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Recommandations pour garder un cerveau en forme

 

Le Dr Bernard Croisile, neurologue et vice-président scientifique HAPPYneuron, vous donne  « 7 trucs » pour prendre en main votre santé cérébrale

Bougez-vous ! Les études montrent qu'un exercice régulier diminue l’apparition de troubles cognitifs (type démence), et peut même mener à l'apparition de nouvelles connexions neuronales dans l'hippocampe, la zone du cerveau concernée par la mémoire. Pas besoin d'être un super-athlète pour garder votre corps et votre cerveau en forme. Même un exercice modéré peut vous aider à garder votre cerveau éveillé, alors bougez ! 
Regardez dans votre assiette. Votre régime alimentaire a son importance, et peut avoir une influence positive sur votre esprit et votre corps. Si la plupart des graisses sont nocives, certaines comme les acides gras oméga-3 que l'on trouve souvent dans le poisson sont connues pour améliorer les fonctions cérébrales. La choline, une vitamine B présente dans les œufs, améliore la mémoire et diminue la fatigue. D'autres vitamines B améliorent les performances cérébrales et peuvent même vous aider à être de bonne humeur !
Plongez-vous dans les jeux. Puisque de plus en plus de personnes souffrent de maladie telle que la maladie d'Alzheimer et autres démences, le marché des jeux cérébraux prend de l'ampleur. Les études montrent que ces activités stimulent le cerveau, aident à améliorer les fonctions cognitives, et retardent les effets du vieillissement cérébral. Il est important de pratiquer un entrainement équilibré, portant sur toutes les fonctions cognitives. Grâce à HAPPYneuron, c'est possible, très facilement. Nos jeux s'appuient sur des bases scientifiques, ils sont ludiques, et efficaces. Grâce à eux, vous entrainerez toutes vos fonctions cognitives, de manière à optimiser votre entraînement.
Bonne nuit ! Il est bien connu que le manque de sommeil peut engendrer un état de fatigue mentale qui ne permet que très peu de concentration, mais saviez-vous qu'on a aussi besoin du sommeil pour consolider sa mémoire ? En travaillant avec des rats, une équipe de chercheurs de Princeton a trouvé que le manque de sommeil affectait l'hippocampe des animaux, le centre de formation de la mémoire. Le fonctionnement optimal d'un cerveau adulte nécessite 7 à 8 heures de sommeil par nuit, alors bonne nuit, et bonne fabrication de souvenirs !
Papotez ! Le temps passé avec des amis, à avoir ce que l'on appelle "des interactions sociales", vous aide à entretenir votre cerveau, surtout en prenant de l'âge. Selon la principale association de retraités aux Etats-Unis, qui a effectué une étude incluant plus de 116 000 participants, les personnes ayant les réseaux sociaux les plus étendus et solides souffraient moins de déclin cérébral, menaient des vies plus actives, et souffraient moins, y compris physiquement. C'est particulièrement bon  à savoir lorsque l'on vieillit et que l'on se retrouve plus souvent seul. Prendre un café avec une amie ou se joindre à un club ou une association peut aider à vous rendre la vie plus légère, et même plus longue !
Vibrez au son de la musique ! La musique peut booster votre puissance cérébrale en permettant aux auditeurs de se sentir plus détendus, tout en stimulant leur esprit. Les activités similaires, telles qu'écouter une histoire, peuvent procurer les mêmes effets. Apprendre à jouer de la musique est également un moyen privilégié de garder l'esprit actif, quel que soient votre âge ou votre expérience.
Pensez positif ! La pensée positive améliore la santé cérébrale sur le long terme et peut avoir des effets bénéfiques sur votre capacité à gérer les informations. Une étude parue en 2007 a prouvé que les gens qui éprouvent plus souvent des émotions positives avaient 60% moins de risques de développer des troubles cognitifs légers. En parallèle, une autre étude a montré que les adultes âgés avec un niveau de stress chronique bas étaient meilleurs aux tests de mémoire.
 
http://www.happyneuron.fr/cerveau-et-entrainement/nos-recommandations
 

Comment se connaître soi-même ?

Il faut se connaître pour faire les choix qui nous rendront heureux mais comment s'y prendre ? Quand on n'a pas encore construit sa personnalité, l'exercice est délicat mais il vaut pourtant la peine d'être tenté. Caractère, aptitudes, valeurs, motivations... Des pistes pour partir à la découverte de vous-même.

 

Comment se connaître soi-même ?
"Et si les autres s'ennuyaient avec moi, si j'étais incapable de les intéresser ?"... Souvent, Mathilde s'interrogeait. En dépit d'un vaste groupe d'amis, elle venait à douter de ses moindres qualités. "Et puis finalement, derrière la façade de la fille marrante, qui suis-je ?"

Lucas, lui, ne s'était jamais demandé ce genre de chose. Jusqu'à ce que ce conseiller, devant lequel sa mère l'avait traîné, lui balance la question piège : "Quelle genre de personne es-tu dans la vie ?"

Moi ? quelle personne ? Mais je ne sais pas ! Et puis comment savoir qui l'on est vraiment ?

Il n'est certes pas aisé de se connaître, surtout lorsqu'on est encore jeune, et que l'on n'a pas encore fait beaucoup de choix. Pourtant on peut déjà tenter de se découvrir, commencer simplement à s'interroger, un peu comme il faut se mettre en route pour devenir, un jour, un voyageur. Prêt pour le départ ?
 

Quel est votre caractère ?

Comment se connaître soi-même ?
La première étape est de cerner vos grands traits de caractère. Un exercice que l'on peut faire à tout âge et quel que soit l'avancement de ses projets. Par exemple : êtes-vous méthodique ou brouillon ? Consciencieux ou étourdi ?

Pour vous aider, nous vous donnons par exemple une liste d'adjectifs et leurs contraires : cochez à chaque fois celui qui vous convient.
Pour obtenir un résultat qui reflète vraiment votre personnalité, deux conseils :

- N'allez pas trop vite, réfléchissez avant de répondre aux situations de votre vie qui font apparaître ou non ce trait de caractère. Eventuellement, demandez à un proche de vous donner son avis (évitez les membres de la famille qui sont rarement objectifs !).

- Ne vous jugez pas : ne considérez pas qu'il est "mieux" d'être sociable que solitaire, ou prudent plutôt que casse-cou. Et ne mettez pas le trait de caractère que vous aimeriez avoir, mais celui que vous avez réellement aujourd'hui. D'un point de vue purement professionnel, tous les traits de caractère sont intéressants, l'important est de cerner les vôtres. Exemple : un "casse-cou" aura des qualités de fonceur pour prendre des risques, un prudent aura le sens des responsabilités.

Cela dit, peut-être que certains traits de personnalité sont vraiment des défauts qui vous gênent dans plusieurs domaines de votre vie. Mais il n'est pas impossible de s'améliorer, ni de changer ! De 15 à 25 ans, la personnalité se forge et se forme au contact des événements, des rencontres et des choix que l'on fait. Ainsi, si vous êtes "nonchalant", 'indifférent" et "blasé', ne faites pas l'autruche mais demandez-vous plutôt ce qui vous rend ainsi aujourd'hui : avez-vous des difficultés particulières ? des problèmes affectifs, un manque de motivation pour ce que vous faites, des mauvaises habitudes de vie (couchers tardifs, manque de sport, cannabis...) ?

- Pour certains adjectifs, peut-être ne savez-vous pas répondre : vous vous sentez "entre les deux", ou "ni l'un ni l'autre". Notez-le aussi. Ne retenez finalement que les 3-4 qualificatifs qui vous conviennent tout à fait. Exemple : volontaire, persévérant, sociable.
Le test MBTI : cerner sa personnalité en 4 questions

Il existe des tests mis au point à partir des acquis de la psychologie et des sciences humaines. Ainsi le "Myers Briggs type indicator" (ou MBTI ) conçu par l'Américaine Isabelle Briggs-Myers est le test psychologique le plus utilisé au monde pour aider à s'orienter ou à améliorer ses relations aux autres.

A partir de 4 questions, il établit 16 types de personnalité. Nous en faisons une première présentation dans l'article Découvrir son type de personnalité en 4 questions
 

Quels métiers pour quels caractères ?

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.

Pour devenir détective, mieux vaut être curieux et persévérant.
Une fois que vous avez cerné votre caractère (exemple : original, rêveur, sûr de soi), vous pouvez vous demander quels types de métiers demandent ces qualités. Attention : en général, il y a plusieurs types de métiers possibles pour chaque caractère, et c'est tant mieux.

Exemple : Vous êtes "Expansif, sûr de vous, énergique". Ce sont des qualités qui peuvent être très utiles dans des fonctions commerciales, les relations publiques, mais aussi les métiers de la communication, l'enseignement, l'animation, etc.

Si vous savez déjà quel type de métier vous plairait, vous pouvez aussi vous demander quelles sont les qualités importantes à avoir. Pour être journaliste, mieux vaut être curieux, pour être infirmière, le sens du service est important, pour être vendeur, il faut être à l'aise dans le contact avec les autres...

Pour aller plus loin dans un choix de métier ou d'orientation, en réalité, le caractère ne suffit pas. Il faut aussi tenir compte de vos aptitudes.
 

Quelles sont vos aptitudes ?

Dis-moi ce que tu sais faire...

Dis-moi ce que tu sais faire...
Vos aptitudes, ce sont vos dons, vos talents, vos capacités. Attention, on peut souvent répondre uniquement en fonction de ses résultats scolaires. "Je suis bon en français", ou "je suis bon en sport". L'inconvénient, c'est qu'il y a pas mal d'aptitudes que l'école ne détecte pas. L'aptitude à rentrer facilement en relations avec les autres par exemple, ou les aptitudes musicales...

Les conseillers d'orientation retiennent souvent 5 grands profils : littéraire (vous aimez lire et avez des facilités pour les langues et pour l'écriture), scientifique (vous aimez les maths, la physique, l'abstraction, les chiffres), technique (vous aimez savoir comment ça marche, vous aimez les nouvelles technologies, le concret), artistique (vous aimez pratiquer un art, ou bien allez souvent au théâtre ou au concert), sportif (vous pratiquez et êtes très physique).

En réalité, on pourrait détailler beaucoup plus. Pour trouver d'autres profils d'aptitudes, vous pouvez lire notre article Quelle forme d'intelligence avez-vous ? Nos aptitudes en effet, définissent notre forme "d'intelligence" : c'est la façon dont nous parvenons le mieux à saisir la réalité et à agir sur elle. Evidemment, nous avons tous des aptitudes, mais le système scolaire ne nous aide pas toujours à les détecter.
 

Quelles aptitudes pour quels métiers ?

Tous les métiers n'exigent pas les mêmes aptitudes. Mais là encore, un talent ou une aptitude peut s'épanouir dans divers métiers. Si vous avez des dons pour entrer en relation avec les autres, les comprendre, les écouter, vous pourrez utiliser cela dans un métier où l'on reçoit les autres (médecin, psychologue) ou bien en entreprise dans les ressources humaines, mais vous pouvez aussi envisager un secteur où le travail d'équipe sera important et vous serez peut-être un très bon manager.

La connaissance de nos aptitudes ou de nos formes d'intelligence peut donc nous aider à faire les bons choix d'études ou de formation au départ. Il est toujours plus facile de réussir dans un domaine où l'on a des facilités, ce qui ne veut pas dire que l'on n'aura pas à travailler pour acquérir les connaissances nécessaires.

Une fois choisie une filière d'études ou de formation professionnelle, les aptitudes ne suffisent pas en effet. Il faut acquérir des compétences : ce sont les tâches précises que vous savez faire, les connaissances que vous avez. Un médecin ne doit pas seulement aimer écouter ses malades, il doit savoir reconnaître leurs symptômes et prescrire le médicament adapté.
Dans un CV, on n'indique pas ses aptitudes (Je suis bon en langues), mais on le prouve par son parcours en mentionnant un diplôme, un score obtenu à un test de langues, une expérience, un voyage ou un stage qui prouvent des compétences.

Attention, une série d'échecs peut être le signe que vous n'avez pas choisi la filière qui correspond à vos aptitudes. Vous avez peut-être été mal orienté. Revenez à la case précédente : il existe toujours un secteur dans lequel vous pouvez réussir.
 

Quelles sont vos valeurs, vos motivations ?

Vous avez repéré vos traits de caractère et vos aptitudes. Troisième étape : il faut connaître vos motivations profondes ou vos valeurs. Qu'est-ce qui est le plus important pour vous dans la vie ? Que recherchez-vous ? Qu'attendez-vous de votre futur métier ? De vos études ? De votre vie sociale ? Ces questions, qu'il faut se reposer souvent, vont vous donner la direction, le sens à donner à votre vie.

Voici une liste de grandes motivations : Etre célèbre, gagner beaucoup d'argent, aider les autres, être indépendant et autonome dans son travail, commander ou diriger une équipe, résoudre des problèmes techniques compliqués, avoir la sécurité de l'emploi, voyager, travailler dans un secteur qui vous passionne (automobile, aéronautique, secteur audiovisuel, informatique, etc.)

Pour avoir une liste détaillée de quelques grands types de motivations, lisez notre article Quelles sont vos motivations ?
 

Les filières qui pourraient vous convenir

Pour bâtir un projet professionnel qui vous convienne vraiment, vous devez tenir compte à la fois de votre caractère, de vos aptitudes et de votre motivation.

-Si vous êtes méthodique, patient, que vous avez des aptitudes techniques et avez envie de vous épanouir dans une profession très spécialisée, vous pouvez envisager une carrière de technicien ou d'ingénieur spécialisé dans l'industrie, l'informatique ou les nouvelles technologies.
- Si vous êtes sociable, habile de vos mains, et avez envie d'aider les autres, vous pourriez envisager des carrières para-médicales (kiné, dentiste, infirmier...)
- Si vous êtes consciencieux, ambitieux, que vous aimez les responsabilités et avez un profil d'intelligence logico-mathématique, vous pouvez envisagez une carrière d'ingénieur.

Connais-toi pour prendre confiance en toi

En réalité, on apprend peu à peu à se connaître au fil du temps, en vivant de nouvelles expériences, en rencontrant certaines personnes qui nous aident à nous révéler. Quant aux choix à poser, là encore, pas de panique ! C'est en avançant par étapes que l'on peut choisir une première orientation, puis une autre, puis opter pour une spécialisation...

"Connais-toi toi-même", disaient les philosophes grecs... Connais-toi pour prendre confiance en toi, découvrir tes forces et tes faiblesses, tes talents et ceux que tu n'as pas mais que tu aimeras trouver chez les autres. Connais-toi pour donner le meilleur de toi-même et ainsi, rendre les autres heureux. Un conseil de sagesse à vivre tranquillement, sur un chemin qui va s'éclairer peu à peu.

 

http://www.reussirmavie.net/Comment-se-connaitre-soi-meme_a110.html

Comment les drogues agissent sur le cerveau ?

 Comment les drogues agissent sur le cerveau ? Comment se crée l’accoutumance ? Pourquoi il est plus facile d’apprendre quand on est jeune ? -- (SUITE)

Qu’est-ce que la neurochimie ?

C’est l’étude des molécules chimiques, plus particulièrement les neuromédiateurs. Les neuromédiateurs sont des molécules qui permettent de faire passer un message aux cellules nerveuses. Il faut savoir que les neurones communiquent par deux types de messages : le premier est un message électrique (décharge électrique dans la cellule nerveuse). Lorsque ce message arrive en bout (axone) celui-ci libère une molécule chimique (neuromédiateur). Et c’est le deuxième type de communication. Ce neuromédiateur va se localiser ensuite sur des récepteurs du neurone suivant qui va générer à nouveau message électrique. Pour schématiser le neuromédiateur c’est la substance qui va permettre la continuité de l’influx électrique à la connexion de chaque neurone. Un exemple de neuromédiateur est la dopamine. Donc comme on peut le voir, les molécules chimiques sont fondamentales dans le fonctionnement du cerveau.

Que se passe t-il s’il y a moins (ou plus du tout) de neuromédiateurs ? Y a-t-il un problème ?

Oui effectivement il y a un gros problème. C’est ce qui se passe dans certaines maladies neurologiques, comme la maladie de Parkinson. Dans ce cas, il y a un dysfonctionnement de la communication neuronale au sein d’un réseau particulier. Certaines cellules nerveuses ne reçoivent plus l’information véhiculée par le neuromédiateur (qui dans le cas de la maladie de Parkinson s’appelle la dopamine). Le réseau de neurones qui contrôle et régule le mouvement est perturbé et doit faire face à cette nouvelle situation en mettant en jeu des processus d’adaptation complexes visant à compenser ce dysfonctionnement, du moins autant que peut le faire ce système.
Ce dysfonctionnement devient par la suite si important, que les processus de compensation ne suffisent plus, les symptômes de la maladie deviennent alors de plus en plus sévères.

Si ces substances chimiques appelées neuromédiateurs sont vitales pour le cerveau, qu’est-ce qui peut perturber leur bon fonctionnement?

Les drogues sous quelque forme que ce soit, comme la cocaïne, le cannabis, le LSD ou encore l’alcool sont toutes des substances chimiques qui interagissent avec les récepteurs des neurones de notre cerveau et qui vont toutes perturber les fonctions des neuromédiateurs.

Comment les drogues agissent ?

Lorsqu’elles arrivent au cerveau, ces substances chimiques vont se fixer aux récepteurs des neurones destinés initialement aux neuromédiateurs. Donc les neuromédiateurs ne pourront plus physiologiquement se fixer sur les récepteurs des neurones (et faire passer normalement le message nerveux) car ces récepteurs sont en quelque sorte déjà« occupés » par ces substances chimiques de façon inadéquate. Que se passe t-il alors ?

 

Là encore la communication neuronale se trouve perturbée, et le cerveau va essayer de s’adapter et certaines fonctions vont être mal contrôlées. Comme l’influx nerveux passe mal entre les neurones, la personne sous l’emprise de la drogue aura des problèmes de coordination des mouvements, des difficultés à se concentrer, etc. Celle-ci se mettra par exemple à tituber, à perdre ses réflexes, son acuité visuelle. On peut donc aisément comprendre qu’il est très dangereux de prendre le volant sous emprise de drogues même s’il s’agit d’un simple «joint » .
Mais cet état induit par la drogue peut aussi donner lieu à une sensation de plaisir mis en jeu par notre système limbique et qui fait encore intervenir la dopamine que nous avons vue tout à l’heure pour la maladie de Parkinson.

 

Qu’est-ce qui crée cette dépendance, cette accoutumance à la drogue?

 

Il faut savoir que le cerveau nous amène à rechercher le plaisir et à fuir la douleur. C’est ainsi que la personne qui prend de la drogue voudra revivre cette sensation agréable et reprendra de la drogue. Compte tenu de l’effet de ces substances sur les récepteurs des neurones, la courbe dose/effet sera modifiée au long cours. En d’autres termes, il faudra prendre de plus en plus de ces substances pour éprouver la même sensation de plaisir. Inévitablement, tant que ce seuil du plaisir n’est pas atteint, la sensation de plaisir s’estompe et se manifeste alors un sentiment de manque. Pour fuir cette douleur, ce mal être, la solution de facilité ici sera bien entendu de reprendre de la drogue. D’où un cercle vicieux de dépendance qui s’enclenche. Dépendance renforcée par le processus de la fuite de la douleur et la recherche du plaisir. Ce qui aboutit à terme à l’overdose.

 

Y a-t-il que les drogues qui créent ce phénomène d’accoutumance ?

La prise de médicaments comme les somnifères peuvent créer un phénomène d’accoutumance. Quand on prend des substances, le cerveau s’habitue à leur utilisation et avec lui tout notre état psychique qui nous rend dépendant de ces somnifères. Si bien que le jour où on arrête de les prendre, le cerveau et notre psychisme sont perturbés. Le cerveau réclame alors la substance avec laquelle il a été habitué à fonctionner.

http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?cat_num_sel=&numtxt=349

Comment aider un éléve face aux difficultés: La pratique narrative

chec examen

Comment aider une personne, un élève face à des difficultés ? Voici quelques recommandations issues de la pratique narrative (méthode d’origine australienne pour résoudre les problèmes) : écouter les plaintes et externaliser le problème

• La personne n'est pas le problème !


« La personne est la personne, le problème est le problème, la personne n'est pas le problème ! » C'est l'un des principes de base des Pratiques Narratives.

Après avoir écouté les « plaintes » - au sens narratif du terme - celle notamment d'être par exemple dans une section ou une école à mauvaise réputation avec les effets sur l'image qu'ils se font d'eux-mêmes, nous arrivons très vite à nommer le problème. Le fait de nommer le problème permet de le matérialiser, de l'externaliser. Dès lors, on peut parler de lui comme d'une personne extérieure à celui qui en souffre.
Le fait de considérer le problème comme séparé de la personne aide celle-ci à mieux mobiliser ses ressources.

Le fait d'externaliser permet de créer un contexte où le jeune se situe à l'extérieur du problème et où ce n'est plus le problème qui lui dicte qui il est vraiment. Et, enfin, externaliser permet de réduire la tendance à mettre une étiquette sur les gens et les choses et à les assimiler à une pathologie.

;;;;;• Ecouter les plaintes en évitant de conseiller

L’objectif est de faire s'exprimer sur tout ce qui pose problème la ou les personnes qui a / ont besoin d’une aide, comme ici des élèves. Sur les effets que ces problèmes ont sur eux et sur leur vie à l’école. Ne pas hésiter à leur demander d'illustrer leurs propos par des histoires vécues comme problématiques é l’école.

;;;;;• Honorer leurs mots

S'adresser à eux en reprenant bien leurs mots et en validant et reformulant régulièrement. Noter tout ce qu'ils disent précieusement et le leur faire relire régulièrement. Faire quelque chose de leurs mots, un premier pas pour prendre en compte leurs plaintes.

;;;;;• Externaliser le problème

Enquêter sur ce qui leur pose problème et le nommer. Considérer le problème comme séparé du jeune. Cela va aider le jeune à se mobiliser davantage face à son problème. Le fait d'externaliser permet de créer un contexte où le jeune se situe à l'extérieur du problème et où ce n'est plus le problème qui lui dicte qui il est vraiment. Une fois que la personne ne parle plus d'elle comme de quelque chose qui pose problème mais comme quelqu'un qui est affecté par un problème, de nouvelles options apparaissent pour elle. Il devient plus facile de réfléchir à « comment se mettre à l'abri des effets du problème ».

;;;;;• Tisser avec eux une nouvelle histoire en honorant les résistances

Les gens réagissent toujours aux difficultés qu'ils rencontrent. Sinon, ils succomberaient. Cette capacité à réagir est faite de compétences, de connaissances et de compréhensions qu'ils ont de leur vie. Ces compétences, connaissances et compréhensions ont une histoire.

Pour aider ces élèves qui ont des difficultés, tisser avec eux une nouvelle histoire qui ne soit plus l'histoire à problème, c'est rendre visible toutes ces compétences qu'ils ont construites sans les voir. C'est aller chercher avec eux toutes les exceptions - toutes les fois où le « problème » ne les a pas rattrapés, étouffés, paralysés - et les relier comme les épisodes d'une nouvelle histoire.

Plus on étoffe cette nouvelle histoire, et plus l'histoire à problème perd de son influence sur la personne, sur ses comportements. Et, en perdant de son influence, elle permet à la personne de redevenir auteur de sa vie.

;;;;;• Exercice aux élèves

« Qu'est ce qui vous aide à vous sortir de situations difficiles ? »
« Décrivez une chose (une qualité) que vous avez en vous ou que vous avez développée et qui vous aide dans les coups durs. »
«Partagez une histoire où cette qualité spéciale vous a vraiment aidé. »
« Qui ne serait pas étonné, autour et près de vous, que vous ayez cette qualité-là ? »
«D'où vous vient-elle ? Comment l'avez-vous acquise ou bien qui vous l'a apprise ? »
« Est-elle liée d'une façon ou d'une autre à un groupe, à votre famille, peut-être à une communauté, ou une culture à laquelle vous appartenez ? »

A la fin de l'exercice, chacun écrivait la qualité qu'il s'était trouvée sur un post-it et venait coller celui-ci au tableau, et il devait dire au groupe :

« sa qualité »,
« comment il avait vécu cet entretien »,
« ce qu'il avait appris sur lui-même »,
« ce que ça disait de lui ».

;;;;;• Comment faire intervenir une personne: quelques points clefs


1. Saisir l'opportunité de faire venir une personne qui a eu le même parcours scolaire qu'eux et qui a néanmoins réussi dans la vie. Une personne qui va incarner que c'est possible pour eux d'y arriver.

2. Leur faire rencontrer une personne du monde professionnel, un chef d'entreprise en l'occurrence qui va pouvoir répondre à leurs questions et les renseigner sur ce qu'un patron peut attendre d'un salarié, pour les renseigner sur le monde du travail, sur le métier de restaurateur.

3. Créer un contexte ou un témoin extérieur vient dire l'image qu'il a de ces jeunes et de ce que ces jeunes ouvrent comme nouvelles possibilités dans sa vie. Ce qui va contribuer à étoffer l'histoire préférée des jeunes et du témoin. Ce qui contribuera également à donner aux jeunes le sentiment de « pouvoir », celui d'être capable d'apporter quelque chose à l'autre, d'aider les autres.

 

http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?numtxt=1304

Découvrez 15 choses que vous ne savez peut-être pas sur les rêves

Tout le monde rêve, toutes les nuits, et pourtant, les rêves restent une chose très mystérieuse. Leur interprétation fait encore l'objet de nombreux débats, de même que les mécanismes qui en sont à l'origine. Découvrez 15 choses que vous ne savez peut-être pas sur les rêves. Ils ont beau fasciner l'homme depuis des milliers d'années, ils sont encore totalement empreints de mystère. D'où viennent les rêves, ces phénomènes psychiques éprouvés pendant le sommeil ? Et à quoi servent-ils ? Pourquoi rêvons-nous ? S'ils se penchent sur le sujet depuis très longtemps, les scientifiques n'ont à l'heure actuelle, pas de réponses définitives à ces questions. Mais les recherches ont permis de faire des découvertes parfois étonnantes. Petit tour d'horizon de ces choses que vous ne savez peut-être pas sur les rêves. 15 - On commencerait à rêver avant même d'être né Selon certains scientifiques, les rêves n'apparaitraient pas à partir de la naissance mais bien avant. Bien qu'il ne soit pas possible de mesurer directement in utero l'activité cérébrale d'un fœtus, des scientifiques affirment être parvenus à découvrir que le fœtus traverse différents stades dans son sommeil et qu'il rêve également. Selon Edward Purzycki, un neurologue américain, les scientifiques auraient détecté des signes de rêves chez des fœtus âgés de 26 semaines. 14 - On rêve toutes les nuits et durant tout le sommeil Ce n'est plus un secret, notre sommeil se divise en plusieurs phases qui s'enchainent pour former des cycles. Si l'on parle souvent de rêves durant le sommeil paradoxal (ou sommeil REM pour "rapid eye movement"), en réalité, nous pouvons rêver durant toutes les phases de notre sommeil. Mais la durée des rêves s'allonge au fil de la nuit. Ainsi, c'est au cours de la phase de sommeil paradoxal, situé en fin de cycle, que les rêves sont les plus longs, les plus vivaces et surtout qu'on s'en souvient le mieux. 13 - Au cours de votre vie, vous ferez plus de 100.000 rêves Le nombre de cycles de sommeil au cours d'une nuit est généralement compris entre 4 et 7. Sachant que chaque nuit conduira à la naissance de plusieurs rêves, un individu fait plus de 100.000 rêves au cours de sa vie. Bien que leur durée varie, il est estimé qu'une personne âgée de 60 ans a déjà passé plus de 5 ans de sa vie à rêver. 12 - Vous vous souviendrez d'un rêve si vous vous réveillez pendant Pourquoi certaines personnes se souviennent-elles de leurs rêves alors que d'autres non ? Cette question a longtemps taraudé les chercheurs et ils semblent avoir trouvé un début de réponse. Une hypothèse suggère que le cerveau aurait besoin de se réveiller même une courte durée pour pouvoir encoder les informations du rêve. Dans une étude récemment menée, des scientifiques ont constaté que les "grands rêveurs", ceux qui mémorisent davantage leurs rêves, ont une activité cérébrale plus forte et un taux d'éveil plus élevé que les "petits rêveurs". C'est ce qui leur permettrait de mieux se souvenir de leurs songes. Selon une estimation, on oublierait près de 90% de nos rêves. 11 - Tout le monde rêve des mêmes choses D'après les études menées, certains thèmes reviendraient régulièrement dans les rêves et ce, quels que soient, la culture, le sexe ou l'âge des rêveurs. Un phénomène qui ne serait pas étonnant si l'on considère que tous les humains ont les mêmes peurs et anxiétés basiques. "Les choses dangereuses sont similaires, les rêves dangereux similaires. La peur de tomber, la peur d'être exposé, d'être vulnérable. La nudité, un rêve courant, est une affaire d'exposition", explique Edward Purzycki. Parmi les rêves désagréables fréquents, figurerait également le rêve d'infidélité, où le conjoint trompe le rêveur. Toutefois, le contenu des rêves de même que leur interprétation restent encore plein de mystères et sujets à de nombreux débats. 10 - Les jeunes enfants n'apparaissent pas dans leurs propres rêves Si les bébés et les jeunes enfants rêvent bien, des scientifiques affirment que ces derniers n'apparaitraient pas dans leurs rêves avant l'âge de 3 ans. C'est environ à cet âge-là qu'ils commenceraient à avoir conscience d'eux-mêmes et à visualiser leur présence dans leur environnement. Avant cela, les jeunes enfants rêveraient de choses variées mais sans jamais y apparaitre. 9 - Vous ne pouvez pas rêver d'un visage que vous n'avez jamais vu Si les rêves sont souvent associés à l'imagination, notre cerveau ne serait en réalité pas capable de réellement inventer des choses. Selon une étude, tous les visages ou personnes apparaissant dans nos rêves proviendraient ainsi de quelqu'un ou quelque chose que nous avons vu, un jour ou l'autre, dans la vraie vie. De la même façon, vous ne pourriez donc pas rêver d'une personne que vous n'avez jamais vue. 8 - Les hommes rêvent plus d'hommes Si certains thèmes semblent récurrents dans les rêves, il existe des différences entre les hommes et les femmes. Ainsi, les hommes auraient davantage tendance à rêver d'hommes : 70% des personnages impliqués dans leurs rêves seraient masculins. Les femmes elles, présenteraient des parts plus équitables : le pourcentage de personnages masculins et féminins se rapprocherait des 50%. Outre cette particularité, les rêves des hommes auraient tendance à être plus violents, à impliquer des personnes ou des environnements étrangers, quand ceux des femmes impliqueraient davantage des émotions positives et des personnes proches. De même, si les hommes rêveraient plus d'agressions physiques, les femmes elles, songeraient davantage à des agressions verbales. Néanmoins, ce sont là des tendances générales qui varient bien entendu d'un individu à l'autre. 7 - Les rêves des personnes aveugles sont différents Dans la mesure où les rêves dépendent aussi de notre perception du monde, il n'est pas si étonnant de savoir que ceux des personnes aveugles diffèrent de ceux des personnes voyantes. En effet, une étude danoise a permis de démontrer que les déficients visuels rapportent davantage de sensations physiques, impliquant l'ouïe, le goût et le toucher. Néanmoins, tout dépend s'ils sont nés avec leur déficience ou non. Les rêves des personnes nées aveugles ne comportent ainsi, généralement aucune impression visuelle. 6 - 12% de la population rêve en noir et blanc Bien que cela puisse étonner, tout le monde ne rêve pas en couleurs. Selon les estimations, environ 12% de la population ne rêverait qu'en noir et blanc et cette proportion aurait été encore plus importante par le passé. Des recherches menées au cours de la 1ère moitié du XXe siècle suggèrent qu'à cette époque, la majorité de la population rêvait en noir et blanc, avant que les rêves couleurs ne se fassent de plus en plus fréquents. L'origine de tout cela ? La télévision, selon une scientifique de l'Université de Dundee. En effet, la génération ayant connu la télévision en noir et blanc aurait davantage de rêves monochromes. Une découverte qui suggère l'impact important de la télévision et des films sur nos rêves. 5 - Arrêter de fumer peut favoriser les rêves angoissants L'état d'esprit d'une personne joue un rôle crucial dans les rêves et arrêter une habitude, comme fumer, aurait un réel impact durant le sommeil. Une étude publiée dans Journal of Abnormal Psychology a en effet démontré que les individus qui arrêtent de fumer ont tendance à connaitre des rêves angoissants à ce sujet. Parmi les sujets de l'étude, 30% avaient eu au moins un rêve où il fumait et dans la majorité des cas, cela leur faisait connaitre un sentiment de panique et de culpabilité. Avant d'arrêter de fumer, la majorité n'avait jamais connu de tels rêves. 4 - Rêver peut vous aider à apprendre Selon des études menées ces dernières années, rêver pourrait être un véritable coup de pouce pour apprendre. Des travaux ont montré que des sujets se souviendraient mieux d'une tâche récemment réalisée après avoir dormi et rêvé. Le sommeil et les rêves permettraient au cerveau, d'après les spécialistes, de trier les informations reçues et de les intégrer dans la mémoire à différents niveaux, améliorant ainsi les performances. 3 - Ronfler peut vous empêcher de rêver C'est une idée reçue qui circule sur le net : il serait impossible de ronfler et de rêver en même temps. Dans les faits, le phénomène est beaucoup plus subtil. En effet, les témoignages de ronfleurs suggèrent qu'ils sont tout à fait capables de rêver. Le ronflement est dû à la vibration des tissus de la gorge détendus par le sommeil. Celui-ci serait donc purement mécanique et ne perturberait pas ni le sommeil, ni les rêves qui sont des processus cérébraux. Toutefois, le ronflement peut être associé à des troubles comme l'apnée du sommeil. Elle se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration durant le sommeil. Ce dernier se retrouve alors fortement perturbé, avec potentiellement de sérieuses conséquences sur la santé. Les cycles de sommeil étant perturbés, la capacité à rêver peut également l'être. D'où un éventuel lien entre ronflement et absence de rêves. 2 - La réalité peut s'immiscer dans vos rêves Même pendant le sommeil, le cerveau est loin d'être complètement endormi. Au contraire, une partie reste en éveil et à l'écoute de tout ce qui peut se passer autour. Il arrive ainsi que certains éléments de votre environnement extérieur s'immiscent dans vos rêves : par exemple, la sonnerie de votre réveil peut se transformer dans vos rêves par une sonnerie quelconque. C'est ce que les scientifiques appellent en anglais "dream incorporation". 1 - Contrôler ses rêves est possible Cette possibilité semble tout droit sortie d'un film de science-fiction à la Inception et pourtant, elle est bien réelle. Si la majorité d'entre nous n'a généralement pas conscience d'être en train de rêver, il est possible d'en avoir conscience, on parle alors de "rêves lucides". En étant conscient de leur état, certaines personnes deviendraient capables d'agir sur le scénario qui se déroule dans leur songe. Publié par Émeline Ferard, le 02 novembre 2014 Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/r%eave/les-15-choses-que-vous-ne-savez-probablement-pas-sur-les-reves_art33659.html
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Tout le monde rêve, toutes les nuits, et pourtant, les rêves restent une chose très mystérieuse. Leur interprétation fait encore l'objet de nombreux débats, de même que les mécanismes qui en sont à l'origine.

 Ils ont beau fasciner l'homme depuis des milliers d'années, ils sont encore totalement empreints de mystère. D'où viennent les rêves, ces phénomènes psychiques éprouvés pendant le sommeil ? Et à quoi servent-ils ? Pourquoi rêvons-nous ? S'ils se penchent sur le sujet depuis très longtemps, les scientifiques n'ont à l'heure actuelle, pas de réponses définitives à ces questions. Mais les recherches ont permis de faire des découvertes parfois étonnantes. Petit tour d'horizon de ces choses que vous ne savez peut-être pas sur les rêves.

15 - On commencerait à rêver avant même d'être né Selon certains scientifiques, les rêves n'apparaitraient pas à partir de la naissance mais bien avant. Bien qu'il ne soit pas possible de mesurer directement in utero l'activité cérébrale d'un fœtus, des scientifiques affirment être parvenus à découvrir que le fœtus traverse différents stades dans son sommeil et qu'il rêve également. Selon Edward Purzycki, un neurologue américain, les scientifiques auraient détecté des signes de rêves chez des fœtus âgés de 26 semaines.

14 - On rêve toutes les nuits et durant tout le sommeil Ce n'est plus un secret, notre sommeil se divise en plusieurs phases qui s'enchainent pour former des cycles. Si l'on parle souvent de rêves durant le sommeil paradoxal (ou sommeil REM pour "rapid eye movement"), en réalité, nous pouvons rêver durant toutes les phases de notre sommeil. Mais la durée des rêves s'allonge au fil de la nuit. Ainsi, c'est au cours de la phase de sommeil paradoxal, situé en fin de cycle, que les rêves sont les plus longs, les plus vivaces et surtout qu'on s'en souvient le mieux.

13 - Au cours de votre vie, vous ferez plus de 100.000 rêves Le nombre de cycles de sommeil au cours d'une nuit est généralement compris entre 4 et 7. Sachant que chaque nuit conduira à la naissance de plusieurs rêves, un individu fait plus de 100.000 rêves au cours de sa vie. Bien que leur durée varie, il est estimé qu'une personne âgée de 60 ans a déjà passé plus de 5 ans de sa vie à rêver.

12 - Vous vous souviendrez d'un rêve si vous vous réveillez pendant Pourquoi certaines personnes se souviennent-elles de leurs rêves alors que d'autres non ? Cette question a longtemps taraudé les chercheurs et ils semblent avoir trouvé un début de réponse. Une hypothèse suggère que le cerveau aurait besoin de se réveiller même une courte durée pour pouvoir encoder les informations du rêve. Dans une étude récemment menée, des scientifiques ont constaté que les "grands rêveurs", ceux qui mémorisent davantage leurs rêves, ont une activité cérébrale plus forte et un taux d'éveil plus élevé que les "petits rêveurs". C'est ce qui leur permettrait de mieux se souvenir de leurs songes. Selon une estimation, on oublierait près de 90% de nos rêves.

11 - Tout le monde rêve des mêmes choses D'après les études menées, certains thèmes reviendraient régulièrement dans les rêves et ce, quels que soient, la culture, le sexe ou l'âge des rêveurs. Un phénomène qui ne serait pas étonnant si l'on considère que tous les humains ont les mêmes peurs et anxiétés basiques. "Les choses dangereuses sont similaires, les rêves dangereux similaires. La peur de tomber, la peur d'être exposé, d'être vulnérable. La nudité, un rêve courant, est une affaire d'exposition", explique Edward Purzycki. Parmi les rêves désagréables fréquents, figurerait également le rêve d'infidélité, où le conjoint trompe le rêveur. Toutefois, le contenu des rêves de même que leur interprétation restent encore plein de mystères et sujets à de nombreux débats.

10 - Les jeunes enfants n'apparaissent pas dans leurs propres rêves Si les bébés et les jeunes enfants rêvent bien, des scientifiques affirment que ces derniers n'apparaitraient pas dans leurs rêves avant l'âge de 3 ans. C'est environ à cet âge-là qu'ils commenceraient à avoir conscience d'eux-mêmes et à visualiser leur présence dans leur environnement. Avant cela, les jeunes enfants rêveraient de choses variées mais sans jamais y apparaitre.

9 - Vous ne pouvez pas rêver d'un visage que vous n'avez jamais vu Si les rêves sont souvent associés à l'imagination, notre cerveau ne serait en réalité pas capable de réellement inventer des choses. Selon une étude, tous les visages ou personnes apparaissant dans nos rêves proviendraient ainsi de quelqu'un ou quelque chose que nous avons vu, un jour ou l'autre, dans la vraie vie. De la même façon, vous ne pourriez donc pas rêver d'une personne que vous n'avez jamais vue.

8 - Les hommes rêvent plus d'hommes Si certains thèmes semblent récurrents dans les rêves, il existe des différences entre les hommes et les femmes. Ainsi, les hommes auraient davantage tendance à rêver d'hommes : 70% des personnages impliqués dans leurs rêves seraient masculins. Les femmes elles, présenteraient des parts plus équitables : le pourcentage de personnages masculins et féminins se rapprocherait des 50%. Outre cette particularité, les rêves des hommes auraient tendance à être plus violents, à impliquer des personnes ou des environnements étrangers, quand ceux des femmes impliqueraient davantage des émotions positives et des personnes proches. De même, si les hommes rêveraient plus d'agressions physiques, les femmes elles, songeraient davantage à des agressions verbales. Néanmoins, ce sont là des tendances générales qui varient bien entendu d'un individu à l'autre.

7 - Les rêves des personnes aveugles sont différents Dans la mesure où les rêves dépendent aussi de notre perception du monde, il n'est pas si étonnant de savoir que ceux des personnes aveugles diffèrent de ceux des personnes voyantes. En effet, une étude danoise a permis de démontrer que les déficients visuels rapportent davantage de sensations physiques, impliquant l'ouïe, le goût et le toucher. Néanmoins, tout dépend s'ils sont nés avec leur déficience ou non. Les rêves des personnes nées aveugles ne comportent ainsi, généralement aucune impression visuelle.

6 - 12% de la population rêve en noir et blanc Bien que cela puisse étonner, tout le monde ne rêve pas en couleurs. Selon les estimations, environ 12% de la population ne rêverait qu'en noir et blanc et cette proportion aurait été encore plus importante par le passé. Des recherches menées au cours de la 1ère moitié du XXe siècle suggèrent qu'à cette époque, la majorité de la population rêvait en noir et blanc, avant que les rêves couleurs ne se fassent de plus en plus fréquents. L'origine de tout cela ? La télévision, selon une scientifique de l'Université de Dundee. En effet, la génération ayant connu la télévision en noir et blanc aurait davantage de rêves monochromes. Une découverte qui suggère l'impact important de la télévision et des films sur nos rêves.

5 - Arrêter de fumer peut favoriser les rêves angoissants L'état d'esprit d'une personne joue un rôle crucial dans les rêves et arrêter une habitude, comme fumer, aurait un réel impact durant le sommeil. Une étude publiée dans Journal of Abnormal Psychology a en effet démontré que les individus qui arrêtent de fumer ont tendance à connaitre des rêves angoissants à ce sujet. Parmi les sujets de l'étude, 30% avaient eu au moins un rêve où il fumait et dans la majorité des cas, cela leur faisait connaitre un sentiment de panique et de culpabilité. Avant d'arrêter de fumer, la majorité n'avait jamais connu de tels rêves.

4 - Rêver peut vous aider à apprendre Selon des études menées ces dernières années, rêver pourrait être un véritable coup de pouce pour apprendre. Des travaux ont montré que des sujets se souviendraient mieux d'une tâche récemment réalisée après avoir dormi et rêvé. Le sommeil et les rêves permettraient au cerveau, d'après les spécialistes, de trier les informations reçues et de les intégrer dans la mémoire à différents niveaux, améliorant ainsi les performances.

3 - Ronfler peut vous empêcher de rêver C'est une idée reçue qui circule sur le net : il serait impossible de ronfler et de rêver en même temps. Dans les faits, le phénomène est beaucoup plus subtil. En effet, les témoignages de ronfleurs suggèrent qu'ils sont tout à fait capables de rêver. Le ronflement est dû à la vibration des tissus de la gorge détendus par le sommeil. Celui-ci serait donc purement mécanique et ne perturberait pas ni le sommeil, ni les rêves qui sont des processus cérébraux. Toutefois, le ronflement peut être associé à des troubles comme l'apnée du sommeil. Elle se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration durant le sommeil. Ce dernier se retrouve alors fortement perturbé, avec potentiellement de sérieuses conséquences sur la santé. Les cycles de sommeil étant perturbés, la capacité à rêver peut également l'être. D'où un éventuel lien entre ronflement et absence de rêves.

2 - La réalité peut s'immiscer dans vos rêves Même pendant le sommeil, le cerveau est loin d'être complètement endormi. Au contraire, une partie reste en éveil et à l'écoute de tout ce qui peut se passer autour. Il arrive ainsi que certains éléments de votre environnement extérieur s'immiscent dans vos rêves : par exemple, la sonnerie de votre réveil peut se transformer dans vos rêves par une sonnerie quelconque. C'est ce que les scientifiques appellent en anglais "dream incorporation".

1 - Contrôler ses rêves est possible Cette possibilité semble tout droit sortie d'un film de science-fiction à la Inception et pourtant, elle est bien réelle. Si la majorité d'entre nous n'a généralement pas conscience d'être en train de rêver, il est possible d'en avoir conscience, on parle alors de "rêves lucides". En étant conscient de leur état, certaines personnes deviendraient capables d'agir sur le scénario qui se déroule dans leur songe.

Publié par Émeline Ferard, le 02 novembre 2014



En savoir plus : http://www.maxisciences.com/r%eave/les-15-choses-que-vous-ne-savez-probablement-pas-sur-les-reves_art33659.html
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Tout le monde rêve, toutes les nuits, et pourtant, les rêves restent une chose très mystérieuse. Leur interprétation fait encore l'objet de nombreux débats, de même que les mécanismes qui en sont à l'origine. Découvrez 15 choses que vous ne savez peut-être pas sur les rêves. Ils ont beau fasciner l'homme depuis des milliers d'années, ils sont encore totalement empreints de mystère. D'où viennent les rêves, ces phénomènes psychiques éprouvés pendant le sommeil ? Et à quoi servent-ils ? Pourquoi rêvons-nous ? S'ils se penchent sur le sujet depuis très longtemps, les scientifiques n'ont à l'heure actuelle, pas de réponses définitives à ces questions. Mais les recherches ont permis de faire des découvertes parfois étonnantes. Petit tour d'horizon de ces choses que vous ne savez peut-être pas sur les rêves. 15 - On commencerait à rêver avant même d'être né Selon certains scientifiques, les rêves n'apparaitraient pas à partir de la naissance mais bien avant. Bien qu'il ne soit pas possible de mesurer directement in utero l'activité cérébrale d'un fœtus, des scientifiques affirment être parvenus à découvrir que le fœtus traverse différents stades dans son sommeil et qu'il rêve également. Selon Edward Purzycki, un neurologue américain, les scientifiques auraient détecté des signes de rêves chez des fœtus âgés de 26 semaines. 14 - On rêve toutes les nuits et durant tout le sommeil Ce n'est plus un secret, notre sommeil se divise en plusieurs phases qui s'enchainent pour former des cycles. Si l'on parle souvent de rêves durant le sommeil paradoxal (ou sommeil REM pour "rapid eye movement"), en réalité, nous pouvons rêver durant toutes les phases de notre sommeil. Mais la durée des rêves s'allonge au fil de la nuit. Ainsi, c'est au cours de la phase de sommeil paradoxal, situé en fin de cycle, que les rêves sont les plus longs, les plus vivaces et surtout qu'on s'en souvient le mieux. 13 - Au cours de votre vie, vous ferez plus de 100.000 rêves Le nombre de cycles de sommeil au cours d'une nuit est généralement compris entre 4 et 7. Sachant que chaque nuit conduira à la naissance de plusieurs rêves, un individu fait plus de 100.000 rêves au cours de sa vie. Bien que leur durée varie, il est estimé qu'une personne âgée de 60 ans a déjà passé plus de 5 ans de sa vie à rêver. 12 - Vous vous souviendrez d'un rêve si vous vous réveillez pendant Pourquoi certaines personnes se souviennent-elles de leurs rêves alors que d'autres non ? Cette question a longtemps taraudé les chercheurs et ils semblent avoir trouvé un début de réponse. Une hypothèse suggère que le cerveau aurait besoin de se réveiller même une courte durée pour pouvoir encoder les informations du rêve. Dans une étude récemment menée, des scientifiques ont constaté que les "grands rêveurs", ceux qui mémorisent davantage leurs rêves, ont une activité cérébrale plus forte et un taux d'éveil plus élevé que les "petits rêveurs". C'est ce qui leur permettrait de mieux se souvenir de leurs songes. Selon une estimation, on oublierait près de 90% de nos rêves. 11 - Tout le monde rêve des mêmes choses D'après les études menées, certains thèmes reviendraient régulièrement dans les rêves et ce, quels que soient, la culture, le sexe ou l'âge des rêveurs. Un phénomène qui ne serait pas étonnant si l'on considère que tous les humains ont les mêmes peurs et anxiétés basiques. "Les choses dangereuses sont similaires, les rêves dangereux similaires. La peur de tomber, la peur d'être exposé, d'être vulnérable. La nudité, un rêve courant, est une affaire d'exposition", explique Edward Purzycki. Parmi les rêves désagréables fréquents, figurerait également le rêve d'infidélité, où le conjoint trompe le rêveur. Toutefois, le contenu des rêves de même que leur interprétation restent encore plein de mystères et sujets à de nombreux débats. 10 - Les jeunes enfants n'apparaissent pas dans leurs propres rêves Si les bébés et les jeunes enfants rêvent bien, des scientifiques affirment que ces derniers n'apparaitraient pas dans leurs rêves avant l'âge de 3 ans. C'est environ à cet âge-là qu'ils commenceraient à avoir conscience d'eux-mêmes et à visualiser leur présence dans leur environnement. Avant cela, les jeunes enfants rêveraient de choses variées mais sans jamais y apparaitre. 9 - Vous ne pouvez pas rêver d'un visage que vous n'avez jamais vu Si les rêves sont souvent associés à l'imagination, notre cerveau ne serait en réalité pas capable de réellement inventer des choses. Selon une étude, tous les visages ou personnes apparaissant dans nos rêves proviendraient ainsi de quelqu'un ou quelque chose que nous avons vu, un jour ou l'autre, dans la vraie vie. De la même façon, vous ne pourriez donc pas rêver d'une personne que vous n'avez jamais vue. 8 - Les hommes rêvent plus d'hommes Si certains thèmes semblent récurrents dans les rêves, il existe des différences entre les hommes et les femmes. Ainsi, les hommes auraient davantage tendance à rêver d'hommes : 70% des personnages impliqués dans leurs rêves seraient masculins. Les femmes elles, présenteraient des parts plus équitables : le pourcentage de personnages masculins et féminins se rapprocherait des 50%. Outre cette particularité, les rêves des hommes auraient tendance à être plus violents, à impliquer des personnes ou des environnements étrangers, quand ceux des femmes impliqueraient davantage des émotions positives et des personnes proches. De même, si les hommes rêveraient plus d'agressions physiques, les femmes elles, songeraient davantage à des agressions verbales. Néanmoins, ce sont là des tendances générales qui varient bien entendu d'un individu à l'autre. 7 - Les rêves des personnes aveugles sont différents Dans la mesure où les rêves dépendent aussi de notre perception du monde, il n'est pas si étonnant de savoir que ceux des personnes aveugles diffèrent de ceux des personnes voyantes. En effet, une étude danoise a permis de démontrer que les déficients visuels rapportent davantage de sensations physiques, impliquant l'ouïe, le goût et le toucher. Néanmoins, tout dépend s'ils sont nés avec leur déficience ou non. Les rêves des personnes nées aveugles ne comportent ainsi, généralement aucune impression visuelle. 6 - 12% de la population rêve en noir et blanc Bien que cela puisse étonner, tout le monde ne rêve pas en couleurs. Selon les estimations, environ 12% de la population ne rêverait qu'en noir et blanc et cette proportion aurait été encore plus importante par le passé. Des recherches menées au cours de la 1ère moitié du XXe siècle suggèrent qu'à cette époque, la majorité de la population rêvait en noir et blanc, avant que les rêves couleurs ne se fassent de plus en plus fréquents. L'origine de tout cela ? La télévision, selon une scientifique de l'Université de Dundee. En effet, la génération ayant connu la télévision en noir et blanc aurait davantage de rêves monochromes. Une découverte qui suggère l'impact important de la télévision et des films sur nos rêves. 5 - Arrêter de fumer peut favoriser les rêves angoissants L'état d'esprit d'une personne joue un rôle crucial dans les rêves et arrêter une habitude, comme fumer, aurait un réel impact durant le sommeil. Une étude publiée dans Journal of Abnormal Psychology a en effet démontré que les individus qui arrêtent de fumer ont tendance à connaitre des rêves angoissants à ce sujet. Parmi les sujets de l'étude, 30% avaient eu au moins un rêve où il fumait et dans la majorité des cas, cela leur faisait connaitre un sentiment de panique et de culpabilité. Avant d'arrêter de fumer, la majorité n'avait jamais connu de tels rêves. 4 - Rêver peut vous aider à apprendre Selon des études menées ces dernières années, rêver pourrait être un véritable coup de pouce pour apprendre. Des travaux ont montré que des sujets se souviendraient mieux d'une tâche récemment réalisée après avoir dormi et rêvé. Le sommeil et les rêves permettraient au cerveau, d'après les spécialistes, de trier les informations reçues et de les intégrer dans la mémoire à différents niveaux, améliorant ainsi les performances. 3 - Ronfler peut vous empêcher de rêver C'est une idée reçue qui circule sur le net : il serait impossible de ronfler et de rêver en même temps. Dans les faits, le phénomène est beaucoup plus subtil. En effet, les témoignages de ronfleurs suggèrent qu'ils sont tout à fait capables de rêver. Le ronflement est dû à la vibration des tissus de la gorge détendus par le sommeil. Celui-ci serait donc purement mécanique et ne perturberait pas ni le sommeil, ni les rêves qui sont des processus cérébraux. Toutefois, le ronflement peut être associé à des troubles comme l'apnée du sommeil. Elle se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration durant le sommeil. Ce dernier se retrouve alors fortement perturbé, avec potentiellement de sérieuses conséquences sur la santé. Les cycles de sommeil étant perturbés, la capacité à rêver peut également l'être. D'où un éventuel lien entre ronflement et absence de rêves. 2 - La réalité peut s'immiscer dans vos rêves Même pendant le sommeil, le cerveau est loin d'être complètement endormi. Au contraire, une partie reste en éveil et à l'écoute de tout ce qui peut se passer autour. Il arrive ainsi que certains éléments de votre environnement extérieur s'immiscent dans vos rêves : par exemple, la sonnerie de votre réveil peut se transformer dans vos rêves par une sonnerie quelconque. C'est ce que les scientifiques appellent en anglais "dream incorporation". 1 - Contrôler ses rêves est possible Cette possibilité semble tout droit sortie d'un film de science-fiction à la Inception et pourtant, elle est bien réelle. Si la majorité d'entre nous n'a généralement pas conscience d'être en train de rêver, il est possible d'en avoir conscience, on parle alors de "rêves lucides". En étant conscient de leur état, certaines personnes deviendraient capables d'agir sur le scénario qui se déroule dans leur songe. Publié par Émeline Ferard, le 02 novembre 2014 Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher

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