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Articles de fistone

Majda MAALAL

Localisation :
Casablanca
Profession :
Enseignante
Centres d'intérêts :
Spiritualité, pédagogie, sport, psychologie
Citation préférée :
سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك

À propos de l'auteur :

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Articles de fistone

Capter l’attention de vos élèves: Pourquoi les méthodes classiques échouent

 
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Vous pouvez demander le silence.
Vous pouvez exiger l’attention.
Vous pouvez rappeler à l’ordre.
 
Mais vous ne négocierez jamais avec la biologie.
 
Le cerveau humain ne fonctionne pas comme un interrupteur.
On ne l’allume pas à 100 % pour 45 minutes… puis on l’éteint.
 
La science le démontre depuis plus de 70 ans.
 
 
 
⏳ La première fissure dans le mythe
En 1948, Norman H. Mackworth, psychologue britannique, mène une expérience devenue fondatrice [1].
Son étude s’intitule :« The breakdown of vigilance during prolonged visual search »
 
Les participants doivent surveiller un cadran, comme des opérateurs radar, et détecter de rares anomalies.
 
Résultat ?
 
Après environ 30 minutes, la performance chute.
Moins de détections.
Plus d’erreurs.
 
Pas parce que les participants sont moins compétents.
Pas parce qu’ils se relâchent volontairement.
 
Mais parce que l’attention soutenue s’érode naturellement avec le temps.
 
C’est la naissance d’un concept clé : le « vigilance decrement ».
 
Article et texte écrits par Jean-François MICHEL Auteur « Les 7 profils d’apprentissage » Éditions Eyrolles 2005, 2013, 2019 et 2024
 
La concentration n’est pas une endurance. C’est une vague.
Et donc si le vrai problème n’était pas l’attention des élèves…
Mais la façon dont on l’exige ?
 
On parle souvent de « manque de concentration ».
Comme si l’attention devait rester droite, stable, tendue.
Comme un fil qu’on tire sans jamais le relâcher.
 
Sauf que le cerveau ne fonctionne pas comme un câble.
Il fonctionne comme la mer.
 
Des vagues.
Des pics.
Des creux.
Un mouvement naturel.
 
Les études récentes sont claires : la performance maximale dure peu.
Quelques dizaines de secondes chez l’adulte.
Puis l’attention continue… mais fluctue.
Elle respire.
Elle oscille.
 
Chercher une concentration linéaire pendant 45 minutes revient à demander à l’océan de rester immobile.
 
Vous en doutiez ? Voici quelques expériences scientifiques fascinantes !
 
Rester attentif à une tâche exigeante ou monotone sur la durée — a été formalisé et étudié en profondeur par R. Langner et S. Eickhoff (2013) [2] dans une méta-analyse intitulée Sustaining attention to simple tasks: a meta-analytic review of the neural mechanisms of vigilant attention.
 
Les auteurs ont synthétisé des dizaines d’études de neuroimagerie et de comportement.
 
 Résultats : la performance cognitive décline avec l’augmentation du temps passé sur une tâche simple, même lorsqu’elle ne demande pas une grande complexité intellectuelle.
 
Les chercheurs détaillent que cette baisse d’efficacité n’est pas uniforme : elle apparaît souvent dans les 15 à 30 minutes — ou même plus tôt dans des tâches très exigeantes — précisément parce que l’attention soutenue demande un effort mental constant.
 
Ce n’est ni un manque de volonté, ni une faiblesse de caractère
 
Des travaux plus récents, notamment des revues contemporaines sur le sujet « Understanding vigilance and its decrement, Hemmerich  » 2025 [3], confirment que le vigilance decrement correspond à une diminution progressive de la capacité à surveiller et détecter des signaux critiques au fil du temps, même chez des individus en bonne santé.
 
Ce n’est ni chez vos élèves ou apprenants. C’est une régulation naturelle de l’énergie cognitive par leur cerveau — un système qui répartit ses ressources pour éviter l’épuisement.
 
Et ceci a des conséquences observables :
 
Fatigue cognitive — ralentissement des réponses, augmentation des erreurs.
Décrochage silencieux — attention intermittente ou superficielle.
Agitation ou retrait — stratégie compensatoire du cerveau pour économiser l’énergie.
Ces phénomènes se manifestent précisément parce que l’attention soutenue n’est pas une intensité constante : elle s’enclenche, se maintient un moment, puis décroît, comme une vague qui vient, déroule et se retire.
 
⚠️ Quand la complexité accélère la chute
La situation se complique encore dans les tâches complexes.
 
Multitâche.
Surcharge d’informations.
Sollicitations simultanées.
 
Les études récentes sur l’attention soutenue et le « mind-wandering » montrent que le décrochage peut apparaître beaucoup plus tôt.
 
Parfois après 10 à 15 minutes seulement.
 
Une revue récente, centrée sur ce phénomène, s’intitule :
« Vigilance decrement and mind-wandering in sustained attention tasks »
 
 
 
Les chercheurs y montrent que, plus la charge cognitive est élevée, plus l’esprit se met à décrocher… non par faiblesse, mais par autorégulation [4].
 
Ce n’est pas un problème d’élèves. C’est un problème de modèle.
À ce stade, une chose devient évidente.
 
Quand un élève décroche…
Quand un stagiaire s’agite…
Quand un groupe semble « ailleurs »…
 
Ce n’est pas un manque de volonté.
Ce n’est pas un déficit d’attention généralisé.
 
C’est un cerveau poussé trop longtemps à haut régime.
 
Les neurosciences parlent de fatigue cognitive.
Les enseignants la voient tous les jours.
 
L’attention : c’est comme demander le plein régime à un moteur
Un moteur bloqué à plein régime finit toujours par chauffer.
 
Le cerveau aussi.
 
Les études montrent que l’attention prolongée sans variation entraîne :
– ralentissement cognitif
– augmentation des erreurs
– variabilité neuronale accrue
 
Une étude de 2019 illustre parfaitement ce point :
« Sustaining attention for a prolonged period of time increases temporal variability in cortical responses » [5]
 
Plus l’attention est maintenue longtemps, plus l’activité cérébrale devient instable.
 
Conséquence au niveau pédagogique
L’enjeu n’est donc pas de « tenir » l’attention plus longtemps.
L’enjeu est de la relancer intelligemment.
 
La biologie ne demande pas moins d’exigence.
Elle demande un autre rythme.
 
Un rythme fait de cycles.
De pics.
De respirations.
 
Quand l’enseignement s’aligne sur le fonctionnement du cerveau,
la concentration cesse d’être une bataille.
Elle devient une dynamique.
 
Et c’est là que la pédagogie retrouve sa puissance.
 
Le cerveau ne travaille pas en continu. Il travaille par pics.
Les neurosciences cognitives montrent une chose simple : l’attention soutenue n’est pas stable.
Elle fonctionne par oscillations.
 
En 2023, une étude clé menée par Gershman, Berry et al. s’intitule :
« Quantifying attention span across the lifespan » [6]
 
Les chercheurs mesurent ce qu’ils appellent «l’A-span »: le temps pendant lequel un individu reste dans un état de performance optimale.
 
Résultat chez l’adulte :
 
environ 76 secondes de performance maximale continue avant que l’attention ne commence à fluctuer.
 
Cela ne signifie pas que l’attention disparaît.
Cela signifie qu’elle change de régime.
 
Chercher une concentration linéaire revient à nier cette réalité biologique.
 
Solution n°1 : enseigner en blocs cognitifs courts
Les recherches sur l’attention soutenue convergent vers une idée forte :
le cerveau fonctionne mieux quand l’effort est segmenté.
 
Dans les tâches cognitives simples ou pédagogiques, les performances restent nettement plus élevées lorsque l’activité est structurée en blocs de 10 à 15 minutes, suivis d’une rupture intentionnelle.
 
Ce principe s’appuie directement sur les travaux historiques sur la vigilance (Mackworth, Langner & Eickhoff) [2] que nous avons vus et sur les recherches modernes en psychologie cognitive.
 
⏱️ Pourquoi 10 à 15 minutes ?
Parce que les études sur le « vigilance decrement » montrent que la fatigue attentionnelle commence à apparaître rapidement lorsque l’effort est continu.
 
Un bloc cognitif efficace, ce n’est pas « moins travailler »
 
Un bloc cognitif, ce n’est pas du saupoudrage.
 
C’est :
 
Un objectif clair
Le cerveau sait où il va. Il s’engage.
Une consigne précise
Moins d’ambiguïté = moins de charge mentale parasite.
Une durée contenue
L’effort reste soutenable. L’attention reste disponible.
Puis vient la clé…
 
️ La rupture volontaire : le secret que l’école ignore
La rupture n’est pas une perte de temps : c’est une réinitialisation attentionnelle.
 
Une étude emblématique menée par Alejandro Lleras et Daniel Simons (Université de l’Illinois) l’a démontré dès 2011 [7]
« Brief and rare mental ‘breaks’ keep you focused: Deactivation and reactivation of task goals preempt vigilance decrements »
 
Résultat :
 
de courtes pauses mentales améliorent significativement la capacité à rester concentré sur la durée.
sans ces ruptures, la vigilance chute.
 
Mais attention.
 
⛔ Pas une pause vide. Une respiration utile.
Scroller.
Discuter sans cadre.
Changer d’activité sans intention.
 
Cela ne restaure rien.
 
Une respiration utile peut prendre plusieurs formes :
– changement de posture
– micro-mouvement
– question décalée
– reformulation rapide
– ancrage corporel
 
Le cerveau relâche…
puis revient plus disponible.
 
Au niveau pédagogique
Chercher à tenir les élèves “attentifs longtemps” fatigue tout le monde.
Organiser des cycles d’attention transforme l’énergie du groupe.
 
Moins de lutte.
Moins de rappels à l’ordre.
Plus d’engagement réel.
 
Quand l’enseignement épouse la dynamique du cerveau,
la concentration cesse d’être un combat.
 
Elle devient un flux.
 
1. Exemple en classe (collège / lycée)
Objectif du bloc :  comprendre une seule idée clé (ex. : la notion de proportionnalité).
 
⏱️ Bloc cognitif (12 minutes)
 
2 min : situation concrète courte
→ « Si 3 stylos coûtent 6 €, combien coûtent 6 stylos ? »
5 min : explication ciblée (une seule règle)
5 min : 2 exercices simples, corrigés immédiatement
Un seul concept. Pas plus.
 
️ Rupture volontaire (2–3 min)
 
Les élèves se lèvent
Ils reformulent la règle à deux
Chacun donne un exemple différent
Puis nouveau bloc, autre situation.
 
2. Exemple en formation d’adultes
Objectif du bloc : identifier une erreur fréquente dans une pratique professionnelle.
 
⏱️ Bloc cognitif (10 minutes)
 
3 min : présentation d’un cas réel (court, concret)
4 min : analyse collective guidée
3 min : formulation de la règle clé
️ Rupture volontaire (2 min)
 
Question surprise :
« Dans quelle situation cette règle ne fonctionne pas ? »
Le cerveau relâche…
puis repart.
 
3. Exemple en lecture / compréhension de texte
Objectif du bloc : Comprendre un paragraphe, pas le texte entier.
 
⏱️ Bloc cognitif (15 minutes)
 
5 min : lecture silencieuse
5 min : repérage d’un mot-clé par phrase
5 min : résumé en une phrase
️ Rupture volontaire
 
Changement de support : tableau, post-it, oral
Reformulation libre
Résultat : moins de décrochage, plus de compréhension réelle.
 
4. Exemple en formation longue (3h, 6h, journée)
❌ Ancien modèle
1h d’exposé
pause
1h d’exposé
✅ Modèle en blocs cognitifs
12 min : apport ciblé
3 min : micro-interaction
12 min : étude de cas
3 min : relance
12 min : mise en pratique
5 min : synthèse active
Le contenu ne change pas, la structure change tout.
 
La clé à retenir
Ce n’est pas la quantité de temps qui crée l’attention.
C’est la qualité du cycle.
 
Un bloc bien construit vaut mieux
qu’une heure tirée à bout de nerfs.
 
Solution n°2 : alterner les modes cognitifs
Écouter longtemps fatigue.
Regarder longtemps endort.
Réfléchir sans produire épuise.
 
Le cerveau ne se nourrit pas de continuité.
Il se nourrit de changements de posture cognitive.
 
Exactement comme un randonneur.
La montée stimule, le plateau soulage, la descente relance.
 
Chercher à maintenir un seul mode cognitif revient à imposer une pente constante.
Et personne ne grimpe longtemps sans souffler.
 
Le cerveau n’aime pas la répétition… il aime la variation
Les neurosciences montrent que l’attention soutenue s’appuie sur plusieurs réseaux cérébraux, qui ne peuvent pas être sollicités en continu de la même manière.
 
Une revue majeure menée par Langner & Eickhoff (2013) —
« Sustaining attention to simple tasks: A meta-analytic review of the neural mechanisms of vigilant attention »— [2] montre que la vigilance repose sur un équilibre fragile entre différents réseaux (préfrontal, pariétal, insulaire).
 
Quand un seul réseau reste sollicité trop longtemps,
la performance baisse.
 
Changer de mode cognitif permet donc de répartir la charge mentale, plutôt que de l’accumuler au même endroit.
 
Écouter → manipuler : changer de circuit
 
L’écoute sollicite fortement les réseaux frontaux et temporaux.
Elle demande un effort passif prolongé.
 
La manipulation, elle, engage les réseaux sensorimoteurs.
Le cerveau change de « zone de travail ».
 
Ce principe est directement soutenu par les recherches sur la cognition incarnée (embodied cognition).
 
En 2012, Wilson & Golonka publient : « Embodied Cognition Is Not What You Think It Is » [8]
 
Ils montrent que l’action physique et la manipulation ne sont pas des à-côtés de la pensée, mais des supports directs du traitement cognitif.
 
Autrement dit : manipuler ne coupe pas l’attention.
Cela la reconfigure.
 
Exemple n°1 – En classe (collège / lycée) – Cours magistral allégé
❌ Mode unique (à risque)
 
30 minutes d’explication orale
→ décrochage progressif
✅ Alternance efficace
 
Écouter → Manipuler
 
8 min : explication ciblée
5 min : manipulation
→ schéma à compléter
→ tableau à remplir
→ carte mentale à trous
L’écoute pose le cadre.
La manipulation ancre la compréhension.
 
 
 
️ Observer → verbaliser : stabiliser la compréhension
 
Observer sollicite les réseaux perceptifs.
Verbaliser engage les réseaux langagiers et métacognitifs.
 
Ce passage est fondamental.
 
Une étude clé de Chi et al. (1994), souvent citée en pédagogie cognitive, s’intitule :
« Eliciting Self-Explanations Improves Understanding »[9]
 
Les chercheurs montrent que verbaliser ce que l’on comprend améliore significativement l’apprentissage et la rétention.
 
Faire parler les apprenants ne sert pas à « vérifier ».
Cela sert à consolider les réseaux neuronaux.
 
Exemple n°2 en français / langues – Compréhension et expression
❌ Mode unique
Lecture longue + questions écrites
✅ Alternance efficace
Observer → Verbaliser
 
5 min : lecture d’un court extrait
5 min : repérage (mots-clés, émotions, temps verbaux)
5 min : verbalisation orale
→ « Explique à ton voisin ce que tu as compris »
Verbaliser stabilise la compréhension.
Le cerveau passe du regard à la structuration.
 
Réfléchir → produire : fermer la boucle
 
Réfléchir sans produire maintient l’information en suspension.
Produire oblige à structurer.
 
Les recherches sur l’apprentissage actif (active learning) montrent que la production — écrire, expliquer, créer — augmente l’engagement et la compréhension.
 
Une méta-analyse de référence menée par Freeman et al. (2014) s’intitule :
« Active learning increases student performance in science, engineering, and mathematics » [10]
 
Résultat : les dispositifs alternant réflexion et production améliorent significativement les performances et réduisent l’échec.
 
Exemple n°3. En sciences – Notion abstraite
❌ Mode unique
Définition + démonstration
✅ Alternance efficace
Écouter → Observer → Produire
 
7 min : explication d’un principe
5 min : observation (image, expérience, vidéo courte)
5 min : production
→ schéma explicatif
→ phrase « cause → conséquence »
Observer éclaire.
Produire consolide.
 
Exemple n°4 – En formation d’adultes – Concept professionnel
❌ Mode unique
 
PowerPoint + discours
✅ Alternance efficace
 
Réfléchir → Produire
 
10 min : présentation d’un concept
5 min : réflexion individuelle
→ « Où ce concept vous pose problème ? »
5 min : production
→ exemple personnel écrit ou oral
Le concept cesse d’être théorique.
Il devient opérant.
 
Exemple n°5. En formation longue – Groupe hétérogène
❌ Mode unique
 
Apports théoriques continus
✅ Alternance efficace
 
Écouter → Manipuler → Verbaliser → Produire
 
10 min : apport ciblé
5 min : exercice concret
5 min : échanges en binôme
5 min : restitution courte
Chaque changement relance l’attention.
Personne ne reste bloqué dans un seul rôle.
 
Ce que vous devez retenir (ultra-pratique)
 
Changer de mode cognitif, ce n’est pas :
❌ « animer »
❌ « distraire »
❌ « remplir le temps »
 
C’est :
✅ redistribuer la charge mentale
✅ réactiver l’attention
✅ éviter la fatigue cognitive locale
 
Règle simple à appliquer dès demain : jamais plus de 15 minutes dans le même mode cognitif.
 
Même contenu.
Même exigence.
Mais posture mentale différente.
 
Comme un randonneur :
 
montée → plateau
effort → respiration
reprise → progression
Pourquoi cette alternance fonctionne si bien
 
Parce que le cerveau :
 
– change de réseaux sollicités
– réduit la fatigue locale
– maintient l’engagement
– relance l’attention sans forcer
 
Ce n’est pas une animation.
C’est une stratégie neuro-compatible.
 
Le basculement pédagogique
Alterner les modes cognitifs ne demande pas plus de temps.
Cela demande plus de conscience pédagogique.
 
Quand l’enseignement varie les postures mentales,
la concentration cesse d’être fragile.
 
Elle devient mobile.
Souple.
Vivante.
 
Comme un randonneur qui avance loin…
parce qu’il sait quand changer de rythme.
 
Solution n°3 : ritualiser les micro-relances
La concentration ne disparaît pas : elle s’éloigne.
 
Elle ne s’éteint pas : elle se met en veille.
 
Et pour la relancer, une chose fonctionne mieux que toutes les autres :
la surprise maîtrisée.
 
Exemple n° 1. En classe (collège / lycée)
Situation
 
Vous sentez le regard qui flotte.
 
Le silence devient mou.
 
Les corps restent présents, les esprits moins.
 
Micro-relance n°1 : la question surprise
 
Sans prévenir, vous demandez :
 
« Qui peut me donner un exemple où cette règle ne fonctionne pas ? »
 
Rupture immédiate de la routine.
 
Le cerveau passe en mode recherche.
 
Durée : 30 à 60 secondes.
 
Micro-relance n°2 : l’exemple contre-intuitif
 
Vous annoncez :
 
« Ce que je vais vous dire va contredire ce que vous pensez. »
 
Puis vous montrez un contre-exemple simple.
 
Le cerveau se redresse.
 
L’attention revient sans hausser le ton.
 
Exemple n° 2. En lecture / compréhension de texte
Situation
 
Lecture longue.
Compréhension qui s’émiette.
 
Micro-relance : la fausse évidence
 
Vous demandez :
 
« Tout le monde pense que le personnage est honnête.
Et si c’était faux ? »
 
Les élèves relisent.
Cherchent.
Argumentent.
 
La relance crée une tension cognitive.
L’attention repart.
 
Exemple n° 3. En sciences / matières techniques
Situation
 
Notion abstraite.
 
Regards fixes.
 
Peu de questions.
 
Micro-relance : le mini-défi
 
« Vous avez 1 minute pour trouver l’erreur la plus probable dans ce raisonnement. »
 
Chronomètre visible.
 
Temps court.
 
Objectif clair.
 
Le cerveau passe de passif à actif.
 
L’énergie remonte immédiatement.
 
Exemple n° 4. En formation d’adultes
Situation
 
Apport théorique dense.
 
Participants polis… mais ailleurs.
 
Micro-relance : l’ancrage personnel
 
« Levez la main si vous avez déjà vécu exactement l’inverse de ce que je viens de dire. »
 
Puis :
 
« Qui accepte d’expliquer en 30 secondes ? »
 
L’expérience réelle remplace l’abstraction.
 
L’attention devient collective.
 
Exemple n°5. En formation longue (demi-journée / journée)
Situation
 
Fatigue progressive.
 
Baisse d’engagement après plusieurs blocs.
 
Micro-relance ritualisée (toutes les 12–15 min)
 
Toujours le même signal :
 
phrase clé
geste
changement de posture
Exemple :
 
« Stop. Une phrase. Une idée. Une application. »
 
Le rituel rassure.
 
La surprise relance.
 
Ce qui fait la différence
 
Une micro-relance :
 
dure moins de 2 minutes
change le rythme
crée une rupture cognitive
ne nécessite ni autorité, ni volume
Ce n’est pas une animation.
 
C’est un redémarrage attentionnel.
 
Règle d’or à retenir
Quand vous sentez que l’attention glisse, ne poussez pas plus fort.
 
Relancez autrement.
 
Une question.
 
Un défi.
 
Un contre-exemple.
 
Comme une vague qui repart,
 
sans bruit,
 
sans tension,
 
sans usure.
 
Solution n°4 : intégrer le mouvement sans culpabilité
Bouger ne coupe pas l’attention.
Le mouvement réveille les réseaux attentionnels.
 
Un élève immobile n’est pas forcément attentif.
Un élève en mouvement peut l’être profondément.
 
Pas le bruit.
Pas l’autorité.
Pas l’insistance.
 
La surprise.
 
Principe clé (à poser une fois pour toutes)
Le mouvement ne détourne pas l’attention.
 
Le mouvement réactive les réseaux attentionnels.
 
Un corps immobile trop longtemps fatigue le cerveau.
 
Un corps légèrement mobilisé relance la cognition.
 
Le tout repose sur une règle simple : mouvement bref, intention claire, retour immédiat au calme.
 
Exemple n°1. En classe (primaire / collège / lycée)
Situation
 
Après 15–20 minutes, les élèves gigotent.
 
Vous sentez l’agitation monter.
 
❌ Erreur classique
 
Chercher à immobiliser davantage.
 
✅ Mouvement intelligent : la bascule de posture
 
« Tout le monde debout »
« Étirez les bras 5 secondes »
« Rasseyez-vous »
Puis immédiatement :
 
« En une phrase, que retenez-vous ? »
 
Durée : 30 à 45 secondes
 
Effet : attention relancée, bruit contenu
 
Exemple n° 2. En français / langues / matières théoriques
Situation
 
Lecture ou explication abstraite.
 
✅ Mouvement intelligent : le déplacement cognitif
 
Affichez 3 phrases au mur
Les élèves se déplacent pour choisir celle qui résume le mieux le passage
Retour à la place
Justification orale rapide
Le mouvement sert la réflexion.
 
Le corps devient support de choix cognitif.
 
3. En sciences / maths / matières techniques
Situation
 
Raisonnement complexe.
 
Fatigue visible.
 
✅ Mouvement intelligent : le geste conceptuel
 
Associer un geste simple à un concept
 
(ex. : cause → conséquence, montée → descente, équilibre → rupture)
Répéter le geste au moment clé
Le geste devient ancrage mnésique.
 
Le corps aide à structurer l’idée.
 
Exemple n° 4. En formation d’adultes (présentiel)
Situation
 
Participants assis depuis longtemps.
 
Attention en baisse.
 
✅ Mouvement intelligent : le changement de place
 
« Changez de place avec quelqu’un que vous ne connaissez pas »
Question immédiate à traiter à deux
Retour au groupe
Rupture spatiale = rupture attentionnelle
 
Pas de dispersion, car l’objectif est immédiat
 
Exemple n° 5. En formation longue (demi-journée / journée)
Situation
 
Accumulation de fatigue cognitive.
 
✅ Mouvement intelligent ritualisé
 
Toutes les 45–60 minutes :
 
1 minute debout
3 respirations lentes
1 question clé affichée
Reprise immédiate
Le rituel rassure
 
Le mouvement régénère
 
L’attention repart sans perte de cadre
 
 
 
Conclusion — Enseigner avec le cerveau, pas contre lui
La concentration n’est pas un stock.
Ce n’est pas une vertu morale.
Ce n’est pas une question de volonté.
 
C’est une dynamique biologique.
 
La science l’a montré, étude après étude : l’attention décline quand on la tire trop longtemps.
Elle se relance quand on respecte ses cycles.
Elle s’éteint quand on la force.
 
Demander une attention linéaire, continue, uniforme…
revient à exiger d’un moteur qu’il roule à plein régime sans jamais lever le pied.
 
Cela ne produit ni plus d’apprentissage,
ni plus d’engagement,
ni plus de réussite.
 
Cela produit de la fatigue.
Du décrochage discret.
De l’agitation mal comprise.
 
Changer de posture pédagogique transforme tout.
 
Segmenter le temps en blocs cognitifs courts.
Alterner les modes de traitement.
Ritualiser les micro-relances.
 
Ces choix ne relâchent pas l’exigence.
Ils la rendent efficace.
 
Quand l’enseignement épouse le fonctionnement du cerveau,
la concentration cesse d’être une bataille quotidienne.
Elle devient un mouvement naturel.
 
Une vague.
Qui monte.
Qui retombe.
Qui revient.
 
Les enseignants et les formateurs n’ont pas à « tenir » l’attention : ils ont à l’orchestrer.
 
Et quand le rythme est juste, le silence s’installe sans contrainte, l’engagement apparaît sans forcer, l’apprentissage s’ancre sans lutter.
 
Ce jour-là, l’enseignement, la formation cessent d’être une lutte.
Ils redeviennent ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être : un art du vivant.

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Pourquoi pleure-t-on lorsque l'on est très heureux ?

Lorsqu'arrive un événement très heureux dans notre vie, beaucoup d'entre nous ne peuvent s'empêcher de verser quelques larmes. Et les situations sont très diverses, des parents qui voient leur enfant recevoir leur diplôme, un couple d'amoureux qui se retrouve après une absence prolongée ou encore des sportifs qui gagnent une rencontre. Mais pourquoi pleurons-nous là où nous devrions sourire ou rire ? Les larmes de joie auraient une explication scientifique.

Selon Oriana Aragon, pleurer après une émotion positive très forte permet de restaurer l'équilibre émotionnel. La scientifique et son équipe, issus de l'université de Yale, ont réalisé une expérience dont les résultats seront très prochainement publiés dans la revue Psychological Science.

Afin de vérifier cette hypothèse, l'équipe scientifique a demandé aux participants à l'étude de visionner une série de photos de bébés dont certains avaient des traits plus infantiles que d'autres (un visage plus rond et des yeux plus grands notamment). Leurs réactions ont ensuite été mesurées et mises en parallèle avec le degré d'infantilité des nourrissons.

Alors que les enfants qui paraissaient les plus infantiles ont suscité des réactions d'attention plus importantes, ils ont également provoqué des réactions « d'agression » plus grandes. Les participants ont en effet manifesté un besoin de les protéger et de s'en occuper, et dans le même temps de leur pincer les joues et de les « manger tout cru ».

Pour les chercheurs, ces situations de « dimorphisme d'expression », dans lesquelles un événement positif est accompagné d'une réaction émotionnelle négative permettrait de réguler les émotions positives très fortes et donc de retrouver un équilibre émotionnel plus rapidement. Et en effet, ils ont constaté que les personnes qui présentaient ce type d'expression montraient une diminution plus importante des émotions positives cinq minutes après avoir visionné les images.

A l'inverse, ce type de comportement pourrait également expliquer les situations où l'on « rit jaune », dans lesquelles un rire ou un sourire fait suite à une émotion négative.
Source : Aragón, O. R., Clark, M. S., Dyer, R. L., & Bargh, J. A. (in press) Dimorphous expressions of emotion: Evidence of concept in aggressive displays toward cute stimuli, Psychological Science.

 

http://www.happyneuron.fr/actualite-scientifique/pourquoi-pleure-t-on-lorsque-l-on-est-tres-heureux

 

Comment protéger ses yeux des écrans

Ameilorer votre vision naturellement 848x1024 1

Pour palier les effets d’une lecture prolongée des écrans, et parce que La science a prouvé que les exercices de relaxation avaient une influence positive sur notre état psychique ainsi que notre métabolisme, voici quelques exercices de relaxation simples qui préserveront vos capacités oculaires et vous changeront la vie au travail. En les pratiquant au quotidien vous pourrez éviter les désagréments causés par le travail sur écran. Toutefois, en cas de trouble oculaire, la consultation d’un médecin devra rester une priorité. En effet, des problèmes pouvant sembler bénins cachent parfois une pathologie : plus son diagnostique sera précoce, plus il sera facile de la soigner.
 
Protéger ses yeux des écrans : les exercices
1 – Cillez des yeux pour éviter la sécheresse oculaire.
Assis ou debout, fermez puis rouvrez les yeux lentement (=ciller des yeux) une trentaine de fois d’affilée chaque heure.
« Cette alternance de fermeture et d’ouverture des paupières créé un effet stroboscopique : le cerveau reçoit une série de perceptions lumineuses normales, entrecoupée par de courtes périodes d’obscurité. Cette sensation procure un état de détente lié à la diminution du contrôle que nous activons inconsciemment en état d’éveil. » Pascal Barbey, « De bons yeux pour la vie. Entretenez vos yeux au quotidien ». Albin Michel.
 
2 – Regardez au loin toutes les 20mn, pour « Voir plus loin que le bout de votre nez ».
Cet exercice vous permettra d’entretenir votre faculté à changer de plan, car regarder de près est une fonctionnalité semblable à celle du focus d’un appareil photo. Si vous restez la plupart du temps en mode focus, la myopie ou la vision floue auront plus de chance de s’installer ou d’empirer avec les années. De même, lorsque vous marchez dans la rue ou à la campagne, prenez l’habitude de regarder le plus loin possible.
 
3 – Mouvements obliques
 
Pour maintenir la tonicité de vos muscles oculaires, ou lorsque vous ressentez de la fatigue, enchaînez les exercices suivants, en gardant toujours votre tête droite, sans la bouger : regardez d’abord à droite au maximum puis à gauche le plus loin possible, dix fois d’affilée. PUIS faites des mouvements obliques avec vos yeux en commençant par regarder en bas tout à droite pour les diriger vers le haut tout à gauche dix fois. Faites ensuite le même mouvement en commençant de l’autre côté (en bas tout à gauche pour porter votre regard dans un mouvement oblique tout en haut à droite)
 
PUIS Regardez tout en haut puis tout en bas, dix fois. Fait chaque jour, ce mouvement permet à vos paupières de garder leur tonicité, leur évitant ainsi de tomber .
 
 
Et enfin : faites des cercles avec vos yeux dans le sens des aiguilles d’une montre en essayant de rapprocher vos yeux au plus près de vos orbites oculaires, puis faites le même exercice, cette fois en allant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
 
4 – Tapotez le contour de vos yeux pour réactiver la circulation énergétique.
A la mi-journée, ou lorsque vous sentez que la fatigue commence à s’installer dans vos yeux, essayez cet exercice particulièrement agréable : tapotez le pourtour de vos yeux pendant 2 minutes à l’aide de votre index et majeur de chaque main.
 
Commencez par le bord interne de vos sourcils et faites un demi-cercle pour rejoindre vos tempes. Continuez vers le bas en tapotant le pourtour de la partie inférieure de vos orbites oculaires pour rejoindre l’arête de votre nez. Ne tracez pas un cercle complet afin d’éviter de tapoter vos yeux puis recommencez le circuit à partir des arêtes internes de vos sourcils. Vous allez ainsi activer des points d’acupuncture et libérer l’énergie stagnante.
Pour la petite histoire, le point d’acupuncture qui se trouve à l’angle interne de vos sourcils s’appelle « Zanzhu » en chinois (ou « amas de bambou » car les sourcils ressemblent à des feuilles de bambou"car les sourcils ressemblent à des feuilles de bambou entremêlées) , il a pour effet de traiter les problèmes de vue, de soulager les céphalées, etc.
 
5 – Le palming : pour reposer ses yeux et lutter contre les migraines oculaires.
Frottez lentement vos mains paume contre paume jusqu’à sentir une chaleur au creux de celles-ci. Creusez-les ensuite en forme de coque afin de recouvrir vos yeux sans les toucher (le but de la manoeuvre étant que vous ne voyiez plus la lumière passée). Restez ainsi les yeux ouverts pendant 3 à 5 minutes en fixant votre attention sur la sensation de chaleur qui irradie de vos mains et nourrit vos yeux d’une douce énergie.
 
On peut faire cet exercice en journée ou bien tous les soirs avant le coucher. Dans ce cas, pour être plus à l’aise, on pourra le faire assis, les coudes posés sur des coussins à même la table ce qui permettra de reposer les épaules et ménager votre nuque.
Les personnes sujettes aux migraines oculaires trouvent cet exercice miraculeux.
 
Avantages de ces exercices
– Relâcher les tensions accumulées pendant la journée vous permettra de ne pas vous endormir avec elle. Vous pouvez ainsi faire les exercices 3, 4 et 5 le soir avant de vous coucher.
 
– Les hyper sensoriels développent plus facilement une fatigue oculaire à l’usage des écrans. Ils auront ainsi tout intérêt à pratiquer plus souvent ces exercices, notamment le palming.
 
– Pour ceux qui ont une bonne vue, la pratique quotidienne de certains de ces exercices vous permettra de faire régulièrement des pauses et de laisser aux écrans le rôle pour lequel ils ont été créés : des outils de travail formidable et non des maîtres. « C’est quand on n’a pas le temps de prendre une pause qu’il faut en prendre une… » Anonyme
 
– Si vous pratiquez ces exercices en faisant des respirations ventrales, vous transformerez ces moments en vraies séances de méditation de pleine conscience.
 
Comme la médecine occidentale considère que le stress est à l’origine de plus de 70 % des maladies actuelles, l’état de relaxation induit par ces séances aura des effets bénéfiques sur d’autres aspects de votre vie et de votre santé. 
 
Source: thérapeutemagazine
 

BAC 2023 : QUELLES SPÉCIALITÉS CHOISIR POUR QUELLES ÉTUDES SUPÉRIEURES ?

 

Dès la fin de la seconde, au Maroc, vous devez opter pour 3 spécialités que vous suivrez en première. Un choix loin d’être anodin, car vous pensez également à vos études supérieures et au secteur professionnel qui vous intéresse le plus au moment de prendre votre décision ! Pour vous aider à mieux choisir vos spécialités, nous faisons le point !

Comment fonctionne le système du Bac au Maroc ?

commet fonctionne le systeme du bac au maroc

Au Maroc, le système scolaire est pensé pour permettre une spécialisation scientifique ou technique qui va ensuite conditionner l’accès à l’enseignement supérieur et au monde professionnel.

Au lycée, le programme d’enseignement se concentre sur l’acquisition par l’élève de connaissances générales qui lui permettront de s’intégrer socialement et culturellement, avec une appétence pour l’histoire et les codes de son pays et de son histoire.

Il s’agit également d’ouvrir l’étudiant à d’autres cultures et fonctionnements, et de s’intéresser aux codes humains, à travers notamment l’apprentissage des matières scientifiques et littéraires.

Trois sections composent cet enseignement au Maroc :

» les sciences expérimentales

» les lettres modernes

» les sciences mathématiques

Trois types de matières y sont obligatoires :

1- Mathématiques-Sciences naturelles-Sciences physiques ;

2- Littérature-Langues-Instruction islamique-Éducation physique-Traduction

3- Sciences sociales (géographie et histoire)

Pourquoi choisir une spécialité est important ?

Pourquoi choisir une spécialité est important

Choisir sa spécialité est un choix important, car il va déterminer les matières qui pèseront le plus dans la balance pour vous ! Si vous n’êtes pas bon en maths, il est donc évident que mieux vaut éviter cette spécialité. L’idée de la spécialité est de valoriser vos points forts et de miser dessus !

Au lycée au Maroc, il existe plusieurs types de formation :

  • Un enseignement professionnel de courte durée qui s’intègre dans un cycle de formation professionnelle qualifiante. Le cycle menant à la qualification professionnelle découle sur le diplôme de qualification professionnelle (DQP). Il est accessible aux élèves qui sont détenteurs du brevet d’études collégiales (BEC)
  • Des formations techniques, professionnelles et générales réparties en deux cycles :
  • Le tronc commun qui dure une année
  • Le baccalauréat de deux ans qui comprend deux branches principales, la branche technologique et professionnelle et la filière générale.

Le bac technologique et professionnel apporte des compétences techniques et est sanctionné par le BETP (baccalauréat d’enseignement technologique et professionnel) qui permet :

–D’accéder à la vie professionnelle

–De s’inscrire dans les écoles de formation pour techniciens

–D’accéder aux prépas des grandes écoles.

–De s’inscrire dans une université tout en étant en phase avec les conditions d’admission de chaque établissement.

Le bac général apporte toutes les bases requises pour entreprendre des études universitaires, postuler aux grandes écoles et établissements d’enseignement supérieur.

Quelles sont les spécialités proposées au Bac général  au Maroc ?

Dès la première, au Maroc, 13 spécialités sont proposées à l’élève :

– Arts ;

– Biologie & écologie ;

– Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ;

– Humanités, littérature et philosophie ;

– Langues, littérature et culture étrangère et régionale ;

– Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité ;

– Mathématiques ;

– Numérique et sciences informatiques ;

– Physique-chimie ;

– Sciences de la vie et de la Terre ;

– Sciences de l’ingénieur ;

– Sciences économiques et sociales ;

– Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives

Cependant, tous les établissements ne proposent pas ces spécialités, il est donc important pour vous de vous informer.

Ainsi vous pouvez passer un : :

  • BAC SCIENCES AGRONOMIQUES
  • BAC SCIENCES ÉCONOMIQUES
  • BAC TECHNIQUES DE GESTION ET COMPTABILITÉ
  • SVT BAC
  • BAC LETTRES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES A
  • SCIENCES HUMAINES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES B
  • SCIENCES DE LA CHARIAA
  • LANGUE ARABE
  • ARTS APPLIQUÉS
  • BAC SCIENCES PHYSIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES ÉLECTRIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES MÉCANIQUES

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures ?

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures

Il n’y a pas de spécialités plus pertinentes ou plus faciles !

Il est crucial d’évaluer :

1. Quelles sont vos forces

2. Quels sont vos centres d’intérêt

3. Quels sont vos objectifs d’avenir

En fonction, rapprochez-vous de vos professeurs et de vos conseillers d’orientation qui vous donneront leurs éclairages sur la spécialité la plus optimale pour vous en fonction de ces trois critères.

La spécialité que vous choisissez au Bac ne vous enferme pas !

Après un bac général, de nombreuses opportunités d’études supérieures s’offrent à vous, et le champ des possibles est vaste !

Il est possible pour un bachelier de s’inscrire dans n’importe quelle filière d’études supérieures.

Cependant, il faut penser à faire des choix logiques qui vous permettront de gagner du temps !

Par exemple si vous pensez choisir des études de vétérinaire, un Bac arts appliqués n’est pas la passerelle la plus pratique !

Pour des études en commerce et management, la majorité des Bac généraux vous permettent de rejoindre ces filières, avec une facilité apportée par les disciplines abordées dans les Bac sciences économiques, Bac technique de gestion et comptabilité, Bac sciences humaines.

Notre conseil ?

Ne vous fermez aucune porte lors du choix de votre spécialité ! Choisissez la spécialité dans laquelle vous êtes le plus à l’aise, mais qui reste assez étendue pour ne pas vous cantonner à des études superieurrs trop spécialisées. 

BAC 2022 : QUELLES SPÉCIALITÉS CHOISIR POUR QUELLES ÉTUDES SUPÉRIEURES ?

 

Dès la fin de la seconde, au Maroc, vous devez opter pour 3 spécialités que vous suivrez en première. Un choix loin d’être anodin, car vous pensez également à vos études supérieures et au secteur professionnel qui vous intéresse le plus au moment de prendre votre décision ! Pour vous aider à mieux choisir vos spécialités, nous faisons le point !

Comment fonctionne le système du Bac au Maroc ?

commet fonctionne le systeme du bac au maroc

Au Maroc, le système scolaire est pensé pour permettre une spécialisation scientifique ou technique qui va ensuite conditionner l’accès à l’enseignement supérieur et au monde professionnel.

Au lycée, le programme d’enseignement se concentre sur l’acquisition par l’élève de connaissances générales qui lui permettront de s’intégrer socialement et culturellement, avec une appétence pour l’histoire et les codes de son pays et de son histoire.

Il s’agit également d’ouvrir l’étudiant à d’autres cultures et fonctionnements, et de s’intéresser aux codes humains, à travers notamment l’apprentissage des matières scientifiques et littéraires.

Trois sections composent cet enseignement au Maroc :

» les sciences expérimentales

» les lettres modernes

» les sciences mathématiques

Trois types de matières y sont obligatoires :

1- Mathématiques-Sciences naturelles-Sciences physiques ;

2- Littérature-Langues-Instruction islamique-Éducation physique-Traduction

3- Sciences sociales (géographie et histoire)

Pourquoi choisir une spécialité est important ?

Pourquoi choisir une spécialité est important

Choisir sa spécialité est un choix important, car il va déterminer les matières qui pèseront le plus dans la balance pour vous ! Si vous n’êtes pas bon en maths, il est donc évident que mieux vaut éviter cette spécialité. L’idée de la spécialité est de valoriser vos points forts et de miser dessus !

Au lycée au Maroc, il existe plusieurs types de formation :

  • Un enseignement professionnel de courte durée qui s’intègre dans un cycle de formation professionnelle qualifiante. Le cycle menant à la qualification professionnelle découle sur le diplôme de qualification professionnelle (DQP). Il est accessible aux élèves qui sont détenteurs du brevet d’études collégiales (BEC)
  • Des formations techniques, professionnelles et générales réparties en deux cycles :
  • Le tronc commun qui dure une année
  • Le baccalauréat de deux ans qui comprend deux branches principales, la branche technologique et professionnelle et la filière générale.

Le bac technologique et professionnel apporte des compétences techniques et est sanctionné par le BETP (baccalauréat d’enseignement technologique et professionnel) qui permet :

–D’accéder à la vie professionnelle

–De s’inscrire dans les écoles de formation pour techniciens

–D’accéder aux prépas des grandes écoles.

–De s’inscrire dans une université tout en étant en phase avec les conditions d’admission de chaque établissement.

Le bac général apporte toutes les bases requises pour entreprendre des études universitaires, postuler aux grandes écoles et établissements d’enseignement supérieur.

Quelles sont les spécialités proposées au Bac général  au Maroc ?

Dès la première, au Maroc, 13 spécialités sont proposées à l’élève :

– Arts ;

– Biologie & écologie ;

– Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ;

– Humanités, littérature et philosophie ;

– Langues, littérature et culture étrangère et régionale ;

– Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité ;

– Mathématiques ;

– Numérique et sciences informatiques ;

– Physique-chimie ;

– Sciences de la vie et de la Terre ;

– Sciences de l’ingénieur ;

– Sciences économiques et sociales ;

– Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives

Cependant, tous les établissements ne proposent pas ces spécialités, il est donc important pour vous de vous informer.

Ainsi vous pouvez passer un : :

  • BAC SCIENCES AGRONOMIQUES
  • BAC SCIENCES ÉCONOMIQUES
  • BAC TECHNIQUES DE GESTION ET COMPTABILITÉ
  • SVT BAC
  • BAC LETTRES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES A
  • SCIENCES HUMAINES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES B
  • SCIENCES DE LA CHARIAA
  • LANGUE ARABE
  • ARTS APPLIQUÉS
  • BAC SCIENCES PHYSIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES ÉLECTRIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES MÉCANIQUES

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures ?

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures

Il n’y a pas de spécialités plus pertinentes ou plus faciles !

Il est crucial d’évaluer :

1. Quelles sont vos forces

2. Quels sont vos centres d’intérêt

3. Quels sont vos objectifs d’avenir

En fonction, rapprochez-vous de vos professeurs et de vos conseillers d’orientation qui vous donneront leurs éclairages sur la spécialité la plus optimale pour vous en fonction de ces trois critères.

La spécialité que vous choisissez au Bac ne vous enferme pas !

Après un bac général, de nombreuses opportunités d’études supérieures s’offrent à vous, et le champ des possibles est vaste !

Il est possible pour un bachelier de s’inscrire dans n’importe quelle filière d’études supérieures.

Cependant, il faut penser à faire des choix logiques qui vous permettront de gagner du temps !

Par exemple si vous pensez choisir des études de vétérinaire, un Bac arts appliqués n’est pas la passerelle la plus pratique !

Pour des études en commerce et management, la majorité des Bac généraux vous permettent de rejoindre ces filières, avec une facilité apportée par les disciplines abordées dans les Bac sciences économiques, Bac technique de gestion et comptabilité, Bac sciences humaines.

Notre conseil ?

Ne vous fermez aucune porte lors du choix de votre spécialité ! Choisissez la spécialité dans laquelle vous êtes le plus à l’aise, mais qui reste assez étendue pour ne pas vous cantonner à des études superieurrs trop spécialisées. 

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