referencement sur bing - référencement de site web gratuit -

Blog

Augmenter ses capacités de mémoire est désormais possible!

 

Cerveau

Et s’il existait un moyen simple d’augmenter ses capacités de mémoire ? Un outil permettant de doubler la masse de connaissance que vous pourriez assimiler en une soirée, la veille d’un examen ? Des expériences réalisées à l’Université de Tübingen, en Allemagne, font aujourd’hui de ce mythe une réalité.

Grâce à un dispositif relativement simple, un étudiant désireux d’apprendre toutes les dates importantes de la Révolution  n’aurait qu’à se rendre au laboratoire, où l’on placerait sur son crâne des électrodes mesurant l’activité de son cerveau. Après avoir révisé sa leçon, il irait se coucher pendant que l’appareil commencerait à analyser l’activité de son cerveau. Dès que celui-ci repère un certain type d’ondes cérébrales qu’on appelle les ondes lentes, il envoie un petit signal sonore (un « bip » d’un vingtième de seconde) dans son oreille, exactement au moment où l’onde atteint son maximum, ayant pour effet de l’amplifier. Or, ces ondes lentes, on le sait depuis maintenant quelques années, correspondent à un processus d’apprentissage du cerveau, qui récapitule les informations mémorisées avant d’aller se coucher. L’étudiant se réveillerait donc, le lendemain matin, en ayant mieux retenu ce qu’il a appris la veille.

Ce scénario n’est plus une fiction. Il a été mis au point par les chercheurs allemands sur des volontaires qui avaient appris des listes de mots ; les chercheurs ont constaté que ceux dont les ondes lentes avaient été amplifiées de cette façon pendant la nuit avaient retenu deux fois plus d’informations que les autres.

Le facteur clé de cette intervention est la synchronisation du bip sonore avec le rythme des ondes : si le bip intervient quand l’onde est à son maximum, un effet de renforcement intervient, comme lorsqu’on pousse quelqu’un sur une balançoire quand celle-ci arrive à son apogée. Si le bip intervient quand l’onde est dans un creux, il a tendance à la désorganiser.

L’effet des ondes lentes sur la mémorisation est fascinant. Ces ondes cérébrales sont constituées de décharges particulières de millions de neurones, nommées fuseaux, qui augmentent et diminuent périodiquement au rythme d’une oscillation par seconde environ. Elles ont pour effet d’augmenter la quantité d’ions calcium dans les neurones, des atomes chargés électriquement qui favorisent le renforcement des synapses et donc la consolidation des circuits neuronaux associés aux informations fraîchement acquises.

Cette invention ne dispense pas de l’apprentissage, mais en augmente les effets. Il faudra donc toujours ouvrir son livre de cours, et surtout bien dormir. Mais de tels résultats scientifiques posent une fois de plus la question de l’éthique liée à ces amplifications cognitives. Les personnes ayant les moyens de s’offrir de tels dispositifs d’augmentation de mémoire disposeront a priorid’un avantage sur les autres étudiants. À moins que cette façon d’altérer le sommeil à ondes lentes n’entraîne d’autres effets négatifs.

 

http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/actualite-un-appareil-pour-augmenter-la-memoire-31303.php

 

Les stratégies pour motiver les éléves

Enseignement

Introduction

Le " métier " de l'élève est de s'engager dans les activités d'apprentissage du mieux qu'il le peut et de les mener à leur terme, sans baisser les bras. Lorsqu'il est confronté à des problèmes, des erreurs, il doit en tirer parti pour progresser, et non abandonner. En bref, l'école attend des élèves qu'il soient motivés, or ce n'est vraisemblablement pas le cas de tous. Qu'est-ce qui fait que certains s'engagent pleinement dans les activités scolaires, alors que d'autres ont abandonné toute idée de suivre, et que d'autres encore perdent cette idée, d'année en année ? En bref, la motivation d'un élève est principalement déterminée par l'image qu'il se fait de lui-même et de la situation dans laquelle il travaille. Il s'agit de bien comprendre que c'est la représentation de la situation que se fait l'élève qui compte et non la situation elle-même. Par exemple, une réussite peut être profitable pour un élève, le rendre motivé, seulement s'il s'en attribue la compétence. Dans le cas contraire, il aura tendance à baisser les bras.


Ce que l'on sait

Les enseignants définissent intuitivement la motivation comme " ce qui fait que leurs élèves écoutent attentivement et travaillent fort " (Viau, 1997, p. 6). Cette définition est toutefois trop vague pour que l'on puisse étudier ce phénomène et surtout infléchir sur lui -- qu'est-ce qu'une écoute attentive ? qu'est-ce qu'un travail fort ? -- De nombreux travaux ont permis d'élaborer la définition suivante : " La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu'un élève a de lui-même et de son environnement et qui l'incite à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre un but. " (Viau, 1997, p. 7). On peut noter que la motivation est un phénomène dynamique (qui change constamment), qui est influencé par les perceptions de l'élève, son comportement, son environnement, qui implique l'atteinte d'un but. Ainsi, la motivation n'est pas seulement fonction de la discipline enseignée, comme parfois on peut le penser, mais aussi des conditions dans lesquelles l'élève apprend et des perceptions qu'il a de ces conditions. L'enseignant ne doit donc pas s'attendre que la matière enseignée soit, à elle seule, génératrice de motivation. La perception que l'élève a de l'intelligence et des buts de l'école vont intervenir : comment peut-il travailler en étant motivé s'il se sait faible, s'il pense que le but principal de l'école est de sélectionner et que l'intelligence est une caractéristique humaine stable ? Nous détaillons ici les trois paramètres principaux qui influent sur la motivation : -- l'attribution des causes de réussite ou d'échec de la situation ; -- la conception de l'intelligence ; -- la perception des buts poursuivis par l'école ou par son enseignant. (Cette introduction d'après Crahay, 1999, p. 281 sq.).

Trois paramètres influant la motivation des élèves

L'attribution des causes de réussite ou d'échec de la tâche (théorie de l'attribution causale) (Crahay, 1999, p. 283 sq.) On a tendance à chercher une explication, une origine, à tous les événements qui nous arrivent, qu'ils soient heureux ou malheureux. Ainsi, les élèves auront tendance à trouver des causes à leurs réussites ou leurs échecs. Cette perception des causes de réussite ou d'échec d'une activité qu'on propose de faire à l'élève joue un rôle important dans sa motivation. Ces causes peuvent être analysées en trois catégories : le lieu de la cause, sa stabilité et sa contrôlabilité. La cause peut être interne lorsque l'élève attribue sa réussite ou son échec à un facteur qui lui est propre (talent, effort, aptitude intellectuelle, fatigue, méthode de travail, etc.), externe dans le cas contraire (qualité ou lourdeur du programme scolaire, compétence des enseignants, difficulté de l'épreuve, etc.). Une cause sera stable lorsqu'elle est permanente aux yeux de l'élève, variable ou instable lorsqu'elle lui paraîtra pouvoir varier avec la durée (p. ex. humeur de l'enseignant, divers aléas, etc.). Une cause sera contrôlable lorsque l'élève considère qu'il est l'acteur principal de ce qui s'est produit, ou qu'il pense qu'il pourra, dans l'avenir, infléchir sur ce type d'événement. Elle sera incontrôlable dans le cas contraire (il pense n'avoir aucun pouvoir sur ce qu'il lui advient). Ces trois paramètres se combinent pour donner huit causes différentes de réussite ou d'échec, ainsi que des émotions associées.

Tableau I -- Combinaison des trois paramètres concernant l'attribution causale de la réussite ou de l'échec de la tâche, ainsi que les émotions associées en cas de réussite ou d'échec (d'après Crahay, 1999, p. 284 ; Archambault & Chouinard, 1996, p. 110).

Interne  stable  Contrôlable  Stratégies d'apprentissage  Gratitude/colère 
Interne  stable  Non contrôlable  Aptitudes intellectuelles  Fierté/honte, désespoir 
Interne  instable  Contrôlable  Effort  Fierté culpabilité 
Interne  instable  Non contrôlable  Maladie   
Externe  stable  Contrôlable  Cours de rattrapage   
Externe  stable  Non contrôlable  Niveau de difficulté du travail, programmes  Désintérêt, colère 
Externe  instable  Contrôlable  Perceptions de l'enseignant   
Externe  instable  Non contrôlable  Chance, humeur de l'enseignant  Gratitude, surprise, résignation 

Il est important de noter que c'est la perception de cette attribution causale par l'élève qui est importante et non pas une causalité réelle. Par exemple, un élève peut penser que, quoi qu'il fasse, son enseignant le considérera comme un incapable (perception de l'enseignant non contrôlable) ; alors qu'un autre élève peut penser l'inverse. Cette perception de causalité est donc tout à fait personnelle, même pour des activités identiques, deux élèves pourront lui attribuer des propriétés différentes. D'autre part, ces différentes situations génèrent des émotions différentes. Si un élève échoue pour la première fois à un examen, il ressentira du désespoir s'il considère qu'il n'a pas les capacités requises pour réussir ce genre d'épreuves (cause interne, stable et non contrôlable). Il sera déçu s'il attribue son échec à la difficulté de la tâche (cause externe, instable si la tâche peut être moins difficile la prochaine fois, non contrôlable). Enfin, si l'on étudie de près le tableau ci-dessus, on s'apercevra que certains paramètres peuvent être classés dans d'autres catégories : les stratégies d'apprentissage, par exemple, peuvent ne pas être une cause stable chez tous les élèves. Un élève en situation d'échec répété développera peut-être un sentiment d'incapacité acquis (encore nommé résignation apprise), c'est-à-dire que l'élève, placé dans une situation pour laquelle il ne voit pas d'issue favorable, va s'abandonner passivement au destin. Il attribue ainsi ses échecs répétés à des causes internes, stables et non contrôlables. Il impute ses performances médiocres à une incapacité intellectuelle qu'il pense inchangeable.

Encadré 1 -- Attribution et effort dans une tâche (Gagné et al., 1996)

Une étude citée dans Gagné et al. (1996, p. 435) montre bien que l'attribution de l'échec à l'un ou l'autre des paramètres ci-dessus influe sur la performance des élèves. On demande à des élèves de réaliser une première tâche de remplacement de symboles, à l'issue de laquelle on " crée de l'échec " en informant tous les élèves, avant qu'ils ont terminé leur travail que la durée est écoulée. On leur fait attribuer cet échec à l'un des paramètres suivants : manque d'habileté, difficulté de la tâche, effort, manque de chance, habileté plus difficulté de la tâche. Ensuite, une deuxième tâche du même type leur est demandée. Normalement, une vitesse plus rapide doit être attendue, simplement parce que les élèves ont déjà réalisé une tâche semblable. Mais seuls les élèves " non chanceux " et ceux qui n'ont pas fait assez d'efforts progressent significativement en vitesse d'exécution. Ainsi, l'attribution que l'élève se fait de son échec influe bien sur ses performances futures. 

Ces différentes définitions nous permettent de classer les élèves en quatre catégories, selon leurs motivations à réussir et leur craintes d'échouer. Les élèves " centrés sur la réussite " sont activement engagés dans les tâches scolaires, peu anxieux et ennuyés par le travail. Les " éviteurs d'échec ", sont des élèves très anxieux, peu motivés par le succès, essayant d'éviter les tâches demandées. Les élèves en " surrégime " sont des élèves à la fois motivés pour réussir et anxieux dans l'échec. Ils travaillent beaucoup, mais sont stressés, pessimistes. Les " accepteurs d'échec " sont des élèves peu concernés par les tâches scolaires et/ou par les modalités d'évaluation.

Tableau II -- Quatre types d'élèves, selon leur motivation à réussir et leur craintes d'échouer (tiré de Pintrich et Schunk (1996, p. 72)

    Motivation à réussir 
    Faible  Forte 
Motivation à éviter l'échec  Faible  Accepteurs d'échec  Centrés sur la réussite 
  Forte  Eviteurs d'échec  "en surrégime" 

La conception de l'intelligence (Crahay, 1999, p. 285 sq.) La psychologie populaire a tendance à représenter l'intelligence par une entité mesurable, (par les tests de QI), innée (on naît plus ou moins intelligent) et stable (il est difficile de devenir plus intelligent). Cette conception est présente chez certains élèves et elle influe sur leur manière de travailler ainsi que sur leur motivation (pourquoi travailler plus si l'on reste d'égale intelligence ?). D'autres élèves considèrent l'intelligence comme une caractéristique évolutive dans le temps et selon les matières. Des études expérimentales ont confirmé cette idée que la conception de l'intelligence influe sur la motivation et le travail scolaire. On a montré que les élèves ayant une conception fixe de l'intelligence avaient tendance à choisir des activités qui leur assurent un jugement positif de la part de l'enseignant et tendent à éviter les risques d'évaluation négative, donc les activités plus complexes et pouvant en revanche les faire plus progresser. Les élèves ayant une conception fixe de l'intelligence se comportent en classe comme s'ils étaient face à un jeu de " quitte ou double " : en cas de réussite, ils croient en leur intelligence ; en cas d'échec, ils attribuent ce dernier à leur non-intelligence, définitive, puisqu'ils pensent qu'elle est stable dans le temps. En revanche, les élèves ayant une conception évolutive de l'intelligence considèrent les échecs non pas comme un signe d'incompétence définitive, intrinsèque à eux-mêmes, mais le signe d'une stratégie inappropriée.

La perception des buts poursuivis par l'école (Crahay, 1999, p. 287 sq.) Au cours de sa scolarité, les élèves se construisent une représentation du système scolaire, de ses normes, ses buts, les manières de s'y comporter, etc. Cette représentation est construite par les multiples échanges qu'ils ont avec leurs parents, les enseignants, leur camarades. De plus, cette représentation évolue dans le temps. Elle passe d'une représentation de l'école comme un lieu d'apprentissage (école primaire) à une école comme lieu d'évaluation et de sélection (secondaire, supérieur). Ainsi, les élèves du primaire, lorsqu'on les questionne sur l'école, indiquent qu'ils y acquièrent des connaissances, y apprennent à lire, écrire, etc., alors que leurs aînés indiquent surtout qu'ils se soucient d'éviter l'échec en réussissant leurs examens. La conception que l'élève se fait des buts de l'école influence donc les risques qu'il est prêt à prendre, le niveau de réussite qu'il se fixe, les émotions qu'il ressent ainsi que la nature de ses attributions causales (voir ci-dessus). Si l'élève pense que l'école est faite pour sélectionner et évaluer, il n'a aucun intérêt à dévoiler à l'enseignant ses lacunes. Il va de plus éviter toute situation où l'enseignant pourrait porter un jugement négatif sur lui. La stratégie générale de cet élève sera une stratégie de défense, d'évitement : ne rien tenter d'audacieux, fuir les tâches difficiles, esquiver les questions complexes. De même, toute l'énergie de l'élève va être consacrée à la validation de ses compétences existantes, plutôt qu'à l'acquisition de compétences nouvelles. Enfin, ce type d'élève va avoir tendance à attribuer ses réussites et échecs à des causes externes (c'est la faute au prof., le devoir était trop dur/facile). L'élève qui pense que l'école a pour but de favoriser les apprentissages va tenter tout ce qui est en son pouvoir pour progresser, réussir de nouvelles activités. Il attribuera sa réussite à des causes internes, ou externes, mais évolutives.

Encadré 2 -- Résumé des recherches sur la motivation, en lien avec la théorie de l'attribution (Viau, 1997, p. 68-69, citant Covington, 1984).
  • La plupart des élèves, quel que soit leur âge, a tendance a attribuer ses réussites à leurs capacités intellectuelles, alors qu'ils attribuent leurs échecs aux efforts qu'ils n'ont pas faits ou à des causes externes à eux-mêmes. 
  • Les élèves de maternelle et primaire confondent intelligence et effort., ce qu'ils ne font plus dès la fin de primaire. Ensuite, l'intelligence est perçue comme une cause interne, stable et incontrôlable. 
  • Certains élèves ont tendance à éviter d'entreprendre des tâches qui comportent un certain risque d'échec, afin de conserver une image auprès de leur camarades. Ils entreprennent donc des tâches très faciles ou très difficiles (des dernières ne menaçant pas leur image, puisqu'un échec sera considéré comme normal). 
  • Les élèves qui réussissent le mieux attribuent leurs succès aux efforts qu'ils fournissent et à leurs capacités intellectuelles, alors qu'ils attribuent leurs échecs à des causes internes, modifiables et contrôlables, comme l'effort. 
  • Les élèves développant une incapacité apprise ont tendance à attribuer leur succès à des causes externes, comme la chance, et leurs échecs àdes causes internes, stables et incontrôlables, comme leurs capacités intellectuelles. Leurs échecs les conduisent ainsi à se diminuer, et ils ne s'accordent aucun crédit pour leurs succès. 
  • Lorsque les élèves faibles sentent qu'ils vont échouer, ils cherchent à préserver une image positive d'eux-mêmes en ne fournissant pas les efforts nécessaires pour réussir, afin de pouvoir se dire, en cas d'échec, " si j'avais voulu, j'aurais pu réussir ". 

Ce que l'on peut faire

Les enseignants peuvent intervenir sur la motivation de leurs élèves. Tout d'abord en affirmant le caractère évolutif, non figé, de l'intelligence et la possibilité pour chacun d'essayer de maîtriser les compétences scolaires " Tu es capable de faire cela comme les autres " plutôt que " Le calcul et toi, cela fait deux ". L'enseignant peut aussi sembler moins préoccupé par l'évaluation, afin de montrer aux élèves qu'il n'est pas là uniquement pour les évaluer. L'enseignant peut aussi tenter de montrer aux élèves que les élèves sont en grande partie responsables de leurs succès et échecs (attribution interne) (Crahay, 1999, p. 289)

Évaluer la motivation des élèves

Il peut être utile d'évaluer la motivation des élèves à une tâche. Trois questions principales seront posées, suivent quelques critères permettant d'y répondre (Viau, 1997, p. 148 et sq.) :

Quelle valeur l'élève accorde-t-il à une activité et à la matière qui s'y rattache ?

  • Il trouve intéressantes les activités proposées,
  • Poser des questions qui dépassent le programme ou la matière,
  • S'engager dans des activités d'apprentissage non obligatoires,
  • Ne pas s'arrêter facilement quand on a commencé une activité.

Quelle opinion a-t-il de sa compétence à la réussir ?

  • Persévérer dans l'accomplissement d'une tâche difficile,
  • Travailler de façon autonome,
  • Tenter de répondre volontairement aux questions posées en classe,
  • Ne pas abandonner quand on rencontre des difficultés,
  • Prendre plaisir à relever des défis dans le domaine d'apprentissage.

Quel degré de contrôle estime-t-il avoir sur le déroulement de cette activité ?

  • Prêter attention à ce que l'enseignant dit,
  • Commencer immédiatement à travailler lorsqu'on demande d'accomplir une tâche,
  • Demeurer attentif jusqu'à ce qu'on ait terminé un travail,
  • Respecter les délais.

Les stratégies de motivation

L'enseignant peut également préconiser quelques stratégies qui pourront aider l'élève à comprendre qu'il peut essayer de se motiver lui-même plutôt que d'attendre qu'on le motive (Viau, 1997, p. 170) :

  • Se fixer des objectifs afin d'évaluer le travail accompli,
  • Diviser son travail à faire en plusieurs parties,
  • Se récompenser après la réalisation d'une activité longue et difficile, par exemple en écoutant de la musique,
  • Entrecouper les activités difficiles par des activités plus faciles (par exemple, recopier au propre les exercices réussis, afin d'en commencer d'autres),
  • Prendre le temps d'évaluer le chemin parcouru et les apprentissages réalisés,
  • Dans les moments difficiles s'imaginer en train de faire le métier auquel on aspire,
  • Se rappeler ses réussites antérieures et se dire qu'elles prouvent que l'on est capable de réussir.

Références bibliographiques

CRAHAY, M. (1999). Psychologie de l'éducation. Paris : PUF, 1er cycle. [Une des meilleures introductions à la psychologie de l'éducation]
FENOUILLET, F. (1996). Motivation et découragement. in A. Lieury (éd.). Manuel de psychologie de l'éducation et de la formation. Paris : Dunod, chap. 10. [Un résumé de Lieury & Fenouillet, 1996]
GAGNE, E. D., YEKOVICH, C. W. & YEKOVICH, F. R. (1993). The cognitive psychology of school learning. New York : HarperCollins, chap. 16. [Ouvrage de référence anglo-saxon sur la psychologie de l'éducation]
LIEURY, A. & FENOUILLET, F. (1996). Motivation et réussite scolaire. Paris : Dunod. [Ouvrage introductif à la motivation à l'école]
MORISSETTE, D. & GINGRAS, M. (1989). Enseigner des attitudes ? Bruxelles : De Boeck. [Ouvrage sur la préparation de séquences d'enseignement qui tiennent compte des aspects affectifs et émotionnels]
PINTRICH, P. R. & SCHUNK, D. H. (1996). Motivation in education. Englewood Cliffs : Prentice Hall. [Ouvrage de référence sur la motivation en éducation, en anglais]
VIAU, R. (1997). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck, 2e éd. [Un des ouvrages en français les plus complets sur le sujet]

 

http://webcom.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/motivation.html

Travailler dur ou travailler bien? Les 4 catégories d’élèves.

exole-1.jpg

Durant ces longues années d’études qui m’ont conduit du primaire au doctorat, j’ai longtemps observé mes camarades de classe dans leurs méthodes de travail, leurs stratégies, le temps qu’ils passaient à travailler et les résultats que tout cela donnait. J’ai alors classifié les élèves en 4 catégories:

1. Les élèves qui travaillent beaucoup et qui réussissent.

2. Les élèves qui travaillent beaucoup et qui ne réussissent pas.

3. Les élèves qui ne travaillent pas beaucoup et qui réussissent.

4. Les élèves qui ne travaillent pas beaucoup et qui ne réussissent pas.

Chacun de nous, quel qu’il soit, appartient à l’une de ces catégories. Pas vrai? Chacun de nous, quel qu’il soit, en ce moment, a une certaine manière de travailler, une certaine quantité de travail, qui lui apportent un certain résultat.

;;;;;• Alors, comment fonctionnent ces catégories?

Ceux qui travaillent beaucoup et qui ne réussissent pas, c’est parce qu’ils ne misent que sur la quantité de travail («travaillent beaucoup…», mais «ne réussissent pas»). Puisqu’ils ne réussissent pas même s’ils travaillent beaucoup, leur manière de travailler, leur stratégie de travail, n’est sûrement pas bonne.

Autrement dit, leur qualité de travail est mauvaise. On va dire, en quelque sorte, ils travaillent mal. Ceux qui ne travaillent pas beaucoup mais qui réussissent, c’est parce qu’ils misent plus sur la qualité de leur travail («ne travaillent pas beaucoup…», mais «réussissent»). Puisqu’ils réussissent même s’ils travaillent peu, ils ont donc une bonne stratégie de travail. Ils travaillent bien.

;;;;;• Attention ...

Je sais que certains vont me dire que ceux qui réussissent sans trop travailler, c’est parce qu’ils sont «intelligents». Intelligents oui, mais pas plus que ceux qui ne réussissent pas même s’ils travaillent beaucoup. Comme nous l’avons plusieurs fois souligné sur le site, les étudiants qui réussissent ont du succès juste parce qu’ils appliquent, en le sachant ou pas, les secrets de la réussite scolaire.

Sans l’application de ces secrets, il est impossible de réussir. Si on applique ces secrets correctement, on est sûr de tout réussir. Tout est donc question de stratégie d’étude, de «manière de travailler». Maintenant que nous sommes d’accord, on va donc dire que finalement, réussir ses études ou échouer dans ses études, c’est tout simplement de bien jouer (ou mal jouer), avec la «qualité de travail», et la «quantité de travail».

Pour réussir correctement, vous devez d’abord développer de bonnes stratégies de travail. Si vous y parvenez, vous passerez moins de temps à travailler, mais vous réussirez plus. Après avoir développé les bonnes stratégies de travail, vous pouvez alors augmenter le nombre d’heures de travail, et vous deviendrez excellent.

Inutile de rappeler que parmi ces 4 catégories, la pire de toutes est pour ceux qui ne travaillent pas, et ne réussissent pas. Ceux-là ont un problème de motivation, qu’ils doivent résoudre.

;;;;;• La meilleure des catégories

La meilleure des quatre catégories est celle où les élèves travaillent beaucoup, et réussissent bien. Ceux-là ont une bonne manière de travailler et ils travaillent beaucoup. C’est cette catégorie que vous devez chercher à atteindre. Sur le site, vous trouverez de nombreux conseils, méthodes, astuces, qui vous permettront d’atteindre cet objectif. Être un bosseur, et être un gagnant. Voilà ceux qui sont dans la catégorie des meilleurs.

 

Texte: Gervais N. Kamga (ABC champions.com)

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/travailler-dur-ou-travailler-bien-les-4-categories-d-eleves-1692-8-2.html

Les devinettes stimulent l'apprentissage

Dynamiser votre cerveau 1

En commençant leur cours par une devinette, les enseignants peuvent ouvrir l'esprit de leurs élèves et faire en sorte qu'ils retiennent mieux le contenu du cours.

e peux vous paraître illogique puisque chez moi, l’accouchement arrive avant la grossesse, l’adolescence avant l’enfance, la course avant la marche, l’écriture avant la lecture, les devoirs avant les leçons, et la mort avant la vie. Qui suis-je ?

Voici une petite devinette dont vous pouvez chercher la solution d’ici la fin de cet article. À présent, parlons des bienfaits de la curiosité sur le cerveau. Lorsque vous lisez une telle énigme, vos neurones changent de mode de fonctionnement. Des chercheurs de l’Université de Californie ont constaté que les zones de la mémoire et les zones du plaisir se mettent à dialoguer. Cela signifie que toute information reçue à ce moment est intégrée plus facilement grâce à une motivation et un enthousiasme accrus. Une molécule, la dopamine, circule dans ces circuits et crée à la fois un désir de comprendre, d’apprendre, et un état d’excitation très plaisant.

Une perméabilisation du cerveau

Logiquement, les scientifiques constatent alors que des personnes dont on stimule la curiosité à l’aide de petites devinettes retiennent mieux tout ce qui suit, même si cela n’a aucun rapport avec l’énigme en question. C’est une bonne leçon à retenir pour les pédagogues, qui auront intérêt à piquer la curiosité de leur public au début de leur cours par des énigmes stimulantes, même si ces dernières sont totalement étrangères au contenu de l’enseignement. Même si les élèves ne trouvent pas la réponse, leur esprit et leur cerveau seront engagés sur les rails de la curiosité et absorberont le contenu du cours plus efficacement.

Si ce que je viens de dire est vrai, vous aurez retenu cette information en partie grâce à la devinette initiale. Maintenant, vous pouvez découvrir la réponse : el eriannoitcid (inverser l'ordre des lettres). .Merci de votre curiosité!

 

http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/actu-les-devinettes-stimulent-l-apprentissage-33442.php

Création de bandes dessinées et de caricatures

 

Drapeau anime

Les BD et les caricatures, par leur caractère souvent ludique, plaisent d'emblée aux jeunes. Voyez comment exploiter les ressources du Web pour leur fournir une place de choix dans votre enseignement de la langue et des arts.
 


Note : En cliquant sur , vous accéderez à une description plus détaillée des sites dont il est mention.


 

Plusieurs sites Web vous permettent d'avoir une vue d'ensemble intéressante sur la bande dessinée, qu'il s'agisse de son évolution ou encore des étapes de sa conception. Les sites suivants vous documenteront comme il se doit.

Crayons
Ce site propose un tas d’informations pour bien concevoir une bande dessinée : plans, visées, mise en scène, personnages, texte, écriture et structure du récit, procédés narratifs, humour.

Webographie de la bande dessinée 
Ce billet propose plusieurs ressources intéressantes pour mieux connaître l'univers de la bande dessinée et l'aborder en classe. Les ressources sont classées selon six catégories : connaissance de la BD, actualités, BD en ligne, thèmes et domaines, séries et personnages, auteurs.

Gachan : Tout le manga  
Ce site permet d'explorer le monde des mangas, ces bandes dessinées originaires du Japon. Vous y trouverez de l'information sur leur narration, leur graphisme, leur édition, leur historique et plus encore. Voilà ce qui pourra inspirer la création de ce type de BD, dont plusieurs élèves raffolent, en classe.

Dossiers de la BNF
LA BNF propose deux dossiers : Maîtres de la BD européenne et La BD avant la BD. Ce dernier traite de la narration figurée et des procédés d’animation dans les images du Moyen Âge.

 

Le Web fourmille de BD que l'on peut savourer. Ces deux sites valent particulièrement le détour.

30 jours de BD  
Ce site propose une nouvelle planche de BD chaque jour ainsi qu'un strip (ligne de BD). Par ailleurs, vous pouvez consulter les BD les mieux notées ou encore une sélection au hasard.

Légendes québécoises en bandes dessinées / Y paraît que... 
Produite par TFO, cette présentation animée de plusieurs contes et légendes traditionnels du Canada français fait pénétrer le visiteur dans un monde fantastique et mystérieux. On peut aussi y découvrir les étapes de la production d’un film d’animation ou participer à trois chasses au trésor.

 

Il existe des tonnes de bandes dessinées. Certaines d'entre elles sont mondialement reconnues et ont franchi le cap du temps en conservant leur grande popularité. Redécouvrez-les sur le Web et profitez-en, si vous le souhaitez, pour les lire dans leur langue d'origine ou toute autre langue étrangère.

 


Sans rature ni censure - Caricatures éditoriales du Québec, 1950-2000  
Cette exposition virtuelle utilise une centaine de caricatures (50 provenant de médias francophones, et autant d'un média anglophone) pour aborder l'histoire du Québec selon les perspectives de ces deux groupes linguistiques.Contexte, article de journal connexe, scénarios ...

Le musée offre également plusieurs circuits thématiques vedettes qui comportent une foule d'autres caricatures.

 

Envie de rendre la BD plus interactive ? Quelques logiciels libres pourraient vous permettre d'en concevoir en ligne plutôt que sur papier, bien qu’aucun d’eux ne soit spécialement conçu pour la création de BD. Par exemple, avec ffDiaporama, vous pourrez créer une animation. Voici unexemple qui n’est pas une bande dessinée, mais qui illustre le résultat possible. 

Vous voulez en savoir plus ou apprendre à manipuler ce logiciel ? Vous trouverez ci-dessous plusieurs ressources créées par Carrefour éducation.

Évidemment, il faudra à vos élèves quantité d’images, de sons ou de vidéos pour agrémenter leur œuvre. Carrefour éducation vous propose dans la section Multimédia une panoplie de sites qui offrent ces types de ressources, libres de droits pour usage scolaire. Parmi nos suggestions, ne manquez pas de visiter Open Clip Art Library, dont tous les dessins sont dans le domaine public, c’est-à-dire encore plus libres que libres. ;-) Ces cliparts peuvent se modifier facilement avec Inkscape.

Vous cherchez une technique plus simple ? La BD de Chopin, un site d'Allô Prof, permet de créer une bande dessinée de quatre vignettes en quelques étapes : choix du décor, ajout de bulles, création du texte (en français ou en anglais), puis impression du résultat, si désiré. Le chien Chopin et ses amis sont les vedettes de ces BD. 

 


Afin d'intégrer la BD à votre enseignement, plusieurs sites proposent des scénarios et dossiers pédagogiques qui vous soutiendront à la tâche afin de mettre en place des activités en classe.

Des bulles pour apprendre 
Ce dossier propose plusieurs pistes pour introduire la bande dessinée en classe et s'en servir afin de vivre plusieurs activités originales, productives et pédagogiques. L'expression écrite, la grammaire, la promotion de la BD et les ressources en ligne sont mises en évidence.

Création d’un BD à partir d’un livre 
Pauline Villeneuve, enseignante au 2e cycle du primaire à Chicoutimi, présente un projet vécu avec ses élèves dont l’objectif est de leur faire connaître les composantes d’une bande dessinée pour ensuite en créer une à partir d’un livre. Les créations des élèves peuvent être visualisées sur le site.

 

Vous pouvez aussi initier les élèves au merveilleux monde de la BD grâce à ces quelques sites qui comportent une variété d'activités éducatives en ligne sur le thème de la BD.

BD Mix 
Ce site dévoile le merveilleux monde de la BD francophone par le biais de capsules vidéo. Écoutez ces extraits et découvrez les techniques de travail des créateurs de bandes dessinées, dont Roba (Boule et Bill), Loisel (Peter Pan), Fred (Philémon) et Zep (Titeuf). Voyez comment ces artistes inventent leurs scénarios et leurs personnages, comment ils s'inspirent et ajoutent de la couleur à leurs dessins, et plus encore. Six exercices (offerts en trois niveaux) sont associés à chaque séquence vidéo.

La dimension BD 
Même si le labo interactif s’adresse aux jeunes de 5 à 15 ans, ce sont surtout les enseignants qui trouveront sur ce site de France 5 Éducation une initiation au « 9e art » : un guide pratique pour comprendre et explorer la BD en classe et un Webguide très substantiel. Tout comme les parents, ils apprécieront également la Bédéthèque idéale, dont l'utilité première est d'orienter les curieux vers de nouvelles lectures incontournables. La section Culture BD propose une sélection des meilleurs ouvrages portant sur des événements marquants de l'Histoire.

Sur ce, amusez-vous bien !


 

http://carrefour-education.qc.ca/guides_thematiques/la_bande_dessin%C3%A9e_et_la_caricature_comme_vous_ne_les_avez_jamais_vues#techno

 
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site

×