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La méthode du stylo vert

Enseignement

 


Le Grand Livre de la Nature d’Omraam« Avez-vous remarqué combien on peut se rendre malheureux à force de penser qu'on n'est pas heureux ?»

Dans notre monde si moderne et soi-disant si bien pensé, on n’accepte qu’une seule manière d’éduquer les enfants : avec un stylo rouge qui vient souligner les erreurs et avec des notes qui viennent expliquer tout le chemin qu’il reste à parcourir pour l’enfant avant qu’il sache TOUT FAIRE correctement. Mais une maman russe a voulu faire les choses différemment.

Est-ce normal de ne montrer à un petit enfant que ses erreurs, et de ne jamais lui montrer tout ce qu’il fait de bien ? Quand il reçoit son devoir, ses yeux sont attirés, par les marques de la maîtresse au stylo rouge, qui lui expliquent tout ce qu’il fait mal. En grandissant, cela peut nuire à sa confiance en lui… Voici son témoignage.

« Ma fille n’est jamais allée en maternelle. C’est moi qui me suis chargée de son éducation jusqu’à ses 6 ans. Lorsque je lui faisais des petits exercices pour lui apprendre à bien se servir d’un stylo, voilà à quoi ressemblait son cahier.

Vous voyez la différence ?

Non ? Elle est pourtant énorme. Au lieu d’entourer au stylo rouge toutes ses erreurs, j’ai entouré au stylo vert ses formes et ses lettres les plus ressemblantes.

Ma petite fille adorait cette méthode et à la fin de chaque ligne, elle me demandait toujours : « Maman, c’est laquelle la mieux ? » Elle était encore plus satisfaite quand, à côté de mon cercle vert, j’écrivais « Très bien ».

La différence de notation modifie totalement la confiance de l’enfant

Avec la première technique, on se concentre sur les erreurs. Du coup, qu’est-ce qui reste dans l’esprit des enfants ? Les lettres tordues, c’est-à-dire celles qui sont fausses. Avez-vous déjà vu des réponses correctes entourées en rouge ? Non. Pourtant, que vous le vouliez ou non, le subconscient se rappelle de ce qui est mis en valeur.

Dans le second cas, on se focalise sur ce qui a été bien fait. L’enfant expérimente des émotions différentes et une attitude bien plus positive. Son subconscient aura une tendance naturelle à se rappeler de ce qui aura été correct, puisque c’est ce qui aura été mis en évidence. La motivation de l’enfant sera donc meilleure, et sa confiance en lui aussi.

Pourquoi ? Parce qu’il ne cherchera pas à éviter les erreurs, mais à toujours réussir ce qui est bon. On pourrait croire que c’est la même chose, mais au niveau de la mentalité et de la confiance, c’est complètement différent.

Comment les erreurs affectent leur future vie d’adulte ?

La réponse est évidente. Depuis notre plus tendre enfance, on nous a habitués à nous concentrer sur nos défauts, nos erreurs, sur ce qui était faux. On nous a appris à penser l’école avec un stylo rouge. A cause de ça, même dans nos maisons, nos parents (qui ont été à la même école que nous) préfèrent nous engueuler et nous montrer ce que l’on fait de mal plutôt que de nous féliciter et nous encourager pour ce que l’on fait de bien.

Sur 20 tentatives, si on en réussit 19, personne ne nous montrera qu’on a réussi 19 fois sur 20. Avec un stylo rouge, on va concentrer notre attention sur la seule tentative qui était fausse.

Cette méthode du stylo rouge nous influence jusque dans notre vie d’adulte. Elle fait partie de notre manière de réfléchir et semble impossible à éradiquer. Selon moi, c’est la plus grande cause de notre sentiment d’insatisfaction… Pourquoi ne passerions-nous pas à la méthode du stylo vert ? »

 

Tatiana Ivanko

Source : real-parents.ru et http://www.pausecafein.fr/

Trouvé sur http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com

Qu'est ce qui se passe dans notre corps pendant le sommeil?

Parents

Essentiel à la récupération de l’organisme et à la réalisation de certaines fonctions métaboliques (en particulier hormonales et détoxicantes), le sommeil est hélas souvent négligé dans sa qualité et dans sa quantité.

De 8 à 9h par nuit dans les années 1960, les gens qui ne dorment que 5 à 6h aujourd’hui ne sont pas rares dans nos sociétés modernes et notamment en ville. D’un autre côté dormir plus de 9h selon certaines études serait aussi mauvais pour la santé (cancers).

Le sommeil est le temps de la reconstruction des tissus (muscles) qui se fait sous influence du système parasympathique alors que la veille est le temps de la combustion et de l’activité catabolique sous influence du système sympathique.

Pendant un bon sommeil, les tensions psychiques se libèrent, les stocks énergétiques se reconstituent, la peau se régénère, les muscles se réparent, l’immunité est améliorée, etc…
Les hormones du sommeil sont la mélatonine, la testostérone, la GH (hormone de croissance), et la LH (hormone lutéinisante) et aussi la progestérone, la rénine…

Manque de sommeil et équilibre neuroendocrinien

Le mauvais sommeil et nos hormones

Un sommeil de mauvaise qualité perturbe largement notre système endocrine. Voici quelles peuvent en être les conséquences :

– augmentation du cortisol matinal (hormone du stress)
– diminution de l’hormone de croissance (GH) qui diminue déjà beaucoup avec l’âge
– augmentation des hormones thyroïdiennes T3, T4 et baisse de la TSH
– diminution de la tolérance au glucose pouvant entraîner du diabète et la prise de poids
– chute du taux de leptine (hormone de la satiété) entraînant donc une tendance à manger davantage et favorisant le surpoids.

Le mauvais sommeil et nos neuromédiateurs

Au niveau des neuromédiateurs (ou neurotransmetteurs : substances permettant la transmission de l’influx nerveux), la plupart des systèmes sont perturbés :

– baisse de la Dopamine (hormone de l’action et de l’initiative)
– baisse de l’Acétylcholine (pour la concentration, )
– baisse du GABA (neuromédiateur aux effets calmants et relaxants)
– la production de Sérotonine est accélérée mais elle débouche sur une diminution de la mélatonine (hormone du sommeil).

Il en découle une mauvaise régulation de l’humeur (avec anxiété, dépression, tristesse, irritabilité), des troubles de mémoire, d’apprentissage et des fonctions cognitives (du comportement).

Sommeil et détoxication de l’organisme

Pendant votre sommeil, votre corps travaille à l’élimination de ses déchets. Le foie en particulier et les intestins travaillent sous l’influence du système parasympathique qui est plus actif pendant que l’on dort.

Sommeil et santé générale

De nombreuses maladies peuvent être influencées par le manque de sommeil : le diabète , l’HTA , l’obésité , les troubles de la mémoire, la dépression nerveuse, etc… La santé générale et l’immunité se détériorent lorsque l’on dort mal ou pas assez.

Pour améliorer le sommeil

Il est conseillé :

– d’avoir des rythmes de travail et de veille-sommeil réguliers
– une bonne literie
– un environnement propice : éviter le bruit, la lumière, les rayonnements électromagnétiques,
température modérée…
– d’éviter le stress dans la journée ou de savoir le gérer.

 

http://www.antiageintegral.com/forme/sommeil.asp

Peut-on extraire des données de votre cerveau ?

 

Pourrait-on vous amener à divulguer votre code bancaire simplement en vous faisant penser à lui ? L'activité électrique de votre cerveau peut-elle trahir vos secrets ? C'est la démonstration qu'ont accomplie des chercheurs lors de la récente conférence sur la sécurité informatique Usenix. Pour cela, ils ont utilisé un simple casque EEG (type Emotiv, disponible dans le commerce pour 500 $), qui mesure l'activité électrique du cerveau, une technologie qui n'avait jamais été étudiée sous l'angle de ses implications en matière de sécurité, rapportent Extreme Tech et Cnet.

un cobaye en situation de reconnaître des cartes de créditsL'étude (.pdf) des chercheurs (présentation en vidéo) menés par Ivan Martinovic du département des sciences informatiques de l'université d'Oxford, a consisté à créer un programme personnalisé conçu dans le but de vous faire penser à des données sensibles telles que l'emplacement de votre maison, le code secret de votre carte de crédit ou votre mois de naissance. Les chercheurs ont testé leur programme sur 28 participants coopératifs (même s'ils ne connaissaient pas le but de l'expérience) et les résultats ont montré que la fuite d'information provenant de l'utilisateur (la mesure de "l'entropie de l'information") apportait une réponse supérieure de 15 % à 40 % à une méthode aléatoire.

Les chercheurs se sont appuyés sur les ondes P300, un tracé d'ondes très spécifique qui se produit lorsque vous reconnaissez quelque chose qui a un sens (visage d'une personne connue) ou quelque chose qui convient à ce que vous êtes en train de faire (voir un marteau quand vous bricolez) et qui commence à être pris en compte dans les détecteurs de mensonges. L'exercice pour les cobayes consistait à observer des séries de photos défilant rapidement sur un ordinateur (des visages, des cartes géographiques, des photos de cartes bancaires, la liste des mois de l'année...) tout en leur posant des questions spécifiques et pour les chercheurs à observer celles qui déclenchaient une réponse du capteur.

Pour les chercheurs, des développeurs malveillants pourraient utiliser cette technologie, utilisée dans de plus en plus de jeux, pour créer un "logiciel espion de cerveau", une application incitant les joueurs à réfléchir à des informations sensibles qu'ils pourraient donc voler. Bien sûr, les résultats obtenus sont encore trop bruyants. "Les dispositifs utilisés ne sont pas faits pour détecter ce type de modèles", a souligné Martinovic. Cependant, l'expérience a montré que les résultats étaient meilleurs qu'une supposition purement aléatoire. En améliorant le camouflage de l'interrogatoire pour rendre l'utilisateur plus coopératif et la qualité des appareils de mesure, le taux de réussite pourrait certainement être amélioré.

Les chercheurs ont noté dans leurs conclusions qu'il était possible de diminuer le taux de réponse que votre cerveau donne malgré vous en se concentrant sur autre chose, par exemple en comptant les visages qui ne vous sont pas familiers... A l'inverse, ces techniques permettraient aussi de développer de nouvelles méthodes de sécurité, vous permettant par exemple d'accéder à vos données simplement en présentant sous vos yeux l'image d'un de vos amis.

Hubert Guillaud

 

http://internetactu.blog.lemonde.fr/2012/10/31/peut-on-extraire-des-donnees-de-votre-cerveau/

Profs au bord de la crise de nerfs

Les profs craquent, voilà ce que nous laisse à voir sans cesse l’actualité. Des enseignants agressés dans leur classe à coups de couteau, deux suicides depuis la rentrée 2008…, de tels incidents dramatiques hautement médiatisés sont en fait la pointe émergée – et extrême – d’un iceberg fait de souffrances plus ordinaires, le tout dessinant un réel malaise de la profession, et ceci dans de nombreux pays du monde. À chaque rentrée, dans des essais et des témoignages maniant l’ironie ou la colère, de jeunes profs désespérés annoncent qu’ils jettent l’éponge (1)… Nombre de sites, blogs et forums sont alimentés par les réflexions de ceux qui découvrent les difficultés d’un métier considéré aujourd’hui à haut risque, ou devenu pour certains « mission impossible ». Depuis le mois d’octobre, le forum le plus animé du site web de Sciences Humaines (2) est né d’une lettre d’une jeune prof de philosophie en lycée professionnel qui exprimait son ras-le-bol, sa lassitude et sa déception (cliquer ici pour accéder à ce forum)…

Manque de reconnaissance et culpabilité

. Une étude épidémiologique de la MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation nationale) montrait, en 2001, que les enseignants souffraient significativement d’affections spécifiques : insomnies, migraines, zonas, affections des voies respiratoires… sans être toutefois davantage atteints par la dépression que les autres professions. 35 % jugent leur santé moyenne à mauvaise (44 % dans le second degré) précise l’étude sur la qualité de vie des enseignants (2004) de José Mario Horenstein, médecin psychiatre de la MGEN.

Et pour couronner l’ensemble, d’après un sondage du CSA (mars 2008), 93 % des enseignants – davantage dans le secondaire que dans le primaire – jugent leur profession dévalorisée et près de la moitié désirerait changer de métier (tout en restant au sein de la fonction publique).

En somme, le « malaise au travail » observé aujourd’hui dans de nombreuses professions, fait de déprises et de déprimes, de burnout*, d’épuisement physique et moral (3), n’épargne pas les enseignants et prend pour eux des caractéristiques bien spécifiques.

Le paradoxe est que la pénibilité du métier semble niée par la société qui considère souvent que les profs ont des conditions de travail privilégiées (vacances, horaires) alors qu’une méconnaissance de la réalité quotidienne des classes rend difficile la reconnaissance de la complexité de leurs tâches. C’est ce que constatent Laurence Janot-Bergugnat et Nicole Rascle en estimant que les enseignants sont pris dans une injonction contradictoire : « On dévalorise leur rôle en même temps qu’on leur en demande toujours plus (4). » Ce manque de reconnaissance est source de culpabilité chez les enseignants. Se sentant peu soutenus par la société, soupçonnés d’être responsables des problèmes de l’école, ils doivent en outre aujourd’hui affronter une pluralité d’exigences, venues des changements sociaux et des transformations de l’institution.

L'accumulation des missions

« Dans la classe, je suis comme le personnage de certains dessins animés de Tex Avery… Partout à la fois, je cours de l’un à l’autre, j’ai l’impression de me démultiplier par dix au moins… Alors, je me rétrécis, je me ratatine, je me sens vidée… Et pourtant il faudra bien que demain je motive, je rassure ces chers petits qui arriveront avec leurs problèmes sociaux, scolaires, psychologiques, affectifs (…).

Et puis, un matin, mon réveil a sonné et je n’ai pas pu me lever. Il m’était tout à fait impossible d’envisager l’idée de retourner dans la classe… C’est comme si mon corps refusait brusquement d’obéir à mon cerveau… Mes muscles étaient devenus si lourds que lever le bras me semblait impossible (5). »

La spirale de l’épuisement est aujourd’hui bien étudiée par les psychologues. Les paroles de nombreux profs évoquent « l’enfer », « la galère », « le bazar » pour décrire la dureté de leur expérience professionnelle (6). Certains évoquent une entrée dans « l’arène » ou dans « la fosse aux lions » pour décrire une salle de cours en zone sensible.

Comment en est-on arrivé là ? Depuis une trentaine d’années, les évolutions de la société ont contraint les enseignants à transformer leurs pratiques. Les élèves ont changé et ont acquis un droit d’expression parfois difficile à gérer : les profs doivent faire face à ces petites incivilités ou plus grandes violences qui sont entrées dans les murs de l’école, éduquer à la citoyenneté, à la démocratie, au respect d’autrui. Des élèves qui s’interpellent à haute voix, d’autres qui se cachent à peine pour jouer avec leur portable, d’autres encore qui viennent accaparer l’attention du prof pour protester sur une note estimée injuste… Comme l’explique le sociologue François Dubet, il est parfois plus long – sur une heure de cours – de créer les conditions de faire la classe que de réellement enseigner. D’autant qu’obtenir le calme et la concentration ressort d’une alchimie fragile qui peut basculer à tout instant…

Des exigences sans cesse accrues

Il faut prendre en compte aussi la variété des publics, la diversité des cultures, la connaissance des religions et des modes de socialisation familiale. Sans compter que, dans une société où l’échec scolaire est considéré comme une grave injustice, les profs se doivent d’obtenir de meilleurs résultats avec des élèves dont le niveau, les capacités, les goûts sont de plus en plus hétérogènes. Depuis la loi d’orientation de 1989, les réformes se sont superposées en fixant comme objectifs la réussite de tous et une pédagogie adaptée à chacun. À l’école comme au collège, les enseignants doivent effectuer des actions de soutien et de « remédiation » en étant attentifs aux difficultés individuelles. Et depuis la loi handicap de 2005, les enfants handicapés sont aujourd’hui présents dans les classes, ce qui peut nécessiter des remaniements importants dans la préparation et la conduite des cours.

À ces nouvelles missions sont venues s’ajouter des exigences professionnelles de la part d’une institution en pleine transformation. Comme l’a montré par exemple la sociologue Agnès Van Zanten (7), la décentralisation du système a mis les établissements scolaires en concurrence. Le nouveau management qui s’est introduit dans l’Éducation nationale – à l’instar de toutes les organisations – demande à chacun une démarche d’analyse et d’évaluations diverses et variées (niveaux CM2-6e, résultats au brevet et au bac…), ainsi que la réalisation de projets d’école et d’établissement. À la gestion de la classe au quotidien, aux corrections et à la préparation des cours, au suivi individualisé des élèves, viennent s’ajouter les livrets d’évaluation annuels imposés par le ministère, la tenue de nombreuses réunions avec les collègues et les autres personnels de l’éducation (santé, orientation, etc.). Il leur faut aussi répondre aux demandes de plus en plus exigeantes de familles elles aussi stressées et inquiètes du destin scolaire de leur progéniture et souvent suspicieuses vis-à-vis de l’école. Loin de l’attitude réservée qui était la règle lorsque l’école était considérée comme un sanctuaire quasiment impénétrable, les parents exigent aujourd’hui des comptes, demandent des explications sur les devoirs ou le suivi des programmes…

En résumé, les enseignants doivent faire face à de nouvelles exigences de polyvalence, de polycompétence, de participation aux équipes pédagogiques et au travail collectif, de satisfaction aussi de leurs usagers que sont les élèves en manifestant une réflexivité qui leur permettant de s’adapter à des demandes sans cesse nouvelles. « L’enseignant se trouve dans un plateau de jeux tous différents, des scènes mouvantes, des répertoires musicaux et théâtraux extrêmement variés… C’est la variété de ces rôles qui peut user le professeur ou une équipe d’enseignants parce qu’il faut en permanence ajuster les pratiques, se remettre en question, être flexible, inventer de nouvelles réponses aux défis de l’école… », en concluent Laurence Janot-Bergugnat et Nicole Rascle.

 

 

 

NOTES :

(1) Par exemple Mara Goyet, Collèges de France, Fayard, 2003.
(2) Sur le forum, « Plaidoyer pour la suppression de la philosophie dans les classes techniques ».
www.scienceshumaines.com/forums/viewtopic.php?f=7&t=6443
(3) Voir « Malaise au Travail », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, n° 12, septembre novembre 2008.
(4) Laurence Janot-Bergugnat et Nicole Rascle, Le Stress des enseignants, Armand Colin, 2008.Flora Yassine

(5) Laurence Janot-Bergugnat et Nicole Rascle, Le Stress des enseignants, Armand Colin, 2008.
(6) Françoise Lantheaume et Christophe Hélou, La Souffrance des enseignants. Une sociologie pragmatique du travail enseignant, Puf, 2008.
(7) Agnès Van Zanten, Les Politiques d’éducation, coll. « Que sais-je ? », Puf, 2004.Flora Yassine

 

http://www.scienceshumaines.com/le-stress-des-enseignants_fr_23288.html

 

Comment s'expliquent les capacités en mathématiques?

La bosse des maths

Avoir la bosse des maths, contrairement à une idée reçue, n’a pas de rapport avec une quelconque morphologie particulière du cerveau ou, en d’autres termes, de cases spéciales.

Les garçons meilleurs que les filles?

Il est commun de voir beaucoup plus de garçons choisir une carrière scientifique que les filles. Alors est-ce que le fait d’être un garçon donnerait plus de possibilité d’être fort en mathématiques ? Bref, est-ce que les garçons ont nettement plus la bosse des maths que les filles ? Rien n’est plus faux, de nombreuses études, tendent à le montrer, notamment une qui a été menée en 1988 sur 24.599 étudiants et écoliers auprès de 1.052 écoles. Aucune différence significative de compréhension durant les cours de mathématiques entre les filles et les garçons n’a pu être constaté. Et les différents tests menées ont aboutit au même constat. La présence masculine beaucoup plus élevé dans les formations mathématiques et dans les métiers scientifiques trouve davantage son explication dans l’intérêt plus grand qu’ont les garçons pour ces matières. Les femmes semblent être plus sensibles pour les choses pratiques, elles peuvent avoir de bons résultats en mathématiques, mais si elles ne perçoivent pas d’aboutissement concret à étudier cette matière elles préfèreront changer d’orientation.

Le rôle des deux hémisphères du cerveau

On a pu aussi montrer que les individus qui ont manifestement des capacités, des facilités supérieures aux autres en mathématiques, ont la faculté de faire travailler simultanément les deux hémisphères de leur cerveau. L’hémisphère gauche permet de saisir plus rapidement les détails et le droit à faire des généralisations. Cette faculté peut être innée chez certains d’entre nous. Mais avec de l’entraînement et des exercices appropriés on peut acquérir cette faculté de faire fonctionner nos 2 hémisphères cérébraux.

Un mauvais souvenir qui se transforme en handicap

Etre mauvais en mathématiques n’est pas obligatoirement une origine du fonctionnement des deux hémisphères du cerveau, il y a une explication qui est plus du domaine cognitif : ceux qui sont mauvais en maths ont eu, à un moment donné, un mauvais vécu : un mauvais prof, une humiliation, un mauvais résultat, une mauvaise scolarité. Qu’est-ce qui s’est alors passé? L’expérience négative est restée liée, est restée associée aux mathématiques. Cette association négative est d’autant plus forte que l’émotion à ce moment fut certainement intense. Que se passe t-il ensuite ? A chaque fois qu’il y aura des mathématiques, l’élève aura un sentiment négatif. Il s’en suit tout logiquement une absence totale de motivation pour être attentif, pour travailler ses exercices à la maison. Les résultats ne peuvent alors qu’être mauvais ce qui renforce le conditionnement négatif associé aux mathématiques. Le retard irrémédiablement pris sur les bases combiné à la croyance (fausse au demeurant) d’être nul(le) en maths éloigne de plus en plus la probabilité de révéler les capacités mathématiques de l’élève.

Être bon en maths = plus intélligents?

Enfin faut-il envier ceux qui ont la bosse des maths ? Il faut savoir que les forts en maths ne feront pas forcement des forts en droit, en management ou feront des supers chefs d’entreprise. Pourquoi ? Parce que l’intelligence ne se résume pas à la faculté de savoir manipuler les concepts abstraits. D’ailleurs, à être constamment dans l’abstrait on en oublie souvent la réalité des choses. Il est courant de rencontrer des matheux qui, sortis de leur monde fait d’abstraction, sont capables au quotidien de comportements très peu intelligents voir très bêtes. Einstein lui-même en avait bien conscience, et avouait avoir un manque total d’intelligence dans la compréhension du rapport humain, et une nullité absolue en capacité de persuasion.

Mais, les mathématiques aujourd’hui deviennent incontournables, car ils représentent l’outil par excellence de toute sélection dans bien d’écoles préparatoires : quel concours n’a pas son épreuve de maths ? D’où cette importance tenue par les mathématiques dans notre système éducatif qui à tort les considère encore comme le fondement de l’intelligence. Pourtant ont sait aujourd’hui que l’intelligence est présente sous plusieurs forme. C’est ce qu’a montré Howard Gardner qui en 1983 avait identifié 7 formes différentes d’intelligence : verbale/linguistique, visuelle/spatiale, musicale/rythmique, mathématique/logique, interpersonnelle/relationnelle, kinesthésique/corporelle. Aujourd’hui il est commun de rajouter une autre forme d’intelligence, à savoir l’intelligence intrapersonnelle qui est la capacité à avoir une bonne connaissance de soi-même.

Mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse à savoir bannir les mathématiques de toute éducation. Les mathématiques sont le meilleur moyen pour travailler la capacité à conceptualiser.

 

 

 

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/boss-des-maths-mathematique-168-4-3.html

 

 

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