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Des enfants surdoués 70 ans après

Ecole

Quelles sont les caractéristiques physiques et mentales des enfants intellectuellement supérieurs ? Quels sont les caractères particuliers de leur personnalité ? Quelle sorte d'adulte deviendront-ils ? Une vaste étude débutée dans les années 20 a suivi pendant plus de 70 ans un groupe d'enfants précoces... Bilan et critique d'une mémorable recherche.

L'intérÊt pour les enfants doués remonte à Platon dans La République, mais l'intérêt scientifique, pour l'origine de ce « don », remonte à la publication de Hereditary Genius (1869), dans lequel Francis Galton, étudiant la biographie d'hommes célèbres, constate qu'il y a beaucoup de personnes éminentes dans leur famille et en déduit que le génie est héréditaire.

Ce livre sera suivi de beaucoup d'autres de la même veine. Aux Etats-Unis, un étudiant en psychologie, Lewis Terman, est chargé d'en faire l'inventaire. Il se passionne ; cet intérêt ne le quittera plus.

Sa découverte, en 1908, de l'échelle de mesure de l'intelligence mise au point par Binet trois ans plus tôt marque un tournant. Enfin, il dispose d'un bon outil pour évaluer et comparer les intelligences ! En 1911, à l'université de Stanford, il commence à tester systématiquement des enfants. Dix ans plus tard avec le soutien de son université, il étend ses recherches et vise essentiellement les grandes villes. La sélection porte sur 250 000 enfants !

Terman s'appuie sur les maîtres : il les invite à désigner les trois élèves les plus intelligents de leur classe, ainsi que le plus jeune, et le plus intelligent parmi les élèves de l'année précédente. Tous ces enfants sont soumis à une forme abrégée du test de Binet (révisé par lui, et devenu le « Stanford-Binet »). Ceux qui atteignent 130 sont re-testés avec la forme normale du test et l'on retient ceux dont le QI atteint 140. On teste aussi leurs frères et soeurs, ce qui explique que le groupe comprenne des enfants de 6 et 7 ans. 643 enfants sont ainsi choisis et constituent le « principal groupe expérimental ». S'y ajoutent 356 enfants repérés lors de ses études antérieures et 309 collégiens et lycéens choisis selon la même méthode. Au total, 1 444 jeunes sont comparés à quelque 600 enfants « tout-venant ».

La masse d'informations que Terman réunit sur eux, surtout sur les 643 enfants du groupe principal, au moyen soit de tests, soit de questionnaires (remplis par les maîtres, les parents et les enfants) est impressionnante. Elle porte non seulement sur les aspects intellectuels (niveau mental et scolaire, culture, intérêts), mais aussi sur le caractère, les goûts, le développement, la santé physique et mentale, l'environnement scolaire et familial.

Ces données sont publiées en 1925 dans le premier volume des Genetics Studies of Genius, ainsi que les résultats du suivi effectué deux ans plus tard. Le second volume, rédigé par sa collaboratrice Catherine Cox, paraît presque en même temps (1) : il s'écarte sensiblement des autres volumes, puisqu'il porte sur les grands hommes du passé.

Six ans après, Terman re-teste ses sujets, qui sont alors soit au lycée, soit à l'université, afin de savoir si leur QI s'est maintenu, et si leur réussite scolaire répond aux espérances. Les résultats sont publiés dans le troisième volume (2).

En 1936, 1940 et 1945, nouvel envoi de questionnaires. L'âge moyen des sujets est de près de 30 ans ; ils sont donc installés dans la vie. Ont-ils réussi ? Telle est la principale question à laquelle s'efforce de répondre le quatrième volume (3).

En 1950-52, nouveau questionnaire, complété par des entretiens et des tests. Ce corpus, mis à jour sur le plan biographique en 1955, forme la matière du cinquième et dernier ouvrage (4), qui est encore co-signé par Terman, bien qu'il soit mort avant sa parution, en 1956.

Le portrait des enfants doués

L'étude de la cohorte de Terman ne s'est pas arrêtée à sa mort. Des disciples ont continué à rassembler des données et à les publier, en particulier Robert Sears, lui-même Termite - comme on appelle aux Etats-Unis les membres du groupe Terman - et sa femme Pauline, spécialisée dans l'étude des femmes de Terman. La dernière collecte de données sur cette cohorte qui ait donné matière à un article (5) date de 1994 - année où les ex-enfants doués sont âgés en moyenne de 78ans !

Le premier apport de l'étude tient à son envergure. Près de 1500 sujets suivis depuis 77 ans, avec un taux de perte dérisoire (moins de 10 % en 1955, soit 34 ans après le début de la recherche !); 1646 pages (6) de données et d'analyses - c'est un exploit !

Terman voulait avant tout tracer le portrait « moyen » de l'enfant, puis de l'adulte doué. Résumons-en les principaux traits :

- Milieu familial : Le niveau socio-culturel est nettement supérieur à la moyenne : 29,1 % de pères « cadres ou professions libérales » contre 2,9 % dans la population de Los Angeles et San Francisco. Le niveau d'instruction, plus encore : le père ou la mère ont un diplôme supérieur dans 26,4 % des familles, contre 1 % environ de la population américaine. Les groupes ethniques sont inégalement représentés : les Italiens et Espagnols sont sous-représentés, les Noirs, quasi absents, alors que les Juifs sont deux fois plus nombreux que dans la population.

- Portrait intellectuel : Les enfants doués sont précoces : ils ont prononcé leurs premiers mots trois mois et demi plus tôt que la moyenne ; près de la moitié savaient lire avant d'entrer à l'école (dont 9 enfants, avant l'âge de 3 ans).

Ils sont bons élèves, mais, comme les autres enfants, ils ont des résultats variables selon la matière. Leur supériorité est moindre en niveau scolaire qu'en QI - mais en culture générale, elle est écrasante : aucun des 533 enfants Terman soumis au test d'«information générale » n'a eu une note inférieure à la note moyenne du groupe témoin. Même résultat dans le groupe « collégiens et lycéens ».

- Portrait physique : L'étude Terman tord le cou au stéréotype du surdoué rachitique. Ses sujets sont, au contraire, plus grands, et mieux portants, que la moyenne ; en gymnastique et sports, ils ne sont pas inférieurs aux autres. Ils ne sont conformes aux clichés que sur un point : ils sont plus souvent myopes...

- Caractère : Ici encore, les « Termites » s'écartent du cliché : ils sont aussi sociables, aussi populaires et aiment autant jouer que les autres. Seules différences : ils ont davantage de copains plus âgés ; ils jouent plus souvent à des jeux de réflexion ; et surtout, ils lisent beaucoup plus, et leur choix de livres est plus varié.

Terman a dressé une liste de vingt-cinq traits de caractère sur lesquels il demande aux parents et aux maîtres de porter une appréciation. Aux maîtres, il demande en outre d'évaluer de la même façon 500 enfants du groupe témoin. Le résultat est clair : le seul trait sur lequel les Termites sont inférieurs aux autres, c'est l'habileté manuelle. Leur supériorité est particulièrement nette sur les traits intellectuels (soif de connaissances, originalité...) et sur ceux qui décrivent la force de caractère (volonté, confiance en soi...); mais elle est également marquée dans les domaines affectif (optimisme, tendresse...), moral (honnêteté...), physique (santé, énergie...) et social (popularité, leadership...).

Parmi les autres apports des Genetics Studies, citons les plus intéressants :

- La comparaison entre garçons et filles : Les garçons sont nettement plus nombreux: 116 pour 100 filles dans le groupe expérimental à l'origine - et 183 pour 100 filles dans le groupe « collège et lycée ». A l'âge adulte, les carrières des femmes diffèrent sensiblement de celles des hommes : 42 % sont femmes au foyer ; aucune n'est ingénieur; 5 seulement, médecins (3). Enfin, chez les Termites comme dans la population, les femmes vivent plus longtemps : en 1991, 50 % des hommes et 35 % des femmes sont décédés (4).

- Les conséquences de l'accélération : Au moment où commence l'enquête, la seule mesure spéciale offerte aux élèves doués, c'est de sauter des classes ; mais alors, comme aujourd'hui, on craint que l'enfant se trouve ensuite isolé parmi des camarades plus âgés. Terman s'est attaché à étudier ce point. Lors du premier suivi, effectué deux ans après, il constate que les enfants qui ont sauté une classe ont d'aussi bons résultats et sont aussi bien adaptés que les autres (c'est un peu moins vrai pour les enfants qui en ont sauté deux). Il y revient plusieurs fois, et finit par conclure qu'on exagère peut-être le risque, dans les deux sens : d'une part, les enfants maintenus dans leur classe d'âge n'en souffrent pas tellement sur le plan scolaire, car ils apprennent tout seuls ; d'autre part, chez ceux qui sautent des classes, les problèmes d'adaptation sont souvent temporaires. Au total, il penche pour l'accélération - mais en précisant qu'il faut tenir compte de la maturité, physique et affective, de l'enfant.

- La réussite dans la vie : L'un des aspects les plus intéressants de l'étude de Terman est la comparaison qu'il a effectuée, en 1945(3), entre les 150 hommes qui avaient le mieux réussi professionnellement (groupe A) et les 150 qui ont le moins bien réussi (groupe C). Au départ, rien ne les distingue : même QI moyen, mêmes résultats à l'école ; mais, dès le collège, les A réussissent mieux, et la différence s'accentue au fil du temps, si bien que 90 % des A et 37 % des C obtiennent l'équivalent de notre DEUG. L'origine de cet écart, l'auteur la trouve dans l'environnement familial et dans le caractère. Les pères, les frères et soeurs des A ont fait des études supérieures trois fois plus souvent que ceux des C. Quant au caractère, les A sont jugés plus favorablement que les C sur tous les points, en particulier l'ambition, la confiance en soi et la persévérance. Le taux de divorce des C est deux fois plus élevé que celui des A.

Les critiques faites aux Genetics Studies

On a surtout reproché à Terman ses préjugés, notamment contre les femmes et contre certains groupes ethniques. C'est, nous semble-t-il, se tromper d'adresse : ses préjugés ne sont que la conséquence d'un biais fondamental, qui imprègne toute son étude. En disciple de Galton, il croit à « la nature héréditaire du génie » et pense que ses données en apportent une preuve. Du coup, il sous-estime l'effet de l'environnement, avec des arguments qui étonnent aujourd'hui. Ainsi, pour écarter l'hypothèse selon laquelle la plus grande réussite sociale des enfants des classes supérieures est due à un environnement favorable, il écrit : « Nos données montrent que les individus des différentes classes sociales présentent cette différence de réussite dès la petite enfance, fait qui suggère fortement que la cause en est dans leurs dons innés plutôt que dans l'environnement ». Personne n'oserait plus soutenir qu'à 8 ans, ou même à 6 ans, un enfant n'a pas encore subi l'influence de son environnement !

Un autre biais tient au mode de sélection. Terman n'a soumis à ses tests que les élèves présélectionnés par leur maître, ou en avance - donc bien adaptés à l'école ; les « cancres doués » ont toutes chances de passer à travers les mailles du filet. Il a entrevu le problème, puisqu'il s'est livré à une contre-épreuve : dans trois écoles, il a demandé aux maîtres de sélectionner leurs candidats comme d'habitude, puis il a testé tous les élèves de l'école. Résultat : avec les tests, il recrute 25 % d'enfants en plus de ceux que les maîtres avaient désignés. C'est beaucoup ! Curieusement, ces 25 % deviennent 10 % par la suite, et Terman n'en tient pas compte dans ses conclusions. Pourtant, ce biais de sélection explique peut-être une constatation qu'il a faite lui-même : les Termites ont une réussite professionnelle bien supérieure à la moyenne... mais on ne compte guère de « génies » parmi eux, et même fort peu de créateurs (7).

La postérité de Terman

La masse considérable des données constitue une manne pour tous les chercheurs, qui ne se privent pas d'y puiser des matériaux pour leurs propres études. Pour ne citer que la plus récente, Peterson trouve qu'il y a un lien chez les Termites entre tendance à dramatiser et mort prématurée (8).

Enfin, l'influence que Terman a exercée sur le domaine de l'éducation a été profonde et durable. Le portrait qu'il trace des enfants doués a été nuancé, mais reconnu comme valable pour l'essentiel. Terman est à l'origine du large recours aux tests, aux Etats-Unis en particulier, pour sélectionner les élèves ou les répartir entre différentes filières. Il a ouvert la voie aux mesures spécifiques pour la scolarisation des surdoués, telles que les classes ou écoles spéciales, les cours d'enrichissement. Quand le dernier Termite aura disparu, cette oeuvre demeurera (9).

Génie d'antan

Dans le volume II des Genetics studies Catherine Cox entreprend de calculer le QI de jeunesse d'hommes et de femmes éminents ayant vécus entre 1450 et 1850. Pour cela, elle réunit un maximum de données biographiques et les soumet à trois experts qui estiment à quel niveau de QI correspondent les performances intellectuelles indiquées à tel ou tel âge.

Disons le tout de suite : les chercheurs actuels ne prennent pas très au sérieux cette évaluation effectuée sur la base de souvenirs d'enfance de proche, parfois notés longtemps après.

Mais c'est amusant à lire.

Le champion du QI, avec 200, est l'économiste John Stuart Mill qui, à six ans, entreprenait d'écrire une Histoire de Rome, et à huit ans enseignait le latin.

Il est suivi par Goethe, puis par Leibniz.

Le premier français, qui arrive en 7e position, est Pascal avec un QI de 180 ; il est suivi de près par Voltaire.

La première femme arrive en 33e position : c'est Madame de Staël. La lanterne rouge est Masséna, général de Napoléon, précédé par Vauban, La Fontaine, Cervantès et le marin anglais Francis Drake.

Avec leur QI entre 100 et 110, aucun d'entre eux n'aurait été retenu par Terman dans son étude des genres... Non plus que Bach, Velázquez ou Molière.

De Vinci, Beethoven et Napoléon, qui se situent à la limite, auraient peut-être bénéficié d'une mesure de faveur...

 

Mots-clés :

NOTES

1.

C. Cox, The Early mental traits of 300 geniuses, 1926.


2.

L. Terman, The Promise of youth. Follow-up studies of a thousand gifted children, 1930.


3.

L. Terman, The Gifted child grows up, 1947.


4.

L. Terman, The Gifted group at mid-life, 1959. Les 5 volumes ont été publiés par Stanford University Press.


5.

« Psychosocial and Behavioral Predictors of Longevity. The Aging and Death of the "Termites" », par H.S. Friedman et al., American Psychologist, février 1995.


6.

Nombre total de pages des Genetics Studies, moins le second volume, qui ne porte pas sur les enfants Terman.


7.

L'une des rares exceptions, et sans doute le plus célèbre des Termites : l'écrivain de science-fiction R. Bradbury.


8.

« Catastrophizing and untimely death », par C. Peterson et al. dans Psychological Science, mars 1998.


9.

Les Genetics Studies of Genius n'ont pas été traduites en français, mais on en trouve une analyse détaillée dans Les Enfants intellectuellement doués, par R. de Craecker. Puf, 1951.

 

 

 

 

   

Pourquoi les chiens halètent-ils ?

Chien

C’est vrai ça : pourquoi ils tirent sans arrêt la langue, les chiens ? Au début, je pensais simplement qu’ils étaient essoufflés, mais pas du tout ! C’est un besoin vital qui leur permet de réguler la température de leur corps.

Comparons avec l’humain. Nous aussi nous avons une température corporelle sensé être stable. Notre thermostat est réglé sur 37°. Si notre température est à un moment donné au dessus de ces 37° (par exemple après un effort physique), nous nous mettons à transpirer. Le fait de transpirer en soit ne fait pas diminuer notre température corporelle ; ça devient le cas lors de l’évaporation de notre sueur. En effet, cette dernière a besoin d’énergie pour s’évaporer plus vite, or cette énergie, elle la puisse dans la chaleur de notre corps. Notre chaleur est transmise à un élément extérieur, par conséquent cela fait chuter notre température.

Revenons au chien. Lui ne transpire pas, ou alors juste un peu sous les coussinets de ses pattes, ce qui n’ai clairement pas assez (et pas bien placé) pour appliquer le même procédé que chez l’Homme. Alors le chien tire la langue, et il se passe avec sa salive la même chose qu’avec notre sueur. Sa langue se refroidie, ainsi que les nombreux vaisseaux sanguins qu’elle contient. Le sang est donc lui aussi refroidi, et comme il y a des veines partout, il va refroidir à son tour l’ensemble du corps de l’animal.

Et pourquoi le chien respire rapidement en haletant ? Ça, je ne sais pas, mais ça ne serait pas étonnant que ça soit pour les mêmes raisons : un passage d’air fréquent facilite l’évaporation de la salive, et par conséquent rend plus rapide la régulation de la température du corps, mais là c’est de la déduction personnelle, je n’ai aucune source dessus…

 

http://www.culture-generale.fr/nature/3011-pourquoi-les-chiens-haletent-ils

 

Synchronisation des ondes cérébrales pour favoriser l'apprentissage, la relaxation et la créativité

Dynamiser votre cerveau 1

Qu'est ce que la synchrothérapie ?

Le cerveau est certes un territoire énigmatique, mais depuis une cinquantaine d'années, la science a élucidé certains de ses mystères. Aujourd'hui, on utilise non seulement des produits pharmaceutiques pour intervenir dans sa chimie, mais aussi diverses technologies pour en modifier les mécanismes physiques. Ainsi, simplement en écoutant des enregistrements conçus à cet effet ou à l’aide de petits appareils émettant des signaux lumineux, semblables à des stroboscopes, on peut accélérer ou ralentir les ondes cérébrales ou encore synchroniser les ondes de l'hémisphère droit avec celles de l'hémisphère gauche.

Les effets recherchés sont variés et pas toujours orthodoxes sur le plan scientifique : améliorer le sommeil ou les fonctions immunitaires, surmonter la timidité, apprendre en accéléré, développer la créativité, mais aussi atteindre ce qu'on appelle des états « non ordinaires » de conscience - notamment pour faire des rêves éveillés ou des voyages hors du corps. Précisons que non ordinaire ne veut pas dire artificiel, mais qu'il s'agit plutôt d'états peu courants - on pourrait dire exigeant une disponibilité peu compatible avec notre mode de vie habituel.

Les ondes cérébrales

Dans les différentes zones du cerveau, l'influx nerveux fonctionne en relative cohérence et de façon rythmique : les neurones s'activent ensemble (plus ou moins), comme une pulsation, puis se calment, puis s'activent de nouveau. Grâce à de petites électrodes placées sur le cuir chevelu et reliées à un appareil appelé électroencéphalographe (EEG, inventé en 1929), le rythme de ces pulsations peut se traduire en forme d’ondes.

L'intensité de l'activité cérébrale se manifeste par la fréquence de ces ondes. On les calcule en hertz (Hz) - un hertz égalant une ondulation par seconde. Si le graphique enregistré par l'EEG est plat, c'est qu'il n'y a pas d'activité cérébrale. Quant aux ondes générées par un cerveau actif, on les divise en 4 ou 5 fourchettes, dont les appellations viennent du grec ancien :

  • Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz, celles du sommeil profond, sans rêves.
  • Ondes thêta : de 4 à 7 Hz, celles de la relaxation profonde, en plein éveil, atteinte notamment par les méditants expérimentés.
  • Ondes alpha : de 8 à 13 Hz, celles de la relaxation légère et de l'éveil calme.
  • Ondes bêta : 14 Hz et plus, celles des activités courantes. Étrangement, les ondes cérébrales passent au bêta pendant les courtes périodes de sommeil avec rêve (sommeil paradoxal), comme si les activités du rêve étaient des activités « courantes ».
  • Il arrive aussi qu'on parle d'ondes gamma qui se situeraient au-dessus de 30 ou 35 Hz et qui témoigneraient d'une grande activité cérébrale, comme pendant les processus créatifs ou de résolutions de problèmes. (Ne pas confondre avec les rayons gamma, émis par le noyau des atomes.)

Mentionnons par ailleurs que le cerveau est divisé en deux hémisphères, puis en plusieurs aires, chacune ayant une fonction importante : aires du langage, de la sensibilité corporelle, de l'émotion, etc. En ce qui concerne les hémisphères, on sait qu'ils fonctionnent le plus souvent dans une relative indépendance, et que le gauche, généralement dominant, est le siège de la logique et du rationnel, tandis que le droit est celui de la créativité.

La fréquence des ondes cérébrales varie donc selon le type d'activités dans lequel on est engagé, mais les individus non entraînés ont relativement peu de contrôle sur celles-ci. Trop de stress, par exemple, et le système nerveux n'accepte pas de se détendre : les ondes cérébrales continuent alors de se maintenir dans la fourchette bêta et il est impossible de trouver le sommeil...

D'autre part, on avance que les meilleures ressources mentales pour la créativité et la résolution de problèmes se situeraient dans la fourchette des ondes thêta, auxquelles, malheureusement, on n'accède pas facilement.

Quand le cerveau prend le rythme

Plusieurs phénomènes extérieurs peuvent influencer le rythme des ondes cérébrales. La science a découvert que c'est généralement un effet de résonance qui est en cause, comme lorsqu’une note jouée au piano fait vibrer à l'unisson une corde de guitare. Le battement régulier des tambours de même que le chant grégorien ou des activités physiques rythmées comme la marche procurent, à la longue, cet effet. Désormais, la technologie moderne permet d'atteindre ces résultats en un rien de temps.

En effet, certains types de pulsations sonores émises directement dans les oreilles peuvent induire, accélérer ou ralentir la fréquence des ondes en fonction du résultat recherché. Pour améliorer la qualité de détente et favoriser le sommeil, par exemple, on « invite » le cerveau à ralentir le rythme de ses ondes, qui pourraient graduellement passer de 14 à 4 Hz. On peut aussi améliorer la cohérence de l'influx nerveux des neurones, ce qui se traduit sur l'EEG par des ondes d’une plus grande amplitude.

Toutes sortes de compagnies produisent des disques de musique jouant sur ce principe de résonance, généralement avec des fréquences de 3 à 8 Hz, pour favoriser l'apprentissage et surtout la détente. On y combine parfois des injonctions parlées capables d'induction hypnotique — pour arrêter de fumer, par exemple. Une compagnie a même donné le nom « d'audiocaments » (marque déposée) à des produits de ce genre1.

S'agit-il de messages subliminaux? En principe, non. D'ailleurs, les entreprises inscrivent généralement une note sur leurs produits pour déclarer que ceux-ci ne contiennent aucun message subliminal pouvant représenter un viol psychologique. Certaines personnes s'inquiètent quand même2.

Une technologie au service des deux hémisphères

Modifier le rythme des ondes cérébrales, c'est une chose, mais faire adopter le même rythme par les 2 hémisphères du cerveau, c'est un pas de plus, semble-t-il. La théorie veut que plus les hémisphères fonctionnent au même rythme, plus grand est le bien-être. On croit même qu’un fonctionnement « intégré » des 2 hémisphères favorise de meilleures performances mentales et intellectuelles, puisque la logique (cerveau gauche) et la créativité (cerveau droit) agissent alors en synergie.

Un moyen d'y arriver a été découvert en 1973 par le Dr Gerald Oster, à l'École de médecine du Mont Sinaï, à New York : cela s'appelle les « battements binauraux » (qui concernent les deux oreilles). Lorsque, avec des écouteurs, on fait entendre une fréquence différente à chaque oreille, le cerveau adopte le rythme de la différence entre les 2 fréquences : si l'oreille gauche reçoit une fréquence de 210 Hz et la droite, de 200 Hz, les neurones des 2 hémisphères du cerveau adopteront une activité de 10 Hz, la fréquence différentielle. On appelle ce mécanisme la « réponse d'adoption de la fréquence ».

Apparemment, on ne peut pas jouer ainsi avec n'importe quelles fréquences, mais les chercheurs de l'Institut Monroe3, l'entreprise la plus active dans le domaine de la technologie de la synchronisation cérébrale, disent avoir découvert une cinquantaine de combinaisons dont les effets sur le cerveau seraient particulièrement bénéfiques. Robert Monroe, aujourd'hui décédé, a fait breveter ce procédé en 1975 et a conçu une série d'outils connus sous le nom de Hemi-Sync. Les plus simples sont des enregistrements sonores dans lesquels les signaux hertziens sont camouflés sous divers sons plus ou moins musicaux. On retrouve également des appareils plus complexes combinant ondes sonores et impulsions visuelles.

Pour faciliter le sommeil, par exemple, la fréquence différentielle des battements binauraux évolue lentement de 8 Hz à 2 Hz, favorisant donc le passage, en 40 minutes, d'un état de relaxation léger (8 Hz) à un état de transe profonde (2 Hz).

L'Institut Monroe affirme sur son site que ses produits sont susceptibles de faire « se concentrer les ressources du cerveau, de l'esprit et du corps pour atteindre divers buts », entre autres :4

  • activer un processus de croissance émotionnelle (développer l'estime de soi, éliminer l'autosabotage, etc.);
  • améliorer la détente et le sommeil;
  • augmenter la productivité et la performance mentale;
  • susciter des expériences transcendantes (faciliter la méditation, donner accès à l’intuition, etc.);
  • apporter un soutien pendant la grossesse et l'accouchement.

Mis à part ceux de l’Institut Monroe, de nombreux autres produits sont offerts sur le marché, surtout pour favoriser la relaxation et la créativité. La synchronisation des ondes cérébrales est également utilisée dans le domaine de la motivation, tant pour les gens d'affaires et les sportifs, que pour ceux voulant atteindre des objectifs personnels. On parle d'ailleurs d'« entraînement mental » et de « neurodynamique ».

 

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=synchrotherapie_th

 

 

Pour quels métiers êtes-vous fait ?

Astronaute, danseuse étoile ou dresseur de tigres... Vos rêves d’enfant vous semblent peut être irréalistes, mais il est vrai que certains métiers pourront vous rendre plus heureux(se) que d'autres. Pourquoi et comment les connaître ? Réponse avec l'un des tests métiers les plus utilisés au monde.

Passionné par les maths depuis toujours, Luc est devenu prof sans trop se poser de questions. Mais au bout de trois années scolaires, il doit se rendre à l'évidence : il a horreur d'enseigner et doit donc choisir un autre métier... pour faire des maths d'une autre façon.

Il ne suffit donc pas "d'être bon", d'avoir des aptitudes ou un don pour une discipline pour trouver le ou les métiers qui nous correspondent. Dans les années 60, le psychologue américain John Holland se rend compte que la personnalité joue aussi un rôle, ainsi que les centres d'intérêt c'est-à-dire l'attirance pour certains types d'activités. Il étudie la façon dont des centaines d'ex-soldats américains choisissent leur métier après l'armée... et élabore un test qui tient compte à la fois des aptitudes (ce que je sais faire), de la personnalité (ce que je suis) et des intérêts (ce que j'aime faire).

La typologie de Holland, ou test RIASEC, est toujours le plus utilisé en France et dans le monde par les orientateurs. Si Luc l'avait fait, il aurait repéré que ses intérêts le portaient plutôt vers des activités solitaires d'investigateur que vers un métier de transmission et de relation aux autres. Il aurait alors pu s'orienter vers la recherche mathématique ou l'expertise informatique.
 

Six types d'intérêt professionnels

A partir de questions simples, ce test vous positionne ainsi par rapport à six types de personnalité professionnelle : le réaliste (R), l’investigateur (I), l’artistique (A), le social (A), l’entreprenant (E) et le conventionnel (C). Votre "profil RIASEC" s'inscrit dans un hexagone où chaque sommet correspond à un type.

 

Pour quels métiers êtes-vous fait ?
  •  Le type réaliste : Vous travaillez de façon ordonnée et systématique et avez une attirance pour le concret. Le réaliste aime aussi le plein air et a une bonne aisance manuelle ainsi que de bonnes capacités athlétiques. En savoir plus sur le type Réaliste (R)
  • Le type investigateur : Vous êtes guidé par le besoin de comprendre et aimez résoudre des problèmes à l'aide de connaisssances théoriques. L'investigateur aime apprendre, observer et possède un bon sens critique. En savoir plus sur le type Investigateur (I)
  • Le type artistique : Très axé sur la liberté, l'originalité, vous avez besoin d'exprimer vos émotions. L'artiste est intuitif, indépendant et non conformiste. Il n'aime pas les contextes rigides et les règles. En savoir plus sur le type Artistique (A)
  • Le type social : Vous appréciez le contact avec les autres et vous échangez facilement. Vous aimez écouter et aider les autres. En savoir plus sur le type social (S)
  • Le type entrepreneur : Vous avez l'âme d'un leader enthousiaste doté d'un forte capacité de décision. L'entrepreneur est plein d'audace et d'efficacité mais aime également être reconnu. Il a une certaine attirance pour le pouvoir et le goût de la prise de risque. En savoir plus sur le type entrepreneur (E)
  • Le type conventionnel : Vous êtes fficace dans des activités précises, méthodiques et qui demandent de l'exactitude. Très rationnel, ce méthodique aime les activités de rangement, de classement et se révèle être discret et perfectionniste. En savoir sur le type conventionnel (C)
 

Votre profil RIASEC : le tiercé des types les plus forts

Pour quels métiers êtes-vous fait ?
Bien sûr, ces six caractères sont plus ou moins présents chez vous. A l'issue d'un questionnaire, votre profil vous situe en pourcentage par rapport à chaque type. Par exemple, une personne qui a le contact facile pourra avoir 80% de "social" (et se rapprocher de la pointe S) et peut être 40% de "conventionnel". 

Toute personne conjugue en effet plusieurs types en proportion diverses : c'est le tiercé des trois types les plus forts chez vous qui est significatif. Le profil ci-contre est Investigateur, Artiste et Social. Amélie, elle, a un profil d'abord Social, mais également Artistique et Entreprenant. Sa personnalité la pousse à s'intéresser au bien-être des autres et à les aider. Ses intérêts lui font apprécier le travail en équipe et ses qualités d'écoute lui permettent de s'adapter à des environnements professionnels différents.

Le test lui ouvre plusieurs pistes de métiers : par exemple professeur, conseiller, éducateur, formateur ou encore psychologue mais à condition de pouvoir travailler en équipe.
 

Un bon outil pour une première orientation…

"Le point fort du RIASEC est qu’il ouvre des perspectives de métiers", explique Emmanuel Loevenbruck, coach en orientation. Pour un jeune qui n'a aucune idée ce qu’il pourrait faire plus tard, cela permet un premier ciblage. "Son atout majeur est qu’il permet d’appréhender le monde des métiers dans sa globalité". En effet, ce type n'aboutit pas à un seul métier, mais vous indique quels styles d'activité pourraient le plus vous épanouir et vous explique pourquoi.

Le test RIASEC peut également conforter une attirance. "Il est intéressant de l’utiliser à l’envers. Lorsqu'une idée de métier vous plaît et semble vous convenir, il est possible de revenir à son profil professionnel pour voir si il entre dans vos principales caractéristiques", ajoute Emmanuel Loevenbruck. Par exemple, vous avez un coup de foudre pour le métier d'infirmière ? Vérifiez que le type "social "est l'une des dominantes de votre profil.
 

Mais pas une réponse miracle

Par contre, il serait illusoire de penser que vous allez trouver uniquement avec le test RIASEC le métier exact qu'il faut que vous fassiez. D'abord, parce qu'un grand nombre de métiers peuvent vous convenir, et puis d'autres facteurs seront à prendre en compte dans votre vie : les opportunités, le marché de l'emploi, vos réussites, l'apparition de nouvelles professions qui n'existent pas encore...

C'est pourquoi nous vous déconseillons les tests qui vous proposent au final une liste précise de métiers.

Si vous souhaitez faire un test en ligne, privilégiez un outil plus élaboré comme le test Atout-Métier de notre partenaire Central Test. Il vous fournit votre profil RIASEC mais aussi un bilan détaillé de vos intérêts professionnels, une comparaison par rapport à une population de référence, une synthèse de vos points forts et de vos points faibles, et plutôt que de vous donner une liste de métiers il vous indique si votre profil est en adéquation avec 80 groupes de professions représentant plus de 900 métiers...
 

Les autres outils pour trouver votre voie

Tout test n'est en réalité qu'un indice qui doit vous aider à mieux vous connaître. Vous pouvez aussi y ajouter vos facteurs de motivation, sans oublier aussi de tirer leçon de vos stages et de vos expériences professionnelles. Pourquoi vous êtes-vous épanoui dans ce stage ? Qu'avez-vous aimé ? Dans quelles situations êtes-vous à l'aise ? Ou au contraire, quand êtes-vous en difficulté ? Posez-vous ses questions régulièrement.

Pour faire le point, il peut être très utile de discuter avec quelqu'un : conseiller d'orientation, famille, professeurs... Mais là encore, n'attendez pas que votre interlocuteur vous dise "quel métier vous devez faire"... car personne ne pourra vivre et travailler à votre place !

 

http://www.reussirmavie.net/Pour-quels-metiers-etes-vous-fait_a1524.html

 

Anxiété :comment se faire une détox du cerveau

chec examen

On parle beaucoup de détox en minceur pour purifier son organisme et chasser les toxines. Mais le cerveau aussi a parfois besoin de nettoyer le négatif pour se remplir d'énergie positive. En ce début d'année, une "diète" émotionnelle s'impose. Mode d'emploi.

On limite les informations anxiogènes

A moins de vivre retirée en ermite dans une forêt des Landes (et encore), il est bien difficile (surtout en ce moment) d'être sourd à l'actualité dramatique des derniers jours. Mais à force, le suivi de ce flux d'informations sur les réseaux sociaux et les chaînes en continu peut faire tomber notre moral au niveau des nappes phréatiques. Si vous sentez que ces sources d'information "pompent" trop votre énergie, il est peut-être temps de réduire votre temps d'exposition. Cette mini-diète médiatique doit vous permettre de vous ressourcer en bonnes ondes, pour repartir éventuellement vers une consommation médiatique plus raisonnée.

On s'éloigne des relations toxiques

Ce nettoyage émotionnel passe aussi par une mise à distance des relations toxiques. Vous avez peut-être des personnes de votre entourage qui vous sapent l'ambiance à chaque fois que vous les voyez. Cela peut-être une collègue qui joue les Cassandre dès que vous la croisez, ou ce voisin qui passe son temps à geindre, ou cette connaissance qui raconte ses malheurs dès que vous la voyez. Fuyez-les !

On diminue les activités chronophages et improductives

On a toutes des habitudes que l'on répète inlassablement sans s'en rendre compte et qui ne nous apportent au final aucun réconfort ou aucun intérêt, en dehors celui de nous gaspiller du temps et de l'énergie. La liste d'exemples est infinie : consulter sa boite mail toutes les deux minutes, regarder son portable pour voir si on a un message 50 fois par jour, jouer à Candy crush ou autres jeux en ligne aussi addictifs que le sucre...

Une fois que vous avez fait le point sur ces fâcheuses manies, ne reste plus qu'à tenter de vous en défaire en les remplaçant pas d'autres, beaucoup plus épanouissantes.

On se nourrit en bonnes ondes

Après avoir fait le tri entre ce qui nous fait du bien et ce qui nous coûte beaucoup, on dresse une liste des petites choses du quotidien qu'on aime faire ou qu'on aimerait faire : lire une bande-dessinée, regarder une comédie, faire un soin en institut, écouter de la musique entraînante, faire du coloriage, boire un thé avec ses copines... On se ménage du temps pour profiter de ces plaisirs et on cultive ainsi dans son cerveau un jardin d'inspirations et de pensées positives.

 

http://www.topsante.com/forme-et-bien-etre/detente/antistress/anxiete-on-se-fait-une-detox-du-cerveau-75325

 

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