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Concevoir un reportage audiovisuel ou un webmagazine

Dossier6 - Fiche1 - image1

Des conseils et informations pratiques pour vous aider à réaliser votre projet de classe (reportage audiovisuel ou UNE de webmagazine) sur le thème de la préservation de l'eau potable et des actions concrètes à mettre en œuvre dans votre environnement proche ou plus lointain.

1. Préparer le reportage audiovisuel

Étape 1 : mise en situation

Pour mener à bien le reportage, il est important que les élèves cernent sa forme et son fond :

  • comprendre le rôle et les caractéristiques d'un reportage,
  • disposer de la documentation nécessaire pour le construire.

Comment ?

  • En visionnant un reportage télévisé court et simple, pour identifier ses éléments clés : sujet, message, scénario, cadrages….
  • En sensibilisant les élèves aux enjeux de la préservation de l'eau grâce aux dossiers pédagogiques, aux quiz en ligne et aux activités.
    Consulter les dossiers pédagogiques
    Réaliser les activités

Étape 2 : choix du sujet

En petits groupes ou de façon collective, les élèves émettent des idées de sujets pour sélectionner ensuite celui qu'ils souhaitent traiter.

Comment ?

  • En s'aidant des informations récoltées à travers les quiz et les dossiers pédagogiques et pour certains sujets, de leur propre expérience (leur attitude ou celle de leur entourage vis-à-vis de l'eau à la maison ou à l'école…).
  • En répondant aux questions suivantes :
    • Quel thème souhaitent-ils aborder ?
    • Quel message veulent-ils faire passer ?
    • Quelles actions concrètes pour préserver l'eau peuvent être mises en œuvre ?

Petit conseil : en fonction du sujet retenu, une sortie/visite peut être envisagée, de façon à ce que les élèves s'imprègnent bien des caractéristiques du lieu d'action de leur reportage.

Étape 3 : réflexion sur la structure du reportage et sur l'interview

Le story board

Le story board est le document qui découpe le déroulé du reportage en petite séquences (10 en CM2, 12 en CM1 et 15 en CE2).
Chaque séquence est composée d'un visuel (dessin, photo…) et d'une légende, selon une maquette pré-formatée sur le site.

Dossier6_schema1

Pour cela, en petits groupes, puis collectivement, les élèves définissent d'abord le plan du reportage, séquence par séquence.

Comment ?
En s'aidant des réponses aux questions de l'étape 2 (thème, message, actions) pour formaliser un chemin de lecture, avec des idées qui se suivent, en relation les unes avec les autres.
Exemple de chemin de lecture : problème > causes > conséquence > solutions envisagées

Petit conseil : en commençant par le contenu des première et dernière séquences (point de départ et conclusion), il sera plus facile aux élèves de définir le contenu des autres étapes.

Attention ! Le reportage doit être réalisable facilement, dans le périmètre géographique de votre école.

L'interview

Les élèves construisent l'interview d'une personnalité du SEDIF ou d'une autre personnalité en 5 questions.

Comment ?
En rédigeant de "bonnes" questions :

  • ouvertes
  • en lien avec le sujet et le plan de leur reportage

Petit conseil : commencer les questions par "Comment" et "Pourquoi" permet à la personne interviewée de répondre autrement que par oui ou par non.

Étape 4 : réalisation du story board

En petits groupes, les élèves réalisent le story board, selon le plan défini en étape 3.

Le travail pourra être organisé par séquence, chaque groupe prenant en charge la réalisation complète d'une ou plusieurs séquences.

Comment ?

  • En choisissant les visuels qui illustrent chacune des séquences (dessinés, découpés dans des magazines, utilisés tels quels ou photomontés…).
  • En rédigeant des légendes courtes, complètes et utilisant un vocabulaire précis pour accompagner chaque visuel.

Petit conseil : comme pour une photo, il est important de sensibiliser les élèves à la composition de chaque séquence de leur reportage en travaillant les plans, les cadrages et leur rôle dans la transmission des messages…

Étape 5 : publication N°1

Avantle 15 janvier 2010, les élèves publient :

  • le story board dans la maquette pré-formatée
  • les 5 questions de l'interview.

Comment ?

  • En scannant ou en prenant les photos de chaque visuel, puis en les éditant dans la maquette sur le site www.reporters-de-leau.com ; l’utilisation est très simple et vous êtes totalement guidés.
  • En saisissant les légendes dans la maquette.

Publier le story board et les questions

Étape 6 : réalisation du mini film

Les élèves réalisent un film de 2 minutes maximum, dans lequel un ou des représentants de la classe expriment ce qu’ils souhaiteraient mettre en valeur dans leur reportage s’ils le réalisaient : c’est leur engagement envers la cause qui doit transparaître. Ce film doit être simple : prise directe faite avec un appareil photo ou une caméra et pas de montage obligatoire. Tous les formats sont acceptés sur le site.

Comment ?

  • En élisant à la majorité un ou plusieurs représentants de la classe, qui s'exprimeront dans le mini-film, et en désignant celui qui va filmer.
  • En rédigeant le texte du ou des représentants.

Petit conseil: le travail réalisé pour le choix du sujet pourra être à nouveau exploité pour expliquer le sujet, l'objectif du reportage et en quoi il contribue à la préservation de l'eau.

Étape 7 : publication N°2

Avant le 30 avril 2010, le film est publié en ligne.

Publier le film

 

Préparer la UNE de Webmagazine

Étape 1 : mise en situation

Pour mener à bien la réalisation de la UNE, il est important que les élèves cernent sa forme et son fond :

  • comprendre le rôle et les caractéristiques d'une UNE,
  • disposer de la documentation nécessaire pour la construire.

Comment ?

  • En consultant des journaux en ligne, pour identifier les éléments clés de sa conception : sujets et messages, hiérarchisation de l'information (titre, chapeau…), ton et style rédactionnels, photos d'illustration…
  • En sensibilisant les élèves aux enjeux de la préservation de l'eau grâce aux dossiers pédagogiques, aux quiz en ligne et aux activités.

Consulter les dossiers pédagogiques

Réaliser les activités

Étape 2 : choix des sujets

En petits groupes ou de façon collective, les élèves émettent des idées sur les sujets qu'ils souhaitent traiter.

Comment ?

  • En s'aidant du travail sur les UNES de journaux, des informations récoltées à travers les quiz et les dossiers pédagogiques et pour certains sujets, de leur propre expérience (leur attitude ou celle de leur entourage vis-à-vis de l'eau à la maison ou à l'école…).
  • En répondant aux questionx suivantes :
    • Quels thèmes souhaitent-ils aborder ?
    • Quels messages veulent-ils faire passer ?
    • Quelles actions concrètes pour préserver l'eau peuvent être mises en œuvre ?
  • En s'aidant de la maquette pré-formatée proposée en ligne, pour bien visualiser le nombre d'article et la place disponible pour chacun.

Étape 3 : conception du chemin de fer des questions de l'interview

Le chemin de fer

En petits comités de rédaction, puis collectivement, les élèves :

  • définissentle plan et les grandes lignes du contenu de l'article principal et des articles secondaires,
  • sélectionnent les visuels susceptibles d'illustrer leurs articles (1 visuel par article).

Comment ?

  • En s'aidant des réponses aux questions de l'étape 2 (thèmes, messages, actions) pour formaliser un chemin de lecture, avec des idées qui se suivent, en relation les unes avec les autres. Le sujet, les objectifs et la progression doivent être clairement établis, sous forme de phrases courtes et précises.
    Exemple de chemin de lecture : problème > causes > conséquences > solutions envisagées
  • En cherchant sur le web ou dans des journaux un choix de photo, en tenant compte de la composition, du cadrage et de leur rôle par rapport aux messages que les élèves souhaitent faire passer.

L'interview

Les élèves construisent l'interview d'une personnalité du SEDIF ou d'une autre personnalité de la commune en 5 questions.

Comment ?

En rédigeant de "bonnes" questions :

  • ouvertes
  • en lien avec le sujet et le plan de leur reportage

Petit conseil : commencer les questions par "Comment" et "Pourquoi" permet à la personne interviewée de répondre autrement que par oui ou par non.

Étape 4 : publication

Avantle 15 janvier 2010, les élèves publient :

  • le chemin de fer de la Une et le choix de photos
  • les 5 questions de l'interview.

Publier le chemin de fer et les questions

Étape 5 : réalisation et publication de la Une

En petits groupes, les élèves réalisent la UNE de leur webmagazine.

Le travail pourra être organisé par article, chaque groupe prenant en charge la rédaction complète d'un article (titre, légende photo, article…).

Comment ?

  • En éditant les visuels dans la maquette.
  • En rédigeant directement les articles dans la maquette, selon les "codes" journalistiques:
    • un titre court et précis, pour donner une idée du sujet au lecteur
    • un chapeau court et précis qui introduit ou résume le sujet, pour accrocher le lecteur
    • une attaque forte (1ère phrase de l'article), pour donner envie de poursuivre la lecture
    • un corps de texte selon le plan établi, pour structurer et hiérarchiser les informations
    • une chute (phrase de clôture), pour ouvrir le texte sur une autre perspective
    • une légende de visuel, pour fournir une précision ou une information complémentaire

Petit conseil : une attention particulière devra être portée au langage (richesse et précision), au calibrage des articles dans la maquette pré-formatée et à la relecture finale.

Des informations et des conseils pédagogiques sur le site du CLEMI (Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information)

NB : Le CLEMI a pour mission d’apprendre aux élèves une pratique citoyenne des médias dans l’ensemble du système éducatif. Il est entre autres en charge de l'organisation de l'évènement La semaine de la Presse

Avant le 30 avril 2010, la UNE doit être publiée dans la maquette pré-formatée.

Publier la Une

 

Source:http://concours-sedif.novactive.fr/

Comment renforcer la confiance en soi

Définir la confiance en soi

 

Selon Direct 8, 75% des gens manqueraient de confiance en eux. Qui ne s’est jamais senti mal à l’aise face à une situation donnée, le plus souvent sans oser le dire et dont les projets professionnels se sont retrouvés entravés?

Un déficit, même mineur, de confiance en soi peut transformer certaines actions à mener en épreuves dévoreuses d’énergie: parler de soi en entretien d’embauche, convaincre un partenaire potentiel, prendre son téléphone, construire ou interagir avec son réseau etc… Et il n’y a pas d’échelle unverselle des actions difficiles à mener ou non: le sentiment d’inconfort va se loger là où le manque de confiance s’exprime, ce qui est très variable en fonction des personnes. Inutile donc de dire “Il n’y a rien à craindre” à une personne angoissée à l’idée de passer un entretien d’embauche, car la raison n’a rien à voir là-dedans.

En ces temps ou la norme nous dicte d’être extravertis et dynamiques, on associe un peu trop vite le manque de confiance en soi avec la timidité. Nul besoin d’être un timide introverti en retrait version carpe planquée sous un cailloux pour manquer d’assurance dans certaines circonstances. Car la confiance en soi, c’est l’idée que nous nous faisons de notre capacité à affronter une situation donnée. Du coup, il est à l’évidence impossible de se sentir sûr(e) de soi en permanence, car nous n’avons pas toutes les compétences nécessaires pour faire face à tout. Cependant, bien se connaître et reconnaître nos capacités permet de se sentir plus serein face aux aléas de nos vies professionnelles.

Les conséquences du manque d’assurance

Le malaise qui découle du manque de confiance peut générer une maladresse relationnelle bien pénalisante:

En bref, le manque de confiance en soi peut mener tout droit aux stratégies d’échec et à la procrastination

(Re)construire la confiance

Le manque d’assurance ou de confiance en soi n’est pas une fatalité: la confiance en soi se construit, se façonne et s’entretient au travers de techniques et d’actions concrètes. Martine Teillac, psychanalyste et psychothérapeute, lors d’une interview pour Direct 8, explique que ce travail de construction s’articule autour de trois aspects:

1- le discours intérieur 

Arrêtons d’exacerber nos défauts et d’oublier nos qualités. “Le dialogue intérieur (…) va conditionner notre comportement, explique Martine Teillac. Ca peut être des phrases très simples, par exemple je croise ma voisine qui ne me dit pas bonjour et je me dis “bon sang je suis nul(le)”. J’aurais pu penser “ma voisine a des préoccupations, elle n’a pas la tête à ça” et je ne me remets pas en question.”

En d’autres termes, repérons dans nos discours intérieurs tout ce qui est de l’ordre de la dévalorisation, de l’interprétation abusive qui nous déprécie et remplaçons ces pensées par un discours plus objectif (et non pas positif), de façon à éviter une dévalorisation paralysante et favoriser un regard sur soi plus bienveillant et motivant:

2- la construction de sa propre échelle de valeur: se détacher du passé

“Lorsque nous avons eu des parents qui ont mis systématiquement le doigt sur ce qui n’allait pas, on va avoir tendance à faire de même. Donc remettre le passé à sa place, reconsidérer les critiques des parents, leurs injonctions et construire notre propre système de valeurs, notre propre échelle personnelle”, conseille la psychanalyste.

L’éducation et les personnes qui s’en sont chargées nous ont transmis des wagons de croyances limitantes qui entretiennent un regard et un état d’esprit négatifs sur nous-mêmes. Leur rendre leurs convictions et construire des systèmes de croyances qui nous sont propres, qui correspondent à ce que nous pensons et ce que nous voulons aide à croire… en nous-mêmes. Quelques pistes pour remettre le passé à sa place et construire notre présent:

3- le passage à l’action accompagné de l’évaluation des talents mis en oeuvre 

Le passage à l’action, quitte à le faire à petits pas plutôt que de sauter dans le grand bain d’un coup, est la condition indispensable du renfrcement de la confiance en soi, car il nous apporte des preuves de nos capacités à chaque challenge relevé.

Martine Teillac propose d’auto-évaluer, sur une échelle de 1 à 10, notre confiance en nous dans des situations précises. “Il y a fort à parier que vous serez très rarement au point zéro de votre compétence, de votre savoir-faire ou savoir-être”. Réalisant cela, “vous allez prendre appui sur le fait que l’estimation que vous faisiez de vous-même était peut-être prodigieusement sévère et pas si en adéquation avec la réalité des comportements que vous mettez en oeuvre”.

Ce constat favorise le passage à l’action, car suite à cette prise de conscience et à l’analyse des compétences, ressources, qualités, talents dont nous disposons, nous sommes plus enclins à avoir envie d’agir, y compris en dehors de notre zone de confort. Renouons donc avec ces ressources:

 

http://www.ithaquecoaching.com/categories/relation-a-soi

Imaginer aide à améliorer ses performances

 

 
Pour améliorer ses performances, en sport notamment, quoi de mieux que la pratique ? Qu'est-ce qui pourrait être davantage efficace que répéter encore et encore les actions, les déplacements ou les mouvements que requiert une tâche donnée ? Selon certains scientifiques, la visualisation mentale serait la réponse. Imaginer par exemple les multiples façons dont le ballon pourrait arriver à vous si vous êtes gardien de but améliorerait vos performances le moment venu.

« L'idée selon laquelle nous pouvons entraîner notre cerveau à être plus performant est à la mode dans notre société, mais nos travaux suggèrent que le cerveau humain pourrait tirer autant de bénéfices, voire plus, en s'imaginant exécuter une tâche plutôt qu'en la répétant à plusieurs reprises. » C'est ce qu'affirme Geoffrey Woodman, co-auteur de l'étude en question, réalisée dans le centre de recherche sur la vision de l'université de Vanderbilt aux Etats-Unis.

Pour en venir à cette conclusion, les participants ont réalisé une tâche d'exploration sur ordinateur, requérant vitesse et concentration. Ils ont été amenés à visualiser une série d'images composées de plusieurs « C » (la lettre), disposés en couronne, chaque C variant dans son orientation. Pour chaque image ils ont dû déterminer le plus rapidement possible si une cible donnée, une lettre C rouge ou verte dans une orientation précise, était présente ou absente. La visualisation mentale et la pratique ont été testées et comparées : à un premier groupe, on a demandé aux participants de s'imaginer chercher la cible alors que ceux du second groupe ont eu droit à un essai d'entraînement avant le test.

Imaginer chercher la cible parmi des distracteurs s'est donc bien révélé plus efficace que pratiquer l'exercice au préalable, et a même permis aux participants de s'améliorer davantage au cours de l'expérience que ceux qui s'étaient entraînés.

Selon les auteurs, ces résultats montrent que l'imagination est plus efficace que la pratique car elle n'implique pas autant d'interférences visuelles, c'est-à-dire d'éléments intrus, en l'occurrence les autres lettres C, que la pratique. En effet, lors de la pratique, les intrus laissent des traces en mémoire qui vont perturber les performances de l'essai suivant. Au contraire avec l'imagination, puisque l'on se focalise sur la cible, les intrus reçoivent moins d'attention et interfèrent donc moins au cours de l'exercice.
 
 
Source : Reinhart R.M., McClenahan L. J., Woodman G.F. Visualizing Trumps Vision in Training Attention. Psychol Sci. 2015 May 11. pii: 0956797615577619. [Epub ahead of
print]
 
 
 

Trop de pression des parents peut nuire aux résultats scolaires

Education des adolescents

Les résultats scolaires des enfants sont une source de nervosité pour les parents. Mais une pression trop importante peut frustrer les élèves et conduire à l'effet inverse. 

Mettre trop de pression sur les épaules des enfants peut nuire à leurs performances scolaires. Une étude de l’université de Reading s’intéresse au stress ressenti par les jeunes élèves face à l’exigence de leurs parents, et montre l’importance pour ces derniers de trouver un juste milieu. Des attentes trop élevées, voire irréalistes, peuvent en effet conduire les enfants à se braquer et leurs résultats à dégringoler.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données d’une précédente étude réalisée en Allemagne et portant sur 3 530 adolescents de 11 à 16 ans, suivis sur une durée de cinq ans.

Spécifiquement, ils se sont intéressés à leurs résultats à des tests de mathématiques effectués sur toute la période, et à des questionnaires remplis par les parents, où ces derniers rapportaient leurs aspirations pour leurs enfants, à quel point ils voulaient qu’ils atteignent une certaine note, et s’ils pensaient que ce désir était réaliste. Les chercheurs ont ensuite comparé ces données à celles d’une étude américaine de deux ans, présentant de fortes des similitudes.

Le juste milieu

Le résultat de leurs analyses est à double tranchant. D’un côté, ils soulignent que les parents qui croient en leurs enfants et les poussent à obtenir les meilleures notes possibles aident leur progéniture à atteindre le premier rang de la classe. Les adolescents se montrent en moyenne plus performants lors des tests de mathématiques. Toutefois, des aspirations irréalistes et une pression démesurée peuvent avoir l’effet inverse.

« Lorsque nous nous sommes intéressés aux enfants de parents ayant des attentes trop importantes par rapport aux capacités de l’élève, nous avons constaté des résultats moins bons. Cela peut s’expliquer par le manque de confiance en soi, la frustration et la nervosité qui peut se développer chez ces enfants », note Kou Murayama, auteur principal de l’étude, interrogé par le journal The Guardian.

D’après cet expert, le message est clair. Les parents doivent tout faire pour soutenir les enfants, et pour les encourager sur le plan académique. Ils doivent leur montrer qu’ils souhaitent les voir réussir.

Néanmoins, les parents doivent aussi mesurer leur comportement, et ne pas trop en demander. Cela peut en effet conduire à créer chez les enfants un sentiment de rejet face à l’école et aux examens, et cela peut avoir un impact bien plus négatif sur les notes que s’ils n’avaient au contraire apporté aucun soutien.

 

http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/12912-Trop-de-pression-des-parents-peut-nuire-aux-resultats-scolaires

L’optimisme : une des clefs de la longévité ?

L’optimisme : une des clefs de la longévité ?

Si vous faites partie de celles et ceux qui ont plutôt tendance à voir le verre à moitié vide, plutôt qu’à moitié plein, la lecture de ce billet pourrait vous faire changer de « philosophie »… Grâce à des données recueillies auprès de plus de 70 000 personnes, une équipe de chercheurs, majoritairement de l’Ecole de médecine de l’Université de Boston (Etats-Unis), ont mis en lumière le rôle que pourrait jouer l’optimisme dans l’espérance de vie.

Les travaux sur la longévité exceptionnelle ont jusqu’à présent souvent porté sur les facteurs biomédicaux, alors que l’influence positive des facteurs psychosociaux sur un vieillissement en bonne santé est beaucoup plus floue. C’est en ce sens que Lewina O Lee et ses collègues ont souhaité étudier les possibles effets de l’optimisme sur la longévité. Ils ont posé l’hypothèse suivante : une personne (très) optimiste aurait une durée de vie plus longue. Pour la tester, ils se sont basés sur des données provenant de deux cohortes. La première concerne 69744 femmes de l’Etude sur la santé des infirmières et la seconde 1429 hommes de l’Etude sur le vieillissement normatif des anciens combattants. Les participants ont répondu à différentes questions sur leur santé en général, leurs habitudes alimentaires, leur consommation d’alcool, le tabagisme, mais aussi sur leur degré d’optimisme (en mode « auto-évaluation »). Il faut savoir que ce sont des enquêtes longitudinales de grande ampleur, puisqu’elles ont duré 10 ans (2004 à 2014) pour les femmes et 30 ans pour les hommes.

A partir de ces données et à l’aide de corrélations statistiques, les scientifiques ont ensuite comparé les niveaux d’optimisme des différents participants. Qu’ont-ils constaté ? Les personnes présentant les niveaux d’optimisme les plus élevés, par opposition aux plus faibles, avaient en moyenne, une espérance de vie de 11 à 15% plus longue et avaient 50 à 70% plus de chances de parvenir à ce que les auteurs estiment être une « longévité exceptionnelle », c’est-à-dire vivre au-delà de 85 ans. Avec les multiples croisements de facteurs possibles, précisons que ces résultats ont été confirmés après la prise en compte du statut socioéconomique, des problèmes de santé, de la dépression, du réseau social et des comportement liés à la santé (régime alimentaire, consommation d’alcool, tabagisme).

Selon Lewina Lee : « cette étude présente un grand intérêt pour la santé publique car elle suggère que l’optimisme est l’un des atouts psychosociaux les plus susceptibles de prolonger la durée de vie. […] Il est également intéressant de noter que l’optimisme peut être modifiable à l’aide de techniques ou de thérapies relativement simples. »

Les auteurs reconnaissent ne pas savoir comment l’optimisme pourrait « concrètement » prolonger la durée de vie. Ils citent d’autres recherches qui suggèrent que les personnes optimistes seraient plus à même de réguler leurs émotions et le stress. Les scientifiques considèrent également que les optimistes seraient plus susceptibles d’adopter des habitudes plus saines (pratique régulière d’un exercice physique, moins de tabagisme) qui pourraient prolonger leur durée de vie. Par ailleurs, une récente étude de R. Hernandez et ses collègues (2019), menée auprès de 3500 personnes (32 à 51 ans), vient aussi de montrer que les optimistes auraient un sommeil de meilleure qualité.

Au final, si les effets positifs de l’optimisme nécessitent encore des recherches, ce facteur psychosocial devient, selon les auteurs, de plus en plus évident.
Source :
 

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