La question qui se pose le plus fréquemment dans n’importe quel lycée est : Comment préparer mon baccalauréat ?
Bien sur que la réponse change d’une filière à l’autre mais la recette principale reste la même : Bosser.. Bosser. Mais de la bonne manière et je souligne bien » bonne manière « .
Pour être plus précise dans ma réponse je parlerai particulièrement du baccalauréat scientifique.
Et comment le préparer durant l’année.
Déjà le fait que tu as choisis un baccalauréat scientifique veut dire que tu maitrises ou au moins tu arrives a bien assimiler les cours des maths, physiques et sciences de vie et de terre – sinon tu es mal orienté- alors t’as déjà un bagage qui te permettra de bien suivre les cours et ne pas perdre le fil.
Alors si tu as des lacunes, tu dois réagir le plus vite possible et essayer de réviser les cours de l’année précédente .., le professeur n’a pas le temps pour t’expliquer le programme de cette année et de l’année précédente, le programme est chargé suffisamment.
Après, t’as déjà des prés requis et ton seul souci maintenant est de bien comprendre toutes les leçons, ceci n’est pas possible si tu te contentes des quelques heures que tu passes à l’école, et ce n’est pas possible même si tu fais des heures supplémentaires, tu dois travailler seul à ta maison, tu dois te concentrer pour comprendre tout et dans le même jour.
Le travail en groupe est certainement utile et te permette de savoir tes points forts et tes points faibles et de s’améliorer à l’aide de tes amis en partageant les connaissances, mais la concentration et l’auto évaluation est le travail individuel.
Utilises des schémas, des résumés de cours, et aies tes propres notes.. Tu comprendras mieux ce que tu as écris toi-même.
Fais le maximum des exercices que tu peux, mais choisi des exercices qui sont différents pour que chaque exercice t’aide à apprendre une nouvelle chose. « Don’t give up ! « Même si l’exercice est difficile essayes et réessayes de le résoudre, car c’est comme ça qu’on apprend et qu’on n’oublie jamais !
Si tu as un contrôle et tu au peu de temps devant toi pour réviser, essayes d’avoir une idée général sur tout le programme mais concentres toi sur les leçons que tu maitrises le plus car ce sont des notes garanties que tu ne dois pas les perdre !
Ne négligez pas les autre matières – philosophie et anglais – car ce sont des matières aussi et tu dois les travaillez aussi. Ils sont pas faciles du tout mais ils ne sont pas difficiles aussi, il ne faut que travailler ! Même chose pour les autres matières qui ne font pas partie d’examen national.
Travaillez les anciens examens et bénéficiez le maximum, car c’est la même méthodologie. Et ça vous permet de tester votre niveau.
Enfin le baccalauréat est ta première étape vers la réussite alors fais de ton mieux, et Je vous souhaite tous bonne chance !
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L’encadrement comme facteur de réussite
En offrant un meilleur encadrement aux élèves on diminue le nombre d’échecs et d’abandons. Dans les mémoires et témoignages, plusieurs types d’encadrement ont été suggérés. Directement ou indirectement, une modification des pratiques en cette matière peut avoir des conséquences sur la tâche des enseignants ou sur le type de pédagogie à utiliser. Parmi les suggestions, il y a celles qui privilégient le titulariat, à tout le moins pour les deux premières années du secondaire, le tutorat pour des élèves qui éprouvent des difficultés ou une forme de mentorat donné par des élèves de degré ou de niveau supérieur. D’autres ont également suggéré d’abaisser le ratio maître-élèves.
Pour réellement aider ces jeunes, il faut leur donner un meilleur soutien individuel leur permettant de découvrir ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent. Il faut leur donner les informations nécessaires pour qu’ils puissent aller chercher la formation dont ils ont besoin.
Plusieurs, et principalement les jeunes, veulent que l’école soit plus qu’un lieu où l’on donne un enseignement. On souhaite que l’école devienne un milieu de vie et un lieu de culture pour les jeunes. On suggère de donner aux conseils étudiants la place qui leur revient au sein de l’école et de développer les activités parascolaires.
S’il n’a pas d’amis à l’école ou si ses amis ont eux-mêmes quitté l’école, il se peut qu’il se sente seul et isolé. Pour un très grand nombre de jeunes, les amis sont l’élément le plus important de l’école. De même, si une ou un élève participait à des activités parascolaires et qu’il a cessé de le faire, discutez avec lui de ses raisons. Il se peut qu’il commence ainsi à s’éloigner de l’école.
Il faut également offrir aux élèves un environnement sécuritaire où ils pourront évoluer en toute confiance. Mais, ici encore, l’école a besoin du support de la communauté pour que puisse s’établir un tel climat. Elle ne peut y arriver seule.
Dans certains mémoires, les auteurs ont insisté sur la taille des écoles. Le sentiment d’appartenance se développant plus facilement dans des unités plus petites et plus stables, le regroupement des élèves du secondaire I et du secondaire II a été avancé tant par les représentants des jeunes que par les organismes du milieu scolaire.
Des appels à la collaboration sont également lancés aux entreprises qui devraient se préoccuper de la réussite scolaire. Leur soutien est demandé pour promouvoir et soutenir la formation professionnelle par des visites et des expositions industrielles, par des rencontres entre les étudiants et des professionnels, des travailleurs et des dirigeants d’entreprises. L’entreprise peut également appuyer le travail de l’école lorsqu’elle embauche des étudiants. Le modèle de Saint-Jérôme a été cité en exemple. Dans cette ville, la communauté d’affaires s’est concertée afin de limiter le travail à temps partiel des élèves à un maximum de quinze heures par semaine, pour freiner les impacts négatifs du travail sur les études.
Avoir un emploi à temps partiel n’est pas néfaste pour la plupart des jeunes. Cela leur permet d’acquérir des habiletés, de découvrir de nouveaux champs d’intérêt et de faire certains choix pour leur futur. Là où il y a problème, c’est lorsque le travail nuit aux études. Des recherches ont démontré que, au-delà de quinze heures de travail par semaine, il est difficile de concilier travail et études.
Dans un autre témoignage, l’école est invitée à impliquer ses diplômés, les étudiants du cégep et de l’université dans certaines activités au sein des écoles primaires et secondaires par des formules de tutorat et d’aide aux devoirs, des rencontres d’information.
Tout cela doit créer une école confortable suscitant un sentiment d’appartenance où l’élève se sent important et en confiance. Il semble que les adolescents se sentent de passage à l’école et qu’ils attendent que ça finisse. « Il faut arriver à ce que l’école ne soit pas qu’un milieu pour apprendre ce qu’est la vie, il faut que ce soit la vie. »
Facteurs reliés à l’abandon scolaire
Pour plusieurs familles vivant sous le seuil de la pauvreté, la préoccupation première demeure la satisfaction des besoins fondamentaux comme celui de manger à sa faim. Il faut rappeler également que cette pauvreté est le lot de plusieurs familles monoparentales. Les chefs de ces familles, majoritairement des femmes, ne vivent souvent que grâce aux revenus provenant de l’aide sociale et possèdent peu de ressources et de soutien pour élever un ou plusieurs enfants. Les études de toutes sortes ont démontré le lien entre la « défavorisation » et la réussite éducative. Comme l’a rappelé justement un mémoire « La pauvreté est plus qu’un handicap économique. Elle est aussi une véritable disqualification tant sur le plan social que sur celui du vécu quotidien ». Dans un tel contexte, les obstacles à la réussite sont nombreux.
Il y a également d’autres facteurs de risque qui peuvent influencer la réussite scolaire, notamment ceux reliés à des attitudes inadéquates tels que le repli sur soi, l’agressivité, la faible estime de soi, la perception négative de l’école, etc. Un participant a même estimé à plus de 80 % le taux d’abandon des élèves en difficulté de comportement. Statistiquement, ces facteurs de risque apparaissent plus fréquemment dans les milieux socio-économiques défavorisés.
….Il est établi que les parents qui coopèrent le moins sont le plus souvent ceux des élèves dits à risque ou en difficulté. Sans leur jeter la pierre, car qui peut nier la difficulté d’être parent, il existe un lien direct et indéniable entre l’attention que la famille accorde à l’école et la réussite scolaire de l’enfant. Il ne s’agit pas tellement d’un manque de temps des parents mais de l’absence de motivation et de confiance en soi qui se transmet à l’enfant.
… Un grand nombre de jeunes qui ont quitté l’école ont déjà eu des échecs et des difficultés scolaires. Bon nombre ont redoublé une année. En fait, si un élève éprouve des difficultés depuis un certain temps, il risque de s’en fatiguer et de quitter l’école.
Plusieurs jeunes décrocheurs ont d’abord commencé par s’absenter fréquemment. Comme il est dit plus haut, l’abandon scolaire n’est pas une décision qui survient tout à coup. Avant de quitter l’école, le jeune s’absente de plus en plus fréquemment .
Qu’est-ce qu’un parent peut faire concrètement?
On peut aider un jeune à réussir à l’école par les actions que l’on accomplit. Les actions parlent d’elles-mêmes et elles peuvent avoir un effet important sur la vision qu’un jeune aura de l’importance de l’école. Les questions suivantes offrent aux parents l’occasion de poser un regard critique sur leurs actes.
·….. Allez-vous aux remises de bulletins, aux réunions de parents?
·….· Vous informez-vous auprès de votre enfant de ce qu’il fait ou apprend à l’école?
·….· L’encouragez-vous à faire ses devoirs (par exemple, en lui donnant congé de travaux ménagers la veille d’un examen pour lui laisser plus de temps pour étudier)?
·….· Favorisez-vous une ambiance de travail à la maison (par exemple, en baissant le volume de la télévision ou de la radio)?
On peut aider un jeune à réussir à l’école en évitant un discours défaitiste.
Dossier : Daniel Lambert
http://www.9rayti.com/conseil/conseils-participation-classe
Participer en classe représente une véritable épreuve et crée pour un grand nombre d’élèves un sentiment de mal-être. Cela peut dans la majorité des cas nuire à leur apprentissage. En effet, beaucoup d’élèves aux collèges et lycées n’arrivent pas à participer en classe pour plusieurs raisons : peur de la réaction des camarades, timidité, manque de confiance en soi…
Tu as souvent peur de la réaction des autres lorsque tu lèves la main? Tu as du mal à prendre la parole en classe même si tu comprends bien la leçon? Tu n’as pas compris la leçon et as peur de poser la question?
Suis donc ces 6 simples conseils qui t’aideront à participer plus en classe !
Une bonne façon de participer en classe est de poser des questions. Pour participer en classe, il ne s’agit pas seulement de répondre aux questions du professeur, tu peux donner ton opinion par exemple ou tout simplement poser des questions.
Lorsque tu as une question à propos de quelque chose que tu n’as pas compris ou que tu as envie de savoir plus sur un sujet, lève la main et pose ta question.
Sache qu’un élève qui ne pose pas de question quand il comprend pas a forcément tendance à régresser.
L’une des meilleures façons qui t’aideront à oser participer en classe est le fait de s’entraîner chez soi. Tu vas faire peut être beaucoup d’erreurs mais l’avantage c’est que tu es seul dans cette étape. Profites de cet exercice pour te corriger et apprend de tes erreurs pour ne pas les commettre en classe.
Si tu n’as pas l’habitude de participer en classe, il faut apprendre petit à petit. Commence à communiquer plus avec tes amis et ta famille. Tu peux par exemple leur raconter ce que tu as fait pendant la journée ou ce que tu as appris en classe. Tu peux aussi donner ton avis sur un film, une chanson, un livre ou tout simplement raconter tes sorties ou tes vacances… Tu verras, cette technique t’apprendra à mieux communiquer avec ton entourage et t’encouragera à participer en classe.
Souvent, beaucoup d’élèves ne participent pas parce qu’ils n’ont tout simplement pas révisé leurs cours avant de venir en classe. Pour avoir le courage de participer en classe, il est préférable de réviser le cours précédent au moins une fois avant de venir en cours. Les révisions t’apporteront beaucoup par la suite et t’encourageront à devenir plus dynamique et motivé en classe.
Il existe beaucoup d’activités parascolaires efficaces pour développer l’aisance à l’oral, d’avoir plus confiance en soi. Il est donc très conseillé de te lancer dans une activité de loisirs en dehors du collège ou lycée comme par exemple : cours de musique, cours de théâtre, cours de dessin, cours de danse ou encore la participation aux sports collectifs.
Il s’agit en effet d’excellents moyens de devenir une personne confiante car ce sont des activités qui permettent de s’exprimer d’une manière différente.
Tu verras, qu’avec le temps, tu participeras plus en classe, quel que soit le regard ou les remarques de tes camarades sur toi.
Si tu es en classe c’est pour apprendre! Ne te fais pas alors de soucis lorsque tu commets une erreur. Si tu n’arrives toujours pas à participer en classe pour une raison ou pour une autre, tu peux le dire à ton professeur. Il est le mieux placé pour t’aider à surmonter cette difficulté. En lui parlant, il saura que tu es motivé et t’encouragera progressivement à prendre la parole en classe.
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On voit très souvent dans les médias des portraits de jeunes désœuvrés. Il est vrai que les Français sont les champions d’Europe de la consommation de cannabis et se classent pas dans tout ce qui concerne l’alcool. Mais pourquoi nos jeunes adoptent-ils ces comportements à risque ? L’explication mis habituellement en avant consiste à dire que la crise d’adolescence invite les jeunes à tester leurs limites, à expérimenter de nouveaux comportements, prendre des risques leur permettrait de se sentir vivant.
Sauf pour moi qui suis un psychologue mais un psychologue qui a un peu voyagé, j’ai constaté que dans un certain nombre de pays, ce que l’on nomme la crise d’adolescence n’existait tout simplement pas et que les jeunes ne fumaient pas de cannabis, tout du moins pas dans la proportion colossale que l’on connaît. Finalement, il s’agit pas d’une fatalité lié à la nature des jeunes ! Mais plus d’un contexte, un contexte qui rend nos jeunes comme cela, qui les encourage à adopter ce type de comportements.
J’ai 35 ans mais une très bonne mémoire et il ne m’a pas été difficile de remonter de vingt ans en arrière pour essayer de comprendre. Et de quoi me suis-je souvenu ? Et bien d’une forme d’ennui mortel. Il n’y a rien, je crois de plus répétitif et de plus ennuyeux que la vie d’un lycéen. Je me suis souvenu ces longues, trop longues journées de classe assis à écouter un professeur sans qu’on apporte le moindre crédit à ce que je pouvais dire : ce que je ressentais, ce que je pensais, ce que j’étais capable d’apporter ou de créer n’avait aucune valeur.
Je me suis souvenu juste de cette prof qui m’avait demandé d’analyser l’incipit de l’étranger de Camus. J’avais répondu avec mon cœur, mes tripes et mon intelligence du moment, heureux que soudain ma présence dans cette classe prenne sens. En deux secondes, elle me démolit littéralement de son savoir lu dans un annale de terminale. Dix ans plus tard je fus heureux de découvrir que les annales étaient écrits par des gens avec qui d’autres avaient le droit de ne pas être d’accord. Le savoir était relatif. J’aurais voulu lui dire mais elle n’était plus là.
Nous rentrons dans le vif du sujet : passer des heures à étudier des matières dont on a la certitude qu’elles ne serviront jamais, ne pas avoir un sou pour s’acheter quoi que ce soit, ne pas avoir de liberté autre que celle de se soumettre à un ordre totalement arbitraire basée sur des valeurs obsolètes — dont on a évidemment la confirmation quand on devient adulte : et oui les parents ont souvent tort sur un grand nombre de sujets, ne parlons pas des professeurs qui vivent sur un ilot intellectuel et n’ont pas la modestie pour un grand nombre d’entre eux d’en avoir conscience.
Bref la vie d’un lycéen et d’un étudiant est toxique ! Elle est pathogène ! Quel adulte serait heureux d’avoir cette vie quand on sait les milles aventures que recèlent le monde, l’émotion qu’on éprouve dans un voyage à l’autre bout du monde, le plaisir et l’adrénaline du processus de création artistique, le plaisir de pouvoir parler et d’être écouté, d’avoir un métier qui a du sens parce qu’il nous rend heureux d’être utile. La vie est une œuvre ! La répétition abêtissante de ces années d’études étouffe la vie.
A 15 ans, on est une montagne d’intelligence, un avion à réaction au niveau physique, une bombe atomique au niveau sexuel ! Et la société nous contraint à rouler à 30km/h. Alors voilà ce que font les jeunes : ils boivent et ils fument du cannabis pour essayer tout simplement de s’abêtir, de ralentir la machine, pour essayer d’imaginer un autre monde, un monde où tout est possible, un monde où l’on s’éclate et la vie a enfin un sens.
Et pourquoi tombent-ils dans la délinquance ou l’anorexie ou pire… Parce qu’ils ont besoin d’exister tout simplement ! Parce qu’ils ont besoin de se sentir vivant dans quelque chose ! Et que personne ne leur a montré dans quelle chose positive il pouvait l’être. Parce les parents inquiets — c’est légitime — ne leur disent que cela : travaillent à l’école, aient des bonnes notes. Ça vous rend vivant vous d’avoir des bonnes notes ! C’est nécessaire, ce peut être plaisant mais s’il n’y aucun but après, c’est juste un exercice de cirque !
Evidemment et heureusement dirais-je en tant que parent d’une petite fille de 3 ans qui s’inquiète déjà de la voir aborder ces longues années qui risquent de gâcher toute cette joie et cette puissance que je sens en elle, tous les jeunes ne sont pas concernés. Il y a en qui échappe à cette règle. Ces jeunes ne sont pas extraordinaires, ce ne sont pas des ascètes, des faux jeunes, des loosers, des premiers de la classe, boutonneux à lunettes dont se moque. Non ces jeunes, ce sont des jeunes qui ont trouvé le sens à leur vie.
Ils font du théâtre ou de la musique et jouent devant des centaines de personnes. Ils bossent ardemment leurs cours car ils veulent devenir médecin, ingénieur ou pilote de chasse. Ils font du sport à haut niveau, passionné par la compétition et l’effort. Ils ne pensent pas entrer dans la peau d’un délinquant ou d’un fumeur de joint parce qu’il s’éclate, parce que la vie a une sens et qu’ils ont le sentiment que ce qu’ils font et ce qu’ils apprennent à de l’importance. Ils sont en train de construire quelque chose.
De toute façon, on ne changera pas le monde en un claquement de doigt. L’école française restera l’école française. Les adultes resteront des adultes et les jeunes des jeunes. Alors voilà ce que nous avons décidé de faire chez Orient’Action pour aider les jeunes et leurs parents à construire : un bilan d’orientation et un accompagnement dans la durée. Notre objectif que les jeunes trouvent un sens à leur vie et en deviennent maître, qu’ils prennent leur responsabilité et leur autonomie dans un monde ennuyeux et contraignant, à eux de mettre de la vie !
2. Seule solution : les aider à trouver un sens à leur vie
Chez Orient’Action®, ce n’est pas du conseil en orientation que nous faisons, non ! Chez Orient’Action®, nous aidons les jeunes à se forger un destin ! Nous les aidons à choisir leur vie en fonction de leur valeur, de leurs besoins, de leur personnalité et de leurs talents. Nous les aidons à donner du sens à leur vie. Et quand ils donnent du sens à leur vie, ils deviennent vivants. Ils se mettent à construire et à avancer. Les contraintes sont les mêmes, mais ils les voient de façon différente. Ils voient le monde de façon différente.
Nous les aidons à faire des choix qui les portent. Choisir une école en fonction de leur personnalité et de leurs talents. Les jeunes que nous accompagnons, nous leur apprenons à voir la vie comme un gigantesque océan sur lequel passe des milliers de vague. Et parmi ces vagues, il y a une qui est faite pour eux, une qui les rendra heureux et les fera réussir, une vague qui va les amener loin avec le maximum de réussite et le minimum d’efforts. Etudier ou travailler, cela ne doit pas être autre chose qu’un bon dimanche passé entre amis à faire du surf !!!
Nous les aidons à avoir de l’indulgence vis-à-vis des adultes, de leurs parents et de leurs professeurs. Oui, sans doute leurs parents et leurs professeurs se trompent sur un grand nombre de choses. Mais en attendant, ils ont besoin d’eux. Pour apprendre, pour grandir, pour construire leur propre vie. Alors autant bien s’entendre avec eux et peut-être en discutant avec eux, en apprenant à mieux les connaître, à apprendre d’eux ce qui est réellement important. Pas les maths, le français ou la façon ranger se chambre, non ce qui fait d’eux des êtres humains.
Nous les aidons à composer avec le réel, avec l’ennui, avec l’impatience qui est légitime et naturel. Nous leur apprenons à communiquer différemment, à faire des compromis, à négocier. Et enfin, nous les aidons à trouver dans le monde qui est le leur ce qui peut les rendre heureux et épanoui, ce qui peut faire d’eux des hommes et des femmes. Oui 3 ans de lycéen, ça peut être long. Oui 8 heures assis en classe, c’est dur. Surtout que les chaises sont dures à l’école ! Mais quand on a un objectif, quand on sait que cela vaut le coup, on a la patience !
Quelques années plus tard, on les croise dans une rue. Ils ont grandi. Ils ont un petit ami ou une petite amie. Ils font des études super. Ils commencent à voyager. Ils participent à des projets qui font de leur vie quelque chose d’utile. Ils s’éclatent, ils rien et ils s’amusent tout en construisant leur vie de façon heureuse et raisonnable. Et alors quand nous les voyons ainsi avec la vie dans les yeux, nous sommes fiers d’eux et fiers de notre métier. Nous ne faisons pas de l’orientation. Nous aidons des jeunes à choisir leur vie ! Nous les aidons à être des surfeurs !!!
Emeric Lebreton, docteur en psychologie
https://medium.com/@emericlebreton/pourquoi-les-ados-se-droguent-boivent-conduisent-vite-et-deviennent-anorexiques-ou-boulimiques-b8462ef5d8f4
C’est un peu dommage de ne se focaliser que sur cet aspect car il existe d’autres méthodes pour les aider dans leurs apprentissages. Leur permettre d’acquérir des stratégies d’apprentissage en fait partie.
Mais quelles sont les différentes stratégies utilisées pour être efficace au collège ou au lycée ?
;;;;;• Pour réussir, j’apprends à mieux me connaître
Etre capable de mettre en place des stratégies pour réussir, c’est avant tout apprendre à se connaître. Quelles sont mes points forts et mes points faibles ? C’est la phase de bilan. Ce bilan peut être fait à tout moment mais l’année qui s’achève est idéale pour tirer des enseignements et pour identifier ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. Si vous interrogez un jeune collégien qui rencontre des difficultés, la première chose qu’il vous dira c’est : « Je suis nul en anglais ! » ou encore « Les maths ? C’est vraiment pas mon truc ! J’ai jamais rien compris ». Et en général le bilan s’arrête à ce constat.
La réalité est tout autre. Si vous prenez le temps de discuter avec lui, vous vous rendrez compte qu’il excelle en pâtisserie, qu’il gère à merveille son stress avant un match de foot avec son club ou encore qu’il regorge de motivation pour parvenir à être le premier à toutes ses compétitions de judo. Ainsi, il peut être intéressant de l’amener à parler de ses activités extrascolaires et comment au fil des années, il est devenu si bon en foot ou au saxo ! Car ce sont les mêmes qualités qu’il va pouvoir réutiliser au collège. C’est donc tout un travail d’identification et de reconnaissance de ses capacités qu’il faut mener. Et c’est ce travail qui va lui permettre également de regagner en confiance.
;;;;;• Pour réussir, je connais mes faiblesses
Certes, je les connais mais je sais les contourner. Je sais combien il m’est difficile d’apprendre les listes interminables de mots de vocabulaire en anglais. Je sais que je n’y parviens jamais car le découragement l’emporte. C’est un fait et il est peu probable que cela changera. Alors, il faut trouver des solutions et faire preuve d’imagination. Demandez-leur d’être créatifs !
Demandez-leur de trouver un moyen amusant de contourner la difficulté. Il existe tant de façons d’apprendre et contrairement à ce que l’on croit cela peut être très ludique !
Acceptez ses faiblesses, ce n’est pas baisser les bras. C’est juste commencer à réfléchir à d’autres stratégies pour réussir.
;;;;;• Pour réussir, je m’appuie sur ce que je maitrise
Chaque enfant est différent et l’amener à réfléchir à ce qu’il réussit provoque toujours une prise de conscience qui l’aidera à se positionner différemment. C’est aussi ainsi que l’image qu’il a de lui va progressivement changer.
Arrêtons de ne parler que de ce qu’il ne réussit pas. Et soyons plus objectifs. Sa vie ne se résume pas à ce qu’il vit au collège ou au lycée. On apprend beaucoup en les écoutant nous parler de ce qu’ils vivent à l’extérieur.
Comme cette jeune nageuse qui tous les matins avant d’aller au collège va s’entrainer à la piscine. Hiver comme été, elle est dans le bassin à 7h précises et pour rien au monde, elle ne manquerait un entrainement. Demandez-lui comment elle parvient à se motiver ? Comment elle fait pour ne pas être découragée par ce rythme soutenu ? Comment elle gère sa fatigue ? Et vous serez surpris de voir toutes les stratégies qu’elle déploie jour après jour. Elle sera tout aussi surprise d’en prendre conscience. Il suffit ensuite de l’amener à réutiliser ces stratégies au collège également, lieu où elle ne réussit pas aussi bien. Du moins pour l’instant …
;;;;;• Pour réussir, je m’observe
Il est surtout essentiel de les amener à porter un regard objectif et constructif sur la façon dont ils fonctionnent. Savoir tirer des enseignements de mes échecs mais aussi et surtout de mes réussites. Tiens, tu as plutôt bien réussi ton dernier contrôle d’histoire. Tu en es le premier étonné ! Prenons le temps de voir ensemble ce qui, cette fois-ci, a particulièrement bien marché ! L’amener à se poser des questions. Etait-ce la façon dont tu as appris ton cours ? As-tu changé ta façon de réviser ? Est-ce ta capacité à réfléchir à la question posée ? Est-ce le sujet qui t’a plus particulièrement inspiré ? Et si c’est le cas, pourquoi ce sujet là justement ? Il est très souvent plus constructif de s’appuyer sur ce qu’ils ont bien réussi. C’est aussi beaucoup plus gratifiant et pourtant personne ne prend le temps de le faire avec eux. On s’attarde sur leurs échecs mais rarement sur leurs réussites.
Texte et Dossier : Béatrice VICHERAT
1. Par Mehdi El le 2025-04-10
Bon travail Merci
2. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
3. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
4. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
5. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
8. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...