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Prendre la parole en public, petits trucs pour grands succès

Réunion, événements, lancement de l’année… Les occasions de prendre la parole sont nombreuses. Mais ce n’est pas parce que vous le faites souvent que cela rend la chose plus facile. Comment placer votre voix, chasser les gestes qui perturbent votre discours ? 3 exercices très faciles pour gagner en assurance à l’oral.

Une prise de parole publique c’est comme un grand rendez-vous sportif. Plus vous êtes préparé, mieux vous abordez l’épreuve. Premier exercice, acquérir une maîtrise totale de ce que vous allez dire. Sur place, en cas d’imprévu, vous saurez faire passer votre message en quelques minutes au lieu de 20. Un bon exercice consiste à résumer votre propos en quelques points clés. Une trame utile devotre intervention, facile à retenir.

Et si vous ne pouviez dire que trois choses ?

L’exercice suivant va vous permettre de vous focaliser sur l’essentiel. Imaginez que vous êtes en situation d’urgence : quelles sont les trois phrases simples (sujet, verbe, complément) que vous diriez pour faire passer votre message le plus sommairement possible ?

Notez ci-dessous les trois points essentiels de votre prochaine intervention.

1. 
2. 
3. 


Commentaire

D’une même séquence d’information une personne peut retenir en moyenne sept éléments. Parmi ceux-ci, elle n’en comprend vraiment que cinq. En état de stress, on ne retient plus que trois éléments.

Placez votre voix !


La voix est produite dans le larynx. La voix naturelle, non forcée, est celle que l’on produit à l’endroit qu’on utilise quand on bâille en faisant du bruit, sans crisper le 
« sphincter » des cordes vocales.

Essayez de trouver cet endroit en suivant les instructions ci-dessous. Vous pouvez réaliser cet exercice en solitaire ou avec d’autres personnes désireuses de travailler leur voix.

1. Posez votre main à plat sur votre gorge et bâillez en faisant du bruit. 
2. Vous sentez des vibrations très marquées à cet endroit, soyez-y attentif. Votre appareil phonatoire fonctionne tout en étant détendu. 
3. Dites quelques mots en retrouvant ce type de vibration, en tentant de faire partir votre voix de cet endroit.


Commentaire

Si vous placez votre voix à l’endroit que vous venez de trouver, vous ne vous fatiguerez pas lorsque vous prendrez la parole. Vous allez peut-être avoir du mal à bâiller bruyamment puisque les convenances demandent de dissimuler les bâillements intempestifs et sonores en société... Mais une fois que vous y serez arrivé, vous constaterez non seulement que vous avez trouvé comment poser votre voix, mais aussi que vous ressentez une grande détente. Bâiller est en effet un moyen très simple de se relaxer, que vous pourrez donc aussi utiliser avant votre prise de parole en public pour vous détendre. 

Repérez vos gestes parasites


Souvent, des gestes inconscients accompagnent la parole. Que dénotent-ils ? Sont-ils toujours inopportuns ? Comment les éviter ?

Debout, devant un miroir (ou devant un ami qui s’exerce avec vous), racontez le dernier film que vous avez vu. Répondez ensuite aux questions suivantes ou demandez à votre ami d’y répondre pendant que vous parlez.

 

a.  Vous vous grattez le nez..............................................................
b.  Vous vous frottez les mains..........................................................
c.  Vos mains décrivent des arabesques............................................
d.  Vous tapotez la table, le nez.........................................................
e.  Vos sourcils se froncent et se défroncent......................................
f.  Vous vous tordez les mains..........................................................
g.  Vous scandez énergiquement votre discours avec votre main........
h.  Vous mettez les mains sur les hanches..........................................
i.  Vous vous essuyez le front...........................................................
j.  Vous croisez les bras ou les jambes.............................................
k.  Vous joignez les mains.................................................................
l. Vous mettez vos mains dans vos poches......................................
m. Vous hochez la tête.....................................................................

n. autre


Solution et Commentaire

Naturellement, certaines personnes, plutôt extraverties, ont une gestuelle très développée, « parlent avec leurs mains », d’autres, plutôt introverties, font très peu de gestes pour accompagner ou illustrer leur parole. Dans une prise de parole en public, laissez faire votre tendance naturelle : ne vous obligez ni à canaliser vos gestes si vous avez l’habitude d’utiliser vos mains, ni à en faire si ce n’est pas votre habitude. 
Certains gestes sont positifs car ils aident à se faire comprendre, d’autres en revanche bloquent la bonne communication. 
Si vous avez coché a, b, d, vous faites des gestes répétitifs, mécaniques. Attention, ceux-ci peuvent devenir des tics, déconcentrer vos auditeurs et perturber le message. 
Si vous avez coché f, h, i, vous faites des gestes parasites. Ils sont à côté du message. Ils marquent l’émotion, la peur, l’anxiété, la fatigue, l’agressivité... 
Si vous avez coché j, k, l, vous faites des gestes barrières. C’est généralement une frontière derrière laquelle l’individu s’abrite ou se met sur la réserve. Si vous avez coché f, m, vous faites des gestes introvertis. Ils vont vers soi. Ils ne cherchent pas à convaincre l’autre mais à se persuader soi-même. 
Si vous avez coché c, e, g, vous faites des gestes positifs. Ils améliorent, soulignent, renforcent le message. Ce sont des gestes extravertis qui vont vers les autres, cherchent le contact, sans être agressifs. Ce sont des gestes ouverts qui s’offrent à l’échange, des gestes ronds qui rassurent, témoignent de la douceur, des gestes précis qui affirment le message. 
Attention, il ne sert à rien de chercher à toute force à éliminer les gestes parasites intempestifs.Vous risqueriez de manquer de naturel. Toutefois, vous pouvez les canaliser en tenant un objet (par exemple, un pointeur ou un stylo) qui pourra, le moment venu, vous servir de « doudou », de fétiche et vous empêcher de trahir votre émotivité. 

http://www.placedesreseaux.com/Dossiers/animer-developper/bonnes-feuilles-animer-janv-1.html

La carte mentale comme outil pédagogique

Haut de la page Ma définition de la carte mentale


Communication ecrite

 

La carte mentale (mind map) est un outil qui m'aide à cerner et à organiser tout ce que je sais déjà sur un sujet. Elle représente la manière dont je pense. Grâce à cette structure, je visualise et je contrôle mieux mon sujet.

Je peux placer beaucoup d'idées dans un très petit espace et avoir à la fois une vision détaillée et une vision d'ensemble de mon sujet.

Haut de la page Avantages de la carte mentale


La carte mentale permet :

  • de faire travailler les deux côtés du cerveau selon son inventeur Tony Buzan :
        le côté gauche associé à la logique | le côté droit associé à l'imagination;
  • de comprendre plus rapidement une situation;
  • d'établir des liens entre des idées;
  • de capter promptement des infos par l'ajout de couleurs, d'illustrations;
  • de mémoriser et de restituer l'info, plus particulièrement avant et pendant des examens;
  • de travailler en équipe, à l'aide d'une carte que tous comprennent;
  • de passer à l'action, par exemple pour un projet, etc.

Une carte mentale est en constante évolution. Le lendemain, sa structure pourrait être réaménagée et/ou enrichie de nouvelles idées qui viennent constamment à l'esprit.


 

Haut de la page Usages de la carte mentale


La carte mentale est un outil utile dans toutes sortes d'occasions, du primaire à l'université et toute la vie durant. Il est possible de trouver tout le temps de nouvelles raisons d'utiliser ce type de schéma.

Des profs s'en servent pour présenter une leçon, la clarifier, ou pour s'assurer que les élèves vont retenir l'essentiel (exemple : Maghreb).

Voir des exemples utiles durant les études dans la Galerie de cartes mentales.

Haut de la page Étapes de création


OPTIONNEL : Seul (ou en équipe), je commence par faire un remue-méninges (brainstorming) et je choisis ensuite les mots-clés les plus pertinents pour préciser mon sujet. Je fais une liste des idées principales et des idées secondaires...

...ou je peux immédiatement commencer à fabriquer une carte mentale.

Je place ma question de recherche ou mon idée centrale au milieu de la carte autour de laquelle j'inscris des idées principales. Celles-ci forment des branches dans lesquelles j'inscris des mots-clés ou de courtes phrases, comme elles me viennent à l'esprit. Les branches se dédoublent ou se multiplient en branches secondaires, tertiaires, etc.

IMAGES : Je dessine ou j'insère une image au centre de la carte afin de la reconnaître rapidement parmi les autres cartes. Au besoin et si j'ai le temps, j'ajoute des images dans les branches qui m'aideront à capter plus rapidement des idées.

Au fur et à mesure de l'avancement de ma carte, je développe de nouvelles idées, je fais des liens entre des idées, je mets de l'ordre dans ma structure.

Si les idées prennent du temps à venir, je donne un petit coup de pouce à mon cerveau en lui posant les questions suivantes : Quoi ? Qui ? (avec qui ? pour qui ?) Où ? Quand ? Pourquoi ? Comment ? Combien ? (exemple : Collecte de fonds).

Si je suis à court d'idées sur mon sujet, j'utilise un thésaurus pour enrichir ma réflexion.

Ma carte mentale sera plus ou moins élaborée si elle est :

  • réalisée au début de mon travail, pour mieux cerner le sujet;
  • modifiée ultérieurement, pour visualiser et réorganiser les idées suite à mes découvertes;
  • révisée pour la production finale, pour décrire les champs des concepts couverts.

ORDRE DE LECTURE : Si beaucoup de cartes mentales se lisent dans le sens des aiguilles d'une montre, d'autres sont découpées en deux parties, et se lisent d'abord à droite, ensuite à gauche.

Mon prof ou toute autre personne à qui je remets ma carte ne devrait pas avoir à la défricher : la structure est claire, les couleurs facilitent la compréhension, les images sont pertinentes, la carte n'est pas trop chargée et l'ensemble est facilement lisible, esthétique et attrayant.

Haut de la page Une carte réalisée à la main ou avec un logiciel ?


Je peux faire une carte mentale :

  • à la main, sur une feuille de papier placée à l'horizontale, avec des crayons de couleur;
  • avec des post-it sur une affiche;
  • à l'ordinateur avec un logiciel de dessin;
  • avec un logiciel dédié (mindmapping software) gratuit ou payant téléchargé d'Internet (liste de logiciels dans Wikipedia)

Avantages des cartes dessinées à la main :

  • prise de notes : durant un cours, une rencontre; au besoin, je refais une carte plus propre à partir de la première carte;
  • meilleure mémorisation : plus de temps pour réfléchir quand j'écris ou dessine;
  • créativité et originalité : à partir d'un même sujet, mes camarades vont réaliser des cartes très différentes;
  • symboles et codes : ceux que l'on dessine sont uniques alors que ceux fournis avec les logiciels se ressemblent;
  • souplesse : certaines belles cartes donnent une impression de souplesse alors que celles exécutées à l'ordi paraissent plus "rigides";
  • reflet de la personnalité et d'un talent certain pour le dessin dans certains cas.

Je choisis de faire une carte à la main si l'info ne nécessite pas d'être modifiée (exemple : Sang) ou si mon objectif consiste à fabriquer une carte artistique.

Si les cartes réalisées à la main sont parfois très créatives, elles ne sont pas pour autant faciles à comprendre par quelqu'un d'autre que l'auteur.

INCONVÉNIENT PRINCIPAL des cartes dessinées : on doit refaire la carte en tout ou en partie si on veut la modifier. Une bonne idée serait de faire d'abord une carte avec un logiciel afin de pouvoir la réorganiser, puis la dessiner ensuite pour le plaisir de la rendre plus attrayante et plus originale.

Les belles cartes exécutées à la main mettent l'accent sur le design des lignes, sur une écriture nette et à l'horizontale, sur la qualité des dessins en 3D.

Avantages des cartes réalisées à l'ordinateur avec un logiciel dédié :

 

http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve/projet/cartes_m/mental_1.htm

« Puberté, puberté, que me veux-tu ?... »

L’adolescence est un passage obligé entre l’enfance d’âge scolaire, période de latence avec socialisation communautaire, et l’âge adulte qui se definit en pratique comme le moment ou l’individu est reconnu adulte par la société dans laquelle il vit .

L’adolescent va avoir difficulté à s’identifier en tant qu’individu et à quitter un groupe où il a ses repaires pour en intégrer un autre aux codes différents.

On voit que la première définition de l’adolescence se réfère à la place de l’individu dans un système plus qu’à des critères d’âge ou de morphologie qui sont pourtant concomitants, et qui, susceptibles de variations individuelles, peuvent avancer ou retarder le moment de la problématique adolescente.

            L’adolescence débute grosso modo avec la puberté qui étymologiquement signifie : époque où apparaissent les poils pubiens ; elle comporte des modifications morphologiques, impressionnantes aussi bien pour l’entourage que pour l’adolescent, et de fait celui-ci se trouve confronté à une double question :

1. Qui est ce nouvel individu pour moi ? (renvoyant ici essentiellement à la sphère psychique : L’adolescent ne se reconnaît plus) ;

 2. qui est ce nouvel individu pour les autres ? (renvoyant là plus à la sphère organique et  à l’organisation sociale, avec de plus la difficulté de se faire identifier dans deux groupes différents, celui de ses pairs (co-ados) et celui des adultes dont le regard est fondamentalement différent).

Cette double interrogation dont les réponses ne sont pas obligatoirement fournies simultanément,  et pour lesquelles le décalage temporel peut être important, ne peut que créer un désordre, et chez certains une confusion entraînant des troubles variés allant de la plainte somatique à des troubles psychiques graves  ou à des dysfonctionnements sociaux .

Vouloir ne considérer, comme cela est encore trop souvent le cas, les « crises d’adolescence » que comme des troubles « qui passeront » liés aux changements physiques, est sûrement aussi réducteur que de ne les considérer que comme des troubles psychiques à adresser aux psychiatres, ou encore comme des dommages collatéraux de l’organisation de la société adulte qui serait seule coupable . 

Le problème le plus préoccupant est que, comme toute  pathologie, les difficultés de l’adolescence peuvent laisser des séquelles graves si une prévention correcte n’est pas prescrite.

La triple composante organique, psychique et sociale demandera donc une approche multifocale.

Nous pouvons tous nous demander comment nous en avons réchappé (si tant est que ce soit le cas !...)

 

Nous allons d’abord faire le point, parce que c’est plus facile, sur le développement pubertaire « organique » que l’on pourrait dire « normal ».

    1. Chez la fille en moyenne en l’an 2000 (puisque des variations sont notées au cours du temps avec une avance séculaire) la puberté débute à 11 ans avec (stades de Tanner) :

–        petit bourgeon mammaire et élargissement de l’aréole (S2)

–        quelque poils sur les grandes lèvres et le pubis (P2)

–        à l’échographie pelvienne, un utérus qui commence à se développer avec une longueur > 40mm. la ligne endométriale apparaît. Les ovaires ont un volume >3 ml avec plusieurs follicules.

–        L’accélération de la vitesse de croissance débutera avec une prise de taille annuelle qui va passer de 5 cm/an avant la puberté à 8 à 9 cm /an

–        La radiographie du poignet permet de visualiser l’apparition du sesamoide du pouce qui correspond à un âge osseux de 11 ans et est le critère le plus commode du début de la puberté 

Autour de 12 ans ce qui est le plus notable, c’est le pic de vitesse de croissance : 8 à 12 cm en un an, les premières leucorrhées, la pilosité axillaire, et à 13 ans (11-15) la ménarche suivie aussitôt du ralentissement de la croissance.

 A 16 ans, l’aspect physique est adulte et la croissance n’est plus que de 1cm ou moins.

 

2. Chez le garçon,  la puberté débute vers 12 ans avec le départ de l’augmentation du volume testiculaire : 4  à 6 mm (G2) 

–  suivi quelques mois après de quelques poils à la racine de la verge

–  l’accélération de la vitesse de croissance débute

   – vers 13 ans le pénis s’allonge. Une gynécomastie est souvent retrouvée, plus ou moins bien vécue, d’autant qu’elle est souvent associée à une séborrhée débutante et à de l’acné.

      –  le sésamoïde du pouce apparaît, ce qui permet à la radiographie du poignet de situer l’âge osseux à 13 ans et le vrai début de la puberté masculine

      –  La voix se modifie

     –   Enfin à 14 ans (donc nettement plus tardivement  que chez la fille) se fait le pic de vitesse de croissance :10 a 15cm

A 16 ans la pilosité faciale apparaît et la voix devient adulte. Le cartilage thyroïde fait saillie.

Enfin a 18 ans la croissance staturale se finit avec un gain annuel de < 1cm.

Pendant ce temps, la masse musculaire est passée de 27% du poids corporel à 10 ans à 44 %, ce qui est moins marqué chez la fille avec une répartition du tissu adipeux sous-cutané différente.

 

            Ces critères morphologiques peuvent déjà à eux seuls être des sources de difficultés pour l’adolescent, puisque aussi bien une puberté précoce (avant 9 ans chez la fille, avant 11 ans chez le garçon) qu’une puberté différée peuvent provoquer des interrogations de l’adolescent sur son statut réel : pour se situer (et être situé) dans le groupe, il va  faire davantage appel à son morphotype et à son  âge  pubertaire qu’à son âge chronologique.

            Les premières éjaculations vers le milieu de la puberté chez les uns, les premières règles chez les autres vont être plus ou moins l’objet d’interrogations sur le nouveau statut qui est en train de se mettre en place, avec la découverte d’un corps différent, parfois perçu comme étranger et donc souvent caché (voir les modes adolescentes tendant à dissimuler le corps derrière l’uniformisation), parfois rejeté jusqu’au pathologique

 

Le Pr. Patrick ALVIN, qui a été l’un des premiers pédiatres français à créer un service de médecine pour adolescents dans le service du Pr. Courtecuisse à Paris-Bicêtre, en soulignant qu’il ne faut pas découper l’adolescent en tranches et que l’approche multidisciplinaire est primordiale, s’est penché sur les différents stades de la puberté et  a proposé une classification en 3 stades :

1-     le début de l’adolescence : filles 11-13 ans, garçons 12-14, où apparaît vraiment la différenciation des sexes

2-     la mi-adolescence : filles 13-16 ans, garçons 14-17, où se fait comme on vient de le voir le plus important de la transformation physique et où d’une part se fixe la sexualisation, et d’autre part  se construisent les règles sociales.

3-     la fin de l’adolescence : 17-21 ans, où se réalise une certaine indépendance avec la fin des transformations physiques, mais où le développement psychique et social n’est pas encore consolidé.

 

Sur le plan social maintenant, voyons quel est le statut de l’adolescent, puisque comme nous l’avons vu, le regard que jette la société sur le jeune définit en partie son statut

 

1-     L’adolescent se heurte à la contradiction entre la revendication de sa reconnaissance par le milieu qui l’entoure et sa recherche éperdue d’une autonomie qu’il considère comme devant lui être due, alors même qu’il revendique l’assistance morale et matérielle de ce même milieu.

Les interdits jusque là plus ou moins acceptés (ou imposés) deviennent des contraintes inacceptables contre lesquelles, pour lui, la rébellion est légitime.

2-      L’apprentissage occupe une grande partie de son temps, avec une scolarisation qui se situe  entre le collège et le lycée, grosso modo de la 4ème à la terminale. Il faut remarquer que l’on demande un effort intellectuel important à un moment, la puberté, où la croissance staturo-pondérale est à son maximum, et donc tout se conjugue dans cette période de la vie pour désorienter un peu plus la « victime » de tous ces changements.

 

Il est donc inévitable que la période  troublée traversée entre 12 ans et 18 ans, certains disent même 25 ans, ne puisse se dérouler sans anicroches. Si nous avons pour certains oublié nos problèmes d’adolescence, nous ne pouvons de toutes façons pas nous y référer : si certains points sont évidemment communs, l’environnement social n’a plus rien de comparable avec ce que nous avons pu connaître. Si la littérature de ce siècle,  des Désarrois de l’élève Toërless de Musil à L’Attrape-cœurs de Salinger qui passionne encore la génération actuelle, peut rendre compte d’une certaine permanence de la psychopathologie de l’adolescence, il faut ré-envisager le problème dans son actualité socio-économique.

Le danger serait de méconnaître le nombre d’individus touchés et s’il est volontairement provoquant de dire que 99% des adolescents relèvent de la consultation psychiatrique, il n’en reste pas moins que les conséquences à long terme sont largement sous-estimées.

 

Voyons donc maintenant quelques définitions des troubles le plus souvent rencontrés et qu’il faudra essayer de dépister le plus précocement possible.

 

1-     Les conduites à risques : 

 Ces conduites, qui traduisent à la fois le romantisme adolescent et l’angoisse profonde des métamorphoses subies, peuvent prendre des aspects variés.

- Chez l’adolescent qui trouvera son équilibre, cela se traduira par des exploits sportifs, une attirance pour les sports dits « de l’extrême », et permettra un épanouissement de la personnalité. Mais chez l’individu pour qui les mécanismes de protection endogène ou exogène ne joueront pas, la solitude et l’instinct de mort peuvent l’emporter : les accidents sont du coup importants dans cette tranche d’âge, soit avec les 2 roues soit, dès le permis passé, avec les 4 roues.

- L’agressivité vis-à-vis des autres peut aussi être classée dans ce cadre, avec chez l’adolescent une sous-estimation du préjudice causé à autrui.

- Les conduites sexuelles inadéquates avec bien souvent une négligence de l’autre et de soi, ce qui entraîne une absence de contraception chez la fille et une absence de protection chez le garçon. D’où le nombre en augmentation des grossesses non désirées à des âges de plus en plus jeunes.

La négligence du VIH et des autres maladies sexuellement transmissibles fait aussi partie des conduites à risques ; ne jouer que sur la peur pour développer la prévention n’est pas assez efficace

Toujours dans ces conduites :

- Les fugues, dans lesquelles nombre d’adolescents pensent trouver une liberté revendiquée. Mais, ayant rompu le lien économique et privés de la protection familiale, ils se trouvent entraînés dans des zones de vie à risque puisqu’ils deviennent des proies faciles.

 

2- Les suicides :

Ils peuvent traduire, soit le stade ultime des conduites à risque, soit le fond d’un repliement sur soi au terme d’une dépression parfois méconnue.

Le problème chez l’adolescent est double :

- d’une part, il ne faut pas négliger la dépression souvent présente chez l’adolescent, ce qui nécessite un dépistage très précoce devant :

-une fatigue d’agir

-une fatigue de sortir

-un refus d’avoir du plaisir

-un délitement de l’image de soi, trouble narcissique qui fait que l’adolescent ne se plaît plus.                                            

 

- d’autre part, les troubles ne se traduisent pas toujours par un suicide mais par une « dépression hostile » spécifique de l’adolescent qui deviendra agressif vis-à-vis des autres, incapable qu’il est de dire autrement qu’il va mal.

Donc une extrême vigilance s’impose, mais sans dramatiser à tous les coups. On estime néanmoins entre 8 et 15% la proportion des adolescents faisant une tentative de suicide, avec peut-être la moitié qui passe inaperçue.

Les facteurs de risque les plus fréquemment retrouvés semblent être :

            -  le chômage personnel ou familial

- l’appartenance à une famille monoparentale ou recomposée

- les difficultés scolaires

- les conduites addictives, sur lesquelles nous reviendrons.

Il faut ensuite distinguer les tentatives de suicide qui n’aboutissent pas à la mort et les suicides réussis. Les tentatives ne doivent pas être négligées, car les récidives sont plus fréquentes que ce que l’on croit, et elles traduisent une vraie souffrance ;  l’abord psychologique qui en est encore trop souvent fait dans les services qui les accueillent  est source de séquelles durables.

Les moyens du suicide sont différents entre les deux sexes : la violence des moyens utilisés par les garçons (accidents de circulation provoqués, armes à feu etc...) expliquent en partie le « meilleur taux de réussite » chez eux, et ce n’est pas uniquement sur ce critère qu’il faut distinguer  ce qui est tentative de ce qui est désir profond de mourir.

 

3-Les Addictions :

L’addiction est la dépendance pathologique. Ce terme vient en fait du latin addictus, « esclave pour dette », transformé au Moyen Age en « contrainte par corps pour les non-solvables », et nous est revenu avec son sens psycho-pathologique via les psychologues anglo-saxons.

C’est donc bien étymologiquement l’aliénation de la liberté d’être et de vivre, et cela permet de placer dans le même cadre pathologique les différentes formes de dépendance. Il peut donc y avoir des addictions sans drogues, telles que le jeu, l’achat pathologique, et l’on étend la notion au « spectre addictif » : addiction au travail (que nous retrouverons dans l’anorexie) addiction au jogging, etc....

L’adolescent est particulièrement exposé au risque addictif, puisqu’il rejoint sa vision du « tout ou rien » ou du « tout tout de suite ». Pour lui, le risque majeur est l’application de ce trait comportemental à la drogue, à l’alcool ou au tabac. Il adopte facilement ce comportement, parce qu’il est susceptible de permettre à la fois la production d’un plaisir et le soulagement d’un malaise, s’organisant de manière à inclure la notion de perte de contrôle malgré la connaissance des conséquences négatives du comportement. De plus, un tel comportement est valorisé à ses yeux et à ceux de certains de ses camarades par la fierté de la transgression.

On voit bien dès lors la difficulté de lutter contre les toxicomanies, si l’on se contente de faire du tapage autour des risque encourus, puisque d’une part ces risques sont souvent intégrés, et d’autre part ils sont le plus souvent recherchés, inconsciemment ou pas (ce qui ne dispense pas de rappeler les dangers).

Les conduite addictives sont peut-être le plus grand risque pour l’adolescent : elles peuvent structurer profondément le futur psychisme adulte, ce sont peut-être les plus difficiles à dépister et celles qui amènent peut-être le plus difficilement l’adolescent à consulter : d’un certain côté, elles  le  protègent pour un temps d’un monde réel qu’il redoute.

 

4-Les anorexies :

C’est la restriction volontaire de nourriture associée à :

– une perte de poids de plus de 15% par rapport au poids antérieur ou au poids corrélé à  la taille (P/T²)

– une aménorrhée

– des troubles trophiques : peau sèche, cheveux fins et cassants

– un aspect plus vieux que l’âge réel.

Elles traduisent un repli narcissique avec soi comme seul sujet.

10 filles sont touchées pour un garçon,  avec un pic de survenue à 12-13 ans et un deuxième à   18-20 ans.

L’apparente augmentation du nombre de cas (puisque des pédiatres japonais ont même parlé d’épidémie) semble en fait liée à son isolement nosologique des dépressions et des autres pathologies.

Les anorexies rejoignent par certains points les comportements addictifs.

Les premiers signes d’alerte sont souvent le surinvestissement scolaire (ce qui explique les résultats supérieurs à la moyenne chez les anorexiques, alors que l’intelligence mesurée au QI est le plus souvent normale sans plus), associé à un vécu douloureux : du doute, de l’impuissance et du vide.

Le danger mortel vient de la recherche acharnée de la minceur, de la peur panique de grossir, liée à  la terreur de la perte de contrôle sur un corps vécu comme dangereux. Le décès par cachexie et troubles métaboliques n’est pas une éventualité rare, et si l’on rajoute les suicides qui sont plus fréquents que la moyenne dans ce groupe, on voit l’importance d’une prise en charge rapide.

La boulimie entretient des relations complexes avec l’anorexie : on peut dire que ce sont les deux faces opposées d’une même problématique, ayant amené à distinguer les anorexiques restrictifs enfermés dans leur résolution anorexique et les anorexiques boulimiques incapables de soutenir l’idéalisation du renoncement. Ces derniers associent fréquemment boulimie d’achats, boulimie sexuelle ou kleptomanie.

 

 

Devant l’ensemble de ces troubles potentiels de l’adolescence, que pouvons nous faire, sachant que plus le dépistage sera précoce, plus les chances d’éviter des séquelles à l’âge adulte seront grandes ?

La rencontre médicale semble très importante, car elle seule permet d’établir une relation thérapeutique utile ; mais il est primordial de respecter le caractère intime et confidentiel de l’examen, c’est-à-dire le tête à tête.

L’examen somatique revêt une importance particulière, car c’est l’occasion pour l’adolescent de poser des questions sur le fonctionnement de son corps ; il faut bien prendre en compte le coté somatique, et en profiter par exemple pour traiter un acné, une pilosité excessive ou une surcharge pondérale, très souvent mal vécus par l’adolescent sans qu’il ose toujours aborder le problème frontalement.

Mais les pièges sont nombreux : fausses urgences, déni ou banalisation, investissement émotionnel du soignant qui ne sait que faire devant une biographie-catastrophe, ou au contraire, troubles émotionnels du soigné qui ne veut plus parler ou présente des signes fonctionnels qui embrouillent tout.

Nous devons nous appliquer à rester « neutres » devant l’adolescent en évitant de nous identifier à lui, y compris par le prisme déformant de notre propre progéniture. Il nous faut autant contrôler les phénomènes de rejet que le copinage passif ou actif, favorisé par des phénomènes de séduction ou de manipulation .

Le g&

Les méthodes pour réussir son année

Une année sans souci requiert d’agir dès les premiers jours : il faut prévoir le travail à venir, organiser son temps, se donner des buts concrets… En cas de problème ou de dérapage, ne vous laissez pas submerger, réagissez ! Profitez de l’effet "bonnes résolutions" de la rentrée pour adopter des méthodes de travail qui vous seront utiles tout au long des prochains mois.

Réussir son année : aborder l’année comme une compétition

Vous êtes comme un sportif avant une compétition. Le bac et les études en général exigent une très forte envie de travailler et de se dépasser. Mais comment conserver cette énergie intacte et ne pas se décourager au fur et à mesure que les mois passent ?

Le meilleur moyen pour se motiver est encore d’avoir un but précis. C’est pourquoi il faut vous demander rapidement : "Pourquoi dois-je réussir mon bac ?" Gardez à l’esprit que ce diplôme vous donnera l’opportunité de faire des études, de quitter vos parents, d’exercer un métier intéressant et rémunérateur… À plus court terme, il peut vous donner la possibilité de partir en voyage cet été, de suivre des études qui vous plaisent, d’acquérir une plus grande autonomie…

Sophie, en internat à Rouen, a gardé sa motivation intacte tout au long de l’année. "J’avais dans l’idée de revoir mon copain qui habitait Paris, et de m’inscrire à la fac, et cela a suffi pour me faire travailler. Mes parents n’en revenaient pas, j’ai même obtenu une mention alors qu’en fin de première, j’avais des résultats catastrophiques ! Tout plutôt que de rester en pension !"

Si c’est une discipline qui vous pose plus particulièrement question, tentez d’en évaluer les aspects positifs : en quoi est-elle utile pour atteindre mon objectif ? Que peut-elle m’apporter ? Après un bac S, vous souhaitez entrer en prépa commerciale ? Alors faire un effort en vous permettrait d’intégrer un meilleur lycée. Enfin, demandez-vous qui vous avez envie d’impressionner, à qui vous avez envie de plaire. Ce sentiment constitue en effet un puissant moteur.

6 réflexes à adopter
 

1. Je travaille toujours aux mêmes heures.
2. Je mesure et je limite mon temps de travail.
3. Je me promets une récompense à la fin (musique, coup de fil, etc.).
4. Je n’abandonne jamais un travail en cours de route.
5. J’écris sur une feuille ce qui me tracasse et je n’y pense plus ensuite.
6. Je fais barrage à toutes les tentations : téléphone, radio, ordinateur, console ou télévision.

Une année sans souci requiert d’agir dès les premiers jours : il faut prévoir le travail à venir, organiser son temps, se donner des buts concrets… En cas de problème ou de dérapage, ne vous laissez pas submerger, réagissez ! Profitez de l’effet "bonnes résolutions" de la rentrée pour adopter des méthodes de travail qui vous seront utiles tout au long des prochains mois.

Réussir son année : les tactiques pour organiser son travail

Devenez le roi du planning ! Chaque début de semaine, planifiez votre travail au quotidien pour les jours suivants. Le week-end, vous procéderez au bilan de la semaine écoulée en faisant le tri entre les acquis et les lacunes encore à combler.

Organisez aussi le travail du week-end. Le mieux est de concentrer votre travail scolaire sur une demi-journée en début de week-end, le vendredi soir, le samedi matin ou en début d’après-midi. Cela vous permettra de bien vous détendre ensuite et d’arriver le lundi vraiment reposé. Rien n’est pire que de repousser le travail au dimanche soir. Et en vous tenant à un horaire précis (par exemple, le samedi jusqu’à 16h), vous pourrez accélérer le rythme et boucler en 3h ce que vous faisiez auparavant en 5 !

Programmez une sortie sympa après pour vous motiver. Si vous avez besoin de plus de temps, prévoyez de vous occuper des choses difficiles le matin, et du travail moins éprouvant après le déjeuner : fiches, recherche de documents…

Une année sans souci requiert d’agir dès les premiers jours : il faut prévoir le travail à venir, organiser son temps, se donner des buts concrets… En cas de problème ou de dérapage, ne vous laissez pas submerger, réagissez ! Profitez de l’effet "bonnes résolutions" de la rentrée pour adopter des méthodes de travail qui vous seront utiles tout au long des prochains mois.

Réussir son année : comment se concentrer ?

Vous êtes sans cesse sollicité et vous avez du mal à ne pas vous éparpiller… Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas. Il suffit de prendre de bonnes habitudes pour remédier à ce problème.
Veillez bien à dissocier travail et loisir
Vos amis vous attendent sur MSN ? Ils peuvent bien patienter un peu. Éteignez aussi votre portable, car même s’il ne sonne pas, vous aurez tendance à le tripoter pour regarder les photos, envoyez des SMS, etc. D’ailleurs, pour limiter les tentations, conservez sur votre bureau uniquement ce qui vous est utile.
 
La musique en fond sonore : avec parcimonie
La musique ne constitue pas forcément un problème pour travailler si vous privilégiez les airs sans parole (musique classique ou autre). En revanche, si les paroles sont compréhensibles, cela nuira à votre concentration. De même, évitez de mettre la télévision en fond sonore. C’est très perturbant pour le cerveau de devoir se concentrer sur 2 choses à la fois.
 
Cherchez une ambiance propice au travail
Le va-et-vient des amis, les cris de la petite sœur, la télé non-stop des parents : si, décidément, vous n’arrivez pas à vous y mettre, allez vous réfugier ailleurs, dans une bibliothèque par exemple, où vous trouverez le calme. Le fait d’être entouré d’étudiants qui travaillent est très motivant.
 
Essayez de mieux dormir
À l’adolescence, on a tendance à se coucher plus tard. Pourtant, même si cela vous semble difficile, 8h de sommeil sont un minimum pour parvenir à se concentrer pendant la journée.

Comment faire ? Essayez par exemple de faire les exercices écrits avant le dîner. Après le repas, privilégiez plutôt les cours à revoir ou les livres à lire. Ce rythme devrait créer un environnement plus calme et détendu, propice au sommeil.
 
 
http://www.letudiant.fr/bac/les-methodes-de-travail-pour-reussir/comment-se-concentrer-15533.html

Aborder sereinement la rentrée en capitalisant sur les bénéfices des vacances

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La rentrée est souvent synonyme d’anxiété car les anticipations négatives vont bon train… Que faire pour profiter pleinement du repos dont vous avez bénéficié durant vos vacances et le mettre à profit dès la rentrée ? 

Le constat !

Il n’existe pas de recette miracle, nécessairement, certaines astuces n’ont pas fonctionné comme vous le souhaitiez ou vous ne les avez peut-être pas toutes essayées. Vous avez besoin de coups de pouce pour retrouver votre allant. D’ailleurs, il est possible que vous n’ayez pas pris de congés, et même si vous êtes très excité(e) à l’idée de vous rattraper, votre motivation pour reprendre le rythme est au point mort.

Quelle que soit votre situation, l’urgence est au constat. Effectuer un bilan permet de mettre en place les solutions les plus adaptées, afin de ne pas partir du mauvais pied et reproduire les erreurs d’avant-congés.

4 niveaux de questionnement

Afin d’établir un bilan le plus objectif possible, l’inventaire des bénéfices de vos vacances se situe à 4 niveaux :

Les acquis physiques : à la fois sur le plan du repos et sur le plan de la pratique d’un sport, ou de massages dont vous avez pu bénéficier. Prenez conscience des atouts indéniables de ces temps de détente pour votre corps : balayez mentalement chaque partie de votre corps pour constater la détente, le mieux-être et éventuellement le développement de la musculature. Attardez-vous également sur le rythme ralenti de votre respiration.

Les acquis psycho-émotionnels : vous avez pu faire le vide ou faire le point, être plus serein face à une problématique, résoudre un nœud, prendre une décision ou prendre du recul … Dans cette partie du bilan, vous pouvez inclure les acquis affectifs issus des moments agréables passés avec des amis et/ou les membres de votre famille. Prenez conscience de ce que tous ces bons moments vous ont apporté et ramenez à votre mémoire des « tranches de vie » de ces vacances.

Les acquis intellectuels : un temps de repos ou de détente offre un espace de découverte intellectuelle. Vous accédez avec plaisir à la culture, à de nouveaux apprentissages (langue, civilisation, nourriture, situation économique, politique et traditions locales…). C’est aussi souvent l’occasion de lire ce livre qui prenait la poussière sur votre table de chevet depuis 6 mois ou de dévorer le dernier best seller. Capitalisez sur cet enrichissement.

Les acquis sensoriels : on a souvent tendance à l’oublier mais nos sensations sont nos meilleures alliées pour se replonger dans une situation agréable. Les vacances constituent un réservoir important de sensations : vous prenez le temps d’admirer le ciel, les couleurs qui vous entourent, le chant des oiseaux ou des cigales ou même le rire de vos enfants, déguster un plat épicé local ou un cocktail de fruits étonnant, tâter le sable fin du bout de ses orteils etc.

L’importance des mots !

Vous noterez que j’utilise le mot « acquis » et pas uniquement « bénéfice », ce dernier ayant une connotation plus « ponctuelle ». Si vous pensez « bénéfice », vous pensez « gain transitoire ». Tout comme un bénéfice financier peut se perdre, un bénéfice physique par exemple peut s’atténuer dans le temps. Or, un acquis relève de la propriété, il s’agit d’un bien dont on devient propriétaire. On s’approprie ce bien tout comme on s’approprie certains bienfaits acquis durant les vacances.

Combien de déclics surviennent lors de cette rupture avec le temps ? Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un affirmer que le fait de prendre l’air (ou simplement la route !) a fait émerger une idée ou une réponse ? Sans parler de ces « petits tracas » contre lesquels on lutte durant des mois et qui se solutionnent d’eux-mêmes : cette verrue plantaire disparue alors qu’elle était devenue proéminente, ces crises d’angoisse qui s’apaisent, ces allergies qui se taisent ...

Le plan d’attaque : Partie 1

Capitaliser sur les acquis …

Comment amorcer la rentrée sans occulter les bénéfices de ce break ?

Selon certaines études, les bénéfices des vacances s’estompent à partir de 2 à 3 semaines après le retour. Par conséquent, votre challenge est de prolonger ce délai ! Pour ce faire, capitalisez sur les acquis relevés lors du constat que vous venez d’effectuer.

Ce bilan ne s’effectue pas uniquement sur la base des objectifs que vous vous étiez fixés. Il se base également sur ce que ces vacances vous ont apporté. Totalement éreinté, vous partiez dans le but de vous reposer et de dormir ? Finalement, vous avez loué une voiture et découvert un pays plein de ressources. Vous souhaitiez pratiquer le kitesurf ? Le vent n’était pas au rendez-vous mais vous avez rencontré des personnes hors du commun. Votre choix s’était porté sur un hôtel club pour que vos enfants soient pris en charge ? Ils ne l’ont pas entendu de cette oreille et ont préféré partager des moments en famille, à vos côtés ; ce qui vous a finalement enchanté.  

Une fois vos constats établis, appréciez pleinement, en conscience, ces bénéfices.

Fermez les yeux et visualisez mentalement cette nouvelle énergie qui circule dans chaque cellule de votre corps, fait battre votre cœur, circuler le sang et la lymphe, restaurer vos os, alimenter vos muscles, régénérer vos neurones.

Visualisez les moments agréables, sereins ou drôles de vos vacances : un éclat de rire, un coucher de soleil, un échange de regard, une découverte, un enrichissement culturel, un moment de partage.  Quel que soit le souvenir ou l’image qui émerge, aussi anodin puisse-t-il vous paraître, faîtes un focus sur cet instant en intégrant les émotions dans votre corps. Replacez-vous par exemple dans les situations évoquées lors de votre bilan des « acquis sensoriels » et retrouvez les 5 sens associés : les couleurs et les formes, les odeurs, les sensations corporelles (au toucher par exemple, l’air qui caresse votre peau, ou le bâton de golf que vous tenez au moment de faire un swing), l’ambiance sonore, le goût dans la bouche (pourquoi pas celui du sel marin alors que vous nagez dans l’eau turquoise).

Que se passe-t-il à cette seule pensée ? Votre respiration s’apaise, vos tensions disparaissent, vos épaules se relâchent et surtout, un sourire intérieur se crée. Un sourire spontané, à peine perceptible sur les lèvres, mais qui libère sa belle énergie en vous. Un sourire vrai. Ce type de sourire qui ne se commande pas, celui qui vient du cœur.

Gravez ces instants dans votre mental et dans votre corps.

Cela vous permettra de vous replacer dans cette situation positive, rien qu’en l’évoquant, rien qu’en y pensant, rien qu’en faisant émerger l’un des sens.

Le plan d’attaque : Partie 2

Définissez des règles et respectez-les

 Vous avez donc pointé du doigt les critères profitables pour votre bien-être ! Naturellement, ceux-ci vous paraissent difficilement applicables en-dehors de ce contexte. En revanche, comme nous venons de le voir, vous pouvez capitaliser sur vos acquis et parsemer votre vie d’émotions et de réflexes plus ou moins similaires.

Cela étant dit, afin de préserver au mieux cette nouvelle énergie, quelques règles de vie peuvent être suivies :

Maintenez le cap côté sommeil !

Respectez des horaires de coucher en fonction de vos besoins. Veillez au rythme et à la qualité de votre sommeil.

Et accordez-vous des siestes régulières : des temps de repos courts (10 à 15 minutes) et maitrisés mais qui sont l’occasion de temps de relâchement absolu.

L’aliment : le moteur de votre énergie !

L’été a été l’occasion de dévorer des fruits et légumes pleins de vitamines. Poursuivez sur votre lancée et maintenez les bonnes résolutions alimentaires ! Achetez également des packs d’eau (ou mieux une gourde, plus écologique) afin de vous assurer de boire suffisamment chaque jour.

Le sport : se dépenser pour mieux gagner !

Ce n’est pas une nouveauté mais sans doute les vacances vous ont-elles permis, une fois encore, de confirmer que le sport vous détend et vous équilibre. Continuez de pratiquer assidûment, régulièrement. Alternez sport doux et sport-détente.

Une pause et ça repart !

Inscrivez des temps de pause dans votre agenda : des pauses courtes (dans la journée : par exemple pour reposer vos yeux, respirer à pleins poumons), des pauses fréquentes (dans le mois : des week-ends loin de chez vous, des soirées entre amis…), et des pauses rythmant les longs mois d’hiver.

Si vous ne vous sentez pas en mesure de vous imposer ces respirations, prenez des rendez-vous concrets et organisés : inscrivez-vous au taï chi chuan chaque semaine, prenez un abonnement dans un spa, consultez un relaxologue une fois par mois etc.  Prévoyez, à l’avance, des rendez-vous fixes entre amis.

Respectez vos résolutions de rentrée !

Elles sont le fruit de vos réflexions et de vos attentes. Ne les négligez pas. Les résolutions de septembre ont autant (sinon plus) de valeur que celles de la nouvelle année.

Si ces décisions doivent vous amener à revoir votre emploi du temps afin de consacrer plus de temps à votre entourage, mettez en place dès maintenant un plan d’action. Si elles concernent au contraire le souhait de prendre une place prépondérante au sein de votre structure professionnelle, soyez votre propre coach de vie ! Mettez en application les actions qui s’imposent. Si vous désirez influer sur votre bien-être, prenez des conseils avisés tout en vous demandant si vous êtes prêt à consentir aux efforts requis.

Dans ces différents domaines, selon l’importance que vous donnez aux changements et décisions, mettez en œuvre un véritable plan d’action. Si votre vie professionnelle ne laisse plus de place à vos amis, décidez, à l’avance de « rendez-vous » ou dîners. Si vous ne vous accordez pas assez de temps chez vous, le mieux est de vous inscrire à diverses activités. Allez-y, les inscriptions démarrent en Septembre !

Quoiqu’il en soit, la démarche à effectuer en priorité, avant la rentrée, dépend de chacun de vous. Cela dépend de ce que vous ferez de ces conseils. S’ajouteront-ils à la longue liste de nombreux autres conseils divulgués par vos proches? Ou bien seront-ils déclencheurs pour prendre de bonnes décisions afin de donner un nouveau visage à votre quotidien ?

 

http://www.passeportsante.net/fr/Communaute/Blogue/Fiche.aspx?doc=rentree-travail-vacances

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