leurs actes.
·….. Allez-vous aux remises de bulletins, aux réunions de parents?
·….· Vous informez-vous auprès de votre enfant de ce qu’il fait ou apprend à l’école?
·….· L’encouragez-vous à faire ses devoirs (par exemple, en lui donnant congé de travaux ménagers la veille d’un examen pour lui laisser plus de temps pour étudier)?
·….· Favorisez-vous une ambiance de travail à la maison (par exemple, en baissant le volume de la télévision ou de la radio)?
On peut aider un jeune à réussir à l’école en évitant un discours défaitiste.
Dossier : Daniel Lambert
http://www.9rayti.com/conseil/conseils-participation-classe
1. Par Mehdi El le 2025-04-10
Bon travail Merci
2. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
3. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
4. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
5. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
8. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...