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Comment la cigarette vieillit le cerveau

Cigarette
 

Fumer accélère le vieillissement du cerveau et affecte ses capacités. L’effet concerne en particulier l’épaisseur du cortex, notre matière grise.

Le cortex cérébral se divise en couches de neurones et en aires (régions) qui assurent des fonctions cognitives, sensorielles et motrices. Son épaisseur maximale est atteinte pendant l’enfance, se maintient, puis s’amincit. Comme l’expliquent ces chercheurs de l’université McGill (Montréal), « des études antérieures ont montré qu’avec l’âge avançant, les fumeurs présentent un risque accru de déclin cognitif plus marqué », et ceci concerne notamment la mémoire, la résolution de problèmes, le langage, l’attention… Cette situation pourrait bien être liée à un amincissement accéléré du cortex.

C’est en tout cas ce que suggère l’observation par résonance magnétique (IRM) de cerveaux de fumeurs, d’anciens fumeurs et de personnes qui n’ont jamais fumé. La moyenne d’âge était de 73 ans. Après avoir tenu compte d’une série de paramètres qui auraient pu influencer le résultat, il s’avère que le cortex cérébral des fumeurs est davantage aminci dans plusieurs zones, et ceci dans des proportions suffisamment significatives pour qu’on puisse en tirer des conclusions pertinentes.

Un cortex plus mince par rapport aux non-fumeurs, alors que chez les ex-fumeurs, un amincissement est constaté mais avec une nuance importante : l’arrêt du tabac stoppe le processus de dégradation. Autrement dit, pour le bien de son cerveau (sans parler de toutes les autres bonnes raisons…), il ne faut jamais fumer, et si on a commencé, mieux vaut arrêter le plus tôt possible.

 

http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=17996

Top 7 des technologies pour améliorer notre cerveau

Chercheur en neurosciences à l'Inserm, Michel Le Van Quyen s'intéresse à la modélisation du fonctionnement du cerveau et se passionne pour le « neurofeedback », qui permet de prendre conscience de son propre état cérébral. Pour Futura, il a sélectionné une liste de sept appareils innovants conçus pour améliorer un peu le travail de notre cerveau.

Dans mes recherches, j'assiste actuellement à une véritable révolution où des technologies médicales utilisées dans des laboratoires de recherches commencent à sortir et se diffusent dans le grand public. En voici une sélection. Ces dispositifs portent les noms évocateurs de Melomind, Muse, Dreem, Muse, Thync, iWinks et Halo Sport.

Ils sont actuellement vendus au grand public ou sur le point de l'être. Ils proposent tous d'agir sur le cerveau pour en améliorer le fonctionnement, c'est-à-dire augmenter la concentration, le bien-être, le sommeil, les perceptions mais aussi le rêve ou l'humeur. Une vague d'innovations technologiques est sur le point de toucher notre quotidien.

Melomind, pour augmenter son bien-être

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Le casque Melomind diffuse de la musique, mais d'une manière subtile. © MyBrain Technologies (tous droits réservés)

Le casque Melomind diffuse de la musique, mais d'une manière subtile. © MyBrain Technologies (tous droits réservés) 

Le casque Melomind (dont le nom est l'association de melody et de mindmélodie et esprit) permet d'apprendre à se relaxer. Cette technologie de la startup française MyBrain Technologies se base sur une ancienne idée, le neurofeedback, inventé dans les années 1950.

D'apparence, le Melomind ressemble à un casque audio. Posez-le sur votre tête et il commence à produire de la musique. En revanche, la particularité est que cette musique est contrôlée par vos activités cérébrales enregistrées par de petites électrodes placées à l'arrière de la tête. Cette musique paramétrée sur la relaxation du cerveau, le système vous guidera ainsi vers un état de détente de plus en plus profond. À la manière d'un sportif entraînant ses muscles tous les jours, vous entraînez quotidiennement votre cerveau à se détendre.

Muse, l'appareil pour méditer

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Le bandeau connecté Muse sert à la méditation. © Flammarion (tous droits réservés)

Le bandeau connecté Muse sert à la méditation. © Flammarion (tous droits réservés) 

Le bandeau connecté Muse de la société canadienne InteraXon propose quelque chose d'inédit : aider à méditer ! L'application demande de déposer le téléphone et d'adopter une position confortable, épaules détendues, dos droit et yeux fermés. Puis elle invite à prendre conscience de sa respiration et à se concentrer sur l'expiration.

Ensuite, il s'agit de ne penser à rien d'autre qu'à la respiration. L'application émet des sons de ventet de vagues pour indiquer le niveau d'attention ; plus votre cerveau est distrait, plus les sons de vent et de vagues sont forts. Si vous entendez une mer calme et des gazouillis d'oiseaux, votre attention est alors focalisée. C'est l'état à maintenir durant toute la durée de la séance.

À la fin, le smartphone trace le déroulé de l'activité cérébrale sous forme d'une courbe afin que vous puissiez suivre à quel moment vous étiez attentif ou distrait. Au bout de plusieurs séances, vous allez peu à peu apprendre à ne plus se laisser distraire par des bruits et considérations parasites et vous allez améliorer durablement votre attention. Il est désormais établi que ce type d'entraînement a une action bénéfique sur le bien-être en et réduit le stress (et donc les effets dévastateurs sur le système cardiovasculaire ou sur les défenses immunitaires contre les infections et les inflammations.).

Dreem, pour mieux dormir

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Le bandeau Dreem améliore le sommeil profond. © Rythm (tous droits réservés)

Le bandeau Dreem améliore le sommeil profond. © Rythm (tous droits réservés) 

Le bandeau Dreem, de la startup française Rythm, permet d'améliorer le sommeil dit profond. Plus précisément, c'est une période particulière qui joue un rôle crucial dans la régénération de l'organisme. Ce sommeil profond occupe 20 % du temps total du sommeil. C'est la phase profonde qui est la plus réparatrice pour l'organisme et fait disparaître la fatigue. Des résultats récents montrent que cette phase permet l'évacuation des toxines qui s'accumulent dans le cerveau pendant la journée.

Le sommeil est donc une véritable douche qui lave notre cerveau. De plus, le sommeil joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement de notre mémoire. En effet, c'est grâce aux périodes de sommeil profond que nous consolidons la mémoire de nos souvenirs récents, donc que nous pouvons stocker les souvenirs sur le long terme. Dans le cerveau, cette phase de sommeil est caractérisée par des ondes très lentes.

L'idée du système Dreem est d'augmenter ces ondes avec des petits bruits synchronisés avec elles. Le sommeil profond, réparateur, s'en trouve alors artificiellement renforcé, avec tous ses effets bénéfiques.

Thync, pour choisir son humeur

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Le casque Thync serait capable de modifier l'humeur de son porteur. © Aaron Muszalski (tous droits réservés)

Le casque Thync serait capable de modifier l'humeur de son porteur. © Aaron Muszalski (tous droits réservés) 

Le casque Thync propose de changer son humeur sur commande... À l'aide de deux électrodes qui viennent se placer sur le front et la nuque, ce système produit un effet calmant ou énergisant, à volonté. D'après les constructeurs, le premier effet est comparable à un verre de vin et le second à celui d'une tasse de café.

Une application dédiée sur téléphone portable ou tablette permet de gérer ces effets et d'ajuster l'intensité des stimulations à sa guise. L'effet se prolonge sur plusieurs heures après son utilisation. Même si les modes de fonctionnement du dispositif restent obscurs, l'appareil stimule, très probablement, le système nerveux sympathique et parasympathique par les nerfs du crâne.

Le bandeau iWinks : le rêve de contrôler ses rêves

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Le Songe de Tartini par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. © Bibliothèque nationale de France, domaine public

Le Songe de Tartini par Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Illustration de l'anecdote légendaire sur l'origine de la Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. © Bibliothèque nationale de France, domaine public 

L'impression d'être conscient dans le rêve que l'on est en train de vivre s'appelle un « rêve lucide ». Le rêveur a alors l'opportunité de mieux profiter des sensations qu'il procure, comme pendant un film ou une pièce de théâtre. Effectivement, tout ce qui vous fait peur dans la vie courante est ici sous contrôle. Tout devient possible et l'expérience est jubilatoire.

Mais le rêve lucide pourrait permettre d'aller encore plus loin car l'esprit peut explorer à loisir sa créativité. C'est ce qu'a fait le musicien italien Giusseppe Tartini du XVIIIe siècle. Son rêve est resté célèbre car il demanda au diable de l'aider à la composition d'une de ses plus belles sonates : celle des trilles du diable... En revanche, même si le rêve lucide apparaît spontanément chez certains dormeurs, c'est une expérience qui reste rare.

Le bandeau iWinks permet de faciliter l'induction de rêves lucides. Ce système indique par une petite lumière sur les yeux que le rêve a commencé. À la différence d'un réveil normal, ce dispositif détecte les mouvements oculaires et sonne au moment précis du rêve. Dans le rêve, le champ visuel se ponctue de taches lumineuses pour aider à entrer en état de lucidité sans se réveiller.

Halo Sport, pour augmenter ses forces

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Le casque Halo Sport amplifierait la stimulation des muscles. © Halo Neuroscience (tous droits réservés)

Le casque Halo Sport amplifierait la stimulation des muscles. © Halo Neuroscience (tous droits réservés) 

Le dispositif Halo Sport, développé par la startup californienne Halo Neuroscience, ne se distingue guère d'un casque audio banal. Sauf, sur sa face intérieure, par une brosse parsemée de petits picots en plastique souples qui se disposent sur le haut de la tête. Ce sont, en fait, de petites électrodes destinées à transmettre d'infimes impulsions électriques à travers le crâne dans le cortex moteur ; cette région du cerveau est cruciale car c'est elle qui contrôle la planification et les mouvements volontaires.

Stimulés par le dispositif, les neurones envoient des signaux amplifiés vers les muscles qui gagnent alors en énergie et en puissance. Néanmoins, même si cette technologie est séduisante, les effets à long terme sont inconnus. Et dans le domaine du sport, il s'agit d'une forme électronique de dopage, totalement indétectable après utilisation par les instances sportives. Donc, prudence avec cette nouvelle technologie...

Une veste pour ressentir les tweets

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Une veste connectée transmet par des pressions sur le corps des informations venues d'ailleurs. © Eagleman Laboratory, DR

Une veste connectée transmet par des pressions sur le corps des informations venues d'ailleurs. © Eagleman Laboratory, DR 

David Eagleman est un brillant scientifique du collège de médecine Baylor à Houston, au Texas. Durant une conférence TED, il a présenté une veste étonnante, portant de nombreux nodules convertissant des informations venues du Web en vibrations. En particulier, les messages Twitter, postés par les spectateurs durant sa conférence, lui étaient transmis sous forme de vibrations dont le motif variait selon le caractère positif ou négatif de la tonalité des messages.

Tout en parlant, il pouvait suivre en temps réel les opinions globalement favorables du public sous la forme d'un agréable massage de dos. D'après le chercheur, ces nouvelles formes de technologies vont, à terme, élargir les capacités sensorielles humaines... Ce dispositif VEST (Versatile extra-sensory transducer, ou Transducteur de variables extra-sensorielles, en français) a fait l'objet d'une campagne Kickstarter l'année dernière.

Découvrir le livre de l'auteur chez Flammarion : Améliorer son cerveau, oui, mais pas n'importe commentMémoire, concentration, humeur, sommeil : le vrai pouvoir des neurosciences.

 

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-top-7-technologies-ameliorer-notre-cerveau-66314/

Comment réagir à ses mauvaises notes ?

 

Un zéro pointé isolé n’a rien d’une catastrophe nationale. Si en revanche les mauvaises notes s’accumulent sur son bulletin, inutile d’attendre pour chercher à comprendre ce qui se passe dans la tête de votre enfant.

Qu’il s’agisse d’un simple contrôle raté ou de mauvaises notes à la chaîne, une punition assortie d’une réprimande est loin d’être la bonne solution. Dans les deux cas, votre enfant se trouve en situation d’échec. En rajouter ne peut qu’aggraver son humiliation et lui enlever toute confiance en lui.

Simple dérapage ? Regonflez-lui le moral. 
Nul n’est parfait, et même si vous avez la nette impression que votre fils ou votre fille n’a pas fait le maximum pour décrocher la moyenne, n’en faites pas un drame. Il aurait l’impression que vous remettez en question votre affection pour lui sur un simple résultat. A un âge où l’on doute de tout, surtout de soi, c’est très déstabilisant. Et il risque la prochaine fois, de tout faire (falsifier la note, signer à votre place ou ne pas oser rentrer à la maison) pour éviter votre réaction.

Ce que vous pouvez faire : tirez ensemble la leçon de cet échec ponctuel. 
Etait-ce un manque de travail, un problème de compréhension ou plutôt de concentration ? L’essentiel est de ne pas répéter les mêmes erreurs.

Bulletin médiocre : menez l’enquête. 
Accumuler les 3/20 dans la plupart des matières, ça ne s’appelle plus un accident de parcours. N’en déduisez pas pour autant que vous avez un cancre à la maison ! Cette accumulation de mauvaises notes peut signaler un malaise du côté de votre ado. Un enfant anxieux et émotif peut perdre ses moyens face à sa feuille de contrôle. Il peut aussi être fatigué, ne pas arriver à se concentrer, être mal à l’aise face à un professeur ou tout simplement avoir l’impression que ses résultats ne vous intéressent pas. Et en perdre du coup toute motivation !

Ce que vous pouvez faire : seule l’association de plusieurs facteurs permet de mettre un terme à la spirale d’échec.- Intéressez-vous à son travail scolaire: lui demander comment s’est passée la journée et s’il a besoin d’un coup de main pour ses devoirs, le rassurera sur votre intérêt. - Mettez de l’ordre dans son rythme de vie : surveillez son alimentation, son sommeil, prévoyez un lieu calme pour étudier… - Enseignez-lui une méthode de travail: les enfants à la traîne ne savent pas s’organiser. Ils ne savent pas étudier une leçon, analyser un texte. C’est le travail du professeur, mais ce dernier n’a jamais le temps de vérifier si ses consignes de début d’année ont été bien assimilées par tous. -Allez voir ses professeurs : ils ont une vision de votre enfant, souvent très différente de la vôtre. L’association de vos deux points de vue permet souvent de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de votre rejeton. - Motivez-le : n’hésitez pas à montrer votre joie à la moindre amélioration. En revanche ne lui promettez surtout pas d’argent en échange d’une bonne note! Un résultat scolaire ne se monnaye pas. - Vous fâcher : seulement quand vous êtes sûr qu’il prend son travail scolaire par-dessus la jambe. Pas question de hurler, mais recadrer votre ado en lui rappelant fermement que ce n’est pas en perdant son temps à redoubler qu’il va concrétiser son projet d’avenir. Et en prenant si besoin, des sanctions. Pas de sorties tant qu’il n’a pas rattrapé ses 10 leçons de retard. Ce n’est pas un abus d’autorité de votre part, mais le juste retour de bâton auquel il doit s’attendre s’il ne prend pas ses responsabilités. 

3 questions au psy- Que faire face à un enfant qui ne semble pas se soucier de ses résultats ? D’abord, ne pas juger trop vite. Certains enfants, surtout les garçons, jouent souvent les « bravaches » pour cacher leur contrariété derrière une petit air désinvolte. Aucun enfant n’aime avoir de mauvais résultats, sauf s’il le fait exprès pour attirer l’attention de ses parents. - Dans quels cas ? Quand il a l’impression que ses parents ne s’intéressent pas assez à lui et à son travail. Dans ce cas, demander à voir ses cahiers ou à contrôler ses devoirs du soir, loin d’être ressenti comme une intrusion par le jeune adolescent, permet au contraire de le rassurer sur l’intérêt (et donc sur l’amour ! ) de ses parents, et de le remotiver sur le plan scolaire. Les périodes de conflits familiaux, séparation, problèmes avec un aîné ou un cadet, peuvent aussi entraîner des chutes de résultats. - Il est donc plus normal qu’un enfant affiche sa contrariété ? Jusqu’à un certain point. Pleurer pour un zéro est une réaction de déception normale. Mais il n’est pas sain non plus d’en faire un drame. Au collège et au lycée, certains enfants de nature anxieuse ont tendance à se sentir nuls à la moindre mauvaise note. Pour éviter cette dévalorisation systématique, tout l’art des parents est d’être suffisamment exigeants sans avoir des ambitions excessives qui risquent de mettre une pression insupportable sur les épaules de leurs enfants. 

 

http://www.magicmaman.com/,comment-reagir-a-ses-mauvaises-notes,46,143.asp

Devenir un bon professeur

chec examen

3 raisons pour lesquelles il est si difficile d'enseigner

1. Parce que nous prenons toute chose pour évidente dès lors que nous l'avons comprise
 
Apprendre quelque chose à quelqu'un consistant d'abord à accepter le fait qu'il ne sache ni ne comprenne quelque chose qui pourtant nous paraît évident depuis belle lurette, il va falloir faire l'effort de se souvenir de cette époque où, comme l'élève, nous non plus, ne savions pas. Effort d'autant moins intuitif pour l'ego qu'il nous remémore un passé d'ignorant que nous avons bien vite oublié.
2. Parce que se mettre à la place de l'autre est contre-intuitif.
 
Apprendre quelque chose à quelqu'un se différenciant de "faire la leçon" par l'intérêt que porte l'enseignant à la façon d'apprendre de son élève, enseigner réclame donc de l'empathie. Soit cette capacité à se mettre à la place de l'autre tout en restant à la sienne, dont la vie quotidienne démontre chaque jour à quel point elle peut faire défaut à nos semblables
3. Parce qu'à chaque élève, sa façon d'expliquer (en théorie)

Apprendre quelque chose à quelqu'un reposant sur l'aptitude du recevant à intégrer un message, transmettre réclame non seulement de répéter mais surtout de répéter différemment pour trouver le "canal d'entrée" le plus réceptif chez la personne en face de lui. Pour rappel: les visuels vont retenir les images et éprouver des difficultés à analyser/mémoriser les sons, les auditifs feront le contraire, les conceptuels ne feront ni l'un ni l'autre et apprendront les idées, quant aux kinesthésiques, ils ont envie de manipuler tout ce que vous leur dites avec les mains.

8 techniques pour apprendre quelque chose à quelqu'un

1. Votre passion est votre ennemie
  • Quand vous avez développé beaucoup de connaissances dans un domaine, c'est probablement que vous l'aimez dans les mêmes proportions. L'élève, lui, en est encore au stade où il ignore s'il l'aimera comme vous un jour, et d'emblée cet écart vous sépare. Partez toujours du principe qu'a priori, contrairement à vous, un élève n'éprouve pas (autant) de plaisir dans les tâches que vous lui demandez. Vous éviterez ainsi qu'il se sente en trop grand décalage avec vous.
2. Faites-le reformuler
  • Tout le monde sait écouter en prenant l'air intéressé. On l'a tous fait, notamment par exemple pendant un rendez-vous "amoureux" qui n'en avait que le nom. Ne présupposez jamais qu'un élève a compris parce qu'il vous l'affirme. Il en est peut-être lui-même sincèrement persuadé, mais demandez-lui toujours de reformuler, de "faire ses mots". C'est pendant la phase de reformulation qu'il va lever (et résoudre) ses propres blocages et intégrer l'information.

3. Anticipez les difficultés
  • Oubliez ce que vous savez sur votre discipline et regardez-là avec les yeux d'un "ignorant". Où avez-vous éprouvé des difficultés quand vous l'avez apprise? Il est probable à 99,9% que votre auditeur rencontre (au moins) les mêmes, alors anticipez en ralentissant sur ces points précis et demandez-lui de redoubler d'attention. Assurez-vous par ailleurs que le point précédent est bien "refermé" (en le faisant reformuler) avant d'aborder une difficulté nouvelle, et rassurez-le en lui disant que vous y passerez tout le temps nécessaire, afin de lui ôter la pression implicite d'avoir à comprendre du premier coup.
4. Lors de la première explication, élaguez au maximum
  • Votre connaissance in extenso du problème vous fait penser à l'avance à mille nuances et détails dont la personne qui vous fait face n'a pas idée, et qu'elle n'a pas à savoir pour le moment car ils ne feraient que l'embrouiller. La première fois que vous expliquez quelque chose à quelqu'un, faites l'impasse sur tous les détails qui pourraient ralentir sa compréhension, ne lui donnez que the big picture. De la même façon, demandez-lui toujours ce qu'il veut faire in fine avec ce que vous lui apprenez, c'est la meilleure façon de prioriser et de construire votre plan personnalisé.
5. Une chose a un nom (et le garde)
Votre expérience dans le domaine considéré vous amène souvent à jongler sans y penser avec le champ lexical, intervertissant les mots tout en sachant toujours ce que vous désignez. Pensez que, pour votre interlocuteur, tout est nouveau, même les mots! Je suivais récemment une formation à Photoshop et mon coach pour l'occasion utilisait alternativement les expressions "zones de travail" et "fond" comme équivalant parfaits, au petit détail près qu'il avait oublié de me le dire! Quoique vous expliquiez à un débutant, une chose a un nom et un seul. Pas deux.
6. Si une explication ne "rentre" pas, changez d'explication!
Peut-être le point le plus important. Si la définition des concepts ne doit plus changer (voir point précédent), la clef consiste en revanche à varier la façon d'expliquer. Le dicton populaire disant que la pédagogie passait nécessairement par la répétition est incomplet: utilisée seule, la "bête" répétition n'a jamais été une pédagogie en soi! Mon professeur de boxe me faisait remarquer que mes crochets n'étaient pas à la hauteur de mes directs (au sens propre et figuré) et j'avais du mal à les corriger. Cela faisait des dizaines de fois qu'il me répétait de ramener l'avant-bras parallèle au sol mais cela ne passait pas, j'étais (ou plutôt, mon canal) "bouché". Je lui ai alors demandé, en sueur mais sur le ton de la plaisanterie, de me l'expliquer d'une autre manière. Avec d'autres mots, une autre image. Nouvelle version: "fais comme si tu donnais un coup de coude". Résultat j'ai compris. Je rate, encore, parfois, mais j'ai bien compris.
7. Utilisez des analogies, ou le pouvoir du "fais comme si"
Souvenez-vous que la personne qui vous fait face, aussi novice qu'elle soit sur le sujet du jour, est experte dans d'autres dont vous ne savez probablement rien. Ou pas grand chose. Mettez à profit ce "capital" en utilisant des images: "fais comme si". A un enfant qui apprend le piano, pour "passer le pouce": "fais comme si tu voulais le cacher sous la paume de ta main". A un élève de chant, pour apprendre la "respiration basse": fais comme si tu gonflais un ballon sous ton nombril, etc.
8. Apprendre vs admirer, chaque chose en son temps
 
Vous n'en avez pas conscience, mais à ses yeux vous êtes un virtuose dans votre domaine, et les quelques manipulations de base auxquelles vous pourriez vous livrer inconsciemment devant lui l'impressionnent déjà grandement. Ne faites pas étal de votre "virtuosité" (même relative) pendant l'explication, ça déconcentre l'apprenant. On ne peut pas admirer et apprendre simultanément. Chaque chose en son temps. Si vous apprenez l'informatique à quelqu'un, efforcez-vous par exemple de ne pas utiliser les multiples raccourcis claviers que vous connaissez, vous le perdriez immédiatement.

 

Vous connaissez maintenant les bases de la pédagogie. Alors appelez votre ado, confisquez son iPhone pendant 15 minutes, et apprenez-lui quelque chose qui vous plaît! Transmettre est un plaisir sans équivalent.

 

http://www.huffingtonpost.fr/staphane-edouard/8-techniques-pour-enseigner-avec-pedagogie_b_5392323.html

A quoi ressemblera l'homme en 3012?

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A quoi ressemblera l'homme dans 1000 ans?

Depuis que l'homme est homme, son corps et son visage n'ont cessé d'évoluer. Et ce n'est pas fini! Des experts spécialisés en anatomie humaine ont tenté de déterminer à quoi les générations futures ressembleront dans 1000 ans.  

Le tabloïd britanniqueThe Sun s'est alors amusé à réunir leurs prédictions, pour finalement dévoiler une estimation de l'Homme d'après demain. Résultat: finis les Brad Pitt, Johnny Depp et autres George Clooney. Envolées Monica Bellucci, et Shakira. Nos descendants seront bien loin des canons de la beauté actuels.  

Dans le détail, selon le journal, les humains seront de plus en plus grands au fil du temps grâce aux progrès de la médecine et à une meilleure alimentation. "Aujourd'hui, l'Américain moyen mesure déjà 2,5 centimètres de plus qu'en 1960", constate l'ostéopathe Garry Trainer. En 3012, nous atteindrons jusqu'à 2,10 m. Dans 1000 ans, Michael Jordan et Teddy Rinner seront donc des petits joueurs. 

Plus grands, et moins gros: certains de nos organes liés à la digestion, en particulier les intestins, seront plus courts afin d'échapper naturellement à l'obésité.  

Un plus petit cerveau

L'utilisation toujours plus intensive de technologies telles que les iPhones ou les claviers, engendrera une transformation de nos mains, qui seront plus sensibles grâce à un afflux de terminaisons nerveuses, ainsi que de nos bras, qui seront plus longs pour nous permettre de moins bouger. Fainéants de surcroît! 

A cause de l'influence de ces gadgets électroniques, l'homme sera beaucoup plus ridé qu'aujourd'hui. Ridé mais moins velu. En effet, la climatisation et le chauffage central réduiront notre pilosité. Une sorte de cadeau de consolation.  

Côté cerveau, pourquoi s'encombrer? Une partie du travail de pensée et de mémorisation pourra être déléguée à nos ordinateurs, ce qui justifiera une réduction de la taille du cerveau. 

Les édentés

A force de manger des nourritures plus molles, l'humain aura moins de dents et une plus petite bouche. "On peut penser que notre alimentation se présentera sous forme de liquides ou de pilules, ce qui aboutira à l'avenir à une mâchoire moins importante" affirme le dentiste Philip Stemmer. Il est même prévu que l'homme de l'an 3000 arbore des quadruples mentons à cause de la sédentarité. Charmant.  

En revanche, ses yeux seront plus grands. Pour y voir la nuit, tel un hibou? Que nenni, "La communication sera davantage basée sur les expressions faciales et le contact visuel", explique Cary Cooper, de l'université de Lancaster en Grande-Bretagne.

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/a-quoi-ressemblera-l-homme-en-3012_1173258.html

 


Le visage humain dans 100 000 ans : Regardez ce à quoi nous pourrions ressembler par Gentside

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