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Questions pédagogiques

Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul de système éducatif au Maroc. Quelles en sont les causes et comment peut on y remédier?

BAC 2022 : QUELLES SPÉCIALITÉS CHOISIR POUR QUELLES ÉTUDES SUPÉRIEURES ?

Comment fonctionne le système du Bac au Maroc ?

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Au Maroc, le système scolaire est pensé pour permettre une spécialisation scientifique ou technique qui va ensuite conditionner l’accès à l’enseignement supérieur et au monde professionnel.

Au lycée, le programme d’enseignement se concentre sur l’acquisition par l’élève de connaissances générales qui lui permettront de s’intégrer socialement et culturellement, avec une appétence pour l’histoire et les codes de son pays et de son histoire.

Il s’agit également d’ouvrir l’étudiant à d’autres cultures et fonctionnements, et de s’intéresser aux codes humains, à travers notamment l’apprentissage des matières scientifiques et littéraires.

Trois sections composent cet enseignement au Maroc :

» les sciences expérimentales

» les lettres modernes

» les sciences mathématiques

Trois types de matières y sont obligatoires :

1- Mathématiques-Sciences naturelles-Sciences physiques ;

2- Littérature-Langues-Instruction islamique-Éducation physique-Traduction

3- Sciences sociales (géographie et histoire)

Pourquoi choisir une spécialité est important ?

Pourquoi choisir une spécialité est important

Choisir sa spécialité est un choix important, car il va déterminer les matières qui pèseront le plus dans la balance pour vous ! Si vous n’êtes pas bon en maths, il est donc évident que mieux vaut éviter cette spécialité. L’idée de la spécialité est de valoriser vos points forts et de miser dessus !

Au lycée au Maroc, il existe plusieurs types de formation :

  • Un enseignement professionnel de courte durée qui s’intègre dans un cycle de formation professionnelle qualifiante. Le cycle menant à la qualification professionnelle découle sur le diplôme de qualification professionnelle (DQP). Il est accessible aux élèves qui sont détenteurs du brevet d’études collégiales (BEC)
  • Des formations techniques, professionnelles et générales réparties en deux cycles :
  • Le tronc commun qui dure une année
  • Le baccalauréat de deux ans qui comprend deux branches principales, la branche technologique et professionnelle et la filière générale.

Le bac technologique et professionnel apporte des compétences techniques et est sanctionné par le BETP (baccalauréat d’enseignement technologique et professionnel) qui permet :

–D’accéder à la vie professionnelle

–De s’inscrire dans les écoles de formation pour techniciens

–D’accéder aux prépas des grandes écoles.

–De s’inscrire dans une université tout en étant en phase avec les conditions d’admission de chaque établissement.

Le bac général apporte toutes les bases requises pour entreprendre des études universitaires, postuler aux grandes écoles et établissements d’enseignement supérieur.

Quelles sont les spécialités proposées au Bac général  au Maroc ?

Dès la première, au Maroc, 13 spécialités sont proposées à l’élève :

– Arts ;

– Biologie & écologie ;

– Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ;

– Humanités, littérature et philosophie ;

– Langues, littérature et culture étrangère et régionale ;

– Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité ;

– Mathématiques ;

– Numérique et sciences informatiques ;

– Physique-chimie ;

– Sciences de la vie et de la Terre ;

– Sciences de l’ingénieur ;

– Sciences économiques et sociales ;

– Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives

Cependant, tous les établissements ne proposent pas ces spécialités, il est donc important pour vous de vous informer.

Ainsi vous pouvez passer un : :

  • BAC SCIENCES AGRONOMIQUES
  • BAC SCIENCES ÉCONOMIQUES
  • BAC TECHNIQUES DE GESTION ET COMPTABILITÉ
  • SVT BAC
  • BAC LETTRES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES A
  • SCIENCES HUMAINES
  • BAC SCIENCES MATHÉMATIQUES B
  • SCIENCES DE LA CHARIAA
  • LANGUE ARABE
  • ARTS APPLIQUÉS
  • BAC SCIENCES PHYSIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES ÉLECTRIQUES
  • BAC SCIENCES ET TECHNOLOGIES MÉCANIQUES

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures ?

Comment s’orienter en fonction de ses études supérieures

Il n’y a pas de spécialités plus pertinentes ou plus faciles !

Il est crucial d’évaluer :

1. Quelles sont vos forces

2. Quels sont vos centres d’intérêt

3. Quels sont vos objectifs d’avenir

En fonction, rapprochez-vous de vos professeurs et de vos conseillers d’orientation qui vous donneront leurs éclairages sur la spécialité la plus optimale pour vous en fonction de ces trois critères.

La spécialité que vous choisissez au Bac ne vous enferme pas !

Après un bac général, de nombreuses opportunités d’études supérieures s’offrent à vous, et le champ des possibles est vaste !

Il est possible pour un bachelier de s’inscrire dans n’importe quelle filière d’études supérieures.

Cependant, il faut penser à faire des choix logiques qui vous permettront de gagner du temps !

Par exemple si vous pensez choisir des études de vétérinaire, un Bac arts appliqués n’est pas la passerelle la plus pratique !

Pour des études en commerce et management, la majorité des Bac généraux vous permettent de rejoindre ces filières, avec une facilité apportée par les disciplines abordées dans les Bac sciences économiques, Bac technique de gestion et comptabilité, Bac sciences humaines.

Notre conseil ?

Ne vous fermez aucune porte lors du choix de votre spécialité ! Choisissez la spécialité dans laquelle vous êtes le plus à l’aise, mais qui reste assez étendue pour ne pas vous cantonner à des études superieurs trop spécialisées. 

Le coaching scolaire

Qu’est-ce que le coaching ?

 

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Le coaching,  par une technique de questionnement, permet au client (la personne coachée) de résoudre un ou des problèmes, et de trouver lui-même les solutions.

Le coach ne donne pas de conseil.

Mais par ses questions, il guide la personne. 

Le processus de guidance via les questions, va amener la personne à des prises de conscience, notamment de contradictions, de comportement bloquant, et elle va par elle-même trouver les solutions.

Tout l’art du coaching et du coach est de poser les bonnes questions.

Le travail du coach est bien différent du travail du psychologue  où bien souvent il s’agit de toucher à la personnalité même de la personne et à utiliser des techniques pour amener à des changements.

Bien entendu un psychologue peut utiliser la technique de coaching dans son travail.

Enfin le coaching se distingue du mentorat où il y a une notion de hiérarchie et de transmission du savoir. On trouve le mentorat dans les contextes d’apprentissage pas exemple.

Le coaching s’est d’abord beaucoup développé dans la sphère professionnelle, comme le coaching de dirigeant, puis  dans la sphère personnelle.

Aux origines du coaching

L’origine de cette technique de questionnement viendrait d Socrate s’y employait dans l’objectif que l’individu apprend à se connaître et à se libérer !

Socate avait habitude de poser des questions, de porter un nouvel éclairage à la situation.

Dans les années 70, on a découvert le coaching sous un aspect sportif avec le livre d’un pédagogue d’Harvard, Timothy Gallwey. Spécialiste du tennis (capitaine de l’équipe de Tennis de Havard) il a publié un livre qui a fait grand bruit : “The Inner Game of Tennis«

Gallwey avait en réalité mis le doigt sur le fait que chacun a les capacités en lui pour s’élever: « Le but du travail d’entraînement est de libérer le potentiel du joueur, pour le porter à son niveau de performance optimal. Il s’agit de lui apprendre à apprendre par lui-même, plutôt que de lui faire ingurgiter un savoir extérieur par des principes dirigistes. »

Ensuite les méthodes de coaching de Timothy Gallwey dans le sport ont été introduites dans le monde des affaires et du travail notamment par / grâce à John Whitmore  avec son livre Best-sellers «  Coaching for Performance. » . Sportif lui-même (il a été pilote auto avec notamment 5 participations aux 24h du Man entre 1959 et 1966).

 John Whitmore   à l’arrêt de la compétition, devient psychologue du sport, puis il entre dans le monde des affaires.

C’est comme cela qu’il diffusera, dans les années 80, le coaching dans le monde du travail et des affaires. 

 La pratique du coaching évolue en intégrant la pratique de la PNL, de l’analyse transactionnelle et de l’hypnose.

Les premières écoles de coaching sont créées en France dans les années 2000.

Depuis le terme de « coach » est un peu utilisé pour tout et n’importe quoi et met  parfois à mal l’image de la profession.

D’où la création de fédérations pour réguler le métier.

Pour éviter les dérives l’Etat français délivre à certaines écoles de coaching, répertoriées la certification au Répertoire National des Certifications professionnelles (RNCP)

Le Répertoire national de certification professionnelle (RNCP), a été créé en 2002 par la Loi de modernisation sociale du 17 janvier.

Qu’est-ce que le coaching scolaire ?

On pourrait penser que c’est du coaching, mais pour les jeunes, les aider à performer à l’école, pour leur résultat scolaire.

C’est une erreur commune. Le métier du coaching et du coaching scolaire n’a rien à voir. C’est même très différent.

C’est un peu comme prétendre que le jazz c’est du rock, c’est pareil, car c’est de la musique.

Dans le coaching scolaire, la demande (les parents) n’est pas faite pas celui qui reçoit la prestation c’est-à-dire l’enfant. C’est une grosse différence avec le coaching.

Donc la démarche, la posture n’est pas du tout la même que celui du coaching classique.

C’est ce qui rend ce métier du coaching scolaire bien plus difficile et demande une compétence spécifique.

Quand vous demandez une séance de coaching classique, la personne est motivée, ouverte. Il y a un contrat entre le coach et son client qui a une demande bien spécifique.

Dans le cas du coaching scolaire, le coach scolaire est en face d’un enfant, d’un adolescent qui a la base n’a rien demandé.

Il est d’accord pour être là devant vous, il a dit oui à ses parents, mais il est sous l’autorité de ses parents. Donc il n’y a pas vraiment de motivation. Il est au mieux curieux.

Donc l’exercice est plus périlleux pour le coach scolaire.

Donc un coach ne peut pas simplement décider de faire du coach scolaire, simplement en changeant de cible.

Quelle différence entre soutien scolaire et coaching scolaire.

Le  soutien scolaire est destiné à combler des lacunes de matière.

Le coaching scolaire : résoudre des problèmes d’apprentissage : identifier les blocages et les lever.

Une fois ces blocages levés, l’enfant peut mieux apprendre. Et donc in fine, il y a une augmentation des notes. Même si en coaching scolaire on ne promet jamais l’augmentation de notes à la fin de l’accompagnement.

Coaching scolaire versus soutien scolaire

On ne peut pas opposer le soutien scolaire et le coaching scolaire. Au contraire ils sont complémentaires :

Si vous ne faites que du soutien scolaire, et que le problème d’apprentissage du jeune, ses blocages ne sont pas levés le problème de fond, le problème à la racine ne sera pas résolu.

Alors, certes, il y aura une amélioration de la scolarité, avec des meilleures notes grâce à la relation du 1 à 1 qui permet un rattrapage des lacunes.

 Mais dès que le soutien s’arrête, comme les blocages ne sont pas levés, les difficultés d’apprentissage rattrapent l’enfant qui accumule de nouveau des lacunes.

Donc si les blocages d’apprentissage chez l’enfant sont importants, et ne sont pas levés, le soutien scolaire n’a que l’effet d’un feu de paille !

Est-ce que le coaching scolaire seul est-il suffisant pour améliorer la scolarité de l’enfant ?

Cela peut être le cas, si les lacunes dans les différentes matières ne sont pas trop importantes.

Autrement, le problème ne sera que partiellement résolu : l’enfant ou le jeune aura toujours ses lacunes en termes de matière. Et donc il se traînera toujours un handicap important qui entamera sa confiance en lui et en ses capacités.

Dans cette situation le soutien scolaire vient en appui du coaching scolaire. Et là le soutien scolaire sera vraiment efficace et il pourra être même assez bref, le temps du rattrapage.

Coaching scolaire et orientation

De plus en plus vous avez des coachings scolaires qui proposent d’aider les jeunes à choisir leur orientation.

Pourquoi pas.

C’est bien une bonne idée de recourir à une aide extérieure.

Mais là on ne travaille plus sur les blocages d’apprentissage, mais sur une clarification des choses, des aspirations.

Il y a un travail sur les objectifs de l’enfant ou du jeune.

Là on revient vers du coaching plus classique, qui selon moi n’est pas du coaching scolaire. L’enfant est presque adulte, souvent en classe terminale où il doit faire ses choix de filières (notamment dans ParcourSup).

 

Sources et références

[1] https://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/listes-des-coachs/

[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Timothy_Gallwey

[3] Timothy Gallwey « The Inner Game of Tennis : The ultimate guide to the mental side of peak performance » https://www.amazon.fr/Inner-Game-Tennis-ultimate-performance/dp/1447288505/

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Whitmore

[5] John Whitmore «  Coaching for Performance. » https://www.amazon.fr/guide-coaching-service-performance/dp/2840019450

Source:apprendre à apprendre.com

 

Surdoué, intelligent mais paresseux.


Lorsqu’un enfant donne des signes de grande intelligence et de culture mais se trouve malgré tout en situation d’échec scolaire, la question de la précocité intellectuelle doit se poser.

Mais comment un surdoué peut-il redoubler 2 fois son bac et être en échec scolaire? En général les enfants surdoués ne sont que rarement détectés et les enseignants ne sont pas capables de le faire. Les enfants précoces ne réussissent pas tous leur cursus scolaire loin de là. Les études disponibles montrent qu’environ 1/3 de ces enfants sont en échec scolaire, 1/3 ont un parcours scolaire normal et seulement 1/3 connaissent une réussite brillante.

Comment cela s’explique ? Ces enfants en précocités intellectuelles sont assez différents des autres dans leur façon de penser et de raisonner. Ils sont beaucoup plus sensibles que les autres et sont victimes de fortes angoisses. D’où cette souffrance intérieure qui les tiraille et se répercute sur leur comportement avec autrui. Ils peuvent avoir un comportement assez agité. Ils sont assez rêveurs et se posent des questions philosophiques et scientifiques.

Le système scolaire, avec 30 à 40 élèves dans une classe nivèle le niveau intellectuelles ce qui décourage l’enfant précoce par une forme d’incompréhension: ils sont souvent en décalage avec les programmes scolaires, ils s’ennuient et ressentent une forme s’exclusion. Il a été montré que certains de ces enfants se mettent (de façon inconsciente) en situation d’échec pour être comme les autres et se faire accepté.
Enfin cette souffrance chez certains (ce qui pourrait être le cas de votre fils) entraîne un rejet de l’effort ou de la notion de l’effort.


L’Echec scolaire du surdoué
Une prise en charge pédagogique : comment l’aider à utiliser son potentiel à l’école ?
Si nous excluons les troubles associés (dont tous les troubles de la lignée
dyslexie/dysorthographie, dysphasie, dyspraxie ainsi que le trouble déficit d’attention avec
hyperactivité, ou les éventuels troubles psychologiques que les enfants HP peuvent avoir
comme les autres), la plupart des HP en échec souffrent d’inadaptation. Rappelons que
l’échec, toutes cause confondues concerne 14 à 16% des HP (cela dépend des âges compris
dans l’échantillon) mais que cette proportion constitue une moyenne pour les enfants de 3 à
18 ans. Cependant, à partir de 11 ans cette proportion augmente de manière significative et en
fin de 9ème les statistiques mettent en avant un échec d’environ 30 à 50%. Mon collègue Marc
Bersier a trouvé 4 garçons pour une fille parmi ses consultants. Cet échec est inattendu, et il
ne constitue pas une fatalité. Notre expérience nous a permis de mettre en évidence qu’il est
possible de les remettre en selle avec une pédagogie adaptée.
Il est important de souligner que nous parlons de HP détectés et que nous ne pouvons pas
nous prononcer pour ceux qui restent non-reconnus, dont l’évolution reste inconnue aussi bien
pour nous que pour les enseignants vu que de nombreux élèves excellents ne sont pas HP.
Comme le souligne la statistique de l’AFEP, l’échec apparaît tardivement et suit une carrière
scolaire réussie au cours des 4 voire 6 ou 9 premières années (cela dépend du système scolaire
et d’une éventuelle sélection). Lorsque les difficultés apparaissent, elles sont comme un
tonnerre dans un ciel bleu, un choc, provoquant chez l’enfant ou l’adolescent une souffrance
que l’entourage ne comprend pas.
Exemple no 1 : un jeune de 13 ans, en 7ème voie bac section « économie » vient en bilan
psychologique à notre cabinet donne une explication très simple et très claire : pour nous
expliquer pourquoi il est « nul » en maths (une certitude pour lui) il dit : « ce n’est plus
instinctif, je dois réfléchir ». Il est clair qu’il avait toujours réussi sans travailler, sans
réfléchir, sans faire d’efforts : c’était « instinctif ». Ce qui a pour corollaire : réfléchir pour lui
signifiait « être nul ».
Comment expliquer ce phénomène ?
Citons à ce propos quelques lignes de Michel Duyme (13) cité par Arielle Adda (14) : « les
résultats indiquent que les enfants doués utilisent les aires cérébrales pertinentes pour
effectuer un exercice, tandis que les autres enfants font aussi appel à d’autres aires. Les
enfants doués résolvent le problème sans apprentissage préalable important et, avec un effort
mental moindre, ils arrivent à une meilleure performance ». Ces constations concordent avec
celles de Philip Shaw, qui a passé des tests de QI sous IRM à 307 jeunes suivis
longitudinalement.
Tout se passe donc comme s’ils n’avaient pas besoin d’apprendre pour savoir, à faire
instinctivement les taches demandées. Mais le laisser fonctionner ainsi équivaut à lui faire
croire qu’il est tout puissant. Cette illusion lui coûtera cher. Et la chute s