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Quand ça ne marche pas à l'école

"Quand j’étais petit, je croyais naïvement que pour réussir sa vie, il fallait bien travailler à l’école.
Après tout, la réussite scolaire mène aux meilleurs diplômes. Les meilleurs diplômes mènent aux meilleurs emplois. Les meilleurs emplois mènent aux meilleurs salaires. Et l’argent fait le bonheur :D
Puis j’ai cessé de croire au Père Noël, le choc !"

Des enfants surdoués 70 ans après

Ecole

Quelles sont les caractéristiques physiques et mentales des enfants intellectuellement supérieurs ? Quels sont les caractères particuliers de leur personnalité ? Quelle sorte d'adulte deviendront-ils ? Une vaste étude débutée dans les années 20 a suivi pendant plus de 70 ans un groupe d'enfants précoces... Bilan et critique d'une mémorable recherche.

L'intérÊt pour les enfants doués remonte à Platon dans La République, mais l'intérêt scientifique, pour l'origine de ce « don », remonte à la publication de Hereditary Genius (1869), dans lequel Francis Galton, étudiant la biographie d'hommes célèbres, constate qu'il y a beaucoup de personnes éminentes dans leur famille et en déduit que le génie est héréditaire.

Ce livre sera suivi de beaucoup d'autres de la même veine. Aux Etats-Unis, un étudiant en psychologie, Lewis Terman, est chargé d'en faire l'inventaire. Il se passionne ; cet intérêt ne le quittera plus.

Sa découverte, en 1908, de l'échelle de mesure de l'intelligence mise au point par Binet trois ans plus tôt marque un tournant. Enfin, il dispose d'un bon outil pour évaluer et comparer les intelligences ! En 1911, à l'université de Stanford, il commence à tester systématiquement des enfants. Dix ans plus tard avec le soutien de son université, il étend ses recherches et vise essentiellement les grandes villes. La sélection porte sur 250 000 enfants !

Terman s'appuie sur les maîtres : il les invite à désigner les trois élèves les plus intelligents de leur classe, ainsi que le plus jeune, et le plus intelligent parmi les élèves de l'année précédente. Tous ces enfants sont soumis à une forme abrégée du test de Binet (révisé par lui, et devenu le « Stanford-Binet »). Ceux qui atteignent 130 sont re-testés avec la forme normale du test et l'on retient ceux dont le QI atteint 140. On teste aussi leurs frères et soeurs, ce qui explique que le groupe comprenne des enfants de 6 et 7 ans. 643 enfants sont ainsi choisis et constituent le « principal groupe expérimental ». S'y ajoutent 356 enfants repérés lors de ses études antérieures et 309 collégiens et lycéens choisis selon la même méthode. Au total, 1 444 jeunes sont comparés à quelque 600 enfants « tout-venant ».

La masse d'informations que Terman réunit sur eux, surtout sur les 643 enfants du groupe principal, au moyen soit de tests, soit de questionnaires (remplis par les maîtres, les parents et les enfants) est impressionnante. Elle porte non seulement sur les aspects intellectuels (niveau mental et scolaire, culture, intérêts), mais aussi sur le caractère, les goûts, le développement, la santé physique et mentale, l'environnement scolaire et familial.

Ces données sont publiées en 1925 dans le premier volume des Genetics Studies of Genius, ainsi que les résultats du suivi effectué deux ans plus tard. Le second volume, rédigé par sa collaboratrice Catherine Cox, paraît presque en même temps (1) : il s'écarte sensiblement des autres volumes, puisqu'il porte sur les grands hommes du passé.

Six ans après, Terman re-teste ses sujets, qui sont alors soit au lycée, soit à l'université, afin de savoir si leur QI s'est maintenu, et si leur réussite scolaire répond aux espérances. Les résultats sont publiés dans le troisième volume (2).

En 1936, 1940 et 1945, nouvel envoi de questionnaires. L'âge moyen des sujets est de près de 30 ans ; ils sont donc installés dans la vie. Ont-ils réussi ? Telle est la principale question à laquelle s'efforce de répondre le quatrième volume (3).

En 1950-52, nouveau questionnaire, complété par des entretiens et des tests. Ce corpus, mis à jour sur le plan biographique en 1955, forme la matière du cinquième et dernier ouvrage (4), qui est encore co-signé par Terman, bien qu'il soit mort avant sa parution, en 1956.

Le portrait des enfants doués

L'étude de la cohorte de Terman ne s'est pas arrêtée à sa mort. Des disciples ont continué à rassembler des données et à les publier, en particulier Robert Sears, lui-même Termite - comme on appelle aux Etats-Unis les membres du groupe Terman - et sa femme Pauline, spécialisée dans l'étude des femmes de Terman. La dernière collecte de données sur cette cohorte qui ait donné matière à un article (5) date de 1994 - année où les ex-enfants doués sont âgés en moyenne de 78ans !

Le premier apport de l'étude tient à son envergure. Près de 1500 sujets suivis depuis 77 ans, avec un taux de perte dérisoire (moins de 10 % en 1955, soit 34 ans après le début de la recherche !); 1646 pages (6) de données et d'analyses - c'est un exploit !

Terman voulait avant tout tracer le portrait « moyen » de l'enfant, puis de l'adulte doué. Résumons-en les principaux traits :

- Milieu familial : Le niveau socio-culturel est nettement supérieur à la moyenne : 29,1 % de pères « cadres ou professions libérales » contre 2,9 % dans la population de Los Angeles et San Francisco. Le niveau d'instruction, plus encore : le père ou la mère ont un diplôme supérieur dans 26,4 % des familles, contre 1 % environ de la population américaine. Les groupes ethniques sont inégalement représentés : les Italiens et Espagnols sont sous-représentés, les Noirs, quasi absents, alors que les Juifs sont deux fois plus nombreux que dans la population.

- Portrait intellectuel : Les enfants doués sont précoces : ils ont prononcé leurs premiers mots trois mois et demi plus tôt que la moyenne ; près de la moitié savaient lire avant d'entrer à l'école (dont 9 enfants, avant l'âge de 3 ans).

Ils sont bons élèves, mais, comme les autres enfants, ils ont des résultats variables selon la matière. Leur supériorité est moindre en niveau scolaire qu'en QI - mais en culture générale, elle est écrasante : aucun des 533 enfants Terman soumis au test d'«information générale » n'a eu une note inférieure à la note moyenne du groupe témoin. Même résultat dans le groupe « collégiens et lycéens ».

- Portrait physique : L'étude Terman tord le cou au stéréotype du surdoué rachitique. Ses sujets sont, au contraire, plus grands, et mieux portants, que la moyenne ; en gymnastique et sports, ils ne sont pas inférieurs aux autres. Ils ne sont conformes aux clichés que sur un point : ils sont plus souvent myopes...

- Caractère : Ici encore, les « Termites » s'écartent du cliché : ils sont aussi sociables, aussi populaires et aiment autant jouer que les autres. Seules différences : ils ont davantage de copains plus âgés ; ils jouent plus souvent à des jeux de réflexion ; et surtout, ils lisent beaucoup plus, et leur choix de livres est plus varié.

Terman a dressé une liste de vingt-cinq traits de caractère sur lesquels il demande aux parents et aux maîtres de porter une appréciation. Aux maîtres, il demande en outre d'évaluer de la même façon 500 enfants du groupe témoin. Le résultat est clair : le seul trait sur lequel les Termites sont inférieurs aux autres, c'est l'habileté manuelle. Leur supériorité est particulièrement nette sur les traits intellectuels (soif de connaissances, originalité...) et sur ceux qui décrivent la force de caractère (volonté, confiance en soi...); mais elle est également marquée dans les domaines affectif (optimisme, tendresse...), moral (honnêteté...), physique (santé, énergie...) et social (popularité, leadership...).

Parmi les autres apports des Genetics Studies, citons les plus intéressants :

- La comparaison entre garçons et filles : Les garçons sont nettement plus nombreux: 116 pour 100 filles dans le groupe expérimental à l'origine - et 183 pour 100 filles dans le groupe « collège et lycée ». A l'âge adulte, les carrières des femmes diffèrent sensiblement de celles des hommes : 42 % sont femmes au foyer ; aucune n'est ingénieur; 5 seulement, médecins (3). Enfin, chez les Termites comme dans la population, les femmes vivent plus longtemps : en 1991, 50 % des hommes et 35 % des femmes sont décédés (4).

- Les conséquences de l'accélération : Au moment où commence l'enquête, la seule mesure spéciale offerte aux élèves doués, c'est de sauter des classes ; mais alors, comme aujourd'hui, on craint que l'enfant se trouve ensuite isolé parmi des camarades plus âgés. Terman s'est attaché à étudier ce point. Lors du premier suivi, effectué deux ans après, il constate que les enfants qui ont sauté une classe ont d'aussi bons résultats et sont aussi bien adaptés que les autres (c'est un peu moins vrai pour les enfants qui en ont sauté deux). Il y revient plusieurs fois, et finit par conclure qu'on exagère peut-être le risque, dans les deux sens : d'une part, les enfants maintenus dans leur classe d'âge n'en souffrent pas tellement sur le plan scolaire, car ils apprennent tout seuls ; d'autre part, chez ceux qui sautent des classes, les problèmes d'adaptation sont souvent temporaires. Au total, il penche pour l'accélération - mais en précisant qu'il faut tenir compte de la maturité, physique et affective, de l'enfant.

- La réussite dans la vie : L'un des aspects les plus intéressants de l'étude de Terman est la comparaison qu'il a effectuée, en 1945(3), entre les 150 hommes qui avaient le mieux réussi professionnellement (groupe A) et les 150 qui ont le moins bien réussi (groupe C). Au départ, rien ne les distingue : même QI moyen, mêmes résultats à l'école ; mais, dès le collège, les A réussissent mieux, et la différence s'accentue au fil du temps, si bien que 90 % des A et 37 % des C obtiennent l'équivalent de notre DEUG. L'origine de cet écart, l'auteur la trouve dans l'environnement familial et dans le caractère. Les pères, les frères et soeurs des A ont fait des études supérieures trois fois plus souvent que ceux des C. Quant au caractère, les A sont jugés plus favorablement que les C sur tous les points, en particulier l'ambition, la confiance en soi et la persévérance. Le taux de divorce des C est deux fois plus élevé que celui des A.

Les critiques faites aux Genetics Studies

On a surtout reproché à Terman ses préjugés, notamment contre les femmes et contre certains groupes ethniques. C'est, nous semble-t-il, se tromper d'adresse : ses préjugés ne sont que la conséquence d'un biais fondamental, qui imprègne toute son étude. En disciple de Galton, il croit à « la nature héréditaire du génie » et pense que ses données en apportent une preuve. Du coup, il sous-estime l'effet de l'environnement, avec des arguments qui étonnent aujourd'hui. Ainsi, pour écarter l'hypothèse selon laquelle la plus grande réussite sociale des enfants des classes supérieures est due à un environnement favorable, il écrit : « Nos données montrent que les individus des différentes classes sociales présentent cette différence de réussite dès la petite enfance, fait qui suggère fortement que la cause en est dans leurs dons innés plutôt que dans l'environnement ». Personne n'oserait plus soutenir qu'à 8 ans, ou même à 6 ans, un enfant n'a pas encore subi l'influence de son environnement !

Un autre biais tient au mode de sélection. Terman n'a soumis à ses tests que les élèves présélectionnés par leur maître, ou en avance - donc bien adaptés à l'école ; les « cancres doués » ont toutes chances de passer à travers les mailles du filet. Il a entrevu le problème, puisqu'il s'est livré à une contre-épreuve : dans trois écoles, il a demandé aux maîtres de sélectionner leurs candidats comme d'habitude, puis il a testé tous les élèves de l'école. Résultat : avec les tests, il recrute 25 % d'enfants en plus de ceux que les maîtres avaient désignés. C'est beaucoup ! Curieusement, ces 25 % deviennent 10 % par la suite, et Terman n'en tient pas compte dans ses conclusions. Pourtant, ce biais de sélection explique peut-être une constatation qu'il a faite lui-même : les Termites ont une réussite professionnelle bien supérieure à la moyenne... mais on ne compte guère de « génies » parmi eux, et même fort peu de créateurs (7).

La postérité de Terman

La masse considérable des données constitue une manne pour tous les chercheurs, qui ne se privent pas d'y puiser des matériaux pour leurs propres études. Pour ne citer que la plus récente, Peterson trouve qu'il y a un lien chez les Termites entre tendance à dramatiser et mort prématurée (8).

Enfin, l'influence que Terman a exercée sur le domaine de l'éducation a été profonde et durable. Le portrait qu'il trace des enfants doués a été nuancé, mais reconnu comme valable pour l'essentiel. Terman est à l'origine du large recours aux tests, aux Etats-Unis en particulier, pour sélectionner les élèves ou les répartir entre différentes filières. Il a ouvert la voie aux mesures spécifiques pour la scolarisation des surdoués, telles que les classes ou écoles spéciales, les cours d'enrichissement. Quand le dernier Termite aura disparu, cette oeuvre demeurera (9).

Génie d'antan

Dans le volume II des Genetics studies Catherine Cox entreprend de calculer le QI de jeunesse d'hommes et de femmes éminents ayant vécus entre 1450 et 1850. Pour cela, elle réunit un maximum de données biographiques et les soumet à trois experts qui estiment à quel niveau de QI correspondent les performances intellectuelles indiquées à tel ou tel âge.

Disons le tout de suite : les chercheurs actuels ne prennent pas très au sérieux cette évaluation effectuée sur la base de souvenirs d'enfance de proche, parfois notés longtemps après.

Mais c'est amusant à lire.

Le champion du QI, avec 200, est l'économiste John Stuart Mill qui, à six ans, entreprenait d'écrire une Histoire de Rome, et à huit ans enseignait le latin.

Il est suivi par Goethe, puis par Leibniz.

Le premier français, qui arrive en 7e position, est Pascal avec un QI de 180 ; il est suivi de près par Voltaire.

La première femme arrive en 33e position : c'est Madame de Staël. La lanterne rouge est Masséna, général de Napoléon, précédé par Vauban, La Fontaine, Cervantès et le marin anglais Francis Drake.

Avec leur QI entre 100 et 110, aucun d'entre eux n'aurait été retenu par Terman dans son étude des genres... Non plus que Bach, Velázquez ou Molière.

De Vinci, Beethoven et Napoléon, qui se situent à la limite, auraient peut-être bénéficié d'une mesure de faveur...

 

Mots-clés :

NOTES

1.

C. Cox, The Early mental traits of 300 geniuses, 1926.


2.

L. Terman, The Promise of youth. Follow-up studies of a thousand gifted children, 1930.


3.

L. Terman, The Gifted child grows up, 1947.


4.

L. Terman, The Gifted group at mid-life, 1959. Les 5 volumes ont été publiés par Stanford University Press.


5.

« Psychosocial and Behavioral Predictors of Longevity. The Aging and Death of the "Termites" », par H.S. Friedman et al., American Psychologist, février 1995.


6.

Nombre total de pages des Genetics Studies, moins le second volume, qui ne porte pas sur les enfants Terman.


7.

L'une des rares exceptions, et sans doute le plus célèbre des Termites : l'écrivain de science-fiction R. Bradbury.


8.

« Catastrophizing and untimely death », par C. Peterson et al. dans Psychological Science, mars 1998.


9.

Les Genetics Studies of Genius n'ont pas été traduites en français, mais on en trouve une analyse détaillée dans Les Enfants intellectuellement doués, par R. de Craecker. Puf, 1951.

 

 

 

 

   

Pourquoi les chiens halètent-ils ?

Chien

C’est vrai ça : pourquoi ils tirent sans arrêt la langue, les chiens ? Au début, je pensais simplement qu’ils étaient essoufflés, mais pas du tout ! C’est un besoin vital qui leur permet de réguler la température de leur corps.

Comparons avec l’humain. Nous aussi nous avons une température corporelle sensé être stable. Notre thermostat est réglé sur 37°. Si notre température est à un moment donné au dessus de ces 37° (par exemple après un effort physique), nous nous mettons à transpirer. Le fait de transpirer en soit ne fait pas diminuer notre température corporelle ; ça devient le cas lors de l’évaporation de notre sueur. En effet, cette dernière a besoin d’énergie pour s’évaporer plus vite, or cette énergie, elle la puisse dans la chaleur de notre corps. Notre chaleur est transmise à un élément extérieur, par conséquent cela fait chuter notre température.

Revenons au chien. Lui ne transpire pas, ou alors juste un peu sous les coussinets de ses pattes, ce qui n’ai clairement pas assez (et pas bien placé) pour appliquer le même procédé que chez l’Homme. Alors le chien tire la langue, et il se passe avec sa salive la même chose qu’avec notre sueur. Sa langue se refroidie, ainsi que les nombreux vaisseaux sanguins qu’elle contient. Le sang est donc lui aussi refroidi, et comme il y a des veines partout, il va refroidir à son tour l’ensemble du corps de l’animal.

Et pourquoi le chien respire rapidement en haletant ? Ça, je ne sais pas, mais ça ne serait pas étonnant que ça soit pour les mêmes raisons : un passage d’air fréquent facilite l’évaporation de la salive, et par conséquent rend plus rapide la régulation de la température du corps, mais là c’est de la déduction personnelle, je n’ai aucune source dessus…

 

http://www.culture-generale.fr/nature/3011-pourquoi-les-chiens-haletent-ils

 

Les besoins nutritionnels du corps : quelles sont les différentes sources d'apports énergétiques ?

Tableau des besoins en vitamines selon l age

Les besoins nutritionnels du corps sont majoritairement comblés par l'alimentation. Ces derniers sont transformés en nutriments sous l'action d'un processus biologique interne, à savoir l'action des sucs digestifs. Les sucs "dissolvent" les aliments et leur permettent d'être assimilés par le corps, notamment à travers le sang et les muscles.

Ce faisant, les nutriments permettent au corps de disposer des ressources nécessaires pour effectuer les activités du quotidien (réfléchir, marcher, etc.)

LES DIFFÉRENTS TYPES DE "NUTRIMENTS" :

Les besoins nutritionnels nécessaires au bon fonctionnement du corps sont apportés par 3 grandes catégories de nutriments : les macronutriments, les micronutriments et les fibres.

LES MACRONUTRIMENTS

La catégorie des macronutriments est composée de 3 types de nutriments essentiels :

Les glucides :

Les glucides, souvent appelés "sucres", constituent avec les lipides, la première source d'énergie du corps. Ils sont indispensables pour le fonctionnement des muscles et du cerveau. Ils se décomposent en deux catégories:

les glucides simples ou "sucres rapides": ces derniers sont directement assimilables et assimilés par l'organisme. Les glucides simples se matérialisent sous la forme du glucose, du saccharose, du fructose (sucre issu des fruits). Ils proviennent des aliments à la saveur majoritairement sucrée: boissons sucrées, pâtisseries, biscuits, céréales, fruits, miel, etc.

les glucides complexes ou "sucres lents": les glucides complexes servent principalement à constituer des réserves d'énergie pour le corps. Ils prennent un peu plus de temps à être absorbés par le corps que les sucres rapides et libèrent leur énergie de manière différée. Les molécules constituant les glucides complexes sont par exemple l'amidon.

Le pain, les pâtes, le riz, les pommes de terre, les céréales, les légumes secs font partie des aliments sources de sucres lents.

Les lipides :

Les lipides sont des corps "gras". Ils jouent un rôle important pour la structuration des membranes cellulaires, au niveau hormonal, pour la fourniture d'énergie mais aussi pour le transport des vitamines au sein de l'organisme. On retrouve les lipides dans de nombreux aliments comme les huiles, le beurre, les aliments d'origine animale mais aussi dans les produits laitiers tels que les fromages.

Les protéines :

Les protéines exercent un rôle structurel au sein du corps humain. Ce sont elles qui "réparent" le corps, mais qui le construisent également. Elles participent à la constitution de l'ADN, au renouvellement des tissus musculaires, de la peau, des ongles mais aussi des cheveux.

Outre leur rôle structurel, les protéines peuvent également être sources d'apports énergétiques lorsque le corps a épuisé ses réserves de lipides et de glucides.

Les aliments sources de protéines sont nombreux: les œufs, les viandes, les fromages sont autant d'aliments pouvant servir à combler les besoins nutritionnels d'un individu.

LES MICRONUTRIMENTS

Les besoins nutritionnels du corps se manifestent également à travers les micronutriments.

Cette catégorie regroupe à la fois les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments.

les vitamines : elles sont importantes pour la structure osseuse (vitamine D), la vue (vitamine A), la protection du système immunitaire (A, C, E), ou encore la bonne coagulation du sang (vitamine K)

les minéraux : les minéraux dont le corps a essentiellement besoin sont notamment le potassium (notamment pour la contraction des muscles et donc pour le cœur), le calcium, le magnésium, le phosphore ou encore le soufre

les oligo-éléments : Il s'agit des éléments que l'on trouve en plus petites quantités dans le corps humain. On dénombre notamment, le cuivre, le zinc, l'iode, le sélénium...

Les micronutriments se retrouvent à travers la plupart des aliments que l'on consomme au quotidien. Leurs apports énergétiques sont moindres en comparaison avec les glucides ou les lipides mais ils constituent des éléments indispensables pour le bon fonctionnement du corps humain.

LES FIBRES

À la différence des glucides et des lipides, les fibres ne sont pas à proprement parler des nutriments et ne sont pas complètement absorbées et transformées en énergie par le corps. Elles jouent un rôle important pour faciliter la digestion et sont généralement classées en deux catégories: les fibres solubles et les fibres insolubles.

Fruits, légumes secs ou céréales: les aliments contenant des fibres sont de natures très diverses. Le pain complet, les céréales, les flocons d'avoine, les figues, les pruneaux, les kiwis, les lentilles ou encore les pois chiches sont autant d'aliments que l'on peut intégrer au cours des repas afin de couvrir les besoins nutritionnels de l'organisme.

 

BON À SAVOIR

chaque type de nutriment est présent en quantité variable dans les aliments que l'on consomme au quotidien. Même s'il est difficile d'atteindre un équilibre nutritionnel parfait, il est important de prêter attention à ses apports énergétiques quotidiens. Une alimentation constituée d'aliments variés, des quantités de nourriture raisonnables, la limitation de la consommation d'aliments trop sucrés ou trop gras est la base d'une alimentation saine

les besoins de l'organisme, notamment en termes de quantités, peuvent différer selon le sexe, l'âge et la constitution de chaque individu. Deux personnes n'auront pas nécessairement besoin des mêmes apports pour obtenir la quantité d'énergie nécessaire au bon fonctionnement du corps

en cas de carence, il est possible de recourir à des compléments alimentaires ou des vitamines sous forme de comprimés ou d'ampoules par exemple. Cependant il est impératif de demander conseil à son médecin avant de se tourner vers l'automédication. Par ailleurs, il faut savoir qu'il n'est pas nécessaire de consommer des vitamines en sur-quantité car, dans la plupart des cas, le corps n'est pas en mesure de les assimiler et peut les rejeter par le biais des selles

 

https://humanis.com/particulier/mutuelle-sante/besoins-nutritionnels-corps-quelles-sources-apports-energetiques/

Top 7 des technologies pour améliorer notre cerveau

Chercheur en neurosciences à l'Inserm, Michel Le Van Quyen s'intéresse à la modélisation du fonctionnement du cerveau et se passionne pour le « neurofeedback », qui permet de prendre conscience de son propre état cérébral. Pour Futura, il a sélectionné une liste de sept appareils innovants conçus pour améliorer un peu le travail de notre cerveau.

Dans mes recherches, j'assiste actuellement à une véritable révolution où des technologies médicales utilisées dans des laboratoires de recherches commencent à sortir et se diffusent dans le grand public. En voici une sélection. Ces dispositifs portent les noms évocateurs de Melomind, Muse, Dreem, Muse, Thync, iWinks et Halo Sport.

Ils sont actuellement vendus au grand public ou sur le point de l'être. Ils proposent tous d'agir sur le cerveau pour en améliorer le fonctionnement, c'est-à-dire augmenter la concentration, le bien-être, le sommeil, les perceptions mais aussi le rêve ou l'humeur. Une vague d'innovations technologiques est sur le point de toucher notre quotidien.

Melomind, pour augmenter son bien-être

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Le casque Melomind diffuse de la musique, mais d'une manière subtile. © MyBrain Technologies (tous droits réservés)

Le casque Melomind diffuse de la musique, mais d'une manière subtile. © MyBrain Technologies (tous droits réservés) 

Le casque Melomind (dont le nom est l'association de melody et de mindmélodie et esprit) permet d'apprendre à se relaxer. Cette technologie de la startup française MyBrain Technologies se base sur une ancienne idée, le neurofeedback, inventé dans les années 1950.

D'apparence, le Melomind ressemble à un casque audio. Posez-le sur votre tête et il commence à produire de la musique. En revanche, la particularité est que cette musique est contrôlée par vos activités cérébrales enregistrées par de petites électrodes placées à l'arrière de la tête. Cette musique paramétrée sur la relaxation du cerveau, le système vous guidera ainsi vers un état de détente de plus en plus profond. À la manière d'un sportif entraînant ses muscles tous les jours, vous entraînez quotidiennement votre cerveau à se détendre.

Muse, l'appareil pour méditer

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Le bandeau connecté Muse sert à la méditation. © Flammarion (tous droits réservés)

Le bandeau connecté Muse sert à la méditation. © Flammarion (tous droits réservés) 

Le bandeau connecté Muse de la société canadienne InteraXon propose quelque chose d'inédit : aider à méditer ! L'application demande de déposer le téléphone et d'adopter une position confortable, épaules détendues, dos droit et yeux fermés. Puis elle invite à prendre conscience de sa respiration et à se concentrer sur l'expiration.

Ensuite, il s'agit de ne penser à rien d'autre qu'à la respiration. L'application émet des sons de ventet de vagues pour indiquer le niveau d'attention ; plus votre cerveau est distrait, plus les sons de vent et de vagues sont forts. Si vous entendez une mer calme et des gazouillis d'oiseaux, votre attention est alors focalisée. C'est l'état à maintenir durant toute la durée de la séance.

À la fin, le smartphone trace le déroulé de l'activité cérébrale sous forme d'une courbe afin que vous puissiez suivre à quel moment vous étiez attentif ou distrait. Au bout de plusieurs séances, vous allez peu à peu apprendre à ne plus se laisser distraire par des bruits et considérations parasites et vous allez améliorer durablement votre attention. Il est désormais établi que ce type d'entraînement a une action bénéfique sur le bien-être en et réduit le stress (et donc les effets dévastateurs sur le système cardiovasculaire ou sur les défenses immunitaires contre les infections et les inflammations.).

Dreem, pour mieux dormir

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Le bandeau Dreem améliore le sommeil profond. © Rythm (tous droits réservés)

Le bandeau Dreem améliore le sommeil profond. © Rythm (tous droits réservés) 

Le bandeau Dreem, de la startup française Rythm, permet d'améliorer le sommeil dit profond. Plus précisément, c'est une période particulière qui joue un rôle crucial dans la régénération de l'organisme. Ce sommeil profond occupe 20 % du temps total du sommeil. C'est la phase profonde qui est la plus réparatrice pour l'organisme et fait disparaître la fatigue. Des résultats récents montrent que cette phase permet l'évacuation des toxines qui s'accumulent dans le cerveau pendant la journée.

Le sommeil est donc une véritable douche qui lave notre cerveau. De plus, le sommeil joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement de notre mémoire. En effet, c'est grâce aux périodes de sommeil profond que nous consolidons la mémoire de nos souvenirs récents, donc que nous pouvons stocker les souvenirs sur le long terme. Dans le cerveau, cette phase de sommeil est caractérisée par des ondes très lentes.

L'idée du système Dreem est d'augmenter ces ondes avec des petits bruits synchronisés avec elles. Le sommeil profond, réparateur, s'en trouve alors artificiellement renforcé, avec tous ses effets bénéfiques.

Thync, pour choisir son humeur

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Le casque Thync serait capable de modifier l'humeur de son porteur. © Aaron Muszalski (tous droits réservés)

Le casque Thync serait capable de modifier l'humeur de son porteur. © Aaron Muszalski (tous droits réservés) 

Le casque Thync propose de changer son humeur sur commande... À l'aide de deux électrodes qui viennent se placer sur le front et la nuque, ce système produit un effet calmant ou énergisant, à volonté. D'après les constructeurs, le premier effet est comparable à un verre de vin et le second à celui d'une tasse de café.

Une application dédiée sur téléphone portable ou tablette permet de gérer ces effets et d'ajuster l'intensité des stimulations à sa guise. L'effet se prolonge sur plusieurs heures après son utilisation. Même si les modes de fonctionnement du dispositif restent obscurs, l'appareil stimule, très probablement, le système nerveux sympathique et parasympathique par les nerfs du crâne.

Le bandeau iWinks : le rêve de contrôler ses rêves

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Le Songe de Tartini par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. © Bibliothèque nationale de France, domaine public

Le Songe de Tartini par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. © Bibliothèque nationale de France, domaine public 

L'impression d'être conscient dans le rêve que l'on est en train de vivre s'appelle un « rêve lucide ». Le rêveur a alors l'opportunité de mieux profiter des sensations qu'il procure, comme pendant un film ou une pièce de théâtre. Effectivement, tout ce qui vous fait peur dans la vie courante est ici sous contrôle. Tout devient possible et l'expérience est jubilatoire.

Mais le rêve lucide pourrait permettre d'aller encore plus loin car l'esprit peut explorer à loisir sa créativité. C'est ce qu'a fait le musicien italien Giusseppe Tartini du XVIIIe siècle. Son rêve est resté célèbre car il demanda au diable de l'aider à la composition d'une de ses plus belles sonates : celle des trilles du diable... En revanche, même si le rêve lucide apparaît spontanément chez certains dormeurs, c'est une expérience qui reste rare.

Le bandeau iWinks permet de faciliter l'induction de rêves lucides. Ce système indique par une petite lumière sur les yeux que le rêve a commencé. À la différence d'un réveil normal, ce dispositif détecte les mouvements oculaires et sonne au moment précis du rêve. Dans le rêve, le champ visuel se ponctue de taches lumineuses pour aider à entrer en état de lucidité sans se réveiller.

Halo Sport, pour augmenter ses forces

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Le casque Halo Sport amplifierait la stimulation des muscles. © Halo Neuroscience (tous droits réservés)

Le casque Halo Sport amplifierait la stimulation des muscles. © Halo Neuroscience (tous droits réservés) 

Le dispositif Halo Sport, développé par la startup californienne Halo Neuroscience, ne se distingue guère d'un casque audio banal. Sauf, sur sa face intérieure, par une brosse parsemée de petits picots en plastique souples qui se disposent sur le haut de la tête. Ce sont, en fait, de petites électrodes destinées à transmettre d'infimes impulsions électriques à travers le crâne dans le cortex moteur ; cette région du cerveau est cruciale car c'est elle qui contrôle la planification et les mouvements volontaires.

Stimulés par le dispositif, les neurones envoient des signaux amplifiés vers les muscles qui gagnent alors en énergie et en puissance. Néanmoins, même si cette technologie est séduisante, les effets à long terme sont inconnus. Et dans le domaine du sport, il s'agit d'une forme électronique de dopage, totalement indétectable après utilisation par les instances sportives. Donc, prudence avec cette nouvelle technologie...

Une veste pour ressentir les tweets

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Une veste connectée transmet par des pressions sur le corps des informations venues d'ailleurs. © Eagleman Laboratory, DR

Une veste connectée transmet par des pressions sur le corps des informations venues d'ailleurs. © Eagleman Laboratory, DR 

David Eagleman est un brillant scientifique du collège de médecine Baylor à Houston, au Texas. Durant une conférence TED, il a présenté une veste étonnante, portant de nombreux nodules convertissant des informations venues du Web en vibrations. En particulier, les messages Twitter, postés par les spectateurs durant sa conférence, lui étaient transmis sous forme de vibrations dont le motif variait selon le caractère positif ou négatif de la tonalité des messages.

Tout en parlant, il pouvait suivre en temps réel les opinions globalement favorables du public sous la forme d'un agréable massage de dos. D'après le chercheur, ces nouvelles formes de technologies vont, à terme, élargir les capacités sensorielles humaines... Ce dispositif VEST (Versatile extra-sensory transducer, ou Transducteur de variables extra-sensorielles, en français) a fait l'objet d'une campagne Kickstarter l'année dernière.

Découvrir le livre de l'auteur chez Flammarion : Améliorer son cerveau, oui, mais pas n'importe commentMémoire, concentration, humeur, sommeil : le vrai pouvoir des neurosciences.

 

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-top-7-technologies-ameliorer-notre-cerveau-66314/

Comment réagir à ses mauvaises notes ?

 

Un zéro pointé isolé n’a rien d’une catastrophe nationale. Si en revanche les mauvaises notes s’accumulent sur son bulletin, inutile d’attendre pour chercher à comprendre ce qui se passe dans la tête de votre enfant.

Qu’il s’agisse d’un simple contrôle raté ou de mauvaises notes à la chaîne, une punition assortie d’une réprimande est loin d’être la bonne solution. Dans les deux cas, votre enfant se trouve en situation d’échec. En rajouter ne peut qu’aggraver son humiliation et lui enlever toute confiance en lui.

Simple dérapage ? Regonflez-lui le moral. 
Nul n’est parfait, et même si vous avez la nette impression que votre fils ou votre fille n’a pas fait le maximum pour décrocher la moyenne, n’en faites pas un drame. Il aurait l’impression que vous remettez en question votre affection pour lui sur un simple résultat. A un âge où l’on doute de tout, surtout de soi, c’est très déstabilisant. Et il risque la prochaine fois, de tout faire (falsifier la note, signer à votre place ou ne pas oser rentrer à la maison) pour éviter votre réaction.

Ce que vous pouvez faire : tirez ensemble la leçon de cet échec ponctuel. 
Etait-ce un manque de travail, un problème de compréhension ou plutôt de concentration ? L’essentiel est de ne pas répéter les mêmes erreurs.

Bulletin médiocre : menez l’enquête. 
Accumuler les 3/20 dans la plupart des matières, ça ne s’appelle plus un accident de parcours. N’en déduisez pas pour autant que vous avez un cancre à la maison ! Cette accumulation de mauvaises notes peut signaler un malaise du côté de votre ado. Un enfant anxieux et émotif peut perdre ses moyens face à sa feuille de contrôle. Il peut aussi être fatigué, ne pas arriver à se concentrer, être mal à l’aise face à un professeur ou tout simplement avoir l’impression que ses résultats ne vous intéressent pas. Et en perdre du coup toute motivation !

Ce que vous pouvez faire : seule l’association de plusieurs facteurs permet de mettre un terme à la spirale d’échec.- Intéressez-vous à son travail scolaire: lui demander comment s’est passée la journée et s’il a besoin d’un coup de main pour ses devoirs, le rassurera sur votre intérêt. - Mettez de l’ordre dans son rythme de vie : surveillez son alimentation, son sommeil, prévoyez un lieu calme pour étudier… - Enseignez-lui une méthode de travail: les enfants à la traîne ne savent pas s’organiser. Ils ne savent pas étudier une leçon, analyser un texte. C’est le travail du professeur, mais ce dernier n’a jamais le temps de vérifier si ses consignes de début d’année ont été bien assimilées par tous. -Allez voir ses professeurs : ils ont une vision de votre enfant, souvent très différente de la vôtre. L’association de vos deux points de vue permet souvent de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de votre rejeton. - Motivez-le : n’hésitez pas à montrer votre joie à la moindre amélioration. En revanche ne lui promettez surtout pas d’argent en échange d’une bonne note! Un résultat scolaire ne se monnaye pas. - Vous fâcher : seulement quand vous êtes sûr qu’il prend son travail scolaire par-dessus la jambe. Pas question de hurler, mais recadrer votre ado en lui rappelant fermement que ce n’est pas en perdant son temps à redoubler qu’il va concrétiser son projet d’avenir. Et en prenant si besoin, des sanctions. Pas de sorties tant qu’il n’a pas rattrapé ses 10 leçons de retard. Ce n’est pas un abus d’autorité de votre part, mais le juste retour de bâton auquel il doit s’attendre s’il ne prend pas ses responsabilités. 

3 questions au psy- Que faire face à un enfant qui ne semble pas se soucier de ses résultats ? D’abord, ne pas juger trop vite. Certains enfants, surtout les garçons, jouent souvent les « bravaches » pour cacher leur contrariété derrière une petit air désinvolte. Aucun enfant n’aime avoir de mauvais résultats, sauf s’il le fait exprès pour attirer l’attention de ses parents. - Dans quels cas ? Quand il a l’impression que ses parents ne s’intéressent pas assez à lui et à son travail. Dans ce cas, demander à voir ses cahiers ou à contrôler ses devoirs du soir, loin d’être ressenti comme une intrusion par le jeune adolescent, permet au contraire de le rassurer sur l’intérêt (et donc sur l’amour ! ) de ses parents, et de le remotiver sur le plan scolaire. Les périodes de conflits familiaux, séparation, problèmes avec un aîné ou un cadet, peuvent aussi entraîner des chutes de résultats. - Il est donc plus normal qu’un enfant affiche sa contrariété ? Jusqu’à un certain point. Pleurer pour un zéro est une réaction de déception normale. Mais il n’est pas sain non plus d’en faire un drame. Au collège et au lycée, certains enfants de nature anxieuse ont tendance à se sentir nuls à la moindre mauvaise note. Pour éviter cette dévalorisation systématique, tout l’art des parents est d’être suffisamment exigeants sans avoir des ambitions excessives qui risquent de mettre une pression insupportable sur les épaules de leurs enfants. 

 

http://www.magicmaman.com/,comment-reagir-a-ses-mauvaises-notes,46,143.asp

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