Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul de système éducatif au Maroc. Quelles en sont les causes et comment peut on y remédier?
C’est un peu dommage de ne se focaliser que sur cet aspect car il existe d’autres méthodes pour les aider dans leurs apprentissages. Leur permettre d’acquérir des stratégies d’apprentissage en fait partie.
Mais quelles sont les différentes stratégies utilisées pour être efficace au collège ou au lycée ?
;;;;;• Pour réussir, j’apprends à mieux me connaître
Etre capable de mettre en place des stratégies pour réussir, c’est avant tout apprendre à se connaître. Quelles sont mes points forts et mes points faibles ? C’est la phase de bilan. Ce bilan peut être fait à tout moment mais l’année qui s’achève est idéale pour tirer des enseignements et pour identifier ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. Si vous interrogez un jeune collégien qui rencontre des difficultés, la première chose qu’il vous dira c’est : « Je suis nul en anglais ! » ou encore « Les maths ? C’est vraiment pas mon truc ! J’ai jamais rien compris ». Et en général le bilan s’arrête à ce constat.
La réalité est tout autre. Si vous prenez le temps de discuter avec lui, vous vous rendrez compte qu’il excelle en pâtisserie, qu’il gère à merveille son stress avant un match de foot avec son club ou encore qu’il regorge de motivation pour parvenir à être le premier à toutes ses compétitions de judo. Ainsi, il peut être intéressant de l’amener à parler de ses activités extrascolaires et comment au fil des années, il est devenu si bon en foot ou au saxo ! Car ce sont les mêmes qualités qu’il va pouvoir réutiliser au collège. C’est donc tout un travail d’identification et de reconnaissance de ses capacités qu’il faut mener. Et c’est ce travail qui va lui permettre également de regagner en confiance.
;;;;;• Pour réussir, je connais mes faiblesses
Certes, je les connais mais je sais les contourner. Je sais combien il m’est difficile d’apprendre les listes interminables de mots de vocabulaire en anglais. Je sais que je n’y parviens jamais car le découragement l’emporte. C’est un fait et il est peu probable que cela changera. Alors, il faut trouver des solutions et faire preuve d’imagination. Demandez-leur d’être créatifs !
Demandez-leur de trouver un moyen amusant de contourner la difficulté. Il existe tant de façons d’apprendre et contrairement à ce que l’on croit cela peut être très ludique !
Acceptez ses faiblesses, ce n’est pas baisser les bras. C’est juste commencer à réfléchir à d’autres stratégies pour réussir.
;;;;;• Pour réussir, je m’appuie sur ce que je maitrise
Chaque enfant est différent et l’amener à réfléchir à ce qu’il réussit provoque toujours une prise de conscience qui l’aidera à se positionner différemment. C’est aussi ainsi que l’image qu’il a de lui va progressivement changer.
Arrêtons de ne parler que de ce qu’il ne réussit pas. Et soyons plus objectifs. Sa vie ne se résume pas à ce qu’il vit au collège ou au lycée. On apprend beaucoup en les écoutant nous parler de ce qu’ils vivent à l’extérieur.
Comme cette jeune nageuse qui tous les matins avant d’aller au collège va s’entrainer à la piscine. Hiver comme été, elle est dans le bassin à 7h précises et pour rien au monde, elle ne manquerait un entrainement. Demandez-lui comment elle parvient à se motiver ? Comment elle fait pour ne pas être découragée par ce rythme soutenu ? Comment elle gère sa fatigue ? Et vous serez surpris de voir toutes les stratégies qu’elle déploie jour après jour. Elle sera tout aussi surprise d’en prendre conscience. Il suffit ensuite de l’amener à réutiliser ces stratégies au collège également, lieu où elle ne réussit pas aussi bien. Du moins pour l’instant …
;;;;;• Pour réussir, je m’observe
Il est surtout essentiel de les amener à porter un regard objectif et constructif sur la façon dont ils fonctionnent. Savoir tirer des enseignements de mes échecs mais aussi et surtout de mes réussites. Tiens, tu as plutôt bien réussi ton dernier contrôle d’histoire. Tu en es le premier étonné ! Prenons le temps de voir ensemble ce qui, cette fois-ci, a particulièrement bien marché ! L’amener à se poser des questions. Etait-ce la façon dont tu as appris ton cours ? As-tu changé ta façon de réviser ? Est-ce ta capacité à réfléchir à la question posée ? Est-ce le sujet qui t’a plus particulièrement inspiré ? Et si c’est le cas, pourquoi ce sujet là justement ? Il est très souvent plus constructif de s’appuyer sur ce qu’ils ont bien réussi. C’est aussi beaucoup plus gratifiant et pourtant personne ne prend le temps de le faire avec eux. On s’attarde sur leurs échecs mais rarement sur leurs réussites.
Texte et Dossier : Béatrice VICHERAT
L’attention
Qui n'a jamais entendu dire ou dit : "J'ai du mal à me concentrer !" ou "Tu ne fais pas assez attention !". L’attention est une fonction cognitive complexe qui est primordiale dans le comportement humain. Elle correspond à un processus de sélection d'un événement extérieur (son, image, odeur...) ou intérieur (pensée) et au maintien de ce dernier à un certain niveau de conscience. L'attention n'est pas stable mais fluctuante. Elle ne reste pas "soutenue" de manière continue mais connaît au contraire automatiquement des états de relâchement au cours d'une même activité.
Plusieurs formes d’attention
L’état d’alerte
Un coup de feu ou de tonnerre captera toute notre attention automatiquement. On parle d'état d'alerte et cette alerte nous permet de maintenir un certain niveau de vigilance. Notre degré d'attention est par conséquent fortement conditionné par les changements survenant dans notre environnement.
L'attention peut aussi intervenir de façon volontaire
Si, pour une promenade en ville, vous avez opté pour une paire de chaussures qui vous fait mal, toute votre attention va se focaliser sur la recherche d'un endroit agréable pour vous reposer, ce qui vous amènera, par exemple, à repérer un banc dans un jardin. Le déplacement volontaire de l'attention se produit lorsque l'on manifeste une envie, un besoin ou une intention quelconque, afin d'atteindre un but. Ici peuvent apparaître la prise de conscience et le contrôle de notre attention.
L’attention sélective
Ce type d'attention opère dès lors que nous avons un choix à effectuer pour la sélection d'une information répondant à nos attentes dans des circonstances données. Seule l'information sélectionnée est examinée. L'attention sélective permet donc de se focaliser sur un point en se coupant mentalement de l'environnement, sans devoir pour autant s'isoler physiquement. Si l'on est à la recherche de champignons, l'attention sélective se focalise sur le sol, les autres informations de la scène étant ignorées.
L'attention partagée
Dans notre quotidien, nous avons souvent à réaliser plusieurs choses simultanément, comme lorsque nous tenons une conversation tout en conduisant. L'attention, ainsi partagée entre de nombreuses informations, requiert plus de ressources. Mais si étudier avec de la musique de fond ne pose aucun problème pour un jeune de 20 ans, la mobilisation de toutes les ressources de concentration sera en revanche plus difficile pour une personne de plus de 60 ans.
Les facteurs qui diminuent nos capacités attentionnelles
Avec l'âge apparaît une diminution des ressources attentionnelles et une sensibilité plus grande aux interférences, qui nous rendent moins efficaces dans les situations de double tâche. Des facteurs comme la fatigue, la consommation excessive d'alcool ou le stress amoindrissent également les performances dans les activités qui requièrent de l'attention.
Les troubles de déficit de l’attention
Il existe d’autres perturbations de nos capacités attentionnelles remarquées la plupart du temps chez l’enfant mais qui existent aussi chez l’adulte. Ces troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) provoquent chez les personnes atteintes, des difficultés à se concentrer ou à être attentives. Ils peuvent également se manifester par des comportements impulsifs et des difficultés à rester immobile. L’origine de ces troubles est neurologique et dépend de facteurs héréditaires ou environnementaux. Le TDA/H est de plus en plus diagnostiqué chez les enfants, notamment les garçons, pour expliquer certains comportements liés à l’inattention au début de leur scolarité. Cependant ne pas faire de diagnostic sans l’aide d’un professionnel, les comportements décris ci-dessus peuvent s’avérer tout à fait normaux dans de nombreux cas.
Dans la vie quotidienne
La plupart des activités cérébrales requièrent une forte concentration, aussi bien pour la mémorisation d'une information, la compréhension d'un texte, que la recherche d'une chose donnée. L'attention est impliquée dans tous nos actes intellectuels, soit en nous permettant d'être globalement vigilants, soit en focalisant notre concentration sur un point précis, soit au contraire en répartissant notre concentration sur plusieurs activités ; mais alors là, gare à la dispersion !!!
http://www.happyneuron.fr/cerveau-et-entrainement/attention
Le fameux bac professionnel annoncé début juillet est programmé à partir de la rentrée 2014-2015. Il s’ajoute aux trois autres bacs : français, espagnol et anglais. Le ministère compte former dans un premier temps des bacheliers dans les secteurs de l’automobile, l’aéronautique et l’agriculture. Les syndicats s’étonnent du lancement de ce nouveau bac alors que le déficit en ressources humaines est estimé à 30 000.
Après le lancement du bac international français en 2013, et la programmation des bacs espagnol et anglais à partir de la rentrée 2014-2015, c’est au tour du bac professionnel d’être proposé aux élèves à partir de septembre prochain. On dirait que le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) est en train de décliner, petit à petit, sa nouvelle stratégie pour essayer d’apporter des solutions aux dysfonctionnements qui tirent vers le bas le système de l’éducation marocain. Ces différentes options du bac ont pour objectif, annonce la tutelle, d’améliorer le niveau en langues étrangères des élèves bacheliers, mais aussi d’adapter la formation aux besoins du marché du travail. La dernière décision endate est donc ce bac pro, dont le ministère a décliné les grands traits le 3 juillet dernier.
De quoi s’agit-il ? Dans quelles spécialités et pour quel besoin veut-on former ces bacheliers? Dans quels lycées et dans quelles villes? Dans son plan d’action, le ministère trace trois objectifs: d’abord étendre et valoriser d’une manière plus poussée la voie professionnelledans le système de l’éducation et de la formation. Il y a certes toujours eu des centres de formation professionnelle rattachés au MENFP, mais jamais cette formation n’a été sanctionnée par un diplôme de fin d’études secondaires. Désormais et à partir de la prochaine rentrée scolaire, cette formation ne se fait plus uniquement dans ces centres de formation, mais également dans les lycées. Deuxième objectif, plus important : rapprocher le système de l’éducation et de la formation du marché du travail, et augmenter, ce faisant, les chances d’insertion professionnelle des jeunes dans le tissu économique.
La formation pour ce bac commence dès la première année du lycée (pour ceux du moins qui choisissent cette option), et permet de former l’élève à un métier qu’il pourra exercer dès l’obtention du ce diplôme. «C’est en fonction de la demande de l’entreprise que la formation sera dispensée à l’élève», explique Abdelaâdim Guerrouj, ministre délégué à l’éducation nationale et à la formation professionnelle. Troisième objectif : ouvrir aux diplômés de la voie professionnelle les possibilités de poursuivre leurs études secondaires et supérieures. Autrement dit, des passerelles seront jetées entre les lycées et les centres de formation professionnelle, le bachelier option professionnelle pourra aussi, s’il le désire, intégrer l’université. «Lycées, instituts de formation professionnelle et monde de l’entreprise seront associés à ce projet pour déployer ensemble leurs moyens en ressources humaines et en infrastructures», ajoute M. Guerrouj. Quant aux secteurs ciblés, la formation se fera pour préparer le bachelier à travailler, du moins dans un premier temps, dans trois secteurs: l’industrie automobile, l’industrie aéronautique et l’agriculture.
L’élève sera formé, entre autres, à la maintenance industrielle et à l’industrie mécanique
Pour le premier secteur, les filières prévues sont la maintenance industrielle et l’industrie mécanique. Les formations les concernant seront dispensées dans des instituts de formation professionnelle et dans des lycées, à Casablanca, Tanger et Kénitra. Pour le deuxième secteur, les profils seront spécialisés dans la construction aéronautique. La formation sera dispensée dans un institut de formation à Casablanca et dans un lycée à Nouasser. Quant au secteur de l’agriculture, les élèves seront formés à la conduite de l’exploitation agricoledans deux sites : au lycée agricole de Temara et dans un lycée à Romani. Pour les débouchés, la note du ministère explique qu’ils seront adaptés au profil du bachelier pro : celui formé dans l’agriculture serait en mesure de conduire et gérer une petite ou moyenne exploitation agricole sur le plan technique et économique.
Le bachelier en aéronautique serait en mesure d’«usiner des pièces en utilisant des machines outils, de les assembler (métallique/composite), de réaliser les câblages électriques sur descartes électroniques et d’autocontrôler les réalisations et d’entretenir les outils de production et de maintenance». Et celui de l’industrie mécanique, il serait capable, lui, de «modéliser une pièce et de produire ses plans d’ensemble et de détail à l’aide d’un logiciel de DAO/CAO et de l’usiner avec des machines/outils et de contrôler la qualité de sa production». Quant à la durée des études, elle s’étalera sur trois années, la première sera un tronc commun, et à partir de la deuxième, les élèves auront à choisir l’une de ces spécialités. Ce n’est là que la première phase du programme, le ministère prévoit son élargissement progressif à d’autres secteurs et d’autres filières en tenant compte des besoins régionaux, mais d’une manière globale de ceux du marché du travail.
Voilà pour les grandes lignes du projet. L’idée de lancer ce bac pro est en soi bonne, dans la mesure où au lieu de lâcher un jeune bachelier dans la nature après le bac, ne sachant quoi faire comme études supérieures, on le prend par la main (du moins ceux qui choisissent cette option) dès la fin du collège pour le former à un métier. Le bachelier, au lieu de s’inscrire à l’université (faute de mieux) pour abandonner au bout d’un ou deux ans, ou arriver même à faire une licence (voire un master) pour se retrouver chômeur en fin de compte, aura la possibilité au moins d’intégrer rapidement le marché de l’emploi, ou continuer, s’il le veut, sa formation au niveau supérieur. L’idée n’est pas nouvelle : dans les années 60, tous les lycées marocains étaient pourvus de classes de formation professionnelle et d’ateliers d’apprentissage de différents métiers (mécanique, menuiserie...), destinés aux élèves qui ne voulaient pas de l’enseignement académique général, certes plus «valorisant» à l’époque mais long et laborieux.
Cela étant, sous d’autres cieux, le concept d’une formation professionnelle dès un jeune âge est courant. Il commence par exemple en Allemagne, pour ne citer que ce pays, à partir de la fin du primaire. Dès ce niveau, l’élève devra choisir s’il veut poursuivre sa formation vers un enseignement professionnel, vers un enseignement technique ou vers un enseignement général. Les études supérieures seront fortement conditionnées par ce choix. Par ailleurs, le système éducatif allemand mise beaucoup sur l’apprentissage et, surtout, sur les stages. Les ministères de l’éducation et de l’industrie dans ce pays coopèrent efficacement pour une meilleure adéquation des diplômes avec le monde de l’entreprise. C’est ce qu’essaye de faire notre ministère à partir de la fin du collège.
Mais, avec quels moyens en ressources humaines et en infrastructures ? Le ministère va-t-il déployer de nouveaux moyens pour former les jeunes dans les spécialités qu’il a tracées? Réponse de M. Guerrouj : «Il n’y a pas d’autres moyens que ceux dont nous disposons à l’heure actuelle. Nous allons déployer les ressources de l’éducation nationale, celles de la formation professionnelle et les infrastructures qui existent déjà. Nous n’allons pas recruter de nouveaux enseignants». Si l’on se contente des ressources existantes, l’équation sera difficile à résoudre, d’autant plus que le volume horaire dans les matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie, informatique, sans parler de l’anglais et du français) est assez important dans ce bac pro.
«Ce nouveau bac n’apportera aucune solution aux dysfonctionnements accumulés depuis des années, à cause notamment de ce déficit en ressources humaines qui touche tous les niveaux du système éducatif», assène ce syndicaliste affilié à la Fédération nationale de l’éducation. Ce déficit n’est pas nouveau, le combler a été d’ailleurs l’une des priorités formulées par les syndicats lors des consultations faites avec eux par le ministère après la nomination de M. Belmokhtar à la tête du MENFP. Alors que les besoins sont estimés à plus de 30 000, le budget du ministère n’a prévu que 7 000 nouvelles recrues en 2014.
Le même déficit est vécu au niveau des infrastructures, dont le plan d’urgence avait prévu d’ailleurs le renforcement et l’amélioration. Certes, le nombre d’établissements scolaires a atteint lors de la rentrée scolaire de septembre dernier 10 208 (en hausse de 11% de 2008 à 2013), mais les professionnels estiment cette augmentation encore en deçà des besoins.
JAOUAD MDIDECH. La Vie éco
www.lavieeco.com
Bac : qui est Myriam Bourhail, la meilleure... par francetvinfo
J'ai eu des profs géniaux.
Myriam Bourhail a eu 21,03 de moyenne au bac S. Une grande surprise pour elle.
J'ai 18 ans et j'ai eu 21,03 de moyenne au bac scientifique. Je suis agréablement surprise, et pour tout dire, plutôt étonnée. Non pas que j'avais de mauvaises notes pendant l'année, mais je tournais autour de 18 ou 19 de moyenne.
21, c'est vraiment surprenant. J'ai eu une mention très bien avec les félicitations du jury, même si je crois que le terme n'existe plus vraiment.
Mes notes ? 20, 19, 18…
J'ai eu 20 dans les matières scientifiques, en anglais, espagnol, grec et français. En philo, j'ai eu 19, 18 en histoire… et ma plus mauvaise note, c'est en sport que je l'ai obtenue : j'ai eu 15.
En philo, j'ai pris la dissertation "Vivons-nous pour être heureux ?". Alors évidemment, j'ai parlé du bonheur, que ce n'était pas une fin en soi, mais une étape. J'ai philosophé, comme dans la vie de tous les jours, en fait. C'était effectivement une question que je m'étais déjà posée.
Je suis fille d'ouvrier mais ...
Mon papa est ouvrier et ma mère ne travaille pas. Ils sont évidemment très fiers de moi et on va fêter ça tous ensemble bientôt. Mais quand les médias parlent de la "bachelière issue d'un milieu ouvrier", je trouve ça réducteur. Pourquoi toujours mettre en avant le milieu social, et pas le travail ? C'est plutôt ça qui prime.
J'ai travaillé dur tout au long de l'année, je n'ai pas révisé au dernier moment pendant une semaine de façon intensive. J'ai fait énormément d'exercices avec les professeurs, de nombreuses relectures…
J'ai quand même réussi à profiter de mon année
Mais n'allez pas croire que je sois restée enfermée dans ma chambre pour bachoter ! J'ai aussi eu le temps de profiter, en sortant avec des amis, et avec ma famille.
Mes camarades de classe sont très contents pour moi. Ils m'ont beaucoup félicitée. Il n'y a aucune jalousie. Avoir de bonnes notes durant ma scolarité n'a jamais été difficile dans mon cas. Cette année, on s'est tous soutenus.
J'ai eu des profs exceptionnels
Cette réussite, je la dois à mon travail, oui, mais aussi aux professeurs de mon établissement, le lycée européen Villers-Cotterêts. Ils ont été très bons pour nous préparer. Ils ont toujours été là, très impliqués, à faire des heures supplémentaires, notamment mon principal, qui est passionné par son travail
C'est beau à voir.
Maintenant, j'aimerais bien tenter médecine. J'aimerais bien devenir chirurgien ou pédiatre. J'ai toujours voulu faire ça.
Propos recueillis par Audrey Kucinskas
Il y a quelques années déjà, je suis tombé sur un article (en anglais) qui m'a stupéfait.
En réalité, confronté à une manne de livre à "ingurgiter" pour me parfaire en développement personnel, le problème du temps entre mon emploi de l'époque et l'étude me semblait insoluble.
J'étais bien tenté d'améliorer ma vitesse de lecture, mais,... j'avoue qu'à l'époque, une forte conviction me disait :
"Si tu lis vite, tu vas perdre en compréhension"...
Comment une erreur de jugement m'a coûté des milliers d'heures perdues
Alors, que disait cette étude qui a ébranlé (à juste titre) mes convictions ?
L'étude en question révèle que sur différents lecteurs, il existe une relation importante entre la vitesse de lecture et son niveau de compréhension. Oui, vous avez bien lu !
Certains lisent rapidement et comprennent relativement bien le contenu du texte. Alors que d'autres lisent lentement et ont une relative mauvaise compréhension.
Ainsi, il y a quelque raison de croire que les facteurs qui produisent une lecture lente sont également impliqués dans la baisse de la compréhension.
Concrètement, (j'en reviens à l'article en question) la recherche cognitive met en lumière qu'une bonne compréhension dépend en grande partie de ce que vous pouvez extraire du contenu et de votre capacité à retenir les idées importantes que vous avez lu.
Plus étonnant, la vitesse à laquelle vous lirez dépendra en grande partie de votre capacité à mieux comprendre le texte.
checkbox.gif# Si vous pouvez améliorer votre vitesse de lecture, alors votre compréhension peut être augmentée.
On en arrive donc à une équation psychologique qui peut se résumer à ceci :
Plus vous lisez vite et mieux vous aurez de capacité à comprendre le texte.
La question que vous pouvez vous poser, (et que je me suis posé immédiatement comme une forme d'objection de résistance à cette équation), est :
"Mais, pourquoi la lenteur de lenteur d'une lecture est un facteur de mauvaise compréhension ?"
La réponse de l'expert précise que si vous vous souciez de la compréhension au moment de lire, votre vitesse de lecture diminuera. La raison est dit-il :
"Parce que l'esprit est occupé par vos craintes de ne pas tout comprendre ou encore que vous n'avez pas assez d'attention sur les idées que vous lisez".
Plus précisément, si vous vous concentrez sur le but de la lecture (localisation des idées principales et de trouver des réponses à vos questions), votre vitesse et votre compréhension augmentera.
checkbox.gif # Un des secrets des "lecteurs rapides" est qu'ils ont un but de ce qu'ils cherchent en lisant
Ainsi, j'ai immédiatement changé ma stratégie.
Au lieu d'essayer de me focaliser sur la compréhension de chaque paragraphe, tout en "oubliant" ma crainte de ne pas rester attentif, mon coefficient de vitesse de lecture a augmenté de près de 20 % en quelques jours.
J'aimerai vous convier à ceci :
Votre souci ne devrait pas être la rapidité avec laquelle vous puisez des éléments à chaque chapitre, non ! Mais avec quelle rapidité vous pouvez comprendre les faits et les idées que vous avez besoin.
checkbox.gif# Les 4 règles à savoir pour améliorer votre vitesse de lecture
Concrètement, ayez à l'esprit que :
- Votre compréhension pendant la lecture rapide est plus facile que lors d'une lecture standard.
- Lorsque votre esprit est occupé à chercher le sens d'une phrase ou d'un paragraphe, il y a un ra-len-tis-sement par des relectures ou des lectures pas des mots à mots.
- Un lecteur moyen dépense environ 1/6e du temps à relire les mots et les phrases qu'il a sous les yeux.
- Les relectures produisent une interruption de la fluidité et de votre compréhension et ralentissent le processus ; c'est pourquoi cette habitude devrait être supprimée.
checkbox.gif # 7 astuces pour comprendre facilement votre texte tout en lisant plus vite
Comme je viens de l'expliquer, ce qui freine votre lecture est de chercher à comprendre votre texte pendant que vous lisez. Je vous propose en revanche de faciliter votre compréhension avec ces conseils pratiques :
1. Scannez rapidement le premier chapitre de votre regard.
Pour cela, essayez d'identifier la section à laquelle l'auteur consacre le plus de quantité d'informations - c'est-à-dire là où le texte se concentre le plus -. J'ajoute que s'il y a beaucoup de diagrammes pour un sujet donné, ce doit aussi être un concept important.
2. Si vous êtes vraiment pressés par le temps, vous pouvez sauter les sections où le moins d'espace d'informations est consacré.
3. Prenez note des rubriques et lisez la première phrase de chaque paragraphe. Portez donc plus d'attention à cette première phrase qu'au reste du paragraphe.
Sachez que mon expérience de lecteur rapide m'a démontré que dans 99% des cas, l'idée principale est généralement située dans le début des paragraphes.
4. Recherchez les parties importantes et surtout les idées principales.
Concentrez votre attention sur les noms mais aussi sur les principales propositions dans chaque phrase. Par exemple, je vous invite à rechercher les combinaisons de verbes, et de focaliser votre attention sur ces derniers.
5. Ensuite, fermez votre livre et demandez-vous ce que vous savez sur le sujet que vous ne saviez pas avant de commencer.
6. Important: Ne relisez pas les mêmes phrases du texte !
Comme je vous l'ai précisé, les lecteurs lents ne font que lire et relire les mêmes phrases, encore et encore. Cette mauvaise habitude vient de notre enfance à l'école. Or, les champions de la lecture rapide l'affirment :
Faire des "rétours" en double ou triple sur des phrases est le pire moyen de perdre du temps de lecture et affectent la compréhension. Bref, vous y perdrez sur les deux tableaux.
7. Pour vous aider à réduire le nombre de fois où vos yeux reviennent à un mot précédent ou d'une phrase, utilisez un pointeur sur la ligne que vous lisez. (Un doigt ou un stylo ou tout autre matériel pointu est suffisant).
Vos yeux pourront suivre ainsi le bout de votre pointeur et régularisera le flux de votre lecture de vitesse. Or, vous constaterez que la vitesse à laquelle vous désirez lire avec cette méthode dépendra largement de celle à laquelle vous déplacez le pointeur.
Donc si vous souhaitez accélérer votre lecture, Il vous suffira d'augmenter votre taux de pointage.
http://www.developpement-personnel-club.com/article-les-secrets-reveles-coach-pour-faire-de-la-lecture-rapide-123465167.html
1. Par حسن le 2025-02-08
شكرًا على المقال، لقد استفدت كثيرًا.
2. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
3. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
4. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
5. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
8. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...