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L'intérÊt pour les enfants doués remonte à Platon dans La République, mais l'intérêt scientifique, pour l'origine de ce « don », remonte à la publication de Hereditary Genius (1869), dans lequel Francis Galton, étudiant la biographie d'hommes célèbres, constate qu'il y a beaucoup de personnes éminentes dans leur famille et en déduit que le génie est héréditaire.
Ce livre sera suivi de beaucoup d'autres de la même veine. Aux Etats-Unis, un étudiant en psychologie, Lewis Terman, est chargé d'en faire l'inventaire. Il se passionne ; cet intérêt ne le quittera plus.
Sa découverte, en 1908, de l'échelle de mesure de l'intelligence mise au point par Binet trois ans plus tôt marque un tournant. Enfin, il dispose d'un bon outil pour évaluer et comparer les intelligences ! En 1911, à l'université de Stanford, il commence à tester systématiquement des enfants. Dix ans plus tard avec le soutien de son université, il étend ses recherches et vise essentiellement les grandes villes. La sélection porte sur 250 000 enfants !
Terman s'appuie sur les maîtres : il les invite à désigner les trois élèves les plus intelligents de leur classe, ainsi que le plus jeune, et le plus intelligent parmi les élèves de l'année précédente. Tous ces enfants sont soumis à une forme abrégée du test de Binet (révisé par lui, et devenu le « Stanford-Binet »). Ceux qui atteignent 130 sont re-testés avec la forme normale du test et l'on retient ceux dont le QI atteint 140. On teste aussi leurs frères et soeurs, ce qui explique que le groupe comprenne des enfants de 6 et 7 ans. 643 enfants sont ainsi choisis et constituent le « principal groupe expérimental ». S'y ajoutent 356 enfants repérés lors de ses études antérieures et 309 collégiens et lycéens choisis selon la même méthode. Au total, 1 444 jeunes sont comparés à quelque 600 enfants « tout-venant ».
La masse d'informations que Terman réunit sur eux, surtout sur les 643 enfants du groupe principal, au moyen soit de tests, soit de questionnaires (remplis par les maîtres, les parents et les enfants) est impressionnante. Elle porte non seulement sur les aspects intellectuels (niveau mental et scolaire, culture, intérêts), mais aussi sur le caractère, les goûts, le développement, la santé physique et mentale, l'environnement scolaire et familial.
Ces données sont publiées en 1925 dans le premier volume des Genetics Studies of Genius, ainsi que les résultats du suivi effectué deux ans plus tard. Le second volume, rédigé par sa collaboratrice Catherine Cox, paraît presque en même temps (1) : il s'écarte sensiblement des autres volumes, puisqu'il porte sur les grands hommes du passé.
Six ans après, Terman re-teste ses sujets, qui sont alors soit au lycée, soit à l'université, afin de savoir si leur QI s'est maintenu, et si leur réussite scolaire répond aux espérances. Les résultats sont publiés dans le troisième volume (2).
En 1936, 1940 et 1945, nouvel envoi de questionnaires. L'âge moyen des sujets est de près de 30 ans ; ils sont donc installés dans la vie. Ont-ils réussi ? Telle est la principale question à laquelle s'efforce de répondre le quatrième volume (3).
En 1950-52, nouveau questionnaire, complété par des entretiens et des tests. Ce corpus, mis à jour sur le plan biographique en 1955, forme la matière du cinquième et dernier ouvrage (4), qui est encore co-signé par Terman, bien qu'il soit mort avant sa parution, en 1956.
L'étude de la cohorte de Terman ne s'est pas arrêtée à sa mort. Des disciples ont continué à rassembler des données et à les publier, en particulier Robert Sears, lui-même Termite - comme on appelle aux Etats-Unis les membres du groupe Terman - et sa femme Pauline, spécialisée dans l'étude des femmes de Terman. La dernière collecte de données sur cette cohorte qui ait donné matière à un article (5) date de 1994 - année où les ex-enfants doués sont âgés en moyenne de 78ans !
Le premier apport de l'étude tient à son envergure. Près de 1500 sujets suivis depuis 77 ans, avec un taux de perte dérisoire (moins de 10 % en 1955, soit 34 ans après le début de la recherche !); 1646 pages (6) de données et d'analyses - c'est un exploit !
Terman voulait avant tout tracer le portrait « moyen » de l'enfant, puis de l'adulte doué. Résumons-en les principaux traits :
- Milieu familial : Le niveau socio-culturel est nettement supérieur à la moyenne : 29,1 % de pères « cadres ou professions libérales » contre 2,9 % dans la population de Los Angeles et San Francisco. Le niveau d'instruction, plus encore : le père ou la mère ont un diplôme supérieur dans 26,4 % des familles, contre 1 % environ de la population américaine. Les groupes ethniques sont inégalement représentés : les Italiens et Espagnols sont sous-représentés, les Noirs, quasi absents, alors que les Juifs sont deux fois plus nombreux que dans la population.
- Portrait intellectuel : Les enfants doués sont précoces : ils ont prononcé leurs premiers mots trois mois et demi plus tôt que la moyenne ; près de la moitié savaient lire avant d'entrer à l'école (dont 9 enfants, avant l'âge de 3 ans).
Ils sont bons élèves, mais, comme les autres enfants, ils ont des résultats variables selon la matière. Leur supériorité est moindre en niveau scolaire qu'en QI - mais en culture générale, elle est écrasante : aucun des 533 enfants Terman soumis au test d'«information générale » n'a eu une note inférieure à la note moyenne du groupe témoin. Même résultat dans le groupe « collégiens et lycéens ».
- Portrait physique : L'étude Terman tord le cou au stéréotype du surdoué rachitique. Ses sujets sont, au contraire, plus grands, et mieux portants, que la moyenne ; en gymnastique et sports, ils ne sont pas inférieurs aux autres. Ils ne sont conformes aux clichés que sur un point : ils sont plus souvent myopes...
- Caractère : Ici encore, les « Termites » s'écartent du cliché : ils sont aussi sociables, aussi populaires et aiment autant jouer que les autres. Seules différences : ils ont davantage de copains plus âgés ; ils jouent plus souvent à des jeux de réflexion ; et surtout, ils lisent beaucoup plus, et leur choix de livres est plus varié.
Terman a dressé une liste de vingt-cinq traits de caractère sur lesquels il demande aux parents et aux maîtres de porter une appréciation. Aux maîtres, il demande en outre d'évaluer de la même façon 500 enfants du groupe témoin. Le résultat est clair : le seul trait sur lequel les Termites sont inférieurs aux autres, c'est l'habileté manuelle. Leur supériorité est particulièrement nette sur les traits intellectuels (soif de connaissances, originalité...) et sur ceux qui décrivent la force de caractère (volonté, confiance en soi...); mais elle est également marquée dans les domaines affectif (optimisme, tendresse...), moral (honnêteté...), physique (santé, énergie...) et social (popularité, leadership...).
Parmi les autres apports des Genetics Studies, citons les plus intéressants :
- La comparaison entre garçons et filles : Les garçons sont nettement plus nombreux: 116 pour 100 filles dans le groupe expérimental à l'origine - et 183 pour 100 filles dans le groupe « collège et lycée ». A l'âge adulte, les carrières des femmes diffèrent sensiblement de celles des hommes : 42 % sont femmes au foyer ; aucune n'est ingénieur; 5 seulement, médecins (3). Enfin, chez les Termites comme dans la population, les femmes vivent plus longtemps : en 1991, 50 % des hommes et 35 % des femmes sont décédés (4).
- Les conséquences de l'accélération : Au moment où commence l'enquête, la seule mesure spéciale offerte aux élèves doués, c'est de sauter des classes ; mais alors, comme aujourd'hui, on craint que l'enfant se trouve ensuite isolé parmi des camarades plus âgés. Terman s'est attaché à étudier ce point. Lors du premier suivi, effectué deux ans après, il constate que les enfants qui ont sauté une classe ont d'aussi bons résultats et sont aussi bien adaptés que les autres (c'est un peu moins vrai pour les enfants qui en ont sauté deux). Il y revient plusieurs fois, et finit par conclure qu'on exagère peut-être le risque, dans les deux sens : d'une part, les enfants maintenus dans leur classe d'âge n'en souffrent pas tellement sur le plan scolaire, car ils apprennent tout seuls ; d'autre part, chez ceux qui sautent des classes, les problèmes d'adaptation sont souvent temporaires. Au total, il penche pour l'accélération - mais en précisant qu'il faut tenir compte de la maturité, physique et affective, de l'enfant.
- La réussite dans la vie : L'un des aspects les plus intéressants de l'étude de Terman est la comparaison qu'il a effectuée, en 1945(3), entre les 150 hommes qui avaient le mieux réussi professionnellement (groupe A) et les 150 qui ont le moins bien réussi (groupe C). Au départ, rien ne les distingue : même QI moyen, mêmes résultats à l'école ; mais, dès le collège, les A réussissent mieux, et la différence s'accentue au fil du temps, si bien que 90 % des A et 37 % des C obtiennent l'équivalent de notre DEUG. L'origine de cet écart, l'auteur la trouve dans l'environnement familial et dans le caractère. Les pères, les frères et soeurs des A ont fait des études supérieures trois fois plus souvent que ceux des C. Quant au caractère, les A sont jugés plus favorablement que les C sur tous les points, en particulier l'ambition, la confiance en soi et la persévérance. Le taux de divorce des C est deux fois plus élevé que celui des A.
On a surtout reproché à Terman ses préjugés, notamment contre les femmes et contre certains groupes ethniques. C'est, nous semble-t-il, se tromper d'adresse : ses préjugés ne sont que la conséquence d'un biais fondamental, qui imprègne toute son étude. En disciple de Galton, il croit à « la nature héréditaire du génie » et pense que ses données en apportent une preuve. Du coup, il sous-estime l'effet de l'environnement, avec des arguments qui étonnent aujourd'hui. Ainsi, pour écarter l'hypothèse selon laquelle la plus grande réussite sociale des enfants des classes supérieures est due à un environnement favorable, il écrit : « Nos données montrent que les individus des différentes classes sociales présentent cette différence de réussite dès la petite enfance, fait qui suggère fortement que la cause en est dans leurs dons innés plutôt que dans l'environnement ». Personne n'oserait plus soutenir qu'à 8 ans, ou même à 6 ans, un enfant n'a pas encore subi l'influence de son environnement !
Un autre biais tient au mode de sélection. Terman n'a soumis à ses tests que les élèves présélectionnés par leur maître, ou en avance - donc bien adaptés à l'école ; les « cancres doués » ont toutes chances de passer à travers les mailles du filet. Il a entrevu le problème, puisqu'il s'est livré à une contre-épreuve : dans trois écoles, il a demandé aux maîtres de sélectionner leurs candidats comme d'habitude, puis il a testé tous les élèves de l'école. Résultat : avec les tests, il recrute 25 % d'enfants en plus de ceux que les maîtres avaient désignés. C'est beaucoup ! Curieusement, ces 25 % deviennent 10 % par la suite, et Terman n'en tient pas compte dans ses conclusions. Pourtant, ce biais de sélection explique peut-être une constatation qu'il a faite lui-même : les Termites ont une réussite professionnelle bien supérieure à la moyenne... mais on ne compte guère de « génies » parmi eux, et même fort peu de créateurs (7).
La masse considérable des données constitue une manne pour tous les chercheurs, qui ne se privent pas d'y puiser des matériaux pour leurs propres études. Pour ne citer que la plus récente, Peterson trouve qu'il y a un lien chez les Termites entre tendance à dramatiser et mort prématurée (8).
Enfin, l'influence que Terman a exercée sur le domaine de l'éducation a été profonde et durable. Le portrait qu'il trace des enfants doués a été nuancé, mais reconnu comme valable pour l'essentiel. Terman est à l'origine du large recours aux tests, aux Etats-Unis en particulier, pour sélectionner les élèves ou les répartir entre différentes filières. Il a ouvert la voie aux mesures spécifiques pour la scolarisation des surdoués, telles que les classes ou écoles spéciales, les cours d'enrichissement. Quand le dernier Termite aura disparu, cette oeuvre demeurera (9).
Dans le volume II des Genetics studies Catherine Cox entreprend de calculer le QI de jeunesse d'hommes et de femmes éminents ayant vécus entre 1450 et 1850. Pour cela, elle réunit un maximum de données biographiques et les soumet à trois experts qui estiment à quel niveau de QI correspondent les performances intellectuelles indiquées à tel ou tel âge.
Disons le tout de suite : les chercheurs actuels ne prennent pas très au sérieux cette évaluation effectuée sur la base de souvenirs d'enfance de proche, parfois notés longtemps après.
Mais c'est amusant à lire.
Le champion du QI, avec 200, est l'économiste John Stuart Mill qui, à six ans, entreprenait d'écrire une Histoire de Rome, et à huit ans enseignait le latin.
Il est suivi par Goethe, puis par Leibniz.
Le premier français, qui arrive en 7e position, est Pascal avec un QI de 180 ; il est suivi de près par Voltaire.
La première femme arrive en 33e position : c'est Madame de Staël. La lanterne rouge est Masséna, général de Napoléon, précédé par Vauban, La Fontaine, Cervantès et le marin anglais Francis Drake.
Avec leur QI entre 100 et 110, aucun d'entre eux n'aurait été retenu par Terman dans son étude des genres... Non plus que Bach, Velázquez ou Molière.
De Vinci, Beethoven et Napoléon, qui se situent à la limite, auraient peut-être bénéficié d'une mesure de faveur...
NOTES
1.C. Cox, The Early mental traits of 300 geniuses, 1926.
L. Terman, The Promise of youth. Follow-up studies of a thousand gifted children, 1930.
L. Terman, The Gifted child grows up, 1947.
L. Terman, The Gifted group at mid-life, 1959. Les 5 volumes ont été publiés par Stanford University Press.
« Psychosocial and Behavioral Predictors of Longevity. The Aging and Death of the "Termites" », par H.S. Friedman et al., American Psychologist, février 1995.
Nombre total de pages des Genetics Studies, moins le second volume, qui ne porte pas sur les enfants Terman.
L'une des rares exceptions, et sans doute le plus célèbre des Termites : l'écrivain de science-fiction R. Bradbury.
« Catastrophizing and untimely death », par C. Peterson et al. dans Psychological Science, mars 1998.
Les Genetics Studies of Genius n'ont pas été traduites en français, mais on en trouve une analyse détaillée dans Les Enfants intellectuellement doués, par R. de Craecker. Puf, 1951.

C’est vrai ça : pourquoi ils tirent sans arrêt la langue, les chiens ? Au début, je pensais simplement qu’ils étaient essoufflés, mais pas du tout ! C’est un besoin vital qui leur permet de réguler la température de leur corps.
Comparons avec l’humain. Nous aussi nous avons une température corporelle sensé être stable. Notre thermostat est réglé sur 37°. Si notre température est à un moment donné au dessus de ces 37° (par exemple après un effort physique), nous nous mettons à transpirer. Le fait de transpirer en soit ne fait pas diminuer notre température corporelle ; ça devient le cas lors de l’évaporation de notre sueur. En effet, cette dernière a besoin d’énergie pour s’évaporer plus vite, or cette énergie, elle la puisse dans la chaleur de notre corps. Notre chaleur est transmise à un élément extérieur, par conséquent cela fait chuter notre température.
Revenons au chien. Lui ne transpire pas, ou alors juste un peu sous les coussinets de ses pattes, ce qui n’ai clairement pas assez (et pas bien placé) pour appliquer le même procédé que chez l’Homme. Alors le chien tire la langue, et il se passe avec sa salive la même chose qu’avec notre sueur. Sa langue se refroidie, ainsi que les nombreux vaisseaux sanguins qu’elle contient. Le sang est donc lui aussi refroidi, et comme il y a des veines partout, il va refroidir à son tour l’ensemble du corps de l’animal.
Et pourquoi le chien respire rapidement en haletant ? Ça, je ne sais pas, mais ça ne serait pas étonnant que ça soit pour les mêmes raisons : un passage d’air fréquent facilite l’évaporation de la salive, et par conséquent rend plus rapide la régulation de la température du corps, mais là c’est de la déduction personnelle, je n’ai aucune source dessus…
http://www.culture-generale.fr/nature/3011-pourquoi-les-chiens-haletent-ils


Tout test n'est en réalité qu'un indice qui doit vous aider à mieux vous connaître. Vous pouvez aussi y ajouter vos facteurs de motivation, sans oublier aussi de tirer leçon de vos stages et de vos expériences professionnelles. Pourquoi vous êtes-vous épanoui dans ce stage ? Qu'avez-vous aimé ? Dans quelles situations êtes-vous à l'aise ? Ou au contraire, quand êtes-vous en difficulté ? Posez-vous ses questions régulièrement.
Pour faire le point, il peut être très utile de discuter avec quelqu'un : conseiller d'orientation, famille, professeurs... Mais là encore, n'attendez pas que votre interlocuteur vous dise "quel métier vous devez faire"... car personne ne pourra vivre et travailler à votre place !
http://www.reussirmavie.net/Pour-quels-metiers-etes-vous-fait_a1524.html

On parle beaucoup de détox en minceur pour purifier son organisme et chasser les toxines. Mais le cerveau aussi a parfois besoin de nettoyer le négatif pour se remplir d'énergie positive. En ce début d'année, une "diète" émotionnelle s'impose. Mode d'emploi.
On limite les informations anxiogènes
A moins de vivre retirée en ermite dans une forêt des Landes (et encore), il est bien difficile (surtout en ce moment) d'être sourd à l'actualité dramatique des derniers jours. Mais à force, le suivi de ce flux d'informations sur les réseaux sociaux et les chaînes en continu peut faire tomber notre moral au niveau des nappes phréatiques. Si vous sentez que ces sources d'information "pompent" trop votre énergie, il est peut-être temps de réduire votre temps d'exposition. Cette mini-diète médiatique doit vous permettre de vous ressourcer en bonnes ondes, pour repartir éventuellement vers une consommation médiatique plus raisonnée.
On s'éloigne des relations toxiques
Ce nettoyage émotionnel passe aussi par une mise à distance des relations toxiques. Vous avez peut-être des personnes de votre entourage qui vous sapent l'ambiance à chaque fois que vous les voyez. Cela peut-être une collègue qui joue les Cassandre dès que vous la croisez, ou ce voisin qui passe son temps à geindre, ou cette connaissance qui raconte ses malheurs dès que vous la voyez. Fuyez-les !
On diminue les activités chronophages et improductives
On a toutes des habitudes que l'on répète inlassablement sans s'en rendre compte et qui ne nous apportent au final aucun réconfort ou aucun intérêt, en dehors celui de nous gaspiller du temps et de l'énergie. La liste d'exemples est infinie : consulter sa boite mail toutes les deux minutes, regarder son portable pour voir si on a un message 50 fois par jour, jouer à Candy crush ou autres jeux en ligne aussi addictifs que le sucre...
Une fois que vous avez fait le point sur ces fâcheuses manies, ne reste plus qu'à tenter de vous en défaire en les remplaçant pas d'autres, beaucoup plus épanouissantes.
On se nourrit en bonnes ondes
Après avoir fait le tri entre ce qui nous fait du bien et ce qui nous coûte beaucoup, on dresse une liste des petites choses du quotidien qu'on aime faire ou qu'on aimerait faire : lire une bande-dessinée, regarder une comédie, faire un soin en institut, écouter de la musique entraînante, faire du coloriage, boire un thé avec ses copines... On se ménage du temps pour profiter de ces plaisirs et on cultive ainsi dans son cerveau un jardin d'inspirations et de pensées positives.
http://www.topsante.com/forme-et-bien-etre/detente/antistress/anxiete-on-se-fait-une-detox-du-cerveau-75325

Chaque année, le vénérable British Medical Journal (BMJ) publie, à l’occasion des fêtes, une sélection d’articles quelque peu facétieux. Sur la forme, ces publications arborent tout le sérieux et tous les attributs habituellement exigés par la revue de référence. Mais sur le fond, elles s’autorisent un petit pas de côté. Ces dernières années, le BMJ a ainsi proposé à ses lecteurs de s’intéresser à la transmission « génétique et épigénétique » des capacités de magicien, de comparer l’effet sur l’estomac du vin, du thé noir et du schnaps associés à la fondue savoyarde, ou encore de comprendre pourquoi on ne trouve que des magazines obsolètes dans les salles d’attente de médecins…
Cette année, le BMJ a décidé de frapper fort. Il consacre son titre principal de l’édition de Noël à une étude britannique qui se propose de démontrer la « différence des sexes dans les conduites stupides ». Pour ce faire, il a choisi comme échantillon l’ensemble des lauréats des Darwin Awards. Depuis vingt ans, ces prix décernés en Californie récompensent ceux qui « ont choisi d’améliorer le patrimoine génétique de l’espèce… en s’en extrayant définitivement ». Dit autrement, ils honorent les morts les plus bêtes.
Les Darwin sont exigeants. Les faits doivent pouvoir être vérifiés. Quant aux candidats, ils doivent être vraiment morts, ou en tout cas définitivement stérilisés ; avoir été responsables de leurs actes au moment des faits ; avoir eux-mêmes causé leurs propres déboires ; et avoir fait preuve d’un manque exceptionnel de sens commun… « Par exemple, le prix écarte les individus qui se tirent une balle dans la tête en voulant démontrer que leur arme n’est pas chargée, indique le BMJ. Trop fréquent, à classer dans la catégorie accident. En revanche, ceux qui se tirent une balle dans la tête en voulant démontrer que leur arme est chargée méritent la récompense, comme cet homme qui s’est tué avec son stylo espion en voulant montrer à un ami qu’il était vrai. »
L’imagination humaine mise au service de la bêtise
Le site des Darwin Awards offre ainsi un joli concentré de l’imagination humaine, mise au service de la bêtise. C’est cet habitant de Louisburg (Caroline du Nord), qui saute d’un avion pour filmer des parachutistes… en oubliant de porter lui-même un parachute ; ce Texan qui court après une canette de bière et se fait écraser par un camion ; ce braconnier polonais, qui pêchait à l’électricité et subit le même sort que ses proies après être tombé à l’eau. Mention spéciale pour Garry Hoy, notaire de 39 ans : il voulait démontrer à des étudiants la solidité des vitres d’un immeuble de Toronto, mais une d’elles n’a pas résisté à son coup d’épaule, il a chuté du 24e étage. Et prix du jury à cet apprenti terroriste, dont le site des Darwin ne précise pas la nationalité, tué par la lettre piégée qu’il avait lui-même envoyée mais qui lui avait été retournée, faute de timbre.
Si le prix se dit ouvert à tous « sans distinction de race, culture et niveau socio-économique », force est de constater que les hommes forment la grande majorité des lauréats. D’autant que le BMJ a choisi d’écarter les lauréates primées en compagnie de leurs compagnons – généralement des couples ayant expérimenté des positions trop audacieuses. Au final, sur les 318 lauréats retenus dans l’échantillon, il ne reste que 36 femmes. Messieurs, nous représentons donc, après vérification, 88,7 % des abrutis patentés.
Les quatre chercheurs britanniques signataires de l’article admettent que des biais peuvent s’être glissés dans leurs travaux. Le prix ayant été créé par une femme, le jury peut avoir manifesté des préférences pour la bêtise masculine. De même, l’idiotie des mâles apparaît souvent plus spectaculaire, plus « médiatique ». Toutefois, estiment les chercheurs, l’écart apparaît trop important pour être attribuée à ces seuls éventuels décalages méthodologiques.
Sélection naturelle
Plus sérieuse est l’influence de l’alcool. « La différence peut s’expliquer largement par le comportement des deux sexes face à l’alcool, poursuivent les chercheurs. Sous l’empire de la boisson, les hommes semblent développer un sentiment d’invincibilité particulier. » Ainsi ces trois amis, au Cambodge, qui avaient inventé une variante de la roulette russe : après chaque verre, ils sautaient, à tour de rôle, sur une vieille mine, pas encore désactivée. L’explosion de l’engin les a tués tous les trois.
Pour les signataires de l’étude, démonstration est ainsi faite de ce qu’ils nomment la Male idiot theory (MIT). Ces prises de risque inconsidérées peuvent être vues, selon eux, comme un rite de passage, une quête de reconnaissance des autres mâles ou simplement pour obtenir « le droit de se vanter ». Mais en bons adeptes de Darwin, ils se demandent si le phénomène ne relève pas de la sélection naturelle. Ces comportements stupides seraient finalement profitables… à ceux qui n’en sont pas les victimes.
Des études complémentaires sont encore nécessaires ? C’est certain, affirment les auteurs. Qui se félicitent de voir arriver la période des fêtes. Assurément, un terrain d’observation privilégié.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/12/15/les-hommes-sont-plus-idiots-que-les-femmes-c-est-la-science-qui-le-dit_4541014_1650684.html#O5PIfpUUWxbPO2T7.99
1. Par Mehdi El le 2025-04-10
Bon travail Merci
2. Par wassim le 2024-02-26
tres bien
3. Par fistone le 2023-07-09
Bon courage
4. Par mouna el achgar le 2023-07-09
je suis une enseignante de la langue française et cette année je vais enseigner pour la première fois ...
5. Par Salwa le 2023-03-18
Merci
6. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
7. Par Rbandez le 2022-11-19
Trés Bon resumé
8. Par El otmani le 2022-11-01
Bonjour Merci pour votre exemple je le trouve vraiment intéressant Auriez-vous un exemple pour une ...