Être parent est un parcours aussi extraordinaire qu’éprouvant!! En fait, quand nos enfants vivent des périodes d’individuation, c’est plus confrontant qu’autre chose. Car voir nos enfants agir de façon tragique, et, qui plus est, en public, nous touche au plus profond de nous-même. Nos peurs émergent. Celle de ne pouvoir réaliser notre rêve le plus important : être heureux en famille.
Avoir des enfants épanouis. Responsables. Empathiques. Nous sommes aussi souvent confrontés au fait que nous n’avons pas toujours les outils pour les mettre en pratique: dans la spirale de l’émotivité, nous en venons à douter de nos compétences parentales ou à douter que notre enfant possède les outils et les compétences nécessaires pour s’épanouir.
Parent parfait
Face à tout cela, il nous arrive souvent de réagir intensément et d’une façon que nous regrettons amèrement. Nous voyons que nous avons :
•Des idéaux de parentalité difficiles à mettre en pratique
•Un rêve d’une famille heureuse qui ne se réalise pas au rythme que nous souhaiterions et comme nous l’imaginions
•Des limites physiques, émotionnelles et mentales à résoudre
•Des grandes peurs de ne pas être à la hauteur et d’élever un enfant de la mauvaise façon
•Des jugements de soi, de notre enfant et une peur du jugement des autres
Parfois, nous allons trop loin et nous avons ensuite tendance à crouler sous la culpabilité:
•Nous nous sentons coupable de crier, de perdre patience
•Nous nous jugeons comme étant un mauvais parent, incapable et indigne
•Nous restons coincés dans une spirale de jugements qui nous empêchent d’avancer et de voir que nous pouvons apprendre de nos erreurs et faire autrement, une prochaine fois. Plus calmement, plus respectueusement, à chaque fois.
Pour avancer, passons de parent parfait à parent apprenant:
•Nous apprenons à vivre et à évoluer en faisant des erreurs. Voyons-les comme des opportunités d’apprendre à réajuster son tir, une prochaine fois
•Au lieu de se faire violence avec la culpabilité (jugements de soi), voyons que nous avons, au fond, besoin d’exprimer notre regret et de reconnaître l’impact de nos gestes, avec bienveillance pour soi et pour l’autre
•Nous faisons de notre mieux avec les ressources que nous avons, à chaque moment
•Cheminons vers la bienveillance, dans le respect de notre rythme et dans la confiance que nous avancerons, petit à petit!
Apprenons à exprimer du regret en vue de restaurer la connexion
Rien ne nous empêche de revisiter des dialogues pour restaurer la connexion et reformuler avec bienveillance, ce que nous avions dit de manière tragique, dans le moment
Voici un exemple tiré de ma vie personnelle, avec des mots adaptés au tempérament de mon fils et à son âge pour qu’il me comprenne bien.
-Henri? Puis-je te parler?
-Oui.
-Je voulais faire un retour sur ce qui s’est passé, tantôt. J’ai royalement pété un câble!
-Oui!
-Je n’étais pas en mesure de me calmer, dans le moment. Je suis reconnaissante que papa m’ait demandé de prendre une pause, parce que je disais ma colère d’une manière totalement inacceptable.
-Oui, j’ai eu de la peine.
-Tu as eu de la peine parce que tu croyais ce que je disais (montrant ma bouche)?
-Oui et non.
-Au cas où, je te rappelle que c’est ma colère qui a parlé et elle s’est exprimée de manière très tragique. Elle a accusé. Elle a blâmé. Elle a parlé de TOI. Au fond, ma colère voulait parler de MOI et de mes besoins. Dans ce moment, j’étais trop prise dans mon émotivité pour le faire. Maintenant, je suis calme.
-Oui, ça m’arrive. (silence) Tu sais, j’ai eu un peu peur.
-Oui, lorsque je suis dans cet état, tu sens que je ne suis pas à l’écoute de toi et tu ne sais pas à quoi t’attendre?
-Exactement.
-Je m’excuse. J’ai appris qu’il est préférable que j’en parle plus tôt, au lieu d’accumuler ma frustration et la décharger sur les autres. Je souhaite être responsable de ma colère et la dire avec respect.
Tu sais, personne, mais, personne n’a le droit de te brutaliser avec les mots ou avec des gestes. Pas moi. Pas toi. Pas un policier. Pas un enseignant. Personne.
-Oui.
-Me permets-tu de te redire avec respect ce que ma colère voulait dire tantôt?
-Oui, je veux bien comprendre.
-Au fond, ce que j’essayais de dire, c’est que j’ai besoin d’être considérée et rassurée. Lorsque je te demande de fermer l’ordinateur, tel que convenu et que tu ne le fais pas, la partie de moi qui a peur que tu brises notre 8e entente au sujet du temps d’écran est toute inquiète et énervée. Elle veut trouver une façon efficace pour nous de gérer l’écran, dans le respect de tous.
Que m’entends-tu dire?
-Que tu aimerais que je respecte notre entente.
-Oui, c’est ça.
-Je comprends, maman.
-Je veux te rappeler que je t’aime même lorsque je sens la colère monter en moi.
-Oui, je le sais, maman.
-Veux-tu ajouter quelque chose?
-Non. Ça va.
(Câlins)
http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/parent-parfait.html#sthash.liTCqr3t.dpuf
Un des risques pour un parent est de vouloir démontrer à son adolescent qu’il a tort au lieu de lui faire découvrir le pourquoi de ses croyances et les conséquences sur son comportement. [La maman de Thibaud, 15 ans, ne peut s’empêcher de demander chaque soir à son fils s’il a bien fait ses devoirs. Chaque fois, autrement dit chaque soir, quand elle le voit devant son ordinateur, elle ne peut s’empêcher de lui faire des commentaires désagréables « avec tes notes, tu pourrais travailler au lieu de t’abrutir devant ton ordinateur » ou encore, « d’ailleurs, je vais te l’interdire » ! Ou aussi, « tu n’as pas autre chose à faire plutôt qu’à lire ta bande dessinée », etc. C’est peu de dire que Thibaud en a assez d’entendre les réflexions maternelles. Il ne travaille pas plus et finit par aller jouer chez son copain.] Cette maman pourrait appliquer les deux évidences suivantes : si ce que vous faites, ne marche pas, faites autre chose, car en faisant un peu plus de la même chose, vous obtiendrez un peu plus les mêmes résultats. ;;;;;• Les petits pas Les petits pas sont paradoxalement à l’origine de grandes progressions car ils évitent de produire des résistances ou des régressions provoquées par des demandes ou exigences trop importantes. Le changement s’opère en douceur et d’une manière beaucoup plus efficace car les comportements se modifient peu à peu. [Marion a décidé de ne prendre qu’une demi-heure pour goûter et de travailler tout de suite après, plutôt que de s’installer comme d’habitude confortablement sur le canapé et de regarder sa série préférée. Elle l’enregistre et la regarde après avec beaucoup plus de plaisir car elle n’a pas « sa mère sur le dos » et que ses devoirs sont faits. Elle se sent beaucoup mieux et a eu vite de meilleures notes.] Plus vous procéderez par étapes modestes et concrètes, plus facilement celles-ci seront franchies. Chaque objectif atteint dynamise et renforce le désir d’évolution. Les plus petits progrès aident à retrouver et à consolider la confiance en soi et en ses capacités. Commencez par écouter et observer votre adolescent plutôt que d’expliquer, de commenter voire de critiquer. C’est à vous, parent, d’adopter une attitude positive et de mettre en valeur les qualités, les ressources et les comportements de votre adolescent. Il est contreproductif voire nocif de ne voir que les limites, les défauts, les mauvaises notes, etc. de votre adolescent et de ne parler que de cela, même s’ils sont bien réels. Il les connaît aussi bien que vous ! Pour aboutir à un changement de comportement, le parent doit prendre le temps de faire préciser à son adolescent, à la fois ses émotions (pour rappel, la colère, la tristesse, la peur, la joie) et ses représentations de sa réalité (comment il voit les choses). Il peut partir du présent et lui faire envisager puis visualiser le futur désiré. Ils sont très inquiets et pensent avoir beaucoup de mal pour trouver un autre lycée, étant donné le motif de l’exclusion. De plus, la scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans et Aurélien ne semble pas, pour eux, conscient du problème. Il manque beaucoup de maturité dit la maman. Les résultats d’Aurélien sont assez moyens mais plutôt meilleurs qu’en quatrième. Il a d’ailleurs failli redoubler. Aurélien a très peu de temps pour changer d’attitude. Lors du premier entretien de coaching, Aurélien se montre extrêmement agréable et semble soulagé de trouver dans le coach un interlocuteur neutre c'est-à-dire l’écoutant sans «hurler». Il explique qu’il est devenu «la bête noire» de certains professeurs et d’un surveillant. Celui-ci lui a dit clairement qu’à la prochaine «bêtise», il s’arrangerait pour le faire «virer».
Il ne minimise pas et ne fuit pas le problème. Il se rend compte qu’il ne pourra peut-être plus aller dans un établissement de son choix étant donné le contenu de son dossier. Dossier : Claire Bernard
http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/parents-et-adolescents-quelle-strat%C3%A9gie-de-communication-partie-4-1354-1-47.html
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Les relations sont souvent conflictuelles au moment de l’adolescence. Rares sont les familles qui échappent à ce constat. Parfois le climat s’est tellement dégradé qu’on assiste à un réel blocage. Chacun restant sur ses positions. La communication devient de plus en plus difficile. L’incompréhension est presque totale.
Il reste toutefois une piste intéressante à explorer : la rédaction d’un contrat entre parents et enfants. Le contrat est un outil puissant qui présente bien des avantages s’il est suffisamment réfléchi et discuté avant sa rédaction par les deux parties. ;;;;• La concertation et la négociation Avant de se lancer dans la rédaction d’un contrat, il faut s’entendre sur les points qui seront mentionnés et les engagements que chacun est prêt réellement à consentir. En rétablissant la confiance, chacun pourra s’engager un peu plus. Petit à petit, on observera de réels progrès. ;;;;;• La rédaction du contrat Quelques règles s’imposent en matière de rédaction de contrat dès lors qu’il s’agit de définir les engagements des uns et des autres : 1. La description du point abordé doit être précise et concrète Ainsi on retiendra que pour être efficace un contrat devra être concret, limité dans le temps, positif, réaliste et court. ;;;;;• Le processus Bien souvent la situation de départ entre parents et enfants est confuse, tendue et conflictuelle.
· Passer de l’incompréhension totale à un début de compréhension ;;;;;• L’heure du bilan Etablir un contrat c’est impérativement en définir clairement la durée d’application et savoir très précisément quand aura lieu l’heure du bilan. Attention également à garder en mémoire ce principe : Plus la durée est raisonnablement courte, plus son efficacité sera grande. Ne pas oublier que les enfants ont tendance à se décourager rapidement
Dossier : Béatrice VICHERAT http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?cat_num_sel=&numtxt=673
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Les parents peuvent devenir de véritable coach pour leurs enfants. Bien entendu il n’est pas question ici qu’ils se transforment en coachs professionnels. Ne projetez pas vos peurs, vos représentations et vos jugement. Ne projetez pas vos propres désirs ou vos propres échecs.
;;;;;• Ce qu’il est préférable d’éviter et de protéger
Devant l’attitude parfois déconcertante, déroutante ou inattendue de votre adolescent Il est difficile de ne pas de s’empêcher d’agir à sa place. C’est aussi compliqué de le laisser faire car les parents sont rattrapés, quelquefois à notre insu, par leurs peurs ou leurs désirs. Beaucoup de choses peuvent inquiéter à juste titre : avec qui sort-il (elle), que fait-il (elle), etc. Comment être le moins maladroit possible et comment les protéger ?
;;;;;• N’achetez sa réussite
Lorsque votre adolescent vous annonce une mauvaise note ou oublie de le faire, vous vous sentez souvent floués, quelquefois découragé ou en colère. Il peut arriver aussi de ne plus savoir quelle attitude adopter. Il est normal de vouloir la réussite de vos enfants. Il est normal de vouloir les gratifier quand ils ont fait un effort particulier. Il faut éviter de tomber dans le marchandage qui vous conduirez à devoir acheter leurs bonnes notes.
N’humiliez pas votre adolescent. L’humiliation n’a jamais été une bonne méthode d’éducation car elle ne conduit qu’à perturber l’estime de soi. Elle risque donc de favoriser des comportements d’échecs. Votre agacement, votre déception, votre colère ne doivent pas vous conduire à rejeter votre adolescent. Montrez lui que c’est sa conduite ou ses résultats actuels que vous remettez en cause et non lui en tant que personne que vous aimez et respectez. « Tu n’arriveras jamais à rien » est une phrase à oublier ou encore comme disait la maman de Romain à sa voisine de palier « il travaille beaucoup mais il n’y arrive pas. Ce n’est pas de la mauvaise volonté soupire t-elle encore » !
;;;;;• Laissez-le être qui il est
Bien souvent, dès la naissance de l’enfant, les parents et l’entourage du bébé lui attribuent des ressemblances d’abord physiques avec d’autres membres de la famille : c’est tout le portrait de son oncle, de sa tante, etc.…Au fur et à mesure, on lui attribuera des traits de caractère qui peuvent être gênant. Evitez les étiquettes : il (elle) est bien comme son père…sa mère…sa grand-mère….son oncle….etc. Il est insupportable, tu es bête, etc. Les enfants et les adolescents se conforment souvent à ce que les parents disent d’eux, à leur jugement et à l’identité donnée par son entourage qu’il finit par confirmer plus ou moins.
Alice Miller montre très bien l’importance de ne pas donner d’étiquette à un enfant. « Un être humain peut ainsi passer toute son enfance et j’ajoute toute sa vie en se collant une étiquette …sans jamais pouvoir rectifier cette mauvaise image qu’il a de lui, car son entourage semble la confirmer. Les étiquettes sont distribuées par les parents et reflètent ce qu’ils ne supportent pas chez leur enfant. » (1) . C’est aussi souvent ce qu’ils ne supportent pas chez eux.
Les jugements ou les critiques des autres, et notamment de personnes importantes pour l’adolescent, comme ses parents ou ses professeurs, peuvent modifier, transformer ou changer, en bien ou en mal, l’impression et l’image que l’adolescent a de lui-même et ainsi l’idée ou l’appréciation de ses capacités et possibilités.
Les étiquettes peuvent aussi paralyser : « je n’ai pas confiance en moi », « je suis nulle ». Les étiquettes attribuées par la famille ou les copains peuvent aussi inciter les ados à y répondre par la provocation.
Il ne faut pas oublier qu’un être humain est composé d’une infinité de personnages qu’il découvre au fur et à mesure de l’évolution de sa vie. Il est heureux de pouvoir progresser et de s’améliorer !
Il est donc imprudent voire dangereux de mettre des étiquettes à un adolescent ou même de tenter de le cantonner à une image car c’est la période de la vie ou on est susceptible de changer le plus, le plus vite et le plus radicalement. Le coach grâce notamment à certains apports de l’analyse transactionnelle (exemple : les scénarios de vie) peut aider l’adolescent à remettre en question les étiquettes limitantes.
Ne projetez pas vos peurs, vos représentations et vos jugements sur votre adolescent. Vous pourriez disqualifier des filières de formation et d’enseignement qui pourraient être épanouissantes pour votre ado même si à vos yeux et dans votre milieu, elles ne sont pas perçues comme prestigieuses. L’intérêt n’est-il pas aussi que votre adolescent soit bien avec ses choix ?
N’étouffez pas ses idées, ses goûts dès qu’il les exprime s’ils ne correspondent pas à ce que vous aviez prévu, imaginé…pour lui !
Il faut pouvoir envisager de le soutenir s’il fait des choix qui vous semblent sérieux même s’ils ne font pas partis de traditions familiales. Parlez-en ouvertement avec lui. Nous savons que cette démarche est difficile, mais, l’équilibre des enfants passe parfois par le renoncement des rêves des parents.
Ne projetez pas vos propres désirs ou vos propres échecs sans être à l’écoute de ceux de votre adolescent. « J’ai toujours été nul en maths donc rien d’étonnant que tu le sois aussi » Beaucoup d’adultes choisissent de se réorienter à la quarantaine car ils s’aperçoivent qu’ils ne s’épanouissent pas dans le métier choisi à vingt ans.
;;;;;• Préserver son autonomie
Bien souvent, les parents ont peur de laisser leur adolescent faire et décider de faire des choses auxquelles ils ne croient pas. Les adolescents ressentent cela comme un manque de confiance voire comme du mépris. Trop cadrer leur emploi du temps et leurs sorties revient en fait à empêcher l’apprentissage de l’autonomie. Il parait aussi plus simple de décider à sa place de ce qui est bien pour lui, ce qu’il doit faire, ce qui est un bon ou un mauvais métier, qui sont les bons et mauvais copains etc. C’est aussi plus rassurant pour les parents.
Au lieu d’être dans les décisions totalement « à la place de » puis dans « le laisser faire total », il va falloir trouver un moyen terme qui va vous permettre de lui transmettre votre avis, vos valeurs et même vos rêves en ce qui le concerne tout en pouvant et sachant écouter ses désirs, ses observations, les fruits de ses expériences, qui peuvent être loin des vôtres et fluctuants. Il est relativement rare qu’un adolescent soit déterminé sur le choix d’un métier et qu’il s’y tienne jusqu’au bout. Il est beaucoup plus courant qu’il change d’avis après avoir discuté avec ses amis, rencontré des professionnels ou suivi des stages, après avoir rencontré des conseillers d’orientation et participé à des salons des étudiants.
Ces hésitations sont nécessaires et légitimes. Vous pouvez aussi vous attendre à des changements d’orientation même en cours d’études supérieures. Là aussi il conviendra de discuter avec beaucoup d’ouverture d’esprit. Outre une déception possible voire certaine de part et d’autre, vous serez peut-être même en colère si vous constatez que votre adolescent n’a pas travaillé. Bien entendu une discussion s’impose.
Pourquoi n’a t’il pas travaillé ? Manque de motivation, il n’a pas su gérer sa nouvelle liberté, une déception amoureuse ? Il est perdu dans l’organisation des études supérieures, il s’est laissé surprendre par la somme de travail demandée etc. Il est important d’insister pour l’aider à faire cette analyse. Elle l’aidera à faire un meilleur choix l’année suivante et vous aidera à mieux accepter ses changements d’orientation. C’est peut-être aussi le moment de vous faire aider par des professionnels, coach ou psy ou conseiller d’orientation. Vous aurez en outre des choix financiers à faire qu’il faudra faire admettre à votre adolescent.
Vous pourrez par exemple lui demander de participer partiellement au financement de ses études par des emplois d’été. Au contraire d’une punition, cela peut être un vrai plus pour son futur CV…et lui procurer un peu d’argent de poche personnel avec lequel il pourra aussi se faire plaisir. La bonne attitude reste toutefois dans la nuance. Le pire serait de ne plus avoir aucun désir ou ambition pour eux, de renoncer sans les autoriser à changer de voie et sans les aider. Tout est question de degrés et de limites à ne pas dépasser.
http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?numtxt=1641
Un nez allongé, des pieds trop grands, une poitrine trop petite... La liste des complexes est longue. Pourtant, il existe des astuces pour que votre adolescent renoue enfin avec son corps mal aimé.
"J'ai le complexe du corn flakes" chante Mathieu Chédid dans son album "Je dis aime". Eh oui, mieux vaut en rire qu'en pleurer. Les complexes perturbent la vie de bien des adolescents. Pourtant, avec un peu d'imagination, on peut passer outre et même réussir à les assumer.
D'où viennent les complexes ?
le jeune se concentre sur ses défauts.
Dans les magazines, à la télévision ou même au cinéma, rien à dire, les stars sont toujours parfaites. Le chanteur de Tokio Hotel n'a pas d'acné, quant aux héros de High Scool Musical, non seulement ils sont beaux mais en plus ils savent chanter et danser. Alors c'est sûr, lorsque votre ado se regarde dans la glace et se compare à ces stars, il y a comme un léger décalage.
D'autant qu'à l'adolescence, le corps a la mauvaise idée de développer certaines de ses parties plus vite que d'autres. Dans ces conditions, il est parfois difficile d'assumer ce nouveau physique en pleine transformation.
En cause, l'influence des médias
Confronté aux images parfaites véhiculées par les médias, le jeune se concentre sur ses défauts et en fait une fixation. C'est ce qu'on appelle des complexes. S'ensuit alors des tentatives de camouflage en tout genre pour cacher le problème en question.
Les complexes peuvent aussi venir des modèles de perfection imposés par la famille alors que l'ado n'était encore qu'un enfant. Ils peuvent également trouver leur source dans des réflexions d'adulte déplacées ou dans des surnoms dévalorisants donnés par des camarades de classe.
Différents complexes
On connaît bien sûr les complexes physiques. Pourtant, il en existe d'autres qui peuvent faire tout autant souffrir.
Complexes sociaux
L'individu ressent un sentiment d'infériorité par rapport à sa situation professionnelle ou sociale. Cela peut se traduire par des phrases telles que : "Je ne réussirai pas à faire ceci" ou encore : "Je suis trop petite pour faire cela".
Complexes psychiques
Les adolescents, comme les adultes, peuvent se sentir dévalorisés au niveau culturel ou intellectuel. Humour, vivacité d'esprit, connaissances, deviennent alors sources de complexes. Surtout lorsqu'on se retrouve face à des personnes venant d'un autre milieu social.
Les complexes, l'expression d'une timidité
De manière générale, les complexes, qu'ils soient physiques, psychiques ou sociaux, sont surtout l'expression d'une timidité et d'un sentiment d'infériorité. Il est plus facile de dire : "Je ne suis pas arrivé à faire cela à cause de mon nez" que d'assumer le problème réel. Essayez de réétudier la difficulté rencontrée, de façon objective avec votre enfant. Amenez-le à trouver les vraies raisons de son échec.
C'est surtout la peur de l'exclusion qui pousse l'adolescent à vouloir à tout prix "rentrer dans la norme". Pour masquer ses complexes et ses faiblesses, l'ado décide souvent d'appartenir à un groupe. En suivant la mode, il se fond dans la masse et est ainsi accepté par les autres.
Les complexes viennent donc d'une peur de ne pas être aimé. Pas étonnant que lorsque votre ado tombe amoureux, ses complexes s'évanouissent. Il est enfin aimé pour ce qu'il est. Et ses tâches de rousseurs dont il avait honte, ont fait toute la différence pour conquérir le cœur de son amie. Ce n'était pas la peine de complexer !
Cinq idées pour aider les ados
Pour aider un adolescent, rien de tel que la parole. Si vous manquez d'arguments devant votre ado qui passe plus de temps à s'observer sous toutes les coutures qu'à travailler, voici quelques conseils.
1) S'accepter tel que l'on est
Même certains mannequins avouent être complexés par leur physique. Ce n'est pas pour autant que ces femmes se cachent lors d'un défilé. Leur solution : assumer leur corps. Pour un ado, cela peut sembler mission impossible. Pour dédramatiser la situation, faites un tour de table auprès de ses proches. Cousin Bertrand a honte de son nez alors que tout le monde le trouve tout à faire normal. C'est pareil pour votre ado. Personne n'a peut-être remarqué son complexe. Alors pourquoi le cacher ?
2) Faire d'un défaut un atout majeur
Votre fille déteste subitement son front ? Direction le coiffeur. Une coupe de cheveux, ça fait du bien à la chevelure et surtout au moral. En plus, cela permet de cacher un petit défaut. Le visage s'en trouve mis en valeur. Si vous manquez d'idées pour aider votre ado, sachez que de nombreux stages ou ateliers relooking existent. Des vêtements adaptés, un soupçon de maquillage et le tour est joué ! Voilà de quoi redonner confiance à votre fille.
3) S'entourer des bons amis
s'entourer de bons amis est important.
Certains ados préfèrent appartenir à un groupe qui ne leur correspond pas plutôt que d'être seuls. Oui mais voilà, ils ne sont pas toujours très bien entourés. C'est le cas de votre enfant et ses amis lui reprochent son embonpoint... Essayez d'en parler avec lui et de lui ouvrir les yeux. Expliquez-lui que les vrais amis sont ceux qui vous apprécient pour ce que vous êtes et non pour ce que vous paraissez.
4) Retrouver la confiance en soi
Un ado complexé manque souvent de confiance en lui. Pour l'aider, inscrivez-le à un cours de théâtre. Monter sur les planches lui permettra de sortir de sa réserve. Cela le valorisa et l'aidera à accepter son corps. Il pourra aussi nouer d'autres amitiés. De nombreux collèges proposent des ateliers théâtre, conseillez-lui d'essayer. Et qui sait, cela fera peut-être naître des talents ?
5) Aller de l'avant
Votre ado est tout le temps avachi et se trouve nul ? Valorisez-le. Demandez-lui de repérer ses points forts et encouragez-le. Puis, dites-lui d'aller à la rencontre des autres. Inutile de rester prostré à la maison. Incitez-le à bouger, à rencontrer de nouveaux jeunes. Avec un joli sourire et un peu d'humour, il arrivera à se tisser de nouvelles amitiés, qui lui feront prendre conscience de sa valeur.
Responsabiliser les parents
Pour éviter à leur enfant d'être complexé, les parents doivent observer quelques règles de bon sens.
Tout d'abord, acceptez votre bambin tel qu'il est et non tel que vous voudriez qu'il soit. Très tôt, encouragez-le dans ce qu'il entreprend. Valorisez-le et montrez-lui que vous lui faites confiance. Cela peut paraître beaucoup mais en étant aimé et soutenu, votre enfant se sentira bien dans sa peau. Du coup, pas de complexes en vue pour l'adolescence !
Evitez les remarques désobligeantes. Les enfants enregistrent tout et pourraient mal interpréter, ce qui pour vous n'était qu'une plaisanterie. Méfiance, donc.
Enfin, inscrivez-le à un sport. D'une part, cela lui permettra d'avoir un autre cercle d'amis que l'école, d'autre part, cela lui permettra de s'affirmer dans une discipline et donc d'avoir conscience de sa valeur. Ne manquez pas une compétition et sachez réconforter votre ado s'il perd.
Parents, montrez l'exemple !
Devant une mère complexée par son corps et qui se dévalorise, pas facile pour l'adolescent de se sentir bien dans sa peau. Apprenez à vous aimez vous-même. Et si vous ne parvenez pas à vous débarrasser de vos complexes, faites en sorte que votre enfant ne vous entende pas vous dévaloriser.
Pour un adolescent, aimer son corps est loin d'être évident. Tout est trop quelque chose : trop petit, trop grand...
Des solutions existent pourtant pour atténuer ce mal-être. Des cours de théâtre, du sport... viendront à bout de ses complexes. Le but : lui redonner confiance, le valoriser et le sortir de son isolement.
Une séance de relooking, une nouvelle coupe de cheveux ou quelques conseils en maquillage peuvent également aider votre ado à se sentir mieux dans sa peau.
Quoi qu'il en soit, les parents se doivent d'être patients, compréhensifs et soutenir leur enfant dans cette crise qu'est l'adolescence.
Réalisé par Caroline Rabourdin, Journal des Femmes
1. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
2. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
3. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
4. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
5. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...
8. Par Ben le 2022-10-26
C'est un des articles les plus complets qu'il m'a été donné de lire sur les blogs et l'enseignement ! ...