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Technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement des langues étrangères (TICE)

 

 L’enseignement multiforme et l’école virtuelle

L’enseignement multiforme et l’école virtuelle sont la nouvelle forme de l’enseignement, qui exploitent la technologie de l’information et de la communication comme un moyen de transmission du savoir. Ils s’appuient sur le concept de tissu social virtuel, un réseau de communication global liant des millions d’ordinateurs, d’instances et des individus dans la même structure de communication.

Il s’agit d’une métaphore du réseau, du tissu du savoir. Cette métaphore est plus profonde que les liens entre des ordinateurs, elle s’appuie sur le concept d’un environnement de réseaux d’apprentissage et sur le concept du savoir délocalisé dans chaque nœud de réseau. Il y a la notion de connaissance qui est homologue de la notion de savoir dans la théorie constructiviste de l’apprentissage. Ce réseau de savoir est une forme de tissu flexible, sans début ni fin, où chaque apprenant peut commencer son propre réseau en avançant progressivement dans son chemin.

Pourtant, la richesse de ce réseau du savoir n’est pas seulement dans ses nœuds innombrables de l’information et du savoir, mais surtout dans le contenu que les utilisateurs du réseau peuvent offrir les uns aux autres. Un individu étant souvent l’utilisateur de plusieurs réseaux sociaux, il peut enrichir le tissu social virtuel et rajouter des valeurs importantes dans cet ensemble. Cela valorise l’importance des activités scolaires de correspondances des utilisateurs du réseau avec le monde extérieur. Un des bons exemples, mise en pratique, est Simulab, qui est présenté dans la partie 7.4.

Cette métaphore est en opposition avec celle du savoir comme arbre, avec un tronc épais et long, et des branches qui ont plusieurs ramifications. Le fait d’acquérir la connaissance est perçue de la même façon que le fait de grimper cet arbre. Le début est le même pour tous. Ensuite la spécialisation est comme une branche se développant à sa direction. Cette métaphore de savoir comme arbre correspond à l’enseignent traditionnel.

La critique contre le système éducatif, peut-être depuis toujours, a été liée au fait qu’il ne correspond pas à la réalité de la société. D’où l’émergence de l’enseignement multiforme et de l’école virtuelle. Par le biais de tissu virtuel social, un réseau culturel et global, le système scolaire peut commencer à mieux répondre à cette critique.

Dans ce mémoire, en parlant de l’enseignement multiforme, la notion d’école virtuelle est incluse dans le concept. En fait l’école virtuelle est une forme plus évolué et plus abstraite de l’enseignement multiforme. Selon Tella, l’école virtuelle peut être considérée comme une forme d’évolution au-delà des établissements scolaires traditionnels. L’école virtuelle s’appuie sur le concept d’un environnement de réseaux d’apprentissage et sur les nombreuses possibilités des TIC. C’est un système éducatif basé sur les TIC. La différence la plus notable entre les méthodes traditionnelles de travail et ces nouvelles méthodes est l’usage fondamental de la technologie de l’information et de la communication en communication humaine.

Selon Tella, l’école virtuelle est une évolution logique de l’usage des ordinateurs dans l’enseignement. Elle permet une indépendance du temps, du lieu physique et une neutralité historique. Mais elle n’exige pas forcément une distance géographique ou temporelle. L’école virtuelle est centrée sur l’apprenant, mettant poids à son initiative dans le processus d’apprentissage.

Le phénomène de l’école virtuelle expliqué ci-dessous montre les côtés intéressants dans le développement rapide que l’enseignement dans les établissements scolaires et dans les campus des universités traditionnels est en train de prendre. Cela est également visible dans les changements qui bouleversent le domaine de l’enseignement à distance, qui s’approchent et évoluent dans la direction de l’école virtuelle prenant les formes de la technologie comme contexte. Dans ces domaines les technologies de l’information et de la communication et le tissu virtuel social créé par l’usage d’Internet peuvent être appliquées comme :

 

    • un instrument de travail pour les enseignants et les apprenants
    • un outil de l’enseignement et de l’apprentissage
    • un média de communication personnelle, multiforme et internationale

 

 

2.3 La nouvelle approche de l’apprentissage

 

La théorie constructiviste considère l'apprenant comme un individu qui construit ses propres connaissances à partir des expériences précédentes. Donc, tout ce que l'apprenant possède préalablement comme connaissance détermine comment il va désormais apprendre. C’est aussi la base pour appréhender comment il comprendra ce qu'il est en train d'apprendre et comment il l’intégrera dans ses connaissances à une nouvelle façon sensée.

" Constructivist theory (…) beliefs that learning is enhanced by ability to use content and context experiences to link and structure prior knowledge and new information in meaningful ways [NEWMAN, 1989]. Effective learning, therefore, needs to occur in social and active settings that have some authenticity as setting of learning and as gauged by later potential applications [SALOMON, 1995]. "

Le milieu dans lequel l’apprenant se situe a un effet très  important dans le processus de l’apprentissage, parce que l’apprentissage se produit en interaction avec le milieu, et aussi avec les pairs. Avec l’arrivée du constructivisme, le concept d’apprentissage horizontal, qui est constitué par les interactions et relations entre les apprenants, a été pris en compte de façon systématique comme une composante culturelle et relationnelle de l’apprentissage.

Utilisant les technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement et l’apprentissage, il ne s’agit jamais uniquement des instruments. L’environnement physique et la présence des pairs influencent énormément le développement du processus d’apprentissage. J. Bruner, fondateur de la psychologie culturelle qui a beaucoup influencé les modèles de la médiation, fonde sa théorie d’apprentissage sur les dimensions sociales et émotives de l’apprentissage. A la suite des ses travaux le concept a évolué : l’essentiel de l’apprentissage réside dans les interactions qui se nouent au sein de la classe. La fonction de l’environnement est de placer l’apprenant en situation de confronter ses conceptions à celles des autres et de les transformer. L’avantage est que l’apprenant adopte un nouveau rôle, et ne prend plus celui de conventionnel.

L.S Vigotsky, un des fondateurs du constructivisme, a élaboré la théorie du niveau proximal de développement qui souligne la position d’un expert, d’un guide, dans les situations d’apprentissage. Selon cette théorie une tâche dans une situation d’apprentissage doit être ajustée légèrement au-dessous du niveau de l’apprenant pour qu’il puisse cibler ses objectifs, mais en même temps, constater ses possibilités de réussite. Si le devoir est trop facile ou trop difficile à poursuivre, il n’est plus motivant pour l’apprenant.

 

" La zone proximale de développement est donnée par l’écart entre d’une part le niveau de développement atteint par un individu donné agissant seul dans la réalisation d’une tâche et, d’autre part, le niveau de développement qu’il atteint lorsqu’il est guidé par un autre individu expert dans la réalisation de cette tâche. La collaboration est le guidage réalisé par l’expert. " [PORTINE, 1998]

 

Le rôle du guide est être un tuteur plus expérimenté. Grâce aux technologies d’aujourd’hui, ce rôle peut aussi être joué par un ordinateur, un tuteur intelligent, utilisant les applications de l’intelligent artificielle, qui adaptent au niveau de l’apprenant lui guidant à accomplir sa tâche pédagogique. Mais, bien entendu, que cette interaction avec une machine ne peut pas remplacer l’interaction humaine entre deux individus, même si dans certaines cas la collaboration avec une machine peut être plus favorisant pour l’apprenant.

Selon la théorie constructiviste, le rôle de l'enseignant se transforme. Il n'est plus considéré comme l’unique source de connaissance et comme l'autorité absolue du savoir dans la classe. Son rôle est plutôt un rôle d’accompagnateur qui observe, aide et soutient l'apprenant qui cherche de l’information que même l’enseignant ne connaît pas.

 

" La vision constructiviste de l’apprentissage, selon laquelle l’apprenant construit ses connaissances en interagissant avec un milieu (au sens didactique du terme), ou un environnement, donne à l’apprenant et à son apprentissage le premier rôle, aux dépens de la vision "transfert de connaissances" de l’enseignant à l’enseigné. Cette appellation permet ainsi d’évoquer un "environnement d’apprentissage" …" [BARON, 1994

 

Cet " environnement d’apprentissage " considère le processus de l'apprentissage comme plus important que l'acte d'enseignement lui-même. L’enseignant tend à être un guide de la construction du savoir de l’apprenant ; celui qui soutient la progression de l’auto-orientation et l’auto-apprentissage. L’auto-apprentissage - qui définit à la fois le sens et le désir de l’exploration et de la découverte par soi-même - est déterminant dans la procédure d’autonomisation de l’apprenant.

La réflexion sur soi-même ainsi que l’observation de son propre apprentissage sont importantes, car elles sont le fondement d’une auto-évaluation. Dans cette nouvelle approche, l’évaluation individualisée est faite en fonction des objectifs définis pour chaque tâche d’apprentissage. C’est à l’enseignant et à l’apprenant d’évaluer ensemble les progrès du processus dans le cadre des objectifs fixés. La différence entre cette optique et l’approche habituelle est énorme. Au lieu d’une évaluation effectuée sur la base d’objectifs communs pour tous les apprenants de la classe, l’apprentissage est évalué selon des critères individualisés.

La pierre angulaire du constructivisme est la définition d’objectifs clairs, c’est-à-dire bien définir la tâche d’apprentissage. L’apprenant doit d’abord savoir ce qu’il a besoin ou envie d’apprendre et ensuite seulement, il se donne les moyens d’atteindre cet objectif, et finalement de le réaliser. Cela semble une lapalissade, mais trop souvent, ce fait est négligé par les enseignants.

Si l’enseignement dans la classe est établi suivant un programme général applicable pour tous les élèves, la progression s’effectue en fonction du niveau moyen des élèves, ce qui induit une assimilation moyenne de connaissance pour chacun. Dans cette situation ce sont les élèves moyens qui en tirent le meilleur profit. Les médiocres et les talentueux ne sont pas pris en compte selon leurs besoins spécifiques. Par manque de temps, l’enseignant ne peut partager son attention entre tous les élèves. L’inconvénient qui en résulte est la négligence du niveau individuel des élèves et de leurs besoins personnels.

Selon l’approche nouvelle de l’apprentissage, les objectifs de l’enseignement et des cours enseignés doivent être élaborés personnellement pour chaque élève. Définir les objectifs individualisés de l’apprentissage est une tâche importante qui doit être faite conjointement par l’enseignant et l’apprenant. A l’aide de son enseignant, l’apprenant saura comment définir, développer et faire évoluer ses objectifs et les modalités appliquées à ses besoins. La difficulté de l’enseignement consiste aussi à harmoniser l’individualisation de l’apprenant au sein des activités de groupe et des activités individuelles.

L’enseignement déterminé en fonction des objectifs, des dispositions et du niveau individuel de l’apprenant, dont il recevait l’information, rend possible la personnalisation des leçons, et l’adaptation individualisée des modalités d’application du programme général de l’enseignement. Les élèves ne sont plus obligés de suivre la même leçon en même temps et en même lieu. Des possibilités techniques d’aujourd’hui mises à la disposition des enseignants, comme l’usage des ordinateurs, des réseaux locaux et d’Internet, aident l’organisation didactique aux manières différantes. L’enseignant doit formuler les cours et poser les problèmes de façon innovante et individualisé pour chacun des apprenants.

Selon le constructivisme, un apprentissage approfondi ne peut pas se produire sans une bonne motivation de la part de l’apprenant. Dans cette optique, apprendre quelque chose par cœur n’est pas l’objectif principal, même si cela demeure parfois indispensable, comme dans l’apprentissage des langues étrangères. L’usage d’Internet peut conduire à augmenter la motivation, extrêmement importante dans l’acquisition des langues étrangères, car la lisibilité des sites explorés est fonction de la compréhension de la langue. Plus le sujet et le contenu sont priori intéressants, moins la langue demeure une barrière insurmontable.

La motivation implicite évoque par la résolution des problèmes, ainsi que la curiosité naturelle doivent être utilisées à des fins éducatives. L’usage fréquent de cycle de l’apprentissage, qui contient la découverte du sujet, l’introduction du concept, et l’application du concept à quelque chose de nouveau, peut aider développer l’enseignement.

2.3.1 Apprendre à apprendre

Selon la nouvelle approche de l’apprentissage, le concept le plus important est celui de compétence d’apprendre à apprendre. C’est la compétence de mise en œuvre adéquate de savoir-faire à haut niveau d’efficacité dans une situation donnée. Il s’agit des activités métacognitives réflexives, qui sont cruciales pour auto-piloter, c’est-à-dire pour adapter les savoir-faire de base de façon optimale aux circonstances complexes.

Dans le processus d'assimilation des connaissances, il est essentiel que l'apprenant soit conscient de cet aspect essentiel dans ce qu’on attend de lui. Ce n’est qu’une fois cette capacité établie, qu’il est possible de parler de transfert du processus d'apprentissage. L'apprenant est alors capable d'utiliser la connaissance issue de son apprentissage dans des situations nouvelles ; il se trouve du même coup légitimé pour se lancer de nouveaux défis sachant qu'il peut les atteindre concrètement.

La recherche de l’information, sa manipulation et sa reconstruction sont à la base d’une façon d’apprendre et de travailler qui s’est considérablement transformée avec l’arrivée des technologies de l’information et de la communication, notamment les hyperliens. La compétence d'apprendre à apprendre est exigée dans la vie quotidienne. Il est important de maîtriser des stratégies d’apprentissage, qui sont plus en plus demandées dans le domaine des nouvelles technologies.

Par l’utilisation active du Web à des fins pédagogiques, un utilisateur est en mesure de faire un auto-apprentissage qui lui ouvre toutes les possibilités de l’usage d’Internet. Le point essentiels est que pour chercher de l'information sur Internet, il est indispensable de savoir comment faire, quoi chercher et où chercher. Chaque apprenant peut constituer et reconstituer son information en fonction de ses besoins, afin de la mémoriser de la façon plus efficace possible. En travaillant de façon constructive, l’apprenant

    • classifie
    • analyse
    • prévoit
    • crée du savoir personellemt sensé

Ces quatre fonctions de construction du savoir ainsi développent les capacités métacognitives de l’apprenant. Se lancer à l’aventure, en disposant seulement de faibles capacités pour la maîtrise des procédures informatiques devient vite frustrant pour l’utilisateur. Le monde informatique est trop vaste, et le flou général devient vite un défaut qui freine l’apprentissage. Dans ces conditions se démotiver peut rapidement devenir un obstacle insurmontable pour l’apprenant.

Dans l’acquisition des connaissances, la nouvelle approche s’appuie sur la résolution de problèmes. L’innovation dans le processus de l’apprentissage est un point essentiel, souvent exploité dans les programmes de l’enseignement utilisant les technologies nouvelles. Le processus de l’apprentissage innovant commence par évoquer la motivation de l’apprenant en donnant les objectifs de l’apprentissage, c’est-à-dire en formulant le problème de l’apprenant de telle sorte qu’il suscite en lui son envie naturelle de le résoudre, et qu’il le motive.

Pour résoudre les problèmes posés, les apprenants ont besoin de méthodes et de moyens qui doivent leurs être enseignés de façon à apprendre à apprendre les méthodes

" Pour les systèmes d’éducation et de formation, l’enjeu est de développer la capacité des individus à résoudre des problèmes, ce qui est une capacité très différente de celle que l'on manifeste en appliquant des algorithmes ou toute autre forme de pensée préconstruite. La capacité à résoudre des problèmes est aujourd'hui la capacité déterminante d’un individu pour s'adapter au monde mouvant actuel, de même qu’elle est essentielle pour favoriser son développement au sein des entreprises. Elle favorise son apprentissage de l’organisation, l'enrichit de nouvelles compétences et permet la constitution d'une base spécifique de connaissances qui devient un facteur décisif de compétitivité et de renouvellement. " [ACCOMPLIR L'EUROPE...]

2.3.2 Bilan

L’objectif du constructivisme est de promouvoir le besoin d’expérimentation et de développer une autre organisation des classes, un autre type de cours que les cours standardisés. Les nouvelles technologies aident l’enseignant considérablement dans l’organisation d’une nouvelle forme du programme de travail. Le travail d’un élève sur une tâche pédagogiquement bien défini, sur un sujet choisi par lui-même à niveau parfaitement adapté à ses dispositions devient intéressant, et même fascinant. Cette organisation du travail lui permet d’avancer à son propre rythme.

Les notions importantes sont :

    • apprendre à apprendre
    • la tâche d’apprentissage
    • la résolution de problèmes
    • les composants culturels et relationnelles dans l’apprentissage
    • le rôle d’enseignant qui change

    • 2.4 Les types d’apprenants

Dans une situation d’apprentissage chaque apprenant a des besoins et des fonctions spécialisées et individualisées ; il participe au groupe en tant qu’individualité ayant des caractéristiques personnelles et son propre projet d’apprentissage. La difficulté dans une situation d’enseignement est de créer les conditions pour que chaque apprenant puisse tirer le maximum de ses modes cognitifs.

L’organisation d’une leçon peut être simplifiée par la prise en compte des différents types d’apprenants. La classification peut être faite en fonction des capacités dominantes de l’apprenant. En gros il y a le type auditif et le type visuel. Ce qui convient au type auditif ne conviendra pas forcément aux apprenants de type visuel. Dans une situation d’apprentissage où les exercices utilisant les TICE sont basés sur le texte, les apprenants visuels en profitent, et il faudra penser à multiplier les messages auditifs pour satisfaire les auditifs. Egalement l’exercice basé sur le texte peut être utile pour les apprenants qui ne sont pas très spontanés et prêts à communiquer face-à-face au professeur ou aux autres apprenants. Pourtant pour les auditifs cela peut poser les problèmes, car pour eux une situation favorable stimule plutôt le sens auditif. Pour ces apprenants par exemple les vidéoconférences et les situations d’interaction avec les dessins, les images et le son conviennent mieux. La construction d’une représentation basée sur les tâches pour une grande diversité d’apprenants devra contenir une grande diversité de matériaux pour les différents types.

Il y également une façon plus fine de classer les apprenants. Pour T. Toma, il y a quatre grandes catégories :

    • les conceptuels
    • les kinésiques
    • les analytiques/systématique
    • les synthétiques

" Le conceptuel intériorisera et modélisera beaucoup plus que le kinésique qui aura besoin de faire pour "réaliser", le systématique procédera méthodiquement étape par étape, alors que le synthétique, après un parcours analytique très rapide, ira directement à l’essentiel, et s’en contentera. La difficulté consiste alors à mettre en œuvre des activités méta-cognitives correspondant à ces différents types, tout en sachant que chaque apprenant appartient dans des proportions variables à chacun des quatre types. C’est à ce point qu’il faut, en plus des modes cognitifs, prendre en compte les attitudes cognitives des apprenants, qui sont, elles, liées à leur personnalité. Certains ont peur "d’imaginer ou de déduire par eux-mêmes". Le didacticiel devra donc les rassurer en leur montrant souvent qu’ils ne se sont pas trompés. Certains au contraire sont du type "sûr de soi". Il ne faudra pas hésiter à parsemer leur parcours didactique d’interrogations au cas où ils ne se poseraient pas eux-mêmes les questions nécessaires sur leur degré de compréhension. D’autres sont plutôt du type "passif", et ont l’habitude de tout recevoir du "maître" sans faire d’effort pour trouver par eux-mêmes. Les activités de déduction des processus heuristiques seront alors susceptibles de les "réactiver". " [TOMA, 1996, p.164-166]

2.5 Acteurs en situation d’apprentissage

La compréhension des situations de l’apprentissage et de l’enseignement a été élargie et approfondie grâce à la recherche récente. Les résultats fournissent des apports importants au développement de l’enseignement multiforme utilisant la technologie de l’information et de la communication. Il y a quatre notions importantes dans la situation d’apprentissage qui ont été classifié. Ces notions sont :

 

    • la distance transactionnelle
    • l’interaction
    • le contrôle de l’apprenant
    • le contexte social.

1. La distance transactionnelle existe dans toutes les situations de l’enseignement ; c’est la quantité de dialogue et la structure du cursus entre l’enseignant et l’apprenant. C’est-à-dire qu’il y a plus de distance transactionnelle quand le cursus est fermement structuré et que le dialogue entre l’enseignant et l’apprenant est réduit. C’est particulièrement le cas dans l’enseignement traditionnel. Saba et Shearer [1994] ont constaté que la distance transactionnelle diminue quand le dialogue augmente. Donc, ce n’est pas l’emplacement physique qui détermine l’effet de l’enseignement, mais c’est la quantité de distance transactionnelle entre l’enseignant et l’apprenant. Il est constaté que l’usage des médias multiformes peut permettre une variété plus vaste de transaction pour améliorer le dialogue et diminuer la distance transactionnelle.

2. L’interaction dans les situations de l’enseignement existe en trois formes ; entre enseignant - apprenant, entre apprenant - contenu et entre les apprenants. L’interaction enseignant - apprenant a pour composant le modèle d’information qui existe en retour entre les deux. L’interaction apprenant – contenu correspond à la méthode d’obtention des informations intellectuelles concernant les matériaux éducatifs. Le dernier type, l’interaction entre les apprenants, concerne l’échange d’information entre les apprenants, le dialogue qui se produit soit sous forme structurée soit sous forme non structurée. C’est-à-dire l’apprentissage horizontal parmi les apprenants.

Ces concepts sont importants pour l’efficacité dans tous les types d’enseignement, mais spécialement pour l’enseignement utilisant les technologies de l’information et de la communication, il existe un quatrième type, qui est l’interaction apprenant – interface [HILLMAN 1994]. Ce constat détermine une composante critique qui se dégage l’interaction entre l’apprenant et la technologie qui transmet l’information. Le concept inclus la compréhension de l’utilisation de l’informatique et de l’usage d’une interface. L’apprenant qui ne dispose pas de la compétence nécessaire en informatique dépense énormément de temps et d’effort à apprendre à manipuler l’interface, et cela aux dépens de l’apprentissage du contenu. C’est un point essentiel qui doit être pris en compte dans la conception des matériaux pédagogiques pour l’enseignement à distance qui utilise les technologies de l’information et de la communication.

3. Le contrôle de l’apprenant est liée à l’indépendance de l’apprenant. Le lieu du contrôle du processus de l’apprentissage peut être fortement interne ou externe. Le concept du contrôle du processus de l’apprentissage est défini par l’indépendance (possibilité de choix) et par la compétence (des habilités et des capacités) de l’apprenant ainsi que par le soutien (humain et matériel) obtenu. Utilisant les technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement, et surtout dans la formation à distance, les apprenants du contrôle externe prennent le risque d’abandonner leurs études. Les apprenants avec un contrôle plutôt interne persistent d’avantage dans leurs études. Pour une conception réussie des matériaux pédagogiques utilisant des TIC, ces deux aspects opposés doivent être sérieusement pris en compte.

4. Le contexte social de l’apprentissage quand les technologies de l’information et de la communication sont utilisées, est un domaine assez nouveau pour la recherche. Ce contexte social est important en notion de tissu social virtuel. Des étudies sont menées sur quelle façon le contexte social et la présence des nouvelles technologies influencent la motivation et le comportement de l’apprenant dans le processus de l’apprentissage et de l’enseignement. Il s’agit d’apports capitaux, puisque l’ambiance en utilisant les TICE est très différente des situations traditionnelles de l’enseignement, qui s’appuient surtout sur une présence physique de l’apprenant dans un cours.

Ce nouveau contexte créé par la technologie présente des effets sur l’ambiance sociale entre les apprenants. On est tenté de constater que l’éducation intégrant les ordinateurs dans l’enseignement diminue le mode de comportement discriminant par rapport à l’égalité sociale parmi les apprenants. Ceci par le biais de l’anonymat du sexe, de la race et de l’apparence physique. Pourtant les apprenants qui rencontrent des difficultés pour s’exprimer par l’écriture ne sont pas favorisés par ce média, qui est encore trop souvent basé sur le format texte.

La notion de la présence sociale contient l’évaluation du degré de l’apprenant quant à son sentiment d’être socialement présent dans une situation d’apprentissage via les technologies de l’information et de la communication. La présence sociale est inhérente au média de communication ; par le biais de tissu social virtuel l’apprenant rencontre une quantité variable de présence sociale. Cela peut s’appeler également la téléprésence. Les facteurs sociaux dans une situation d’enseignement utilisant le réseau sont l’information et l’encouragement en retour, le caractère immédiat des réactions et l’intimité

2.6 Bilan

Des changements profonds qui transforment la société et le système éducatif d’aujourd’hui ont provoqué l’émergence de l’école virtuelle en sa dimension organisationnelle et la théorie constructiviste à son savoir humaine sur l’apprenant. Elles sont les réponses aux échecs confrontés par le vieux système. La théorie constructiviste, le développement de l’école virtuelle, les études sur les types d’apprenants et sur la situation d’apprentissage sont des domaines importants de la recherche éducative. Pour éteindre les plusieurs défis de la société à venir, ces pistes de recherche ont beaucoup consacré à la conception pédagogique et à la structure didactique des nouvelles manières d’enseigner et d’apprendre utilisant les technologies de l’information et de la communication.

Alors que le système éducatif est en pleines mutations il est nécessaire de prendre conscient des nouveaux courants d’enseignement et d’apprentissage. Les experts de la science de l’éducation et de la didactique ont une position stratégique dans la conception et la réalisation des systèmes, des modèles et des réseaux éducatifs et pédagogiques de demain. Leur savoir sur la nouvelle théorie d’apprentissage est prépondérante dans la mise en œuvre des nouvelles formes d’apprentissage et d’enseignement dans l’environnement numerique.

Le développement de l’usage des ordinateurs et de la technologie dans l’enseignement a progressé en parallèle avec les sciences humaines, spécialement avec celles de la théorie d’apprentissage. Dans les années 60 il y a eu la psychologie comportementale avec l’idée de l’efficacité basée sur rétroaction, qui a influencé la naissance de l’enseignement programmé et l’enseignement assisté par ordinateur (EAO). Ensuite la psychologie cognitive a beaucoup apporté à l’enseignement intelligent assisté par ordinateur (EIAO). Les connaissances accumulent sur la compréhension du processus d’apprentissage, et le développement de l’intelligence artificielle donne la possibilité de créer des agences pédagogiques virtuelles et des applications adaptables sur le niveau de l’apprenant.

Actuellement, la création d’un tissu social virtuel va déparie avec la notion du réseau de communication. C’est par le développement de Hyper Text Transfer Protocol (HTTP), qui a établi son domaine dès les années 80, et par le développement des browsers, des applets Java et de Java Script, que le World Wide Web, partie spécifique d’Internet, a pu prendre les dimensions actuelles.

L'usage des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) est en train d’établir définitivement le bien-fondé de la théorie constructiviste - introduite pour la première fois dans les années soixante. Le développement des nouvelles technologies pour l’enseignement s’est accompagné de l'entrée des ordinateurs dans les établissements scolaires et universitaires. Même si aujourd'hui nous ne pouvons pas affirmer qu’un ordinateur individuel est à la disposition de chaque élève, il est constaté qu'en général, chaque école dispose au minimum d’un ordinateur connecté à Internet.

Les perspectives de la pédagogie utilisant les TICE sont axées :

    • sur l’utilisation des ordinateurs et des connexions Internet
    • sur la compétence des professeurs
    • sur le contenu et la qualité des logiciels, des programmes et des sites Web

Les notions de l’école virtuelle et de l’enseignement multiforme sont pertinentes dans l’évolution du système éducatif. Elles mettent en valeur l’importance du tissu social virtuel, c’est-à-dire l’usage fondamental des technologies de l’information et de la communication. Ce tissu social virtuel se fonde sur la communication et sur la co llaboration entre les diverses organisations. Ces organisations sont les acteurs clés de la société ; ces sont les pouvoirs publics, les bailleurs de fonds en matière d’éducation, le secteur privé et les propriétaires et les exploitants de réseaux de communication.

L’école virtuelle et l’enseignement multiforme se concentrent sur l’apprenant actif. Leur approche considère l’apprentissage une activité dynamique, complexe et intentionnelle avec des composants biologiques, psychologiques et sociaux, l’approche théorique se fonde sur les " nouveaux " courants (dont certaines datent déjà du début du siècle) de l’éducation et de la pédagogie. Ceci peut être regroupe au sein la théorie constructiviste.

Cette approche valorise le parcours individualisé de l’apprentissage, donc la connaissance de l’apprenant et de ses besoins personnels. La classification des types d’apprenant facilite l’enseignant dans cette tâche, même s’il faut se rendre compte que la classification des individus est toujours grossière, car chaque apprenant est différent. En gros, il est possible de parles des types auditifs et visuels, et les types conceptuels, kinésiques, analytiques et synthétiques. Chaque apprenant se comporte différemment dans les situations d’apprentissage telles que la distance transactionnelle, l’interaction, le contrôle de l’apprenant, le contexte et la présence sociale.

3. Le concept d’apprentissage des langues

Dans cette partie seront présentés le nouveau concept d’apprentissage des langues étrangères et la technologie de l’information et de la communication dans l’enseignement (TICE) des langues étrangères. Il y a un effort pour analyser et classifier les ressources pédagogiques sur Internet. Egalement une classification des types d’apprentissage est présentée.

Cette étude porte essentiellement sur les pays de l'Union Européenne, bien que quelques exemples viennent des Etats-Unis et du Canada. L'usage d'Internet étant un phénomène assez nouveau dans le milieu éducatif – à partir des années quatre-vingt-dix - les expériences s’accumulent dans les pays qui utilisent beaucoup Internet. Depuis quelques temps dans ces pays, l’usage d’Internet a été normalisé dans le cadre scolaire. Ce fait permet naturellement le développement de son usage dans l’apprentissage des langues étrangères.

L'anglais étant utilisé sur les sites Internet dans plus de 80% des cas, une bonne maîtrise de cette langue est un avantage pour explorer le réseau. C’est une des raisons pour laquelle l’apprentissage de l’anglais a été choisi comme exemple dans cette étude. L'autre langue choisie pour illustrer ce mémoire est le français, aussi bien pour des raisons culturelles que pour illustrer le dynamisme de la francophonie sur Internet.

Les langues constitutives de la zone Europe ont également joué un rôle déterminant sur le choix des langues de cette étude. Dans chaque pays d’Europe, l'apprentissage des langues constitue un élément crucial pour la construction d'une Europe unie et pour la promotion du sens d'appartenance à l'Union Européenne.

Dans le Livre Blanc de la Commission Européenne sur l'Education et la Formation [1995/1997], un des cinq objectifs généraux est que chaque citoyen maîtrise trois langues communautaires.

 

" Le plurilinguisme étant un élément fondateur de la société cognitive est devenu une condition indispensable pour pouvoir bénéficier de ses possibilités. "

 

L’apprentissage des langues est un capital primordial pour la mobilité des communautés, des étudiants et des travailleurs. Les compétences linguistiques facilitent l’accès aux pays en améliorant la connaissance des différentes cultures.

L'apprentissage des langues est un des objectifs principaux de l'éducation dans tous les pays concernés par cette étude, notamment dans les pays officiellement multilingues comme la Belgique, le Canada, la Finlande et la Suisse. L’enseignement des langues étrangères progresse dans les écoles primaires. Selon une enquête sur les jeunes européens, les trois langues les mieux parlées (en dehors de la langue maternelle) sont l’anglais (53,7%), le français (19,9%) et l’allemand (11%). 71,3% des sondés affirment être capables " de parler suffisamment bien pour participer à une conversation ".

Quant aux pays anglophones, comme l’Angleterre et les Etats-Unis, l'apprentissage des langues étrangères n’a pas exactement la même valeur que pour les pays non-anglophones. L’anglais étant la langue dominante dans le monde, les anglophones ont une position privilégiée dans la communication.

Cependant dans ces pays, la motivation vis à vis de l’apprentissage du français reste assez importante pour raisons culturelles. Selon une étude du Haut Conseil de la Francophonie, en dehors de la France, il y avait en 1994 plus de 50 millions de personnes qui apprenaient le français ou étudiaient en français.

Pourtant aujourd’hui, aux Etats-Unis, l'espagnol est devenu une langue importante en raison de l’importance de la culture hispano-américaine. Cela se passe surtout dans les états de haute densité de population d’origine immigrante, comme l’Arizona, la Californie, le Massachusetts, et l’état de New York. La question de l’enseignement bilingue (anglais-espagnole) est devenue politique et délicate, et elle divise les gens dans deux champs. Il y en a pour l’enseignement bilingue qui promouvaient l’enseignement dans la langue maternelle, et pour " English Only ", qui exige tout l’enseignement en anglais. Aux Etats Unis actuellement il y a 3.2 millions pupilles qui attendent l’école primaire possédant seulement les capacités limites en anglais.

La nature de l’apprentissage des langues étrangères a changé récemment. Il est important de comprendre que l’apprentissage dépend de la motivation à apprendre de nouvelles langues en général. Egalement aujourd’hui, apprendre une langue est devenue important du point de vue de son usage courant : la langue est avant tout un instrument, un média de communication. Auparavant, l’enseignement des langues était plutôt axé sur la construction grammaticale.

La compétence dans les langues étrangères se compose de deux aspects : les fonctions linguistiques et la compétence communicative. Actuellement l’aspect mis en valeur dans l’apprentissage et l’usage des langues étrangères est la valorisation de la communication : il est important de transmettre le message et d’être compris. Maîtriser la production et la transmission d’un message en langue étrangère est crucial.

L’acteur clé dans une situation de communication est l’interaction qui se fonde sur les fonctions linguistiques. Un message, soit verbal ou écrit, doit être :

    • produis
    • transmis
    • reçu par quelqu'un d’autre

Les autres acteurs dans une situation de communication se fonde sur la compétence communicative qui a trois composants :

    • sociolinguistique
    • linguistique
    • pragmatique

1. Le composant sociolinguistique est le lien entre la compétence communicative et les autres compétences d’apprendre à apprendre, il met en valeur les acteurs culturels qui sont essentiels en apprentissage des langues étrangères. Par l’intermédiaire d’une langue, les messages, les opinions, et même l’identité culturelle sont véhiculés. La langue permet d’amorcer un dialogue qui peut mener à la connaissance de cultures différentes. D’où émerge le fait qu’aujourd’hui l’apprentissage culturel est important dans l’enseignement des langues étrangères, car une culture s’expose dans sa langue, même si c’est souvent par le biais des médias.

2. Le composant linguistique contient les domaines comme la connaissance lexicale, phonologique et syntaxique. C’est la connaissance de vocabulaire et de terminologie spécifique liée aux secteurs différents, par exemple aux structures fixes utilisées dans une langue, comme aussi à la connaissance de prononciation et d’intonation.

3. Le composant pragmatique valorise l’usage de la langue dans son propre contexte, par exemple la différence entre la langue familiale et officielle. Il n’y a plus seulement une langue de norme enseignée dans les cours, mais il a y ses plusieurs applications selon le but d’usage. Les expressions quotidiennes, les proverbes et les idiomes deviennent importants, ils sont un genre d’échange culturel ; dans la plupart des cas, ils ne peuvent pas être compris mot à mot, sans faire appel à la connaissance culturelle à laquelle ils sont souvent intimement liés.

L’enseignement privilégiant la communication accepte les fautes dans la langue pratiquée, car elles forment une composante naturelle du processus de l’apprentissage. De ce point de vue, c’est l’usage de la langue qui est encouragé, parce que, parfois, il est important d’oser prendre des risques de commettre une faute pour "passer" un message.

Cette tendance dans l’enseignement correspond au CLIL (Content and Language Integrated Learning), l’apprentissage intégrant un cursus et une langue étrangère. Le CLIL est un objectif encouragé par l’Union Européenne. Il s’agit d’une formation intégrée, où des cours portant sur une ou plusieurs matières sont données dans une langue étrangère. Selon cette approche, l’apprentissage d’une langue étrangère n’est plus la fin en soi : elle sert pour d’autres finalités.

Une autre orientation nouvelle systématiquement recherchée est l’enseignement précoce des langues étrangères. L’enseignement commence de plus en plus tôt à l’école, ce qui permet de développer des approches méthodologiques nouvelles correspondant mieux aux besoins des enfants. Dans l’enseignement précoce, il est noté qu’il faut choisir de privilégier plutôt l’initiation à une langue, et qu’il faut optimiser les conditions et les facteurs qui déterminent la continuité de l’apprentissage et l’efficacité du résultat.

La recherche menée dans le domaine de l’enseignement bilingue a également des apports à l’enseignement des langues étrangères. Il y a deux méthodes principales de l’enseignement bilingue : la méthode de l’immersion totale et l’approche d’intervalle. La méthode de l’immersion dans une langue s’appelle sink or swim, se noyer ou nager, est une situation de deux options. Cette approche est très efficace, mais peut facilement devenir violante et traumatisante pour l’apprenant. Pour cela la création de l’environnement positif d’apprentissage et l’accompagnement de l’enseignant sont essentielles. L’autre approche commence plus doucement, par les intervalles ; l’enseignement en une autre langue commence d’abord partiellement seulement dans quelques disciplines

  Technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement des langues étrangères (TICE)

L'usage des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement (TICE) des langues étrangères et la théorie constructiviste de l'apprentissage ont beaucoup en commun. Il y a des idées, des concepts et des objectifs qui sont partagés et soutenus par les deux approches, comme par exemple la notion de la tâche. Pour qu’une tâche linguistique puisse être profitable pour l’apprenant :

    • elle doit partir dès objectifs pédagogiques bien définis
    • elle utilise des données riches et authentiques
    • elle propose des activités d’un bon niveau cognitif
    • elle doit prévoir des interactions variées pendant et après l’exécution de la tâche.

Lorsque la façon d’apprendre les langues étrangères change, il faut aussi changer la façon d’enseigner. Le vieux modèle ne fonctionne plus. Aujourd’hui il est essentiel d’apprendre à profiter des technologies de l’information et de la communication dans l’apprentissage et l’enseignement des langues étrangères, car cette compétence a des effets longues portées. Ce nouveau domaine d’apprentissage ne rejette pas forcément toutes les méthodes existantes, mais les met sous une considération critique. La différence caractéristique entre les méthodes traditionnelles des nouvelles est la transition du média de masse à l’usage fondamental et individualisé de la technologie de l’information et la communication dans l’enseignement.

Selon S. Tella, le développement de l’enseignement des langues étrangères et les TICE ont progressé en parallèle au cours des vingt dernières années. Par exemple, dans l’apprentissage des langues étrangères, la méthode de la rédaction, qui est un processus de la rédaction - révision - réécriture – édition, n’est devenue appropriée qu’avec l’usage des traitements de texte qui a des outils comme le correcteur de grammaire et d’orthographe. Cela présent la technologie comme instrument. Actuellement les avantages sont plus nombreux avec des logiciels développés à des fins pédagogiques, comme par exemple avec le traitement de texte et du discours, et avec des moteurs d’idées pour l’écriture (Cf. FIG. 4).

Le premier cycle du développement de la didactique des langues a abandonné progressivement le structuralisme et s’est tourné vers le fonctionnalisme, en favorisant une interaction qui s’appuie sur l’expérimentation. A cette époque, des années 70, l’enseignement assisté par ordinateur était déjà à la mode.

L’étape suivante dans le développement du TICE a constitué en une ouverture vers des réseaux favorisant l’apprentissage par équipe dont chaque membre est spécialisé dans un domaine. L’orientation générale est celle d’une compétence communicative, et dans le TICE une compétence en multimédia est de surcroît nécessaire. La didactique des langues tend à accepter les fautes de langue comme un facteur normal du processus de l’apprentissage. En même temps, la communication établie par les gens entre eux – ainsi qu’avec les machines - renforce le processus de dialogue aux dépends du monologue, dont les exemples classiques sont les émissions de télé ou de radio.

Actuellement le monde informatique ouvre ses standards et il devient de plus en plus convivial. Dans le même temps, la didactique des langues étrangères est sortie des systèmes fermés en évoluant vers une construction ouverte du savoir. Les relations internationales sont revalorisées dans le contexte de tissu social virtuel. La didactique s’appuie à la fois sur le contenu d’un cursus qui valorise l’innovation dans l’apprentissage des langues, ainsi que sur des situations significatives et pertinentes dans ce processus. Il est essentiel d’apprendre des façons et des moyens différents de communiquer dans des situations variées.

La communication basée sur une télécommunication interactive multiforme s’inscrit dans la communication via le réseau des ordinateurs grâce à la télécommunication vidéo et au courrier électronique. Cette communication est indépendante du temps et de l’emplacement des personnes, ce qui selon Balle [1991, 95] a créé une utopie des connaissances universelles dans laquelle la possibilité de communication avec le monde est présente. Les trois formes de communication (le monologue, le dialogue et la communication multiforme) devront être impérativement incluses dans une didactique des langues étrangères de la société d’aujourd’hui.

Les correspondances par le courrier électronique avec les établissements internationaux sont devenues populaires. La communication entre des établissements scolaires jumeaux, quelque soit leur éloignement réel, est utilisée à des fins éducatives. Cela constitue les meilleures manières d’apprendre les langues étrangères qui facilitent la communication quotidienne entre les gens et les cultures différentes. Cette interaction provoque la maîtrise des fonctions linguistiques, qui sont liées à la compétence communicative. Un exemple de cela est le dispositif de l’Université de Montpellier 3, qui est présenté dans la partie 7.1.

La variété des langues vivantes utilisées sur les sites Web, dans les chats et les forums de discussions constitue un bon exemple des compétences sociolinguistique, linguistique et pragmatique, et de leur usage éducatif. Sur les chats et forums de discussion l’apprenant peut trouver des variantes différentes dans chaque langue, par exemple de l’anglais américain, de l’australien, du britannique et aussi du " bad english ", souvent utilisé par des interlocuteurs de langue non maternelle. Simultanément, l’apprenant peut identifier les différences entre l’origine des participants via leur langue exploitée. Cet avantage de l’usage d’Internet est lié au fait de délocalisation. L’apprenant peut bénéficier de plusieurs langages différents par la téléprésence, auparavant ces bénéfices ont été accessibles seulement en format textuel dans les livres scolaires et dans le littérateur ou l’apprenant a du voyager aux ces endroits.

Les forums de discussions sont utiles pour l’apprentissage de la langue parlée et des expressions usuelles, l’apprenant est à même d’y trouver du vocabulaire qui convient ses centres d’intérêt. Souvent cette langue ne satisfait pas les standards d’une langue officielle, dans ce cas c’est à l’enseignant de signaler à l’apprenant la différence entre la langue officielle et la langue informelle dans un discours.

La barrière de participer à la discussion n’est pas si élevée qu’elle empêche l’usage de la langue étrangère. L’utilisateur peut plus facilement prendre des initiatives et s’exprimer dans une langue étrangère quand il discute d’un sujet à la fois intéressantes et pertinentes pour lui, ce qui lui donne envie de communiquer et comprendre le contenu des propos échangés. Ces forums de discussions constituent également un b

Les facteurs de la réussite scolaire

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Quels sont les facteurs de la réussite scolaire? Quelles sont les éléments qui amènent un jeune à l’abandon scolaire ? Quel rôle peuvent jouer les parents ?

L’encadrement comme facteur de réussite

En offrant un meilleur encadrement aux élèves on diminue le nombre d’échecs et d’abandons. Dans les mémoires et témoignages, plusieurs types d’encadrement ont été suggérés. Directement ou indirectement, une modification des pratiques en cette matière peut avoir des conséquences sur la tâche des enseignants ou sur le type de pédagogie à utiliser. Parmi les suggestions, il y a celles qui privilégient le titulariat, à tout le moins pour les deux premières années du secondaire, le tutorat pour des élèves qui éprouvent des difficultés ou une forme de mentorat donné par des élèves de degré ou de niveau supérieur. D’autres ont également suggéré d’abaisser le ratio maître-élèves.


Pour réellement aider ces jeunes, il faut leur donner un meilleur soutien individuel leur permettant de découvrir ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent. Il faut leur donner les informations nécessaires pour qu’ils puissent aller chercher la formation dont ils ont besoin.
Plusieurs, et principalement les jeunes, veulent que l’école soit plus qu’un lieu où l’on donne un enseignement. On souhaite que l’école devienne un milieu de vie et un lieu de culture pour les jeunes. On suggère de donner aux conseils étudiants la place qui leur revient au sein de l’école et de développer les activités parascolaires.

S’il n’a pas d’amis à l’école ou si ses amis ont eux-mêmes quitté l’école, il se peut qu’il se sente seul et isolé. Pour un très grand nombre de jeunes, les amis sont l’élément le plus important de l’école. De même, si une ou un élève participait à des activités parascolaires et qu’il a cessé de le faire, discutez avec lui de ses raisons. Il se peut qu’il commence ainsi à s’éloigner de l’école.

Il faut également offrir aux élèves un environnement sécuritaire où ils pourront évoluer en toute confiance. Mais, ici encore, l’école a besoin du support de la communauté pour que puisse s’établir un tel climat. Elle ne peut y arriver seule.
Dans certains mémoires, les auteurs ont insisté sur la taille des écoles. Le sentiment d’appartenance se développant plus facilement dans des unités plus petites et plus stables, le regroupement des élèves du secondaire I et du secondaire II a été avancé tant par les représentants des jeunes que par les organismes du milieu scolaire.

Des appels à la collaboration sont également lancés aux entreprises qui devraient se préoccuper de la réussite scolaire. Leur soutien est demandé pour promouvoir et soutenir la formation professionnelle par des visites et des expositions industrielles, par des rencontres entre les étudiants et des professionnels, des travailleurs et des dirigeants d’entreprises. L’entreprise peut également appuyer le travail de l’école lorsqu’elle embauche des étudiants. Le modèle de Saint-Jérôme a été cité en exemple. Dans cette ville, la communauté d’affaires s’est concertée afin de limiter le travail à temps partiel des élèves à un maximum de quinze heures par semaine, pour freiner les impacts négatifs du travail sur les études.

Avoir un emploi à temps partiel n’est pas néfaste pour la plupart des jeunes. Cela leur permet d’acquérir des habiletés, de découvrir de nouveaux champs d’intérêt et de faire certains choix pour leur futur. Là où il y a problème, c’est lorsque le travail nuit aux études. Des recherches ont démontré que, au-delà de quinze heures de travail par semaine, il est difficile de concilier travail et études.

Dans un autre témoignage, l’école est invitée à impliquer ses diplômés, les étudiants du cégep et de l’université dans certaines activités au sein des écoles primaires et secondaires par des formules de tutorat et d’aide aux devoirs, des rencontres d’information.

Tout cela doit créer une école confortable suscitant un sentiment d’appartenance où l’élève se sent important et en confiance. Il semble que les adolescents se sentent de passage à l’école et qu’ils attendent que ça finisse. « Il faut arriver à ce que l’école ne soit pas qu’un milieu pour apprendre ce qu’est la vie, il faut que ce soit la vie. »

Facteurs reliés à l’abandon scolaire

Pour plusieurs familles vivant sous le seuil de la pauvreté, la préoccupation première demeure la satisfaction des besoins fondamentaux comme celui de manger à sa faim. Il faut rappeler également que cette pauvreté est le lot de plusieurs familles monoparentales. Les chefs de ces familles, majoritairement des femmes, ne vivent souvent que grâce aux revenus provenant de l’aide sociale et possèdent peu de ressources et de soutien pour élever un ou plusieurs enfants. Les études de toutes sortes ont démontré le lien entre la « défavorisation » et la réussite éducative. Comme l’a rappelé justement un mémoire « La pauvreté est plus qu’un handicap économique. Elle est aussi une véritable disqualification tant sur le plan social que sur celui du vécu quotidien ». Dans un tel contexte, les obstacles à la réussite sont nombreux.

Il y a également d’autres facteurs de risque qui peuvent influencer la réussite scolaire, notamment ceux reliés à des attitudes inadéquates tels que le repli sur soi, l’agressivité, la faible estime de soi, la perception négative de l’école, etc. Un participant a même estimé à plus de 80 % le taux d’abandon des élèves en difficulté de comportement. Statistiquement, ces facteurs de risque apparaissent plus fréquemment dans les milieux socio-économiques défavorisés.

….Il est établi que les parents qui coopèrent le moins sont le plus souvent ceux des élèves dits à risque ou en difficulté. Sans leur jeter la pierre, car qui peut nier la difficulté d’être parent, il existe un lien direct et indéniable entre l’attention que la famille accorde à l’école et la réussite scolaire de l’enfant. Il ne s’agit pas tellement d’un manque de temps des parents mais de l’absence de motivation et de confiance en soi qui se transmet à l’enfant.


Un grand nombre de jeunes qui ont quitté l’école ont déjà eu des échecs et des difficultés scolaires. Bon nombre ont redoublé une année. En fait, si un élève éprouve des difficultés depuis un certain temps, il risque de s’en fatiguer et de quitter l’école.

Plusieurs jeunes décrocheurs ont d’abord commencé par s’absenter fréquemment. Comme il est dit plus haut, l’abandon scolaire n’est pas une décision qui survient tout à coup. Avant de quitter l’école, le jeune s’absente de plus en plus fréquemment .

Qu’est-ce qu’un parent peut faire concrètement?

On peut aider un jeune à réussir à l’école par les actions que l’on accomplit. Les actions parlent d’elles-mêmes et elles peuvent avoir un effet important sur la vision qu’un jeune aura de l’importance de l’école. Les questions suivantes offrent aux parents l’occasion de poser un regard critique sur leurs actes.

·….. Allez-vous aux remises de bulletins, aux réunions de parents?
·….· Vous informez-vous auprès de votre enfant de ce qu’il fait ou apprend à l’école?
·….· L’encouragez-vous à faire ses devoirs (par exemple, en lui donnant congé de travaux ménagers la veille d’un examen pour lui laisser plus de temps pour étudier)?
·….· Favorisez-vous une ambiance de travail à la maison (par exemple, en baissant le volume de la télévision ou de la radio)?

On peut aider un jeune à réussir à l’école en évitant un discours défaitiste.

 

Dossier : Daniel Lambert

 

http://www.9rayti.com/conseil/conseils-participation-classe

6 conseils pour participer en classe

Enseignement

 

Participer en classe représente une véritable épreuve et crée pour un grand nombre d’élèves un sentiment de mal-être. Cela peut dans la majorité des cas nuire à leur apprentissage. En effet, beaucoup d’élèves aux collèges et lycées n’arrivent pas à participer en classe pour plusieurs raisons : peur de la réaction des camarades, timidité, manque de confiance en soi…

 

Tu as souvent peur de la réaction des autres lorsque tu lèves la main? Tu as du mal à prendre la parole en classe même si tu comprends bien la leçon? Tu n’as pas compris la leçon et as peur de poser la question?

Suis donc ces 6 simples conseils qui t’aideront à participer plus en classe !

Pose des questions:

Une bonne façon de participer en classe est de poser des questions. Pour participer en classe, il ne s’agit pas seulement de répondre aux questions du professeur, tu peux donner ton opinion par exemple ou tout simplement poser des questions.

Lorsque tu as une question à propos de quelque chose que tu n’as pas compris ou que tu as envie de savoir plus sur un sujet, lève la main et pose ta question.

Sache qu’un élève qui ne pose pas de question quand il comprend pas a forcément tendance à régresser.

Entraîne toi à la maison:

L’une des meilleures façons qui t’aideront à oser participer en classe est le fait de s’entraîner chez soi. Tu vas faire peut être beaucoup d’erreurs mais l’avantage c’est que tu es seul dans cette étape. Profites de cet exercice pour te corriger et apprend de tes erreurs pour ne pas les commettre en classe.  

Apprends à communiquer:

Si tu n’as pas l’habitude de participer en classe, il faut apprendre petit à petit. Commence à communiquer plus avec tes amis et ta famille. Tu peux par exemple leur raconter ce que tu as fait pendant la journée ou ce que tu as appris en classe. Tu peux aussi donner ton avis sur un film, une chanson, un livre ou tout simplement raconter tes sorties ou tes vacances… Tu verras, cette technique t’apprendra à mieux communiquer avec ton entourage et t’encouragera à participer en classe.

Révise tes cours la veille:

Souvent, beaucoup d’élèves ne participent pas parce qu’ils n’ont tout simplement pas révisé leurs cours avant de venir en classe. Pour avoir le courage de participer en classe, il est préférable de réviser le cours précédent au moins une fois avant de venir en cours. Les révisions t’apporteront beaucoup par la suite et t’encourageront à devenir plus dynamique et motivé en classe.

Participe à des activités parascolaires:

Il existe beaucoup d’activités parascolaires efficaces pour développer l’aisance à l’oral, d’avoir plus confiance en soi. Il est donc très conseillé de te lancer dans une activité de loisirs en dehors du collège ou lycée comme par exemple :  cours de musique, cours de théâtre, cours de dessin, cours de danse ou encore la participation aux sports collectifs.

Il s’agit en effet  d’excellents moyens de devenir une personne confiante car ce sont des activités qui permettent de s’exprimer d’une manière différente.

Tu verras, qu’avec le temps, tu participeras plus en classe, quel que soit le regard ou les remarques de tes camarades sur toi.

Parles-en avec ton professeur:

Si tu es en classe c’est pour apprendre! Ne te fais pas alors de soucis lorsque tu commets une erreur. Si tu n’arrives toujours pas à participer en classe pour une raison ou pour une autre, tu peux le dire à ton professeur. Il est le mieux placé pour t’aider à surmonter cette difficulté. En lui parlant, il saura que tu es motivé et t’encouragera progressivement à prendre la parole en classe.

 

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Face aux difficultés des études comment réagir?

Enseignement

Vos études sont trop difficiles? Vous en avez marre de vos échecs? Faites comme Thomas Edison !

Cris, pleurs, découragement, questionnement sur sa motivation de continuer, envie d’abandonner, ras-le-bol, dégoût…voilà le petit lot quotidien de nombreux étudiants, en cette période de résultats de fin d’année. Eh oui, ça doit avoir été énorme par exemple à l’annonce des résultats du BAC.

Découragement

À tous ces étudiants au bord de l’abandon, tous ces parents, ces étudiants pour qui l’été a été « pourri » dès l’annonce des résultats de fin d’année, nous avons un message, un conseil pour vous. Nous adressons plus spécialement à ceux qui n’échouent pas pour la première fois, et qui en ont presque marre déjà, marre d’échouer et marre d’essayer. Alors, vous vous sentez fatigué, vous vous dites dépassé, découragé, lassé d’essayer? Vous avez échoué une fois, deux fois, trois fois,…et vous en avez vraiment marre? Vous en avez marre de toujours avoir cette mauvaise note en maths, en physique, en littérature? On a rendu les résultats de fin d’année et voilà, vous es encore à côté de la plaque? Vous pensez avoir déjà tout tenté, tout fait, et vous êtes sur le point d’abandonner?

Thomas Edison

Ok. Alors, pensez-vous avoir tout donné ? Combien de fois pensez-vous l’avoir déjà fait? Combien de fois à peu près avez-vous essayé? Maintenant, comparez ce chiffre au nombre de fois où le très connu Thomas Edison a dû répéter ses expériences toutes ratées, pour pouvoir aboutir à sa grande invention: la première ampoule électrique.

Savez-vous combien de fois il l’a fait? C’était dix mille fois. DIX MILLE. 10 000 expériences réalisées nuits comme jours, 10 000 tentatives toutes vouées à l’échec, et sans jamais se décourager, pourtant rien n’aboutissait. Dix mille essais, dix mille recommencements, dix mille répétitions, 10 000 fois l’échec. Réalisez-vous combien de fois valent DIX MILLE? Dix mille c’est 1000 fois, 10 fois ! Dix milles c’est cent fois, cent fois ! C’est énorme non ?! Et pourtant IL A CONTINUÉ, IL A ESSAYÉ, RESSAYÉ, encore, encore et encore, sans se décourager, sans JAMAIS ABANDONNER.

Résultat: malgré la souffrance, l’épuisement, l’impatience, l’envie de tout laisser tomber, et tout ce qu’il a enduré, il a fini par inventer l’ampoule électrique qui se retrouve aujourd’hui dans l’éclairage de tous les grands stades et grandes métropoles du monde, tous les hôtels, palais, immeubles et gratte-ciels, toutes les rues, toutes les avenues, et se retrouve jusque dans l’éclairage votre maison, votre lieu de travail, votre laboratoire, même ce lieu duquel vous êtes en ce moment en train de lire cet article, tous vos lieux d’étude, tous vos lieux de travail…disons, partout. Thomas Edison est à jamais rentré dans l’histoire de la science, il a marqué son temps, il a marqué l’histoire, et il est inoubliable !

Rien n’est joué

Vous aussi, même si vous vous dites que vous n’êtes pas un futur Thomas Edison, même si vous vous croyez tout petit et même « incapable », même si vos échecs dans vos études vous font vous sentir « nul », rien n’est encore joué, rien n’est fini. Même si vos mauvaises notes vous découragent et vous donnent l’envie d’abandonner, n’abandonnez pas, recommencez. Sachez que vous aussi vous avez un bel avenir qui vous attend, même si vous n’y croyez pas, pourvu que vous fassiez ce qu’il faut pour y arriver. Vous avez le pouvoir de faire que cet avenir soit le plus beau de tous, rien qu’en continuant de travailler.

« Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi. ». Olivier Lockert

 Le sentiment de découragement est normal

Beaucoup d’étudiants rencontrent de grosses difficultés dans leur parcours, et il est tout à fait normal que vous vous sentiez découragé du fait que vous n’obtenez pas les notes que vous désirez. Cela veut simplement dire que vous avez encore des choses à améliorer dans votre manière de travailler, et puis si vous parvenez à améliorer ces choses, vous verrez le grand changement positif dans vos résultats. Peu importe ce que vous faites comme études, peu importe leur importance et leur portée, peu importe ce que vous attendez, peu importe les difficultés que vous rencontrez, peu importe les mauvaises notes que vous obtenez, peu importe les moqueries des autres personnes, peu importe la fatigue que vous ressentez en ce moment, peu importe le découragement qui essaye de vous envahir, peu importe, peu importe…, faites comme Thomas Edison…n’abandonnez pas.

 Faites comme Thomas Edison !

On ne sait jamais à quelle étape se trouve notre succès, et on ne sait jamais à quel tournant il nous attend. Peut-être qu’il nous attend dans deux jours, peut-être ce soir même, peut-être dans une semaine, peut-être dans un mois, dans un an,…personne ne sait. Alors, si vous abandonnez aujourd’hui alors que votre succès vous attendait demain matin, voyez-vous combien vous aurez perdu? Vous aurez passé tout ce temps à le chercher, à le chercher, à le fouiller, à vous battre, pour ensuite abandonner, si proche du but. Personne ne sait quand arrivera le succès, et, comme l’a dit Olivier Lockert « Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi ». Faites comme Thomas Edison. Essayez, réessayez, réessayez encore, encore et encore, faites-le dix fois, cent fois, mille fois, dix mille fois, faites-le, encore, encore et encore, comme Thomas Edison. Il n’y a qu’une seule possibilité et un seul résultat pour vous à la fin: LE SUCCÈS. Il y a rien à faire: tôt ou tard, vous réussirez. Souvenez-vous que seuls les faibles abandonnent, et vous n’êtes pas faible ! Vous, vous n’es pas un faible, même si vous le croyez, ou même si on vous le fait croire. Alors, NEVER GIVE UP !

Pour finir: Relisez ce texte autant de fois que nécessaire. Relisez-le jusqu’à ce que ses lignes s’impriment dans votre cerveau, et rappelez-vous de lui dans toutes vos difficultés et toutes vos épreuves. Vos résultats de fin d’année ne sont pas bons, mais cela ne veut en rien dire que tout est fini pour vous. Au contraire, c’est l’occasion de vous asseoir, faire le bilan, vous réarmer d’énergie et d’envie, et avancer encore…vers le sommet où votre succès vous attend ! Ne vous préoccupez pas des autres, ne regardez pas ce qu’ils font ou ce qu’ils ont, mais focalisez-vous sur vos forces, vos points faibles (à améliorer), vos points forts (à utiliser), et foncez tout droit vers votre succès…qui vous attend !

 

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/face-aux-difficultes-des-etudes-comment-reagir/

Pourquoi les ados se droguent, boivent, conduisent vite et deviennent anorexiques ou boulimiques ?

 

Education des adolescents

On voit très souvent dans les médias des portraits de jeunes désœuvrés. Il est vrai que les Français sont les champions d’Europe de la consommation de cannabis et se classent pas dans tout ce qui concerne l’alcool. Mais pourquoi nos jeunes adoptent-ils ces comportements à risque ? L’explication mis habituellement en avant consiste à dire que la crise d’adolescence invite les jeunes à tester leurs limites, à expérimenter de nouveaux comportements, prendre des risques leur permettrait de se sentir vivant.

Sauf pour moi qui suis un psychologue mais un psychologue qui a un peu voyagé, j’ai constaté que dans un certain nombre de pays, ce que l’on nomme la crise d’adolescence n’existait tout simplement pas et que les jeunes ne fumaient pas de cannabis, tout du moins pas dans la proportion colossale que l’on connaît. Finalement, il s’agit pas d’une fatalité lié à la nature des jeunes ! Mais plus d’un contexte, un contexte qui rend nos jeunes comme cela, qui les encourage à adopter ce type de comportements.

J’ai 35 ans mais une très bonne mémoire et il ne m’a pas été difficile de remonter de vingt ans en arrière pour essayer de comprendre. Et de quoi me suis-je souvenu ? Et bien d’une forme d’ennui mortel. Il n’y a rien, je crois de plus répétitif et de plus ennuyeux que la vie d’un lycéen. Je me suis souvenu ces longues, trop longues journées de classe assis à écouter un professeur sans qu’on apporte le moindre crédit à ce que je pouvais dire : ce que je ressentais, ce que je pensais, ce que j’étais capable d’apporter ou de créer n’avait aucune valeur.

Je me suis souvenu juste de cette prof qui m’avait demandé d’analyser l’incipit de l’étranger de Camus. J’avais répondu avec mon cœur, mes tripes et mon intelligence du moment, heureux que soudain ma présence dans cette classe prenne sens. En deux secondes, elle me démolit littéralement de son savoir lu dans un annale de terminale. Dix ans plus tard je fus heureux de découvrir que les annales étaient écrits par des gens avec qui d’autres avaient le droit de ne pas être d’accord. Le savoir était relatif. J’aurais voulu lui dire mais elle n’était plus là.

Nous rentrons dans le vif du sujet : passer des heures à étudier des matières dont on a la certitude qu’elles ne serviront jamais, ne pas avoir un sou pour s’acheter quoi que ce soit, ne pas avoir de liberté autre que celle de se soumettre à un ordre totalement arbitraire basée sur des valeurs obsolètes — dont on a évidemment la confirmation quand on devient adulte : et oui les parents ont souvent tort sur un grand nombre de sujets, ne parlons pas des professeurs qui vivent sur un ilot intellectuel et n’ont pas la modestie pour un grand nombre d’entre eux d’en avoir conscience.

Bref la vie d’un lycéen et d’un étudiant est toxique ! Elle est pathogène ! Quel adulte serait heureux d’avoir cette vie quand on sait les milles aventures que recèlent le monde, l’émotion qu’on éprouve dans un voyage à l’autre bout du monde, le plaisir et l’adrénaline du processus de création artistique, le plaisir de pouvoir parler et d’être écouté, d’avoir un métier qui a du sens parce qu’il nous rend heureux d’être utile. La vie est une œuvre ! La répétition abêtissante de ces années d’études étouffe la vie.

A 15 ans, on est une montagne d’intelligence, un avion à réaction au niveau physique, une bombe atomique au niveau sexuel ! Et la société nous contraint à rouler à 30km/h. Alors voilà ce que font les jeunes : ils boivent et ils fument du cannabis pour essayer tout simplement de s’abêtir, de ralentir la machine, pour essayer d’imaginer un autre monde, un monde où tout est possible, un monde où l’on s’éclate et la vie a enfin un sens.

Et pourquoi tombent-ils dans la délinquance ou l’anorexie ou pire… Parce qu’ils ont besoin d’exister tout simplement ! Parce qu’ils ont besoin de se sentir vivant dans quelque chose ! Et que personne ne leur a montré dans quelle chose positive il pouvait l’être. Parce les parents inquiets — c’est légitime — ne leur disent que cela : travaillent à l’école, aient des bonnes notes. Ça vous rend vivant vous d’avoir des bonnes notes ! C’est nécessaire, ce peut être plaisant mais s’il n’y aucun but après, c’est juste un exercice de cirque !

Evidemment et heureusement dirais-je en tant que parent d’une petite fille de 3 ans qui s’inquiète déjà de la voir aborder ces longues années qui risquent de gâcher toute cette joie et cette puissance que je sens en elle, tous les jeunes ne sont pas concernés. Il y a en qui échappe à cette règle. Ces jeunes ne sont pas extraordinaires, ce ne sont pas des ascètes, des faux jeunes, des loosers, des premiers de la classe, boutonneux à lunettes dont se moque. Non ces jeunes, ce sont des jeunes qui ont trouvé le sens à leur vie.

Ils font du théâtre ou de la musique et jouent devant des centaines de personnes. Ils bossent ardemment leurs cours car ils veulent devenir médecin, ingénieur ou pilote de chasse. Ils font du sport à haut niveau, passionné par la compétition et l’effort. Ils ne pensent pas entrer dans la peau d’un délinquant ou d’un fumeur de joint parce qu’il s’éclate, parce que la vie a une sens et qu’ils ont le sentiment que ce qu’ils font et ce qu’ils apprennent à de l’importance. Ils sont en train de construire quelque chose.

De toute façon, on ne changera pas le monde en un claquement de doigt. L’école française restera l’école française. Les adultes resteront des adultes et les jeunes des jeunes. Alors voilà ce que nous avons décidé de faire chez Orient’Action pour aider les jeunes et leurs parents à construire : un bilan d’orientation et un accompagnement dans la durée. Notre objectif que les jeunes trouvent un sens à leur vie et en deviennent maître, qu’ils prennent leur responsabilité et leur autonomie dans un monde ennuyeux et contraignant, à eux de mettre de la vie !

2. Seule solution : les aider à trouver un sens à leur vie

Chez Orient’Action®, ce n’est pas du conseil en orientation que nous faisons, non ! Chez Orient’Action®, nous aidons les jeunes à se forger un destin ! Nous les aidons à choisir leur vie en fonction de leur valeur, de leurs besoins, de leur personnalité et de leurs talents. Nous les aidons à donner du sens à leur vie. Et quand ils donnent du sens à leur vie, ils deviennent vivants. Ils se mettent à construire et à avancer. Les contraintes sont les mêmes, mais ils les voient de façon différente. Ils voient le monde de façon différente.

Nous les aidons à faire des choix qui les portent. Choisir une école en fonction de leur personnalité et de leurs talents. Les jeunes que nous accompagnons, nous leur apprenons à voir la vie comme un gigantesque océan sur lequel passe des milliers de vague. Et parmi ces vagues, il y a une qui est faite pour eux, une qui les rendra heureux et les fera réussir, une vague qui va les amener loin avec le maximum de réussite et le minimum d’efforts. Etudier ou travailler, cela ne doit pas être autre chose qu’un bon dimanche passé entre amis à faire du surf !!!

Nous les aidons à avoir de l’indulgence vis-à-vis des adultes, de leurs parents et de leurs professeurs. Oui, sans doute leurs parents et leurs professeurs se trompent sur un grand nombre de choses. Mais en attendant, ils ont besoin d’eux. Pour apprendre, pour grandir, pour construire leur propre vie. Alors autant bien s’entendre avec eux et peut-être en discutant avec eux, en apprenant à mieux les connaître, à apprendre d’eux ce qui est réellement important. Pas les maths, le français ou la façon ranger se chambre, non ce qui fait d’eux des êtres humains.

Nous les aidons à composer avec le réel, avec l’ennui, avec l’impatience qui est légitime et naturel. Nous leur apprenons à communiquer différemment, à faire des compromis, à négocier. Et enfin, nous les aidons à trouver dans le monde qui est le leur ce qui peut les rendre heureux et épanoui, ce qui peut faire d’eux des hommes et des femmes. Oui 3 ans de lycéen, ça peut être long. Oui 8 heures assis en classe, c’est dur. Surtout que les chaises sont dures à l’école ! Mais quand on a un objectif, quand on sait que cela vaut le coup, on a la patience !

Quelques années plus tard, on les croise dans une rue. Ils ont grandi. Ils ont un petit ami ou une petite amie. Ils font des études super. Ils commencent à voyager. Ils participent à des projets qui font de leur vie quelque chose d’utile. Ils s’éclatent, ils rien et ils s’amusent tout en construisant leur vie de façon heureuse et raisonnable. Et alors quand nous les voyons ainsi avec la vie dans les yeux, nous sommes fiers d’eux et fiers de notre métier. Nous ne faisons pas de l’orientation. Nous aidons des jeunes à choisir leur vie ! Nous les aidons à être des surfeurs !!!

Emeric Lebreton, docteur en psychologie

 

https://medium.com/@emericlebreton/pourquoi-les-ados-se-droguent-boivent-conduisent-vite-et-deviennent-anorexiques-ou-boulimiques-b8462ef5d8f4

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