"Quand j’étais petit, je croyais naïvement que pour réussir sa vie, il fallait bien travailler à l’école.
Après tout, la réussite scolaire mène aux meilleurs diplômes. Les meilleurs diplômes mènent aux meilleurs emplois. Les meilleurs emplois mènent aux meilleurs salaires. Et l’argent fait le bonheur
Puis j’ai cessé de croire au Père Noël, le choc !"
Que se passe-t-il dans la tête d’un sourd-muet en train de se masturber ? Voilà la curieuse question que le vénérable George Steiner pose dans son essai Les Livres que je n’ai pas écrits (2008). Cette question semble revêtir pour lui une importance capitale. « Il serait extrêmement difficile d’obtenir sur ce point des informations fiables. Je n’ai connaissance d’aucune enquête systématique. Pourtant, la question est d’une importance cruciale. » Pourquoi s’intéresser à une question aussi saugrenue ? Parce que, selon l’auteur, la réponse pourrait éclairer la nature des liens entre émotions, langage et pensée. Si la pensée est le fruit du langage, qu’advient-il pour un sourd-muet qui ne possède pas de langage ?
Ici, G. Steiner commet une double erreur. La première est de considérer qu’un sourd-muet est privé de langage. Or, chacun sait que les sourds-muets utilisent un langage de signes qui n’a rien à envier en finesse, en rigueur et en richesse au langage parlé. De plus, les sourds-muets peuvent parfaitement lire, écrire ou raconter leurs expériences comme vous et moi. Ce que fit par exemple Pierre Desloges, un artisan relieur qui publia en 1779 ses Observations d’un sourd-muet. D’autres le feront après lui (A. Peletier et Y. Delaporte, Moi, Armand, né sourd et muet, 2002).
La seconde erreur est plus fondamentale. Elle porte sur les liens entre langage et pensée. G. Steiner reprend cette idée largement répandue selon laquelle la pensée et le langage sont une seule et même chose. « On s’accorde à reconnaître que les capacités du langage à faire de la réalité un objet de classification, d’abstraction, de métaphore – si tant est qu’il existe un langage “extérieur” – constituent non seulement l’essence de l’homme mais sa séparation primordiale d’avec l’animalité (à nouveau, le cas du sourd-muet incarne ce qui est peut-être une énigme essentielle). Nous parlons donc nous pensons, nous pensons donc nous parlons (…). Le “verbe” qui était au commencement (…) fut le début de l’humanité. » (ibid.)
Les premiers arguments nous viennent de l’expérience ordinaire. La thèse selon laquelle le langage produit la pensée est communément admise en philosophie et en sciences humaines. Mais c’est une idée reçue qui n’a jamais fait l’objet d’une démonstration solide, ni même d’un véritable livre ou d’une théorie de référence. On la retrouve affirmée un peu partout comme une sorte d’évidence sur laquelle il n’y a pas lieu de se pencher tant elle semble aller de soi. On la trouve répandue chez des philosophes comme Platon, Rousseau, Hegel… Or, rien n’est moins évident. On dispose même aujourd’hui de nombreux arguments pour soutenir qu’il existe une pensée sans langage. Et que le langage n’est que la traduction – souvent imparfaite – d’idées et de représentations mentales sous-jacentes qui le précèdent. Il nous arrive souvent de chercher nos mots, de vouloir exprimer une idée sans parvenir à trouver le mot juste, l’expression exacte. D’où le besoin de reformuler ses idées, et parfois, de guerre lasse, quand on sent que l’on n’a pas pu exprimer correctement sa pensée, d’avoir recours à son joker : « Tu vois ce que je veux dire ?
L’expérience du « mot sur la langue » est encore plus probante. Vous pensez à un acteur connu, vous voyez son visage, vous connaissez le titre de ses films, mais vous ne vous souvenez plus de son nom. L’idée est là. Pas le mot. La pensée est présente, le langage fait défaut. Des exemples de pensée sans langage nous sont fournis aussi par le témoignage des aphasiques. L’aphasique est un patient atteint d’une lésion cérébrale, et qui a perdu momentanément ou durablement l’usage du langage. Il existe différentes formes d’aphasie (les plus connues sont les aphasies de Broca et de Wernicke). Ce sont des détériorations profondes qui affectent la sémantique ou la grammaire, parfois les deux. Le cas des aphasiques est donc bien plus probant que celui des sourds-muets.
Or, certains aphasiques temporaires ont réussi à raconter comment ils pensaient sans langage. Comme ce médecin qui, suite à un accident cérébral, a perdu pendant plusieurs semaines l’usage des mots. Cela ne l’empêchait pas de continuer à penser, de s’interroger sur sa maladie, de faire des diagnostics, de penser à son avenir, de chercher des solutions (D. Laplane, La Pensée d’outre-mots, 1997). Les aphasiques peuvent faire des projets, construire des hypothèses, calculer, anticiper et résoudre des problèmes techniques de toutes sortes.
Si l’on y songe, une grande partie de notre vie mentale, que l’on appelle la « pensée », passe par des images mentales, pas seulement par des mots. Quand je réfléchis à quels vêtements je vais porter aujourd’hui, quand l’architecte imagine un plan de maison, quand on joue aux échecs, quand on imagine le trajet pour se rendre chez des amis…, ce sont des images et des scènes qui défilent dans la tête plutôt que des mots et des phrases, même s’il existe un « langage privé », un monologue intérieur comme dans la lecture. De même, le souvenir du passé nous revient sous forme de scènes visuelles. Lorsque le narrateur de la Recherche de Marcel Proust trempe sa madeleine dans le thé, c’est un torrent d’images et d’émotions qui le submerge tout à coup, sous l’aspect d’images mentales, de sons, d’odeurs, d’émotions positives et négatives. Les mots ne sont là que pour tenter de communiquer cette vie intérieure, ce « flot de conscience » dont parlait William James.
De nombreuses expériences psychologiques apportent du crédit à la thèse d’une « pensée en images ». Dans les années 1970-1980 eut lieu un grand débat en psychologie sur la nature des représentations mentales. Pour certains théoriciens, élèves de Noam Chomsky, le langage utilisé dans les différents pays (anglais, chinois ou finnois) repose sur un langage interne, le « mentalais », fait de représentations symboliques – abstraites et logiques – et comparable à un programme informatique. À l’aide de nombreuses expériences, le psychologue Stephen Kosslyn, tenant d’une pensée visuelle, réussit à montrer que nombre d’expériences de pensée courante reposent sur des images mentales, composées de scènes visuelles. Le débat – « The imagery debate » – tourna nettement à l’avantage de ces derniers (M. Tye, The Imagery Debate, 1991).
La linguistique dite « cognitive » va également dans ce sens. Selon ce courant de recherche, qui a pris un grand essor depuis les années 1980, le langage ordinaire repose sur des schémas cognitifs qui précèdent les mots, les règles de grammaire et lui donnent sens. Soit la phrase « Demain, je pars à Rome » plutôt que conjuguée au futur, « je partirai à Rome ». Le futur ne dépend pas ici d’une forme grammaticale puisque l’on a utilisé le présent. La représentation du futur repose avant tout sur la possibilité de s’y projeter mentalement. L’idée précède le sens. « L’idéogenèse précède la morphogenèse », disait à sa manière Gustave Guillaume, l’un des pionniers de la linguistique cognitive. Un individu qui ne pourrait pas mentalement se projeter dans l’avenir, imaginer le futur, n’aurait pas la possibilité de comprendre les règles de grammaire. Inversement, l’absence de règle de grammaire pour exprimer le futur n’empêche pas de le penser. Les aphasiques en témoignent.
Les pensées les plus abstraites elles-mêmes ne sont pas forcément tributaires du langage. Les témoignages de nombreux mathématiciens et physiciens sur l’imagination scientifique vont dans ce sens. Einstein a rapporté qu’il pensait à l’aide d’images mentales, les mathématiciens de la géométrie pensent aussi à l’aide de représentations visuelles.
Beaucoup d’indices et d’arguments nous invitent donc à reconsidérer l’idée courante selon laquelle la pensée repose sur le langage et qu’ils sont une seule et même chose. La pensée prend des formes multiples, des idées courantes (souvenirs, anticipations, imagination) aux abstractions (mathématiques, géométrie) qui n’ont pas besoin du langage pour exister. Du coup, le langage apparaît sous un nouveau jour. Il ne serait qu’un instrument plus ou moins adéquat destiné à communiquer nos pensées. Cet outil se révèle imparfait, parce que soumis à des contrainte : celles de symboles collectifs codifiés permettant de partager des mondes mentaux communs mais ne reflétant pas forcément la singularité des pensées individuelles.
La maison de mes rêves ne pourra jamais coller exactement à la maison réelle, car celle-ci doit aussi obéir aux contraintes du monde physique. De même, le langage obéit à des règles de structuration interne qui n’épousent pas entièrement les plis de ma pensée. Le langage ne servirait donc qu’à jeter des ponts entre les univers mentaux. Mais il ne permettra jamais de les rendre totalement transparents les uns aux autres. « J’éteignis la lumière, mais en moi-même les images continuèrent de briller et de fulgurer », écrit Stefan Zweig dans La Confusion des sentiments.
Selon ce philosophe américain, il est impossible de circonscrire strictement ce que désigne un mot. Quine est, du point de vue linguistique, behavioriste au sens où la signification ne se donne pour lui qu’à travers les comportements. Dans Le Mot et la Chose, il imagine une situation de « traduction radicale » où un linguiste part sur le terrain pour traduire une langue complètement inconnue. Il n’a pas de guide, pas d’interprète. Pour élaborer son manuel de traduction, il ne peut que s’appuyer sur les émissions verbales des indigènes et les circonstances observables. Imaginons que le linguiste voit un indigène s’exclamer « gavagai », au moment où un lapin détale dans la garenne à côté d’eux. D’autres situations similaires l’amèneront à traduire « gavagai » par « lapin ». Mais qui dit que l’indigène désigne par ce terme un lapin et pas par exemple une partie non détachée de lapin ou la manifestation de la « lapinité » ? Rien dans l’observation ne lui permettra de trancher. Le traducteur projette ses propres catégories, notamment celle d’objet. Il n’y a pas de fait brut permettant de lever l’incertitude. L’observation est configurée par la langue de l’observateur : elle n’est jamais pure ou brute. Mettons qu’il y ait deux « traducteurs radicaux » qui étudient indépendamment l’un de l’autre cette langue inconnue et qui aboutissent à deux manuels différents mais interchangeables. Selon Quine, ils peuvent donner tous deux de bonnes prédictions des comportements que l’on peut attendre des indigènes, tout en étant incompatibles. Il n’y a pas de fait susceptible de les départager. Il y a pour reprendre ses termes « indétermination de la traduction ».
Extrait de C. Halpern, « Quine, repenser l’empirisme », Sciences Humaines, H.S. n° 9, mai-juin 2009.
Berkeley
« Je ne sais si d’autres personnes ont cette admirable faculté d’abstraire leurs idées ; pour moi, je trouve que j’ai la faculté d’imaginer ou de me représenter les idées des choses particulières que j’ai perçues, de les séparer et de les combiner de diverses manières. » « L’origine de cette erreur… (i.e. cette conception de l’abstraction) me paraît être le langage (…) Aucun sens précis ni défini n’est attaché à un nom général qui signifie toujours indifféremment un grand nombre d’idées particulières. » (Principes de la connaissance humaine).
Condillac
« Qu’est-ce au fond que la réalité qu’une idée générale et abstraite a dans notre esprit ? Ce n’est qu’un nom ; ou si elle est quelque autre chose, elle cesse nécessairement d’être abstraite et générale. »
« Les idées abstraites ne sont donc que des dénominations. (…) et tout l’art de raisonner se réduit à l’art de bien parler. » (Logique)
Hegel
« Nous n’avons conscience de nos pensées, nous n’avons des pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective (…) C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont si intimement unis. Par conséquent, vouloir penser sans les mots, c’est une tentative insensée. (…) Ainsi, le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie. » (Philosophie de l’esprit)
Cassirer
Pour le philosophe allemand, l’homme se définit comme un esprit créateur de symboles. Le langage, explique Cassirer, dans La Philosophie des formes symboliques, t. I, La Langue (1923), donne accès au monde à travers des symboles. À la différence du cri de l’animal qui n’a qu’une signification unique, les symboles du langage sont porteurs de multiples significations.
« La “construction du concept” dans le langage, en grande partie, est moins l’œuvre de la comparaison et de l’association logique des contenus de perception que celle de l’imagination linguistique. (…) On vérifie encore une fois ici que le langage, en tant que forme d’ensemble de l’esprit, se trouve à la frontière entre mythos et logos. » (Philosophie des formes symboliques)
Bergson
« Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire les étiquettes collées sur elles. Cette tendance s’est encore accentuée sous l’effet du langage. Car les mots désignent des genres. Le mot qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous. » (Le Rire)
Wittgenstein
« La langue déguise la pensée. Et de telle manière que l’on ne peut, d’après la forme extérieure du vêtement, découvrir la forme de la pensée qu’il habille ; car la forme extérieure du vêtement est modelée à de tout autres fins qu’à celle de faire connaître la forme du corps. » (Tractatus)
Benveniste
« Dans le langage humain, le symbole en général ne configure pas les données de l’expérience, en ce sens qu’il n’y a pas de rapport nécessaire entre la référence objective et la forme linguistique. » (Problèmes de linguistique générale)
Chomsky
« Nous parlons comme nous voyons ; nous n’apprenons pas notre langue, elle est innée, inscrite dans notre biologie. »
« Ce qui retient davantage mon intérêt, c’est de pouvoir découvrir, à travers l’étude du langage, des principes abstraits qui gouvernent sa structure et son emploi. Ces structures sont universelles selon une necéssité biologique et pas simplement par accident historique. Elles découlent des caractéristiques fondamentales de l’espèce. » (Structures syntaxiques)
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_dossier_web=67&id_article=25273
Les résultats scolaires des enfants sont une source de nervosité pour les parents. Mais une pression trop importante peut frustrer les élèves et conduire à l'effet inverse.
Mettre trop de pression sur les épaules des enfants peut nuire à leurs performances scolaires. Une étude de l’université de Reading s’intéresse au stress ressenti par les jeunes élèves face à l’exigence de leurs parents, et montre l’importance pour ces derniers de trouver un juste milieu. Des attentes trop élevées, voire irréalistes, peuvent en effet conduire les enfants à se braquer et leurs résultats à dégringoler.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données d’une précédente étude réalisée en Allemagne et portant sur 3 530 adolescents de 11 à 16 ans, suivis sur une durée de cinq ans.
Spécifiquement, ils se sont intéressés à leurs résultats à des tests de mathématiques effectués sur toute la période, et à des questionnaires remplis par les parents, où ces derniers rapportaient leurs aspirations pour leurs enfants, à quel point ils voulaient qu’ils atteignent une certaine note, et s’ils pensaient que ce désir était réaliste. Les chercheurs ont ensuite comparé ces données à celles d’une étude américaine de deux ans, présentant de fortes des similitudes.
Le juste milieu
Le résultat de leurs analyses est à double tranchant. D’un côté, ils soulignent que les parents qui croient en leurs enfants et les poussent à obtenir les meilleures notes possibles aident leur progéniture à atteindre le premier rang de la classe. Les adolescents se montrent en moyenne plus performants lors des tests de mathématiques. Toutefois, des aspirations irréalistes et une pression démesurée peuvent avoir l’effet inverse.
« Lorsque nous nous sommes intéressés aux enfants de parents ayant des attentes trop importantes par rapport aux capacités de l’élève, nous avons constaté des résultats moins bons. Cela peut s’expliquer par le manque de confiance en soi, la frustration et la nervosité qui peut se développer chez ces enfants », note Kou Murayama, auteur principal de l’étude, interrogé par le journal The Guardian.
D’après cet expert, le message est clair. Les parents doivent tout faire pour soutenir les enfants, et pour les encourager sur le plan académique. Ils doivent leur montrer qu’ils souhaitent les voir réussir.
Néanmoins, les parents doivent aussi mesurer leur comportement, et ne pas trop en demander. Cela peut en effet conduire à créer chez les enfants un sentiment de rejet face à l’école et aux examens, et cela peut avoir un impact bien plus négatif sur les notes que s’ils n’avaient au contraire apporté aucun soutien.
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/12912-Trop-de-pression-des-parents-peut-nuire-aux-resultats-scolaires
Manger du poisson serait bon pour le cerveau et plus particulièrement à l’amélioration de la mémoire. Cela serait du à l’acide docosahexanoïque (DHA), un acide gras de la famille des Oméga-3 retrouvé en grandes quantités dans le poisson. Des chercheurs canadiens propose une action possible du DHA sur la mémoire.
Mais quel est le rôle du DHA sur l’amélioration de la mémoire ? Des chercheurs canadiens1 ont découvert une explication possible de l’action du DHA sur la mémoire. Les résultats sont détaillés dans le journal Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism2.
Ils ont découvert que les souris nourris avec un régime riche en DHA présentaient des niveaux de DHA de 30% plus importants dans la zone du cerveau dédiée à la mémoire, l’hippocampe, que les souris régulièrement nourris par une alimentation plus classique. Ils ont également réussi à montrer qu’une telle augmentation de DHA est associée à une amélioration de la transmission synaptique.
« Nous voulions déterminer comment l’absorption de poisson améliore la mémoire. Ce que nous avons découvert, c’est que les cellules de la mémoire dans l’hippocampe pourraient communiquer entre elles de manière plus efficace, et mieux relayer des messages quand les niveaux de DHA deviennent plus importants dans cette région du cerveau. Cela pourrait expliquer pourquoi la mémoire s’améliore avec un régime riche en DHA »,
explique Yves Sauvé, qui a dirigé cette étude.
Selon les auteurs, complémenter notre alimentation avec du DHA, en augmentant sa consommation de poisson ou en prenant des suppléments alimentaires, pourrait prévenir également la baisse des niveaux de DHA dans le cerveau avec l’âge3.
http://vulgariz.com/medecine-sante/nutrition-aliments/pourquoi-manger-du-poisson-augmente-t-il-la-memoire/
Comment aider une personne, un élève face à des difficultés ? Voici quelques recommandations issues de la pratique narrative (méthode d’origine australienne pour résoudre les problèmes) : écouter les plaintes et externaliser le problème
• La personne n'est pas le problème !
« La personne est la personne, le problème est le problème, la personne n'est pas le problème ! » C'est l'un des principes de base des Pratiques Narratives.
Après avoir écouté les « plaintes » - au sens narratif du terme - celle notamment d'être par exemple dans une section ou une école à mauvaise réputation avec les effets sur l'image qu'ils se font d'eux-mêmes, nous arrivons très vite à nommer le problème. Le fait de nommer le problème permet de le matérialiser, de l'externaliser. Dès lors, on peut parler de lui comme d'une personne extérieure à celui qui en souffre.
Le fait de considérer le problème comme séparé de la personne aide celle-ci à mieux mobiliser ses ressources.
Le fait d'externaliser permet de créer un contexte où le jeune se situe à l'extérieur du problème et où ce n'est plus le problème qui lui dicte qui il est vraiment. Et, enfin, externaliser permet de réduire la tendance à mettre une étiquette sur les gens et les choses et à les assimiler à une pathologie.
;;;;;• Ecouter les plaintes en évitant de conseiller
L’objectif est de faire s'exprimer sur tout ce qui pose problème la ou les personnes qui a / ont besoin d’une aide, comme ici des élèves. Sur les effets que ces problèmes ont sur eux et sur leur vie à l’école. Ne pas hésiter à leur demander d'illustrer leurs propos par des histoires vécues comme problématiques é l’école.
;;;;;• Honorer leurs mots
S'adresser à eux en reprenant bien leurs mots et en validant et reformulant régulièrement. Noter tout ce qu'ils disent précieusement et le leur faire relire régulièrement. Faire quelque chose de leurs mots, un premier pas pour prendre en compte leurs plaintes.
;;;;;• Externaliser le problème
Enquêter sur ce qui leur pose problème et le nommer. Considérer le problème comme séparé du jeune. Cela va aider le jeune à se mobiliser davantage face à son problème. Le fait d'externaliser permet de créer un contexte où le jeune se situe à l'extérieur du problème et où ce n'est plus le problème qui lui dicte qui il est vraiment. Une fois que la personne ne parle plus d'elle comme de quelque chose qui pose problème mais comme quelqu'un qui est affecté par un problème, de nouvelles options apparaissent pour elle. Il devient plus facile de réfléchir à « comment se mettre à l'abri des effets du problème ».
;;;;;• Tisser avec eux une nouvelle histoire en honorant les résistances
Les gens réagissent toujours aux difficultés qu'ils rencontrent. Sinon, ils succomberaient. Cette capacité à réagir est faite de compétences, de connaissances et de compréhensions qu'ils ont de leur vie. Ces compétences, connaissances et compréhensions ont une histoire.
Pour aider ces élèves qui ont des difficultés, tisser avec eux une nouvelle histoire qui ne soit plus l'histoire à problème, c'est rendre visible toutes ces compétences qu'ils ont construites sans les voir. C'est aller chercher avec eux toutes les exceptions - toutes les fois où le « problème » ne les a pas rattrapés, étouffés, paralysés - et les relier comme les épisodes d'une nouvelle histoire.
Plus on étoffe cette nouvelle histoire, et plus l'histoire à problème perd de son influence sur la personne, sur ses comportements. Et, en perdant de son influence, elle permet à la personne de redevenir auteur de sa vie.
;;;;;• Exercice aux élèves
« Qu'est ce qui vous aide à vous sortir de situations difficiles ? »
« Décrivez une chose (une qualité) que vous avez en vous ou que vous avez développée et qui vous aide dans les coups durs. »
«Partagez une histoire où cette qualité spéciale vous a vraiment aidé. »
« Qui ne serait pas étonné, autour et près de vous, que vous ayez cette qualité-là ? »
«D'où vous vient-elle ? Comment l'avez-vous acquise ou bien qui vous l'a apprise ? »
« Est-elle liée d'une façon ou d'une autre à un groupe, à votre famille, peut-être à une communauté, ou une culture à laquelle vous appartenez ? »
A la fin de l'exercice, chacun écrivait la qualité qu'il s'était trouvée sur un post-it et venait coller celui-ci au tableau, et il devait dire au groupe :
« sa qualité »,
« comment il avait vécu cet entretien »,
« ce qu'il avait appris sur lui-même »,
« ce que ça disait de lui ».
;;;;;• Comment faire intervenir une personne: quelques points clefs
1. Saisir l'opportunité de faire venir une personne qui a eu le même parcours scolaire qu'eux et qui a néanmoins réussi dans la vie. Une personne qui va incarner que c'est possible pour eux d'y arriver.
2. Leur faire rencontrer une personne du monde professionnel, un chef d'entreprise en l'occurrence qui va pouvoir répondre à leurs questions et les renseigner sur ce qu'un patron peut attendre d'un salarié, pour les renseigner sur le monde du travail, sur le métier de restaurateur.
3. Créer un contexte ou un témoin extérieur vient dire l'image qu'il a de ces jeunes et de ce que ces jeunes ouvrent comme nouvelles possibilités dans sa vie. Ce qui va contribuer à étoffer l'histoire préférée des jeunes et du témoin. Ce qui contribuera également à donner aux jeunes le sentiment de « pouvoir », celui d'être capable d'apporter quelque chose à l'autre, d'aider les autres.
http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?numtxt=1304
L'intérÊt pour les enfants doués remonte à Platon dans La République, mais l'intérêt scientifique, pour l'origine de ce « don », remonte à la publication de Hereditary Genius (1869), dans lequel Francis Galton, étudiant la biographie d'hommes célèbres, constate qu'il y a beaucoup de personnes éminentes dans leur famille et en déduit que le génie est héréditaire.
Ce livre sera suivi de beaucoup d'autres de la même veine. Aux Etats-Unis, un étudiant en psychologie, Lewis Terman, est chargé d'en faire l'inventaire. Il se passionne ; cet intérêt ne le quittera plus.
Sa découverte, en 1908, de l'échelle de mesure de l'intelligence mise au point par Binet trois ans plus tôt marque un tournant. Enfin, il dispose d'un bon outil pour évaluer et comparer les intelligences ! En 1911, à l'université de Stanford, il commence à tester systématiquement des enfants. Dix ans plus tard avec le soutien de son université, il étend ses recherches et vise essentiellement les grandes villes. La sélection porte sur 250 000 enfants !
Terman s'appuie sur les maîtres : il les invite à désigner les trois élèves les plus intelligents de leur classe, ainsi que le plus jeune, et le plus intelligent parmi les élèves de l'année précédente. Tous ces enfants sont soumis à une forme abrégée du test de Binet (révisé par lui, et devenu le « Stanford-Binet »). Ceux qui atteignent 130 sont re-testés avec la forme normale du test et l'on retient ceux dont le QI atteint 140. On teste aussi leurs frères et soeurs, ce qui explique que le groupe comprenne des enfants de 6 et 7 ans. 643 enfants sont ainsi choisis et constituent le « principal groupe expérimental ». S'y ajoutent 356 enfants repérés lors de ses études antérieures et 309 collégiens et lycéens choisis selon la même méthode. Au total, 1 444 jeunes sont comparés à quelque 600 enfants « tout-venant ».
La masse d'informations que Terman réunit sur eux, surtout sur les 643 enfants du groupe principal, au moyen soit de tests, soit de questionnaires (remplis par les maîtres, les parents et les enfants) est impressionnante. Elle porte non seulement sur les aspects intellectuels (niveau mental et scolaire, culture, intérêts), mais aussi sur le caractère, les goûts, le développement, la santé physique et mentale, l'environnement scolaire et familial.
Ces données sont publiées en 1925 dans le premier volume des Genetics Studies of Genius, ainsi que les résultats du suivi effectué deux ans plus tard. Le second volume, rédigé par sa collaboratrice Catherine Cox, paraît presque en même temps (1) : il s'écarte sensiblement des autres volumes, puisqu'il porte sur les grands hommes du passé.
Six ans après, Terman re-teste ses sujets, qui sont alors soit au lycée, soit à l'université, afin de savoir si leur QI s'est maintenu, et si leur réussite scolaire répond aux espérances. Les résultats sont publiés dans le troisième volume (2).
En 1936, 1940 et 1945, nouvel envoi de questionnaires. L'âge moyen des sujets est de près de 30 ans ; ils sont donc installés dans la vie. Ont-ils réussi ? Telle est la principale question à laquelle s'efforce de répondre le quatrième volume (3).
En 1950-52, nouveau questionnaire, complété par des entretiens et des tests. Ce corpus, mis à jour sur le plan biographique en 1955, forme la matière du cinquième et dernier ouvrage (4), qui est encore co-signé par Terman, bien qu'il soit mort avant sa parution, en 1956.
L'étude de la cohorte de Terman ne s'est pas arrêtée à sa mort. Des disciples ont continué à rassembler des données et à les publier, en particulier Robert Sears, lui-même Termite - comme on appelle aux Etats-Unis les membres du groupe Terman - et sa femme Pauline, spécialisée dans l'étude des femmes de Terman. La dernière collecte de données sur cette cohorte qui ait donné matière à un article (5) date de 1994 - année où les ex-enfants doués sont âgés en moyenne de 78ans !
Le premier apport de l'étude tient à son envergure. Près de 1500 sujets suivis depuis 77 ans, avec un taux de perte dérisoire (moins de 10 % en 1955, soit 34 ans après le début de la recherche !); 1646 pages (6) de données et d'analyses - c'est un exploit !
Terman voulait avant tout tracer le portrait « moyen » de l'enfant, puis de l'adulte doué. Résumons-en les principaux traits :
- Milieu familial : Le niveau socio-culturel est nettement supérieur à la moyenne : 29,1 % de pères « cadres ou professions libérales » contre 2,9 % dans la population de Los Angeles et San Francisco. Le niveau d'instruction, plus encore : le père ou la mère ont un diplôme supérieur dans 26,4 % des familles, contre 1 % environ de la population américaine. Les groupes ethniques sont inégalement représentés : les Italiens et Espagnols sont sous-représentés, les Noirs, quasi absents, alors que les Juifs sont deux fois plus nombreux que dans la population.
- Portrait intellectuel : Les enfants doués sont précoces : ils ont prononcé leurs premiers mots trois mois et demi plus tôt que la moyenne ; près de la moitié savaient lire avant d'entrer à l'école (dont 9 enfants, avant l'âge de 3 ans).
Ils sont bons élèves, mais, comme les autres enfants, ils ont des résultats variables selon la matière. Leur supériorité est moindre en niveau scolaire qu'en QI - mais en culture générale, elle est écrasante : aucun des 533 enfants Terman soumis au test d'«information générale » n'a eu une note inférieure à la note moyenne du groupe témoin. Même résultat dans le groupe « collégiens et lycéens ».
- Portrait physique : L'étude Terman tord le cou au stéréotype du surdoué rachitique. Ses sujets sont, au contraire, plus grands, et mieux portants, que la moyenne ; en gymnastique et sports, ils ne sont pas inférieurs aux autres. Ils ne sont conformes aux clichés que sur un point : ils sont plus souvent myopes...
- Caractère : Ici encore, les « Termites » s'écartent du cliché : ils sont aussi sociables, aussi populaires et aiment autant jouer que les autres. Seules différences : ils ont davantage de copains plus âgés ; ils jouent plus souvent à des jeux de réflexion ; et surtout, ils lisent beaucoup plus, et leur choix de livres est plus varié.
Terman a dressé une liste de vingt-cinq traits de caractère sur lesquels il demande aux parents et aux maîtres de porter une appréciation. Aux maîtres, il demande en outre d'évaluer de la même façon 500 enfants du groupe témoin. Le résultat est clair : le seul trait sur lequel les Termites sont inférieurs aux autres, c'est l'habileté manuelle. Leur supériorité est particulièrement nette sur les traits intellectuels (soif de connaissances, originalité...) et sur ceux qui décrivent la force de caractère (volonté, confiance en soi...); mais elle est également marquée dans les domaines affectif (optimisme, tendresse...), moral (honnêteté...), physique (santé, énergie...) et social (popularité, leadership...).
Parmi les autres apports des Genetics Studies, citons les plus intéressants :
- La comparaison entre garçons et filles : Les garçons sont nettement plus nombreux: 116 pour 100 filles dans le groupe expérimental à l'origine - et 183 pour 100 filles dans le groupe « collège et lycée ». A l'âge adulte, les carrières des femmes diffèrent sensiblement de celles des hommes : 42 % sont femmes au foyer ; aucune n'est ingénieur; 5 seulement, médecins (3). Enfin, chez les Termites comme dans la population, les femmes vivent plus longtemps : en 1991, 50 % des hommes et 35 % des femmes sont décédés (4).
- Les conséquences de l'accélération : Au moment où commence l'enquête, la seule mesure spéciale offerte aux élèves doués, c'est de sauter des classes ; mais alors, comme aujourd'hui, on craint que l'enfant se trouve ensuite isolé parmi des camarades plus âgés. Terman s'est attaché à étudier ce point. Lors du premier suivi, effectué deux ans après, il constate que les enfants qui ont sauté une classe ont d'aussi bons résultats et sont aussi bien adaptés que les autres (c'est un peu moins vrai pour les enfants qui en ont sauté deux). Il y revient plusieurs fois, et finit par conclure qu'on exagère peut-être le risque, dans les deux sens : d'une part, les enfants maintenus dans leur classe d'âge n'en souffrent pas tellement sur le plan scolaire, car ils apprennent tout seuls ; d'autre part, chez ceux qui sautent des classes, les problèmes d'adaptation sont souvent temporaires. Au total, il penche pour l'accélération - mais en précisant qu'il faut tenir compte de la maturité, physique et affective, de l'enfant.
- La réussite dans la vie : L'un des aspects les plus intéressants de l'étude de Terman est la comparaison qu'il a effectuée, en 1945(3), entre les 150 hommes qui avaient le mieux réussi professionnellement (groupe A) et les 150 qui ont le moins bien réussi (groupe C). Au départ, rien ne les distingue : même QI moyen, mêmes résultats à l'école ; mais, dès le collège, les A réussissent mieux, et la différence s'accentue au fil du temps, si bien que 90 % des A et 37 % des C obtiennent l'équivalent de notre DEUG. L'origine de cet écart, l'auteur la trouve dans l'environnement familial et dans le caractère. Les pères, les frères et soeurs des A ont fait des études supérieures trois fois plus souvent que ceux des C. Quant au caractère, les A sont jugés plus favorablement que les C sur tous les points, en particulier l'ambition, la confiance en soi et la persévérance. Le taux de divorce des C est deux fois plus élevé que celui des A.
On a surtout reproché à Terman ses préjugés, notamment contre les femmes et contre certains groupes ethniques. C'est, nous semble-t-il, se tromper d'adresse : ses préjugés ne sont que la conséquence d'un biais fondamental, qui imprègne toute son étude. En disciple de Galton, il croit à « la nature héréditaire du génie » et pense que ses données en apportent une preuve. Du coup, il sous-estime l'effet de l'environnement, avec des arguments qui étonnent aujourd'hui. Ainsi, pour écarter l'hypothèse selon laquelle la plus grande réussite sociale des enfants des classes supérieures est due à un environnement favorable, il écrit : « Nos données montrent que les individus des différentes classes sociales présentent cette différence de réussite dès la petite enfance, fait qui suggère fortement que la cause en est dans leurs dons innés plutôt que dans l'environnement ». Personne n'oserait plus soutenir qu'à 8 ans, ou même à 6 ans, un enfant n'a pas encore subi l'influence de son environnement !
Un autre biais tient au mode de sélection. Terman n'a soumis à ses tests que les élèves présélectionnés par leur maître, ou en avance - donc bien adaptés à l'école ; les « cancres doués » ont toutes chances de passer à travers les mailles du filet. Il a entrevu le problème, puisqu'il s'est livré à une contre-épreuve : dans trois écoles, il a demandé aux maîtres de sélectionner leurs candidats comme d'habitude, puis il a testé tous les élèves de l'école. Résultat : avec les tests, il recrute 25 % d'enfants en plus de ceux que les maîtres avaient désignés. C'est beaucoup ! Curieusement, ces 25 % deviennent 10 % par la suite, et Terman n'en tient pas compte dans ses conclusions. Pourtant, ce biais de sélection explique peut-être une constatation qu'il a faite lui-même : les Termites ont une réussite professionnelle bien supérieure à la moyenne... mais on ne compte guère de « génies » parmi eux, et même fort peu de créateurs (7).
La masse considérable des données constitue une manne pour tous les chercheurs, qui ne se privent pas d'y puiser des matériaux pour leurs propres études. Pour ne citer que la plus récente, Peterson trouve qu'il y a un lien chez les Termites entre tendance à dramatiser et mort prématurée (8).
Enfin, l'influence que Terman a exercée sur le domaine de l'éducation a été profonde et durable. Le portrait qu'il trace des enfants doués a été nuancé, mais reconnu comme valable pour l'essentiel. Terman est à l'origine du large recours aux tests, aux Etats-Unis en particulier, pour sélectionner les élèves ou les répartir entre différentes filières. Il a ouvert la voie aux mesures spécifiques pour la scolarisation des surdoués, telles que les classes ou écoles spéciales, les cours d'enrichissement. Quand le dernier Termite aura disparu, cette oeuvre demeurera (9).
Dans le volume II des Genetics studies Catherine Cox entreprend de calculer le QI de jeunesse d'hommes et de femmes éminents ayant vécus entre 1450 et 1850. Pour cela, elle réunit un maximum de données biographiques et les soumet à trois experts qui estiment à quel niveau de QI correspondent les performances intellectuelles indiquées à tel ou tel âge.
Disons le tout de suite : les chercheurs actuels ne prennent pas très au sérieux cette évaluation effectuée sur la base de souvenirs d'enfance de proche, parfois notés longtemps après.
Mais c'est amusant à lire.
Le champion du QI, avec 200, est l'économiste John Stuart Mill qui, à six ans, entreprenait d'écrire une Histoire de Rome, et à huit ans enseignait le latin.
Il est suivi par Goethe, puis par Leibniz.
Le premier français, qui arrive en 7e position, est Pascal avec un QI de 180 ; il est suivi de près par Voltaire.
La première femme arrive en 33e position : c'est Madame de Staël. La lanterne rouge est Masséna, général de Napoléon, précédé par Vauban, La Fontaine, Cervantès et le marin anglais Francis Drake.
Avec leur QI entre 100 et 110, aucun d'entre eux n'aurait été retenu par Terman dans son étude des genres... Non plus que Bach, Velázquez ou Molière.
De Vinci, Beethoven et Napoléon, qui se situent à la limite, auraient peut-être bénéficié d'une mesure de faveur...
NOTES
1.C. Cox, The Early mental traits of 300 geniuses, 1926.
L. Terman, The Promise of youth. Follow-up studies of a thousand gifted children, 1930.
L. Terman, The Gifted child grows up, 1947.
L. Terman, The Gifted group at mid-life, 1959. Les 5 volumes ont été publiés par Stanford University Press.
« Psychosocial and Behavioral Predictors of Longevity. The Aging and Death of the "Termites" », par H.S. Friedman et al., American Psychologist, février 1995.
Nombre total de pages des Genetics Studies, moins le second volume, qui ne porte pas sur les enfants Terman.
L'une des rares exceptions, et sans doute le plus célèbre des Termites : l'écrivain de science-fiction R. Bradbury.
« Catastrophizing and untimely death », par C. Peterson et al. dans Psychological Science, mars 1998.
Les Genetics Studies of Genius n'ont pas été traduites en français, mais on en trouve une analyse détaillée dans Les Enfants intellectuellement doués, par R. de Craecker. Puf, 1951.
1. Par Mehdi El le 2025-04-10
Bon travail Merci
2. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
3. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
4. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
5. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
8. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...