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Questions pédagogiques

Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul de système éducatif au Maroc. Quelles en sont les causes et comment peut on y remédier?

BAC 2022 : QUELLES SPÉCIALITÉS CHOISIR POUR QUELLES ÉTUDES SUPÉRIEURES ?

Comment fonctionne le système du Bac au Maroc ?

commet fonctionne le systeme du bac au maroc

Au Maroc, le système scolaire est pensé pour permettre une spécialisation scientifique ou technique qui va ensuite conditionner l’accès à l’enseignement supérieur et au monde professionnel.

Au lycée, le programme d’enseignement se concentre sur l’acquisition par l’élève de connaissances générales qui lui permettront de s’intégrer socialement et culturellement, avec une appétence pour l’histoire et les codes de son pays et de son histoire.

Il s’agit également d’ouvrir l’étudiant à d’autres cultures et fonctionnements, et de s’intéresser aux codes humains, à travers notamment l’apprentissage des matières scientifiques et littéraires.

Trois sections composent cet enseignement au Maroc :

» les sciences expérimentales

» les lettres modernes

» les sciences mathématiques

Trois types de matières y sont obligatoires :

1- Mathématiques-Sciences naturelles-Sciences physiques ;

2- Littérature-Langues-Instruction islamique-Éducation physique-Traduction

3- Sciences sociales (géographie et histoire)

Pourquoi choisir une spécialité est important ?

Pourquoi choisir une spécialité est important

Choisir sa spécialité est un choix important, car il va déterminer les matières qui pèseront le plus dans la balance pour vous ! Si vous n’êtes pas bon en maths, il est donc évident que mieux vaut éviter cette spécialité. L’idée de la spécialité est de valoriser vos points forts et de miser dessus !

Au lycée au Maroc, il existe plusieurs types de formation :

  • Un enseignement professionnel de courte durée qui s’intègre dans un cycle de formation professionnelle qualifiante. Le cycle menant à la qualification professionnelle découle sur le diplôme de qualification professionnelle (DQP). Il est accessible aux élèves qui sont détenteurs du brevet d’études collégiales (BEC)
  • Des formations techniques, professionnelles et générales réparties en deux cycles :
  • Le tronc commun qui dure une année
  • Le baccalauréat de deux ans qui comprend deux branches principales, la branche technologique et professionnelle et la filière générale.

Le bac technologique et professionnel apporte des compétences techniques et est sanctionné par le BETP (baccalauréat d’enseignement technologique et professionnel) qui permet :

–D’accéder à la vie professionnelle

–De s’inscrire dans les écoles de formation pour techniciens

–D’accéder aux prépas des grandes écoles.

–De s’inscrire dans une université tout en étant en phase avec les conditions d’admission de chaque établissement.

Le bac général apporte toutes les bases requises pour entreprendre des études universitaires, postuler aux grandes écoles et établissements d’enseignement supérieur.

Quelles sont les spécialités proposées au Bac général  au Maroc ?

Dès la première, au Maroc, 13 spécialités sont proposées à l’élève :

– Arts ;

– Biologie & écologie ;

– Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ;

– Humanités, littérature et philosophie ;

– Langues, littérature et culture étrangère et régionale ;

– Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité ;

– Mathématiques ;

– Numérique et sciences informatiques ;

– Physique-chimie ;

– Sciences de la vie et de la Terre ;

– Sciences de l’ingénieur ;

– Sciences économiques et sociales ;

– Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives

Cependant, tous les établissements ne proposent pas ces spécialités, il est donc important pour vous de vous informer.

Ainsi vous pouvez passer un : :

  • BAC SCIENCES AGRONOMIQUES
  • BAC SCIENCES ÉCONOMIQUES
  • BAC TECHNIQUES DE GESTION ET COMPTABILITÉ
  • SVT BAC
  • BAC LETTRES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES A
  • SCIENCES HUMAINES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES B
  • SCIENCES DE LA CHARIAA
  • LANGUE ARABE
  • ARTS APPLIQUÉS
  • BAC SCIENCES PHYSIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES ÉLECTRIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES MÉCANIQUES

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures ?

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures

Il n’y a pas de spécialités plus pertinentes ou plus faciles !

Il est crucial d’évaluer :

1. Quelles sont vos forces

2. Quels sont vos centres d’intérêt

3. Quels sont vos objectifs d’avenir

En fonction, rapprochez-vous de vos professeurs et de vos conseillers d’orientation qui vous donneront leurs éclairages sur la spécialité la plus optimale pour vous en fonction de ces trois critères.

La spécialité que vous choisissez au Bac ne vous enferme pas !

Après un bac général, de nombreuses opportunités d’études supérieures s’offrent à vous, et le champ des possibles est vaste !

Il est possible pour un bachelier de s’inscrire dans n’importe quelle filière d’études supérieures.

Cependant, il faut penser à faire des choix logiques qui vous permettront de gagner du temps !

Par exemple si vous pensez choisir des études de vétérinaire, un Bac arts appliqués n’est pas la passerelle la plus pratique !

Pour des études en commerce et management, la majorité des Bac généraux vous permettent de rejoindre ces filières, avec une facilité apportée par les disciplines abordées dans les Bac sciences économiques, Bac technique de gestion et comptabilité, Bac sciences humaines.

Notre conseil ?

Ne vous fermez aucune porte lors du choix de votre spécialité ! Choisissez la spécialité dans laquelle vous êtes le plus à l’aise, mais qui reste assez étendue pour ne pas vous cantonner à des études superieurs trop spécialisées. 

Le coaching scolaire

Qu’est-ce que le coaching ?

 

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Le coaching,  par une technique de questionnement, permet au client (la personne coachée) de résoudre un ou des problèmes, et de trouver lui-même les solutions.

Le coach ne donne pas de conseil.

Mais par ses questions, il guide la personne. 

Le processus de guidance via les questions, va amener la personne à des prises de conscience, notamment de contradictions, de comportement bloquant, et elle va par elle-même trouver les solutions.

Tout l’art du coaching et du coach est de poser les bonnes questions.

Le travail du coach est bien différent du travail du psychologue  où bien souvent il s’agit de toucher à la personnalité même de la personne et à utiliser des techniques pour amener à des changements.

Bien entendu un psychologue peut utiliser la technique de coaching dans son travail.

Enfin le coaching se distingue du mentorat où il y a une notion de hiérarchie et de transmission du savoir. On trouve le mentorat dans les contextes d’apprentissage pas exemple.

Le coaching s’est d’abord beaucoup développé dans la sphère professionnelle, comme le coaching de dirigeant, puis  dans la sphère personnelle.

Aux origines du coaching

L’origine de cette technique de questionnement viendrait d Socrate s’y employait dans l’objectif que l’individu apprend à se connaître et à se libérer !

Socate avait habitude de poser des questions, de porter un nouvel éclairage à la situation.

Dans les années 70, on a découvert le coaching sous un aspect sportif avec le livre d’un pédagogue d’Harvard, Timothy Gallwey. Spécialiste du tennis (capitaine de l’équipe de Tennis de Havard) il a publié un livre qui a fait grand bruit : “The Inner Game of Tennis«

Gallwey avait en réalité mis le doigt sur le fait que chacun a les capacités en lui pour s’élever: « Le but du travail d’entraînement est de libérer le potentiel du joueur, pour le porter à son niveau de performance optimal. Il s’agit de lui apprendre à apprendre par lui-même, plutôt que de lui faire ingurgiter un savoir extérieur par des principes dirigistes. »

Ensuite les méthodes de coaching de Timothy Gallwey dans le sport ont été introduites dans le monde des affaires et du travail notamment par / grâce à John Whitmore  avec son livre Best-sellers «  Coaching for Performance. » . Sportif lui-même (il a été pilote auto avec notamment 5 participations aux 24h du Man entre 1959 et 1966).

 John Whitmore   à l’arrêt de la compétition, devient psychologue du sport, puis il entre dans le monde des affaires.

C’est comme cela qu’il diffusera, dans les années 80, le coaching dans le monde du travail et des affaires. 

 La pratique du coaching évolue en intégrant la pratique de la PNL, de l’analyse transactionnelle et de l’hypnose.

Les premières écoles de coaching sont créées en France dans les années 2000.

Depuis le terme de « coach » est un peu utilisé pour tout et n’importe quoi et met  parfois à mal l’image de la profession.

D’où la création de fédérations pour réguler le métier.

Pour éviter les dérives l’Etat français délivre à certaines écoles de coaching, répertoriées la certification au Répertoire National des Certifications professionnelles (RNCP)

Le Répertoire national de certification professionnelle (RNCP), a été créé en 2002 par la Loi de modernisation sociale du 17 janvier.

Qu’est-ce que le coaching scolaire ?

On pourrait penser que c’est du coaching, mais pour les jeunes, les aider à performer à l’école, pour leur résultat scolaire.

C’est une erreur commune. Le métier du coaching et du coaching scolaire n’a rien à voir. C’est même très différent.

C’est un peu comme prétendre que le jazz c’est du rock, c’est pareil, car c’est de la musique.

Dans le coaching scolaire, la demande (les parents) n’est pas faite pas celui qui reçoit la prestation c’est-à-dire l’enfant. C’est une grosse différence avec le coaching.

Donc la démarche, la posture n’est pas du tout la même que celui du coaching classique.

C’est ce qui rend ce métier du coaching scolaire bien plus difficile et demande une compétence spécifique.

Quand vous demandez une séance de coaching classique, la personne est motivée, ouverte. Il y a un contrat entre le coach et son client qui a une demande bien spécifique.

Dans le cas du coaching scolaire, le coach scolaire est en face d’un enfant, d’un adolescent qui a la base n’a rien demandé.

Il est d’accord pour être là devant vous, il a dit oui à ses parents, mais il est sous l’autorité de ses parents. Donc il n’y a pas vraiment de motivation. Il est au mieux curieux.

Donc l’exercice est plus périlleux pour le coach scolaire.

Donc un coach ne peut pas simplement décider de faire du coach scolaire, simplement en changeant de cible.

Quelle différence entre soutien scolaire et coaching scolaire.

Le  soutien scolaire est destiné à combler des lacunes de matière.

Le coaching scolaire : résoudre des problèmes d’apprentissage : identifier les blocages et les lever.

Une fois ces blocages levés, l’enfant peut mieux apprendre. Et donc in fine, il y a une augmentation des notes. Même si en coaching scolaire on ne promet jamais l’augmentation de notes à la fin de l’accompagnement.

Coaching scolaire versus soutien scolaire

On ne peut pas opposer le soutien scolaire et le coaching scolaire. Au contraire ils sont complémentaires :

Si vous ne faites que du soutien scolaire, et que le problème d’apprentissage du jeune, ses blocages ne sont pas levés le problème de fond, le problème à la racine ne sera pas résolu.

Alors, certes, il y aura une amélioration de la scolarité, avec des meilleures notes grâce à la relation du 1 à 1 qui permet un rattrapage des lacunes.

 Mais dès que le soutien s’arrête, comme les blocages ne sont pas levés, les difficultés d’apprentissage rattrapent l’enfant qui accumule de nouveau des lacunes.

Donc si les blocages d’apprentissage chez l’enfant sont importants, et ne sont pas levés, le soutien scolaire n’a que l’effet d’un feu de paille !

Est-ce que le coaching scolaire seul est-il suffisant pour améliorer la scolarité de l’enfant ?

Cela peut être le cas, si les lacunes dans les différentes matières ne sont pas trop importantes.

Autrement, le problème ne sera que partiellement résolu : l’enfant ou le jeune aura toujours ses lacunes en termes de matière. Et donc il se traînera toujours un handicap important qui entamera sa confiance en lui et en ses capacités.

Dans cette situation le soutien scolaire vient en appui du coaching scolaire. Et là le soutien scolaire sera vraiment efficace et il pourra être même assez bref, le temps du rattrapage.

Coaching scolaire et orientation

De plus en plus vous avez des coachings scolaires qui proposent d’aider les jeunes à choisir leur orientation.

Pourquoi pas.

C’est bien une bonne idée de recourir à une aide extérieure.

Mais là on ne travaille plus sur les blocages d’apprentissage, mais sur une clarification des choses, des aspirations.

Il y a un travail sur les objectifs de l’enfant ou du jeune.

Là on revient vers du coaching plus classique, qui selon moi n’est pas du coaching scolaire. L’enfant est presque adulte, souvent en classe terminale où il doit faire ses choix de filières (notamment dans ParcourSup).

 

Sources et références

[1] https://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/listes-des-coachs/

[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Timothy_Gallwey

[3] Timothy Gallwey « The Inner Game of Tennis : The ultimate guide to the mental side of peak performance » https://www.amazon.fr/Inner-Game-Tennis-ultimate-performance/dp/1447288505/

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Whitmore

[5] John Whitmore «  Coaching for Performance. » https://www.amazon.fr/guide-coaching-service-performance/dp/2840019450

Source:apprendre à apprendre.com

 

Surdoué, intelligent mais paresseux.


Lorsqu’un enfant donne des signes de grande intelligence et de culture mais se trouve malgré tout en situation d’échec scolaire, la question de la précocité intellectuelle doit se poser.

Mais comment un surdoué peut-il redoubler 2 fois son bac et être en échec scolaire? En général les enfants surdoués ne sont que rarement détectés et les enseignants ne sont pas capables de le faire. Les enfants précoces ne réussissent pas tous leur cursus scolaire loin de là. Les études disponibles montrent qu’environ 1/3 de ces enfants sont en échec scolaire, 1/3 ont un parcours scolaire normal et seulement 1/3 connaissent une réussite brillante.

Comment cela s’explique ? Ces enfants en précocités intellectuelles sont assez différents des autres dans leur façon de penser et de raisonner. Ils sont beaucoup plus sensibles que les autres et sont victimes de fortes angoisses. D’où cette souffrance intérieure qui les tiraille et se répercute sur leur comportement avec autrui. Ils peuvent avoir un comportement assez agité. Ils sont assez rêveurs et se posent des questions philosophiques et scientifiques.

Le système scolaire, avec 30 à 40 élèves dans une classe nivèle le niveau intellectuelles ce qui décourage l’enfant précoce par une forme d’incompréhension: ils sont souvent en décalage avec les programmes scolaires, ils s’ennuient et ressentent une forme s’exclusion. Il a été montré que certains de ces enfants se mettent (de façon inconsciente) en situation d’échec pour être comme les autres et se faire accepté.
Enfin cette souffrance chez certains (ce qui pourrait être le cas de votre fils) entraîne un rejet de l’effort ou de la notion de l’effort.


L’Echec scolaire du surdoué
Une prise en charge pédagogique : comment l’aider à utiliser son potentiel à l’école ?
Si nous excluons les troubles associés (dont tous les troubles de la lignée
dyslexie/dysorthographie, dysphasie, dyspraxie ainsi que le trouble déficit d’attention avec
hyperactivité, ou les éventuels troubles psychologiques que les enfants HP peuvent avoir
comme les autres), la plupart des HP en échec souffrent d’inadaptation. Rappelons que
l’échec, toutes cause confondues concerne 14 à 16% des HP (cela dépend des âges compris
dans l’échantillon) mais que cette proportion constitue une moyenne pour les enfants de 3 à
18 ans. Cependant, à partir de 11 ans cette proportion augmente de manière significative et en
fin de 9ème les statistiques mettent en avant un échec d’environ 30 à 50%. Mon collègue Marc
Bersier a trouvé 4 garçons pour une fille parmi ses consultants. Cet échec est inattendu, et il
ne constitue pas une fatalité. Notre expérience nous a permis de mettre en évidence qu’il est
possible de les remettre en selle avec une pédagogie adaptée.
Il est important de souligner que nous parlons de HP détectés et que nous ne pouvons pas
nous prononcer pour ceux qui restent non-reconnus, dont l’évolution reste inconnue aussi bien
pour nous que pour les enseignants vu que de nombreux élèves excellents ne sont pas HP.
Comme le souligne la statistique de l’AFEP, l’échec apparaît tardivement et suit une carrière
scolaire réussie au cours des 4 voire 6 ou 9 premières années (cela dépend du système scolaire
et d’une éventuelle sélection). Lorsque les difficultés apparaissent, elles sont comme un
tonnerre dans un ciel bleu, un choc, provoquant chez l’enfant ou l’adolescent une souffrance
que l’entourage ne comprend pas.
Exemple no 1 : un jeune de 13 ans, en 7ème voie bac section « économie » vient en bilan
psychologique à notre cabinet donne une explication très simple et très claire : pour nous
expliquer pourquoi il est « nul » en maths (une certitude pour lui) il dit : « ce n’est plus
instinctif, je dois réfléchir ». Il est clair qu’il avait toujours réussi sans travailler, sans
réfléchir, sans faire d’efforts : c’était « instinctif ». Ce qui a pour corollaire : réfléchir pour lui
signifiait « être nul ».
Comment expliquer ce phénomène ?
Citons à ce propos quelques lignes de Michel Duyme (13) cité par Arielle Adda (14) : « les
résultats indiquent que les enfants doués utilisent les aires cérébrales pertinentes pour
effectuer un exercice, tandis que les autres enfants font aussi appel à d’autres aires. Les
enfants doués résolvent le problème sans apprentissage préalable important et, avec un effort
mental moindre, ils arrivent à une meilleure performance ». Ces constations concordent avec
celles de Philip Shaw, qui a passé des tests de QI sous IRM à 307 jeunes suivis
longitudinalement.
Tout se passe donc comme s’ils n’avaient pas besoin d’apprendre pour savoir, à faire
instinctivement les taches demandées. Mais le laisser fonctionner ainsi équivaut à lui faire
croire qu’il est tout puissant. Cette illusion lui coûtera cher. Et la chute sera rude. Cette grande
aisance pourra en effet être la source de son échec futur, surtout si personne ne lui tend la main.
J’ai comparé la situation à celle du Lièvre dans la célèbre fable « Le lièvre et la tortue » de La
Fontaine. Le lièvre, sachant courir très vite et s’ennuyant dans la course qui l’oppose à la
tortue, va se reposer et s’endormir. C’est ainsi que la tortue, persévérante, emporte la course.
Et la morale de la fable : « Souvent celui qui travaille avec constance et application obtient de
meilleurs résultats que, celui qui confiant en ses talents naturels, se laisse aller à la paresse ».
« Souvent, celui qui travaille avec constance et application obtient de meilleurs résultats que celui
qui, confiant en ses talents naturels, se laisse aller à la paresse »
La sagesse des fables d’Esope, via La Fontaine, nous éclaire donc encore aujourd’hui! Même
s’il ne s’agit pas de paresse dans le sens moral du terme mais plutôt d’une mauvaise habitude,
celle de réussir sans effort et sans travail comme cela a été mis en évidence par les recherches
en neuropsychologie  l’absence de sollicitations intellectuelles que vivent les HP les amènent à devenir inadaptés

malgré une intelligence qui devrait leur permettre de s’adapter. Là réside donc le paradoxe de l’échec de ces enfants.

Insuffisamment stimulés par l’entourage, entendons nous par l’entourage scolaire où ils sont en nette
surcapacité, ils mettent en oeuvre uniquement des schèmes connus, mais font très peu d’efforts
d’adaptation à des tâches sollicitant leurs aptitudes. Ils développent dès lors des « inaptitudes acquises » ou « learning helpness ».
Pour dire les choses plus imagées, ils passent les petites classes en se mettant « sur pilote automatique » et lors de situations sollicitant les capacités qu’ils ont effectivement, ils ne parviennent plus à s’adapter correctement car ils n’ont pas l’expérience de surmonter l’échec,
la difficulté, grâce à des efforts et une recherche pour laquelle ils possèdent largement les
moyens.

Pourquoi le HP s’enfonce-t-il dans l’échec ?
Non seulement l’adolescent HP atteint par l’échec est choqué mais il développe une peur de
se mettre au travail, ce qu’il est difficile de comprendre quand on le sait si performant. Cette
peur l’amène à éviter les situations d’apprentissage où il a connu l’échec.. Alors qu’i l se
trouve déjà en difficulté, parce qu’il n’a jamais dû apprendre à apprendre, le voilà qu’il évite
les obstacles qui, pour la première lui ouvrent grandes les portes d’entrée dans un réel
processus d’apprentissage. En effet, apprendre ce n’est pas « tout savoir » mais bien réfléchir,
répéter, se tromper et, en tenant compte des erreurs commises, recommencer et persévérer. Il
n’a jamais fait tout cela avant. En évitant l’échec, il évite encore une fois l’apprentissage.
Il est possible de comparer sa peur à celle que l’on peut ressentir envers une araignée par
exemple. Le sujet qui craint une araignée va mettre en place des stratégies d’évitement.
L’enfant HP évite le travail qui l’a mis en échec et nous devons l’aider à le réinvestir. Aucune
psychothérapie ne peut prétendre leur permettre d’apprendre à travailler. La solution réside
dans une pédagogie adaptée à leur intelligence mais aussi à leur crainte. Il faut les
accompagner et non prétendre qu’il se débrouillera tout seul, il n’y arrivera pas.
Si nous ne le faisons pas, il va commencer à déprimer et entrer dans un cercle vicieux : il ne
travaille pas, ses notes baissent, ce qui le décourage encore d’avantage et il reste incapable de
s’en sortir. Les plus solides, ceux qui ont des défenses opérantes, feront des grands discours
pour justifier la situation mais éviteront aussi, comme les autres, de se mettre réellement au
travail. Et ce n’est pas un manque de volonté. Notre rôle consiste dès lors à l’aider à affronter
et dépasser la difficulté et ce travail doit être accompli face aux mêmes épreuves.
Exemple no 2 : Une évolution d’allure dépressive
Après avoir raté son entrée en pré-gym Erik déprime je le rencontre pour un bilan
psychologique, à la demande de ses parents. Un QI de 134 a été mis en évidence. Son
enseignant de primaire supérieure pense qu’il y est à sa place vu que sa moyenne est de 7,5.
Lorsque je lui dis qu’avec son potentiel cet enfant aurait pu être en pré-gymnasiale, il ne me
croit pas. Ce n’est qu’après une intégration dans une école privée où il peut aller à son rythme
que ce jeune va reprendre sa progression scolaire et passer son bac à 16 ans. Grâce à ce
changement d’école, finies la fatigue, la dépression.
Exemple no 3: Pablo, un garçon « immature »?
Malgré son QI de 131, Pablo est en VSG, il se dévalorise, cette orientation ne correspond pas
à ses aspirations. Il a 13 ans, je conseille à sa mère de le mettre à l’école privée, ce qu’elle est
prête à faire mais que son fils refuse de crainte de quitter ses copains. Pablo est « très content
d’avoir fait les tests » me dira sa mère, il « travaille beaucoup plus qu’avant, et ceci de sa
propre initiative ». Grâce au soutien de Jean Claude Anthamatten, Pablo a vu ses notes
augmenter en un très court laps de temps (quelques semaines) passant de 2 à 6 en allemand et
anglais, ses pires branches.
Pablo a particulièrement apprécié de percevoir, grâce aux explications de J.C.Anthamatten, la
logique de la langue allemande, il a dès lors eu l’impression de maîtriser cette matière par son
intelligence et ne plus devoir répéter, « bêtement » selon son point de vue, des vocabulaires
allemands.
Ce besoin de comprendre est typique des enfants et adolescents HPI : ils vous diront « je ne
comprends rien » puis en fait il ressort souvent qu’ils ont compris les explications reçues mais
qu’ils les jugent insuffisantes pour leur propre manière d’appréhender, essentiellement
logique et cherchant souvent « le pourquoi du comment ».

II. Une prise en charge pédagogique : retrouver le chemin de la réussite scolaire (J.-Cl.
Anthamatten)
M. Jean Claude Anthamatten est un pédagogue auto-didacte qui travaille en collaboration
avec moi depuis de nombreuses années et a permis à de très nombreux enfants et adolescents
de retrouver le chemin de la réussite scolaire.
Depuis 4 ans environ je prends en charge des groupes d’enfants HPI (maximum 5 à la fois), à
raison d’une fois par semaine. Le nombre d’enfants ayant vécu cette expérience avoisine les
200. Au début je les prenais de façon individuelle mais je me suis aperçu que l’interaction au
sein du groupe est extrêmement stimulante à condition que le groupe soit restreint.
En moyenne les enfants restent avec moi trois mois et ensuite ils ont de nouveau des bonnes
notes en classe ce qui est pour moi le signe du succès. Parfois cela prend plus longtemps. Tout
dépend de l’état de fatigue et déstructuration de l’enfant, le meilleur moment pour intervenir
pédagogiquement étant le début du collège (11-12 ans).
La difficulté, chez ces enfants, est que, alors qu’ils ont les capacités intellectuelles pour
réussir, ils sont souvent en échec dans leurs classes. Ceci m’a amené à mettre au point une
pédagogie qui leur permette à la fois de réussir et de rester intégré dans leur classe.
La prise en charge pédagogique se base sur deux approches bien distinctes :
1. L’acquisition des structures de base
Ces connaissances de base se limitent aux branches suivantes : orthographe et grammaire du
français, allemand, parfois anglais et parfois mathématiques (principalement le calcul
algébrique)
Pour la raison que, à l’expérience, si les choses s’arrangent là, elles s’arrangeront dans les
autres branches pratiquement d’elles-mêmes.
Mais l’angle d’approche est particulier. Je vais aborder toutes ces branches en montrant les
structures du langage qui font le plus appel à la réflexion logique (car tous ces enfants ont une
capacité de raisonnement logique très élevée). Et je vais me limiter aux notions les plus
fondamentales.
Ceci va permettre à l’enfant de mieux comprendre la matière car on utilise une approche qui
convient à son intellect analytique et les notions de base seront autant de points d’appui
auxquels il pourra se référer lorsqu’il sera perdu.
2. La manière d’apprendre
Il va falloir stimuler à nouveau la capacité de mémorisation qui a été le plus souvent délaissée
par ces enfants.
Pour cela rien ne vaut, au début, les méthodes traditionnelles de bachotage. Apprendre par
oral et par écrit en se faisant aider, au début, et recommencer tout ce qui est faux jusqu’à ce
que la personne qui aide, et non l’enfant, soit satisfaite.
C’est l’interaction de ces deux méthodes qui va permettre à l’enfant de reprendre pied.
L’utilisation de la logique pour inculquer des concepts de base peu nombreux mais solides et
l’exercice de mémorisation pour retenir ces concepts et apprendre les vocabulaires.
Petit à petit l’enfant va reprendre confiance en lui. En classe les choses vont se simplifier. Il
retrouvera le fil et aussi sa motivation à travailler car la plupart du temps ces enfants veulent y
arriver mais ne savent pas comment. La confiance en soi va revenir aussi au fur et à mesure
que l’enfant comprendra mieux ce que les enseignants disent et ses notes s’amélioreront.
Dixit une élève : mon père a renoncé à me faire apprendre les verbes irréguliers allemands et
leur conjugaison prétendant que je n’y arriverais jamais. J’ai maintenant trouvé le truc. Je les
écris cinq fois de suite et j’arrive à les retenir (sous la forme de la 3ème personne du singulier

du présent, prétérite, passé composé et la traduction - ceci étant la forme que l’on trouve dans
les dictionnaires et les manuels)
En montrant comment les mots sont formés en allemand on fait de nouveau appel à la logique.
Lorsque j'explique Frühstück - le déjeûner- je montre qu'en fait il s'agit du "morceau qu'on
prend tôt et que cela n'a rien à voir avec la "fin du jeûne" français. De la même façon
Ent/schuld/ig/ung – excuse veut dire façon d'éloigner la faute. Les élèves adorent cette
manière de "casser" les mots et cela aide à la mémorisation ainsi qu'à la formation d'autres
mots. Pour Fernsehen il est important de montrer qu'on a simplement "voir loin" comme pour
le français "télé vision"
Dans le même ordre d’idées je leur donne quelques exemples de suisse allemand pour leur
montrer que c’est vraiment de l’allemand et qu’on peut jouer avec la formation des mots
comme
on le fait dans les différents dialectes. Brötchen en Hochdeutsch donnant Brötli en
Schwitzerdütsch de même que Hörnchen devient Gipfli etc.
Pour ce qui est de la motivation de l'enfant, je constate la plupart du temps que l'enfant aime
les explications que je donne car je parle son langage logique mais pour en avoir davantage il
doit faire ce que je veux, c'est-à-dire en gros mémoriser ce qu'on a vu. C'est un contrat mais
l'enfant y trouve son intérêt. Il s'agit alors d'être ferme mais on peut le faire avec bienveillance
et disponibilité.
Il est très important que les parents soient impliqués et soutiennent cette pédagogie car
souvent ils ne sont pas d'accord entre eux sur la démarche à suivre. Par contre dès le moment
où ils voient les premiers progrès les choses avancent très vite.
Il est aussi très important que chaque fois que l’enfant n’a pas compris en classe il puisse
bénéficier d’une explication complémentaire aussi longue et complète que nécessaire. L'une
des différences qui apparaît face à une classe traditionnelle, outre le fait que les élèves sont au
maximum cinq, est que les élèves doivent dire, et se sentent toujours libres de dire qu'ils n'ont
pas compris. L’enfant HP ne « pense » pas forcément comme son professeur ou la méthode
que celui-ci utilise. Comme chacun sait, il y a bien des façons d’aborder un concept et il est
important de « traduire » l’explication dans les formes qu’il comprend le mieux. Il est aussi
très important d’utiliser différentes explications jusqu’à ce que l’enfant puisse dire « j’ai
compris » et qu’il soit capable à sa manière de refaire un exemple ou exercice juste.
Il va pouvoir petit à petit utiliser les mêmes méthodes que les autres. Il s'agit en fait d'une
"reprogrammation" de la façon de comprendre qui s'est déformée et cristallisée avec le temps
parce qu’on n’a pas pu les corriger assez tôt, même si comme tout un chacun ils peuvent préférer une méthode à une autre.
L’exemple de la dictée en français
Lorsque je demande à ces enfants de faire des dictées avec leurs parents il va s’agir pour eux
d’appliquer les règles de grammaire que je leur ai données (accord du participe passé, jamais
d’accent sur le e devant une double consonne, terminaisons presque toujours semblables des
verbes réguliers, « s » pour indiquer le pluriel etc.). Je vais être extrêmement stricte sur
l’application de ces règles quitte à les faire copier plusieurs fois et à les faire apprendre par
coeur s’ils ont oublié de les appliquer. Par contre je vais être beaucoup plus souple lorsqu’il
s’agit d’exceptions ou d’orthographes particulièrement difficiles. L’enfant va alors s’appuyer
sur des bases simples et solides le reste pouvant être complété en classe. Ce processus ne dure
jamais très longtemps et est très efficace. Souvent l’enfant en redemande car il se rend compte
qu’il y arrive. Il s'agit aussi de remettre en place le réflex conditionné qui consiste à éviter la

faute avant qu'elle se produise et non pas d'avoir l'enfant qui dit : je connais la règle mais je
n'ai pas fait attention.
En conclusion je dirais que la combinaison du bachotage et d’explications particulièrement
complètes et adaptées à la façon de comprendre de l’enfant donne des résultats très probants
et permet à l’enfant de réussir beaucoup mieux et de plus s’épanouir dans un enseignement
traditionnel. Jusqu’à maintenant mon taux de réussite (retour à de bonnes ou excellentes notes
scolaires) est d’environ 80% avec plusieurs cas spectaculaires.
Les échecs se rencontrent : soit chez l’enfant qui a un profil psychologique très spécial, soit
avec les parents qui refusent de me faire confiance pendant quelques semaines avant que les
premiers changements positifs apparaissent ou qui ne veulent pas faire ce que je leur
demande.
Il faut cependant admettre que cela fonctionne le mieux pour des enfants entre 11 et 15 ans,
que cela ne se fait pas toujours sans difficultés, et que cette méthode a ses limites lorsque
l’enfant atteint un QI supérieur à 150. A ce moment-là, il faut repenser, et la pédagogie et
l’environnement scolaire mais ces cas sont statistiquement encore assez rares.
Conclusion (Claudia Jankech)
Il semble donc que la prise en charge pédagogique soit très fructueuse, tant sur le plan scolaire
que psychoaffective car le jeune reprend le chemin de la réussite scolaire et voit l’estime de
soi remonter, la motivation, le plaisir de fonctionner sur le plan intellectuel, ce qu’il a toujours
apprécié.
Comme l’illustre la méthode de J.Claude Anthamatten, il est indispensable de s’appuyer sur
leurs compétences (logique, mémoire) et de leur apprendre à entrer dans un processus
d’apprentissage, y compris la mémorisation et le « drill » qu’ils détestent souvent et qu’ils ont
longtemps réussi à éviter. Une voie qui les mènerait encore une fois vers la réussite, les aider
à apprendre à faire usage de leur potentiel surdimensionné, potentiel qui les avait menés
paradoxalement à l’inadaptation.
Cette méthode s’apparente à une restauration narcissique, à une ré-médiation pédagogique,
parfois à une « réanimation intellectuelle » à travers un retour dans la voie de la réussite
scolaire qui a finalement une portée pédago-thérapeutique, l’adolescent parvenant finalement
à dépasser sa peur et sortant dans la plupart des cas, de sa « déprime ». S’agissant de
dépressions au sens psychiatrique du terme, la prise en charge pédagogique ne pourrait
évidemment pas remplacer un traitement médical mais souvent l’accompagner afin de
remettre l’adolescent sur le chemin de la réussite et de faciliter ainsi la restauration
narcissique et une bonne orientation pour sa vie future.
Une telle prise en charge nous permet, dans de nombreuses situations d’éviter l’école privée et
donc la marginalisation du jeune qui, en général, préfère rester avec ses copains, notamment
s’il est bien intégré socialement. Avec un QI de 145 et plus, il est souvent nécessaire de
raccourcir des cycles afin d’éviter une trop grande surcapacité intellectuelle au cours du
primaire et même au-delà du collège. Ce qui est particulièrement facile en enfantine.
Toutefois, il est impossible d’établir une règle, notamment en fonction du seul QI. La
compréhension fine du fonctionnement global de l’enfant est indispensable pour prendre de
telles décisions. S’agissant de la prise en charge pédagogique telle que J.Cl.Anthamatten la
propose, je n’ai pas trouvé de contre-indication. En effet, même les HP qui réussissent,
apprécient énormément cette vision logique, faisant des liens entre les différentes
connaissances et donnant du sens aux apprentissages. Cela revient à leur donner ce qu’ils
recherchent : « à comprendre le pourquoi du comment ».

 

http://apprendreaapprendre.com/

Claudia Jankech
Lausanne

Une méthode efficace de préparer ses examens

 

Comment faire des fiches de rvision 3 728

Pour réviser, une des meilleures méthodes est encore de faire ses propres fiches de révisions. En effet, cela vous permet de relire vos cours, d'en sortir les informations les plus importantes et de les noter. Faire des fiches de révisions, c'est déjà commencer à réviser efficacement puisqu'en notant les idées importantes du cours, vous commencez déjà à le mémoriser !

Pas facile de faire une fiche de révision ! Et pourtant, à l'approche des examens, une fiche de révision peut s'avérer très utile pour gagner du temps et bien apprendre ses cours. digiSchool média vous donne 3 étapes pour réussir vos fiches de révisions.

Ne retenir que l'essentiel

Pour faire une bonne fiche de révision, il faut commencer par trier ses cours. Distinguez un point précis du cours que vous pourrez synthétiser. Par exemple, une liste de dates ou de définitions à apprendre par coeur. Cela peut aussi être une démonstration mathématique qui risque de tomber à l'examen, une compilation d'informations sur un auteur... Bref, retenez cette formule simple : une fiche de révision = un sujet.

Car le principal écueil dans lequel les étudiants tombent régulièrement quand ils préparent leurs examens, c'est de raisonner uniquement sur l'ordre donné par le professeur durant le cours. Sachez que pour faire vos fiches de révisions, vous n'êtes pas obligé de garder la même structure ! Au contraire, lire son cours et ses fiches de révisions doivent être deux manières de travailler complémentaires !

Rédiger une fiche de révision

L'important dans une fiche de révision, c'est qu'elle soit CLAIRE ! Elle doit compiler des idées-clés et vous permettre de vous remémorer et apprendre plus en détail un cours. Pour cela :

Notez en haut le nom de la matière et le semestre concerné (toujours pratique, surtout si vous souhaitez les conserver par la suite) ;

Numérotez vos fiches de révisions par matière, cela permet de les classer ;

Indiquez un titre clair à votre fiche de révision ;

Dans le corps de la fiche, évitez de rédiger des phrases, voire des paragraphes entiers. Essayez de rester le plus synthétique possible, et surtout lisible ;

Et, surtout, n'oubliez pas que l'un des intérêts de la fiche de révision est de gagner du temps ! Alors, pas la peine d'y passer 3 semaines non plus...

Combinées au planning de révisions, les fiches de révisions prennent alors tout leur sens. En effet, tout cet ensemble de techniques n'a comme seul intérêt que de faciliter et rendre plus efficace vos révisions. Elles sont donc à utiliser sans modération et à perfectionner. N'hésitez pas, par exemple, à ajouter une touche personnelle à une fiche de révision.

Une méthode efficace de préparer ses examens

Ceci dit, l'un des avantages d'une fiche de révision, c'est qu'elle est elle-même utile pour préparer ses examens. En effet, si vous êtes capable de faire des fiches de révisions bien structurées, sur les thématiques essentielles de vos cours, c'est que vous avez déjà du recul sur vos cours.

Ensuite, il y a l'intérêt et de pouvoir alléger ses révisions, en s'extirpant du format "100 pages de cours écrites en tout petit", qui décourage à vue d'oeil ! Pour toutes ces raisons, les fiches de révision sont un outil indispensable à la préparation de ses examens et peut payer à long terme.

 

https://www.digischool.fr/methodologie/rediger-une-fiche-de-revision-en-3-etapes-2493.php

 

Comment rendre les devoirs agréables

Enseignement

Les devoirs ne sont pas nécessairement un moment pénible, vous pouvez les transformer pour les rendre agréables et productifs. Comme pour toute activité, votre enfant fera mieux ses devoirs s’il est motivé. Lui dire que c’est nécessaire pour sa vie plus tard ne suffit en général pas à le faire travailler sérieusement, il est encore trop jeune et immature pour se dire que travailler aujourd’hui l’aidera dans sa vie d’adulte.

;;;;;• Motiver les enfants à travailler sérieusement et consciencieusement

Ce que vous pouvez faire en revanche, c’est le motiver à être plus sérieux et consciencieux avec ses devoirs. Pour cela, utilisez le compliment descriptif, qui est une technique qui vous permettra de remarquer tous les petits pas dans la bonne direction, même si ce n’est pas encore à la hauteur de vos attentes. Remarquez tout ce qui est OK, et faites le savoir à votre enfant par une phrase simple et factuelle. Par exemple : « Sur les cinq phrases que tu as écrites, quatre commencent par une majuscule. » ou encore « Tu t’es mis à ton bureau pour faire tes devoirs pile à l’heure que nous avions convenue. » Pas la peine de rajouter ‘c’est bien’ ou ‘bravo’, vous constatez juste ce que votre enfant a réussi à faire.

;;;;;• Eviter les critiques démotivantes

Trop souvent, les devoirs s’accompagnent de nombreuses critiques. Les parents sont exigeants vis à vis de leurs enfants, et cela est très louable. Cependant, est-ce que les critiques motivent pour avancer ? Dire à un enfant, « Tu écris comme un cochon, applique-toi » ou bien « Regarde-là tu as encore oublié la majuscule à ta phrase » ne l’aide pas à prendre confiance en lui ni même à prendre l’habitude de faire autrement. Lorsque vous critiquez ce qu’il fait, même si la remarque se veut « constructive », vous risquez à chaque fois de le démotiver, car il aura l’impression que ses efforts – même s’ils sont encore minimes- ne servent à rien. Combien de critiques reçoit votre enfant lorsqu’il fait ses devoirs et combien de compliments? 10 pour 1 ? Inversez la tendance !

;;;;;• Aider votre enfant à développer son potentiel !

Avec les compliments descriptifs, vous montrez à votre enfant que même si ce n’est pas encore parfait, il est CAPABLE de faire dans une certaine mesure les choses mieux. Cela le motivera à s’améliorer. Une fois que l’on est dans cette optique de remarquer tout ce qui va dans la bonne direction, on se rend compte qu’il y a beaucoup de choses qui vont bien, ou du moins pas trop mal. Voici ce qu’il est encore possible de dire :

- Ton « L» est correctement formé, il monte jusqu’au 3ième interligne et ne dépasse pas de la ligne du bas.

- Ton addition est posée proprement avec les chiffres en colonnes.

- Tu as commencé par regarder ton cahier de texte avant de te lancer dans ton travail.

Il est possible d’ajouter une qualité suite au compliment que l’on fait pour le renforcer. Les qualités peuvent être : le soin, l’attention aux détails, le sens de l’organisation, la persévérance, le courage (de continuer malgré la difficulté), le sens de l’effort, etc. A vous de trouver les qualités qui font sens pour vous et que vous souhaitez valoriser. En reprenant les exemples ci-dessus, voici ce que l’on peut ajouter comme qualité

- Ton « L » est correctement formé, il monte jusqu’au 3ième interligne et ne dépasse pas de la ligne du bas. Tu t’es appliqué pour le faire.

- Ton addition est posée proprement avec les chiffres en colonnes. Tu as fait attention au soin de ton travail.

- Tu as commencé par regarder ton cahier de texte avant de te lancer dans ton travail, tu es bien organisé.

Plus vous soulignerez ces qualités chez vos enfants, plus ils prendront confiance en eux et seront motivés pour faire preuve des qualités que vous remarquez. Lorsque vous avez des points d’amélioration du travail de votre enfant à souligner, pensez à dire deux compliments descriptifs avant. Il sera plus attentif à votre remarque. Au delà de la technique du compliment descriptif, pensez à lui demander de les faire à un horaire régulier.

Se mettre à ses devoirs devient ainsi une habitude et l’enfant rechigne moins à les commencer. Lorsqu’en plus, le moment des devoirs devient plus agréable car plus positif et productif, il sera plus enclin à s’y mettre. Enfin, les devoirs doivent aussi venir autant que possible avant les activités ludiques (jeux, écrans, lecture, …). Vous pouvez trouver cela difficile à croire, mais de nombreux parents ont souligné comment cette approche leur a permis de voir leur enfant améliorer son écriture, avoir de meilleures notes en math,… .

Dossier :Anne PEYMIRAT

 

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/faciliter-les-devoirs-1752-8-16.html

 

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