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Apprendre à être optimiste

Ecole

 

Dans notre société en perte de repères, l’optimisme semble être une quête répandue, à en croire l’abondante littérature consacrée à ce thème. L’optimisme évoque une tournure d’esprit qui consiste à prendre les choses du bon côté, une habitude mentale qui permet d’envisager une issue favorable aux événements. Être optimiste, c’est se montrer résolument positif, enthousiaste, c’est faire confiance à la vie.

Pourtant, près de trois Français sur quatre se déclarent pessimistes . L’habitude de se lamenter est, semble-t-il, plus répandue que celle de se réjouir de la vie. Pourquoi certains sont-ils d’éternels optimistes alors que d’autres ne cessent de broyer du noir en excellant dans l’art des prédictions malheureuses ou en ressassant les rancœurs du passé ?

Humeur, tempérament ou neurones ?
Bon nombre de facteurs tels que l’humeur, le tempérament et les neurones influencent profondément nos états d’âme. L’humeur est un état émotionnel qui colore notre paysage intérieur et notre perception du monde. Changeante, instable, elle est conditionnée par une foule d’événements de nature à influer sur nos comportements et notre bien-être. Le tempérament désigne une prédisposition face aux événements de la vie. C’est lui qui donne à nos émotions et sentiments une tonalité positive ou négative. C’est cette « affectivité de base » qui, selon les psychologues, semble nous prédisposer à percevoir la vie en rose ou en noir.
Longtemps, les scientifiques ont cru que le cerveau arrivé à sa maturité se caractérisait par la stabilité de ses connexions. On sait aujourd’hui, grâce à l’imagerie cérébrale et aux progrès de la biologie moléculaire, que le cerveau modifie l’organisation de ses réseaux de neurones, en fonction des expériences vécues ;et que de nouvelles connexions peuvent se créer. Nos idées noires proviendraient non seulement d’anomalies du cerveau limbique (qui génère les émotions et les mémorise sous forme de connexions entre les neurones), mais aussi du néo-cortex, la partie du « cerveau pensant » qui traite les émotions et les sentiments.

Les effets des évènements de vie positifs sur le cerveau

De récents travaux de neuropsychologie ont en effet démontré que les événements de vie positifs ou négatifs s’inscrivaient dans le cortex préfrontal, siège du raisonnement volontaire et de l’intégration des expériences ; que son côté gauche est plus activé par la joie, et le côté droit, par la tristesse et la peur. Ce dernier aurait un rôle essentiel dans les ruminations, les pensées irrationnelles, la perte d’estime de soi. La dépression diminuerait la taille de ses neurones et le spécialiserait plutôt dans le traitement des émotions négatives. Nos hémisphères cérébraux jouent donc un rôle différent dans la survenue de sentiments liés au bonheur : des lésions de l’hémisphère cérébral droit entraînent une humeur neutre ou positive, à l’inverse, des lésions situées à gauche provoquent des pensées sombres.
Les dernières recherches en psycho immunologie effectuées par le Pr Richard Davidson, au laboratoire d’imagerie cérébrale de l’université du Wisconsin, ont révélé notamment qu’un programme d’entraînement, même court, à la méditation, avec des groupes d’étudiants, influençait favorablement le système immunitaire puisqu’il régulait le centre cérébral des émotions. Un programme de recherche a mis l’accent, toujours grâce à l’imagerie cérébrale, sur la capacité des moines tibétains à se remplir d’émotions positives. Il a notamment démontré que l’on pouvait entraîner le cerveau à la sérénité et au bien-être.
Une autre étude conduite auprès de plusieurs centaines d’étudiants américains a prouvé que ceux qui entretenaient des pensées optimistes réussissaient davantage que ceux dont l’humeur était pessimiste. Pour ces derniers, le taux d’échec était significativement plus important. Ces découvertes ont établi de manière unanime que pensées et émotions agissent sur la biologie du cerveau. Les effets bénéfiques de la pensée positive sur la santé, dans des domaines très variés comme les suites opératoires ou l’implication dans des traitements lors de maladies graves étaient déjà connus.

Nombre de personnes n’ont pas été programmées au bonheur et n’ont pas appris à y accéder, (carences dues au manque ou à l’absence de preuves d’amour durant l’enfance par exemple). Néanmoins, elles sont parvenues, grâce à leurs efforts personnels (thérapie, lectures, entraînements et travail sur soi) à développer une attitude plus positive face à la vie. Il est important de comprendre que l’on peut modifier son comportement, grâce à un patient travail de reconstruction de sa vision du monde et surtout de prendre conscience que le bonheur est un édifice qui sans cesse se construit et s’entretient.

Qui sont les optimistes ?

Les spécialistes comportementaux affirment que l’on peut changer notre attitude mentale et contempler la vie à travers un filtre rose plutôt qu’à travers des lunettes noires. Selon eux, l’optimisme est lié au sentiment de contrôle de sa propre existence. Il suffirait d’apprendre à développer cette aptitude en observant, en analysant et en modélisant la personnalité des gens optimistes. Voici quelques traits dominants des optimistes.

Les optimistes ont une bonne estime de soi. Ils vivent en bonne intelligence avec eux-mêmes, ils profitent pleinement de la vie et font confiance à leurs jugements.
Ils ont conscience de gouverner leur vie. Bien faire les choses, mener à terme ce qu’ils ont entrepris, telle est leur devise. Ils ont foi en leurs compétences, ils savent se fixer des objectifs et tout mettre en œuvre pour les atteindre.

Ils sont remplis d’espoir. Des épreuves, des soucis, notre vie en est envahie. Les optimistes apprennent à en tirer partie et utilisent toutes les circonstances de la vie même les plus défavorables comme catalyseurs d’une transformation personnelle. Leur optimisme n’exclut pas une approche réaliste car ils sont conscients de leurs erreurs mais ils évitent de les ressasser et persévèrent pour atteindre leurs objectifs. « Tant que je n’ai pas de preuve du pire, je m’efforce de ne pas l’envisager à l’avance » décrète Pierre, résolument optimiste !

Mihaly Csirkszentmihalyi, dans son ouvrage « Vivre », affirme que l’optimisme dépendrait de notre habilité à traiter et à interpréter l’information et qu’il est nécessaire d’exercer un contrôle sur le contenu de notre conscience afin de la protéger des pensées défaitistes. On a beau le savoir, on ne fait pas toujours l’effort nécessaire pour les combattre.

L’optimisme est un art

L’optimisme est un art et comme tout art, il se cultive, s’entretient et se nourrit. Chacun peut apprendre à illuminer ses journées par un peu plus d’optimisme et dire « stop » aux pensées, images ou phrases assassines qui plombent notre moral. Rien d’harmonieux ne peut être entrepris sans une dose d’optimisme. Une attitude mentale positive aide à résoudre les problèmes du quotidien. Lorsque nous déballons nos déboires et nos griefs, nous continuons à entretenir une vision amère de la vie et cela nous fige dans l’immobilisme et le découragement.

Prenez avec détermination les mesures qui s’imposent pour agir ! C’est le meilleur moyen pour couper court aux doutes qui nous assaillent. Si vous poursuivez votre but, ayez confiance, soyez sûr que vous l’atteindrez. Le doute est un véritable poison qui anéantit toute force, le doute naît de la peur et la peur déclenche exactement le contraire de ce que nous souhaitons. Attention, un minimum de doute est cependant nécessaire, pour rester réaliste. Il ne s’agit pas non plus de fuir la réalité en permanence.

Une pratique régulière de la pensée positive nous libère l’esprit.

Qu’est ce que la pensée positive ?

Le principe de la pensée positive repose sur une vision de soi constructive, une vision du monde réaliste et une vision objective de son avenir. Elle consiste à utiliser langage, pensées et façon de communiquer pour développer une attitude mentale positive. Si nous portons un regard plus positif sur les événements, même les plus difficiles, nous saurons y faire face et agir pour trouver une issue favorable.La pensée positive s’appuie sur la relaxation, la visualisation et l’affirmation. 
Outre la détente mentale et corporelle qu’elle procure, la relaxation équilibre les deux hémisphères du cerveau. Ce qui signifie que ni le cerveau limbique ni le cerveau de la raison n’a d’ascendant sur l’autre.La visualisation est un mode spécifique de représentation mentale. Visualiser, c’est se représenter mentalement un événement futur, désirer un état positif qui conduit à un changement d’état intérieur C’est la technique que nous utilisons le plus souvent en sophrologie pour installer un état de bien-être. Elle consiste à créer dans son esprit une représentation précise de ce que l’on désire voir se réaliser. L’affirmation quant à elle est une déclaration positive que l’on se fait à soi-même. Elle peut être faite juste après la visualisation, à haute voix ou en silence.
Les formulations doivent être énoncées sur le mode affirmatif pour programmer l’inconscient à un langage positif. Bien sûr, il ne s’agit pas de se dire « je me vois confiant » et de rester figé dans l’immobilisme en pensant que cela fonctionnera de façon magique et instantanée ! Pensées positives et visualisation auront des effets durables à condition qu’il y ait une implication profonde, une communication entre l’esprit et le corps.Les travaux du Dr Simonton , et d’Anne Ancelin Schutzenberger reposent sur l’utilisation de la pensée et de la visualisation créatrice dans le processus de guérison. Aussi, est-elle la raison pour laquelle elle est utilisée comme procédé thérapeutique dans de nombreux troubles et maladies, dont le cancer.

C’est souvent compliqué d’abandonner d’anciens schémas

Certaines personnes n’acceptent pas la possibilité de réussir, probablement du fait de fausses croyances comme par exemple «Je ne le mérite pas ». Si vous vous surprenez à entretenir ce style de pensées, il serait bon de réfléchir à l’image que vous avez de vous-même et à ce que cette phrase vous renvoie. La personne qui visualise doit être prête à accepter le changement qui va s’opérer en elle. C’est parfois délicat, on croit vouloir changer mais c’est souvent compliqué d’abandonner d’anciens schémas. Or il y a des années de comportements, de réflexes, de sentiments à abandonner. Le passé négatif n’est pas un boulet que l’on traîne.
Redémarrer sur des bases différentes avec des ressources différentes est possible !
Si vous êtes prêt à accepter ce que la vie vous offre, il n’y aura plus de place pour ces émotions destructrices qui gaspillent votre temps et votre énergie. Votre façon positive et confiante de penser attirera des événements positifs. Votre inconscient a besoin d’informations claires, puissantes ne laissant pas de place au doute. C’est lui qui dirige vos actions en conséquence.

 Quelques recettes d’optimistes

Imprégnez-vous totalement d’optimisme
Lisez des ouvrages, des textes empreints d’optimisme. Vous en trouverez une liste non exhaustive dans la bibliographie en fin d’ouvrage. Soulignez ou recopiez des phrases, apprenez-les, notez-les dans un cahier à portée de main, afin de les relire à tout moment, enregistrez des phrases positives sur un cd audio par exemple, ou notez-les sur de petits cartons (une pensée positive par carton), répétez-les à haute voix, ou encore faites comme cette personne qui inscrit quotidiennement une citation ou une affirmation positive sur une ardoise dans sa cuisine. « C’est ainsi que je programme ma journée » assure-t-elle.
Alors faites comme elle, procurez-vous un « tableau pense-bête » et décorez-le d’une ou plusieurs pensées ou citations , relisez-les régulièrement. Je demande à certains patients de noter dans un journal les événements les plus positifs qu’ils ont vécus durant la semaine et comment ils y ont contribué. Cet exercice a permis d’améliorer considérablement le quotidien de certains qui ne voyaient leur vie qu’à travers des lunettes sombres.

Rayez la plainte de votre vocabulaire
La plainte peut devenir habituelle et traduire un mode de relation au monde pour obtenir écoute, attention, aide. Elle incite à se comporter en victime et induit un état de passivité et d’inaction face aux problèmes. Un monologue intérieur nourri de plaintes laisse peu de place à l’optimisme ! Aussi, abandonnez votre statut de victime, et considérez vos difficultés comme des problèmes à résoudre et non comme une injustice. Rappelez-vous que nos épreuves nous offrent l’occasion d’une remise en question souvent bénéfique. Évitez de passer d’un excès à un autre : parler de ses problèmes et se plaindre sont deux choses différentes.
Concentrez-vous sur les solutions à apporter à votre problème plutôt que sur le problème en lui-même. S’il vous perturbe réellement, posez-vous la question : « Est-ce que dans quelques années je le considèrerai toujours avec autant d’intensité ? » En thérapie, j’ai proposé à Claire, de noter sur une feuille les idées qu’elle ressasse en permanence face à sa difficulté de communication avec son patron, de placer cette feuille dans un tiroir et de la relire trois mois plus tard. Elle a ainsi pris conscience qu’elle avait trop souvent tendance à dramatiser les événements.

Supprimez la médisance et l’esprit critique
La médisance nous fait gaspiller notre énergie, elle génère irritation et humiliation et ne nous renvoie en aucun cas une bonne image de nous. Évitez de juger : remplacez vos jugements par des questions, intéressez-vous aux autres, à leur vie. Habituez-vous à vous écouter penser positivement ou parler avec plus de bienveillance.

Pratiquez le contentement intérieur

Certains, obsédés par leur désir de possession, sont condamnés à l’insatisfaction à force de trop de convoitise. Compétitions, courses et frustrations coupent l’individu de sa spontanéité, de son optimisme et de sa confiance en lui. « Ayez la sagesse d’apprécier ce que vous possédez. Faites-en l’inventaire » écrit Alan Loy McGinnis . Voici, pour ce faire, un petit exercice à effectuer de temps en temps : retournez-vous sur votre passé quelques instants, non pour vous lamenter mais pour songer à tout ce que vous avez accompli jusqu’à ce jour. Considérez et évaluez tout ce chemin parcouru. En étiez-vous conscient ? Refaites cet exercice régulièrement pour doper votre moral.

 

Dossier: Michèle FREUD

Michèle FREUD est psychothérapeute, diplômée en psychologie, en psychopathologie clinique, en hypnose et en sophrologie, membre de la société française de sophrologie (S.F.S.), de la fédération française de psychothérapie et de psychanalyse (FF2P) et de l’association française de Nouvelle Hypnose (AFNH). «Réconcilier l’âme et le corps, 40 exercices faciles de sophrologie» Edition Albin Michel 2007

http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/michele-freud-apprendre-optimiste-2/

 

 

Conseils pour réussir ses études supérieures !

Ensignant

La plupart des bacheliers décidés sur l’établissement où ils vont poursuivre leurs études ou alors ils vont décider dans les prochains jours.

Une peur de l’inconnu accompagne en général cette période et des questions sont posées ici et là :

Est ce que c’est difficile ? Comment je dois réviser ? Comment marche le système ? …

Aujourd’hui nous n’allons pas répondre à ces questions, parce que les études supérieures est un monde si différent des études secondaires que même plusieurs articles ne seront pas suffisants pour donner une image fiable de ce monde.

Mais il faut se mettre dans la tête une idée essentielle :

L’objectif principal des études supérieures c’est de permettre à l’étudiant de travailler une fois diplômé.

Donc on peut conclure que l’objectif n’est pas d’avoir les meilleures notes ou le meilleur classement (sauf pour les filières style classes prépa qui ne rentrent pas dans cette catégorie). Le but principal est donc de se préparer à intégrer le monde du travail après, 2 ans, 3 ans, 5 ans voire plus !

Au lieu de vous servir un long discours, je préfère citer des conseils donnée par Anas El Filali, médecin de formation et entrepreneur.

  1. Faites votre formation universitaire, mais faites pleins d’autres choses à coté : créez vous un nom, une expérience durant votre présence à l’université. En s’engageant dans des associations, en faisant du bénévolat, en créant vos réseaux de contacts, et en attendant votre tour.
  2. N’hésitez pas aussi à proposer vos services aux entreprises (les plus petites) pour un stage non rémunéré et prenez la chose au sérieux : vous trouverez toujours une porte qui s’ouvrira ici et là surtout dans les petites entreprises.
  3. Et surtout n’attendez rien de personne, même pas un Merci. Ce que vous ferez, vous le faites pour vous avant tout.
  4. Le rêve serait que vous trouviez du travail à coté de Maman et Papa, mais n’hésitez pas à sillonner le pays pour vous retrouver : En parlant à un haut responsable de la ville de Dakhla, il me racontait comment les usines de sa ville peinaient à trouver des employés.
  5. Au fait, ce que vous ferez durant tout votre cursus, c’est d’apporter de la valeur à VOTRE PERSONNE, à travers un diplôme, un engagement social et une expérience.
  6. Et puis, sortez des sentiers battus, ne suivez pas les autres : On ne vous remarquera qu’en vous démarquant des autres.

Les conseils de Dr El Filali sont très pertinents, et je vous recommande personnellement de les suivre ! Certes la chose la plus facile dans les études universitaires c’est d’étudier seulement, mais en sortant des sentiers battus, vous gagnez plus !

 

 

http://www.9rayti.com/conseils-pour-reussir-ses-etudes-superieures

Comment rebondir après un échec ?

Ecole



Seuls ceux qui n'ont jamais connu d'échec ne peuvent comprendre ce que vous ressentez. Abattement, colère, tristesse... Et si ce n'est pas votre premier échec, c'est encore plus dur.

Mais la bonne nouvelle, c'est que vous n'êtes pas seul à vivre cela. "Il n’y a pratiquement jamais de parcours de vie sans échec, aime à dire Michel Giraud, ancien ministre du Travail, et directeur général de la Fondation de la Deuxième chance. Contrairement à une tendance culturellement trop répandue chez nous, il ne faut pas considérer l'échec comme un naufrage mais à l’inverse, comme une opportunité de rebond !" Rebondir, oui, mais comment ?

Attention à la perte d'estime de soi !

Le risque est de se laisser emporter par les émotions, très fortes, qui vous submergent. Le découragement, l'angoisse, et surtout, la perte de confiance en soi. "De toutes façons, je suis nulle"...
"En France, on a souvent tendance à confondre "avoir" et "être" : je n'ai pas le bac, donc je suis nul. Alors que je vaux beaucoup plus que cet échec !", fait remarquer le psychiatre Patrice Huerre.

La blessure d'amour propre peut être si vive, que certains en viennent presque à perdre toute estime d'eux-même, et jusqu'au goût de vivre. "J'ai raté mon bac avec 9,5, a écrit Khalid sur nos forums. Quelle agonie ! Le plus grave, c'est que tout mes amis l'ont eu sauf moi. Je préfère mourir que refaire une année !"
Autre réaction courante, la fuite : "De toutes façons, c'est nul ces études, je vais tout laisser tomber". On peut fuir dans les voyages lointains, les addictions, pour oublier, ou, après un échec amoureux, les aventures sentimentales à répétition.

Evidemment, ce sont de fausses pistes, qui ne vous permettront pas vraiment de rebondir parce que vous niez la blessure plutôt que de la soigner. "L'échec n'est pas à nier, confirme Isabelle Stoquelet-Dargent, psychologue. Il faut plutôt l'analyser, en tirer les éléments pour bâtir d'autres stratégies."

Analyser l'échec pour mieux le digérer

[Soyez franc avec vous-même : où sont les causes de cet échec ?]
Soyez franc avec vous-même : où sont les causes de cet échec ?
Laissez donc un peu de côté  vos émotions, et forcez-vous à raisonner. Imaginez votre échec devant vous, comme un objet extérieur, et tâchez de l'analyser.

Pour quelles raisons avez-vous échoué ? L'objectif que vous vous étiez fixé était-il trop élevé ? Aviez-vous le bon profil ? Etiez-vous réellement motivé ? Et avez-vous mis toutes les chances de votre côté ? Répondez franchement à toutes ses questions, soyez en vérité avec vous-mêmes. "En fait, j'avais fait ces études pour faire plaisir à mes parents, mais je ne les avais pas vraiment choisies, je n'ai jamais voulu être ingénieur, raconte Alice, en échec après deux ans de classes préparatoires aux grandes écoles.

Un gagnant est une personne qui sait choisir ses combats, vous diront tous les coachs. En matière d'études ou de vie professionnelle, il est donc capital de savoir si vous avez choisi la bonne orientation, c'est-à-dire celle qui vous motive et pour laquelle vous avez les compétences et les talents requis.

En tirer les bons enseignements

Il ne s'agit pas de vous accommoder de l'échec, mais d'en tirer toutes les leçons possibles pour l'avenir. En cas d'échec sentimental, ne mettez pas tous les torts sur l'autre, mais reconnaissez aussi vos manques et vos erreurs.

Sur le terrain professionnel ou étudiant, cernez bien les raisons qui vous ont fait échouer. Et tenez-en compte pour ne pas recommencer. "J'ai voulu mener de front mes études avec un travail à temps plein, mais c'était trop pour moi", reconnaît Laetiita qui a décidé cette année de consacrer plus de temps à l'étude. Ne vous contentez d'ailleurs pas de bonnes résolutions ("l'an prochain, c'est décidé, j'apprends mes cours dès le début'"), mais mettez en place des moyens concrets pour réussir. Emploi-du-temps, lecture, travail, nouvelles habitudes de vie... Pour partir en guerre, et être victorieux, mieux vaut avoir les bonnes armes !

Ne pas rester seul

Pour reprendre confiance en vous, il faut vous appuye sur vos points forts, vos qualités, vos succès antérieurs ou annexes. L'échec que vous venez de subir a tendance à tout recouvrir, mais peu à peu, il va prendre moins de place. Pour vous aider, repensez à ce que vous avez réussi jusque-là, aux qualités que votre entourage apprécie en vous....

L'idéal est de faire ce travail avec une personne extérieure, qui vous aidera à être objectif : un membre de votre famille, un ami, un conseiller d'orientation... "Il ne faut pas rester seul face à son échec, insiste Isabelle Stoquelet-Dargent. Au contraire, certaines personnes peuvent vraiment vous aider à vous relever en portant sur vous un regard qui vous voit dans votre globalité, avec tout votre potentiel".

Construire un nouveau projet

[A partir de l'analyse de votre échec et de votre personnalité, vous allez bâtir un nouveau projet.]
A partir de l'analyse de votre échec et de votre personnalité, vous allez bâtir un nouveau projet.
Comme l'étincelle qui relance le moteur, il suffit souvent de ce coup de projecteur sur vos qualités et vos points forts pour vous remettre en route. L'analyse de votre échec conjugué à ce bilan vous indique de nouvelles voies à suivre : vous pouvez ainsi bâtir un nouveau projet, plus en phase avec votre personnalité, et donc plus motivant.

"Après mon échec en médecine, raconte Tiphaine, j'ai fait un bilan avec un conseiller d'orientation. Je me suis rendu compte que j'avais finalement peu de goût pour les matières scientifiques, mais une forte motivation sociale. Je me suis réorientée vers un DUT Carrières sociales et je pense passer le concours d'assistante sociale, un métier qui me convient finalement bien mieux que la médecine, même si au départ, il n'y avait que cela qui m'attirait".

Elargir son horizon

Les parcours réussis sont souvent ainsi semés d'échecs... Interrogez quelques seniors aujourd'hui épanouis dans leur travail. Vous serez étonnés par la sinuosité de leur itinéraire ! En matière professionnelle, il vous faut cependant élargir vos horizons et vous dire une fois pour toutes qu'il n'y a pas qu'un métier fait pour vous, mais des quantités de métiers ou secteurs professionnels qui pourraient vous convenir !

De même sur le plan amoureux : il n'y a pas qu'une personne faite pour vous ! Après un échec sentimental, évitez cependant de repartir tout de suite en conquête, car en la matière, la réussite n'est jamais assurée et un nouvel échec pourrait vous faire replonger.  Fixez-vous plutôt de petits objectifs de réussite, très faciles à atteindre. Organisez un voyage, refaites la déco de votre chambre, refaites du sport... Et félicitez-vous lorsque vous avez réussi !

Vous relancez ainsi la spirale de la réussite, et vous rechargez  les batteries de la confiance en vous pour aborder votre nouveau projet de vie.

 

http://www.reussirmavie.net/Comment-rebondir-apres-un-echec_a953.html

 

Elever un adolescent, entre autorité et liberté

Education des adolescents

Comment obtenir qu’un adolescent ne laisse pas traîner ses affaires partout, ne passe pas des heures sur son ordinateur, prévienne quand il rentre du lycée ou ne se couche pas régulièrement à trois heures du matin, sans être en permanence sur son dos ?

« Ils sont à un âge où ils ne supportent pas qu’on leur dise quoi que ce soit », résume Sylvie, mère de deux enfants (18 et 15 ans). Ils nous font comprendre qu’on est des vieux, des nuls et qu’on n’y comprend rien. Il ne faut pas lâcher prise ».

« Leur ordonner quelque chose est improductif. Il faut employer les formes, sans être trop brutal et on n’a pas le droit d’être impatient !, observe Anne, mère de deux filles (13 et 16 ans). ‘‘Elles nous poussent à bout’’, je n’ai jamais eu à utiliser cette expression quand elles étaient enfants, alors que les ados ne nous lâchent pas, comme si elles cherchaient la sanction. Avec mon mari, ça tourne vite au clash, il peut être très blessant, ce qui ne fait qu’enkyster le problème… Moi, j’essaie de négocier. c’est très fatiguant. »

Exercer son autorité sur un adolescent n’est pas facile. « C’est le motif le plus fréquent des plaintes et des questions des parents, observe le pédopsychiatre Stéphane Clerget, auteur d’un Guide de l’ado à l’usage des parents : comment s’en faire obéir ? Qu’est-on en droit d’exiger d’eux ? Et surtout, est-on légitime, quand on pose ces limites ou ces exigences-là ? »
Des parents souvent déstabilisés

L’autorité ne va plus de soi, se partage désormais entre le père et la mère, se nourrit de négociations permanentes. Les parents ne savent plus comment poser des limites ou n’osent pas le faire. Ils se sentent encore plus démunis face à des adolescents qui font vaciller leurs certitudes. Il est néanmoins « normal » qu’ils bousculent un peu leurs parents.

« Les comportements d’opposition qu’ils avaient à 3-4 ans ressurgissent à la puberté, rappelle Stéphane Clerget. Ils remettent en question le sens des règles, des lois, et la légitimité des parents face aux demandes de liberté qu’ils expriment. Ou font preuve d’une certaine indolence, d’une résistance passive, qui correspond à ce même désir d’émancipation, à cette volonté d’être regardé autrement que comme un enfant. »

Les parents sont souvent déstabilisés face à leur enfant qui se transforme physiquement et moralement. « Il n’est pas rare qu’il leur paraisse étranger », souligne Stéphane Clerget. Il réveille à leur insu leur propre adolescence, ce qui les fragilise.

« Il ne faut pas faire comme si rien ne s’était passé ; il faut marquer le coup, lui reconnaître de nouveaux droits et de nouveaux devoirs, lui laisser plus de liberté, mais aussi lui confier plus de responsabilités (baby-sitting, courses pour toute la famille...). L’autorité, c’est d’abord autoriser, rappelle-t-il. Or les parents ont tendance à la fois à autonomiser précocement les enfants et à surprotéger leurs adolescents. On vit dans une société où ne veut plus prendre de risque. Les parents doivent faire la part entre leurs angoisses et les risques réels. »
Les laisser aussi respirer un peu

Il est nécessaire aussi de les laisser respirer un peu. « Les parents sont paradoxalement à la fois absents et trop sur leur dos le reste du temps, poursuit le pédopsychiatre. Les relations ont tendance à devenir trop fusionnelles. Ce qui peut susciter des conflits, car les ados ont besoin de se décoller de leurs parents », rappelle-t-il.

Mais trouver la bonne distance n’est pas toujours facile. Comme il n’est pas facile de trouver la juste autorité : être souple sans être laxiste, éviter les pièges de l’autoritarisme, qui repose sur la force et l’humiliation ; mais aussi ceux de la « séduction », contraire de l’« éducation », selon Daniel Marcelli. « Plus les parents confondent autorité et pouvoir, plus l’adolescent va chercher à les pousser à bout et les provoquer. L’adolescent a le génie d’imposer ses positions à ses parents, quand il est mené par le bout du nez ou au contraire trop gâté. »

La plupart des parents ont du mal à user de leur autorité sur leurs enfants, car ils ont peur de ne pas être aimés, observe Stéphane Clerget. « C’est la génération de parents la plus dépendante de l’amour de ses enfants, dit-il. Ils misent tellement sur l’affection des ados, qu’ils les mettent en position de pouvoir, par le chantage affectif par exemple. »

La « bonne » autorité est celle qui contient l’adolescent, le protège, le rassure. Cette gangue protectrice se construit tout au long de l’enfance, comme le souligne le professeur Marcelli. « Pour qu’un adolescent puisse accéder à une certaine autonomie, il est indispensable qu’il soit capable de se fixer lui-même des limites, parce qu’il a intériorisé certains interdits. Cette capacité à se donner des limites se révèle à l’adolescence, mais est le résultat de la manière dont il a été élevé enfant. Pour pouvoir contrôler ses pulsions pubertaires, il faut avoir été confronté à la frustration, mais aussi à des adultes capables de se frustrer eux-mêmes. »
Définir certaines règles de vie

Pour autant, un enfant bien éduqué ne fait pas nécessairement un adolescent facile. « L’éducation contemporaine a pour objectif de former des individus épanouis, capables de négocier, d’exprimer leurs positions, souligne-t-il. On l’a habitué à revendiquer, à discuter, il s’en sert. Un enfant bien éduqué devient donc un adolescent difficile à piloter ! »

Mais négocier en permanence demande de l’énergie et du temps. Et quand les parents rentrent fatigués le soir, ils ont tendance à baisser les bras. Daniel Marcelli conseille donc de définir certaines règles de vie pour que tout ne soit pas en permanence sujet à discussion et de les réajuster régulièrement en fonction de l’âge et des besoins de l’adolescent : l’argent de poche, les tâches à accomplir, le rythme des sorties, les heures de coucher…

Et si l’adolescent continue à provoquer ses parents, ils sont en droit de prendre des « sanctions », estime-t-il. « À condition qu’elles ne soient pas prises sous l’impulsion de la colère. Car quand on est en colère, on a envie de faire mal à l’autre. Elles doivent être par ailleurs limitées dans l’espace et le temps : supprimer une sortie ou l’utilisation de l’ordinateur pendant 48 heures par exemple. Mais priver de foot un jeune qui est passionné, c’est du sadisme ».

Stéphane Clerget insiste également sur la nécessité d’être convaincu soi-même du bien-fondé et du sens des limites qu’on impose. Et de relativiser les sources de conflits qui se cristallisent trop souvent autour du travail scolaire. « Car le désinvestissement scolaire de certains ados s’inscrit dans leur volonté de s’émanciper de leurs parents. On juge trop le bien-être des adolescents sur leurs qualités scolaires et, a contrario, quand ils sont en échec, les parents sont capables de leur dire des choses terribles ».

Certes, éduquer un adolescent est un art d’équilibriste. « C’est à la fois une question de savoir-faire, mais aussi de volonté de bien faire, nuance-t-il. Autant que les comportements, c’est l’intention qui compte. Le rigide bienveillant n’a pas le même impact que le rigide sadique ; et le laxiste réfléchi que celui qui déprime ou s’en fiche. » Et les enfants, comme les adolescents, rassure-t-il, sentent très bien quand leurs parents agissent pour leur bien.

 

http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Enfants-et-Adolescents/13-a-18-ans/Elever-un-adolescent-entre-autorite-et-liberte-2012-01-03-753485

Conseils de révisions avant le bac

 

Avant de se lancer tête baissée dans les révisions, pause ! Un préalable indispensable, selon le spécialiste de la didactique et auteur d'« Apprendre à apprendre »*, le professeur André Giordan : on apprend mieux quand on a d'abord pris un peu de recul pour bien s'organiser, en fonction de sa manière à soi de travailler. C'est un peu de temps à prendre maintenant, pour en gagner ensuite. Le premier truc, tout bête : ranger, arranger son espace de travail. Les vacances de Pâques sont le moment idéal pour faire place nette sur son bureau et ses étagères. Et le tri dans ses cours : mieux vaut se rendre compte maintenant que l'on n'a pas récupéré les notes du cours de philo manqué en décembre, que fin mai ou début juin, dans une bouffée de panique.

Le temps du bilan
Certes, il va falloir tout réviser, mais pas tout à égale intensité. Là aussi, un temps de pause s'impose, pour faire le point sur ses forces et faiblesses. Ici encore, la journée prise pour ce faire ne sera pas perdue. Et c'est un domaine où, en tant que parent, on peut être utile, plus qu'en houspillant sa progéniture pour qu'elle travaille.

A chacun son emploi du temps
Une fois l'espace bien rangé, on s'organise... dans sa tête. Recommandation universelle de professeurs : pour gagner en efficacité, plutôt que de décider fougueusement qu'on va engloutir six heures de travail par jour, et de ne pas s'y tenir,mieux vaut s'établir un emploi du temps de révisions. Un planning hebdomadaire par matières, en alternance, avec des plages maximales de deux heures. Au-delà, la mémoire sature.

Vive les fiches !
Elles aideront dans les derniers jours : celles que l'ont se fait pour soi sont bien plus utiles que toutes celles, même parfaites, des bouquins d'annales et de révisions. En rédigeant une fiche, on commence déjà à mémoriser.

Vive le sommeil et le sport
Ce sont les vacances, tout de même. Alors, même s'il faut veiller à ce que votre grand ado dorme assez pour tenir jusqu'à juin, ne l'obligez pas forcément à tomber du lit à 7heures du matin pour se pencher sur de grands thèmes de philo : chacun a ses meilleures heures pour apprendre. Si vous voulez le soutenir, pressez-lui gentiment une orange fraîche tous les matins, mais laissez-le aussi vivre : sortie cinéma, copains de temps en temps, etc. Souffler, c'est aussi essentiel, suivant les conseils du psychiatre Patrice Huerre, qui signait l'an dernier un manuel pour une préparation sans stress. Le conseil vaut aussi pour de futurs bacheliers.

 

 

Révisions : Se fixer un planning raisonnable. Déterminer ce que vous devez réviser chaque jour, cela permet de déstresser : « Si vous pouvez, alternez les matières qui vous posent des difficultés et celles où vous êtes plus à l’aise, ou alors celles qui demandent du raisonnement (matières scientifiques) et du par cœur (philo, histoire-géo) », conseille le site d’orientation Studyrama.

  Chronométrer ses séances : « On essaie de se concentrer une demi-heure. On éteint les portables, les ordinateurs et on augmente jusqu’à maximum trois heures. » Avec des pauses de dix minutes toutes les heures. Attention au bachotage, prévient Jean-François Michel, professeur d’économie et gérant du site Apprendre à apprendre : « Travailler huit heures par jour, ça ne marche pas car la mémoire est saturée. » L’idéal est de réviser le matin et de faire autre chose l’après-midi.

Identifier les priorités. Si on n’a pas trop travaillé durant l’année, il faut identifier les choses les plus importantes, comme les matières à fort coefficient. « Dans ce cas de figure, travailler un chapitre à fond est une erreur, selon Jean-François Michel. Il vaut mieux le synthétiser et passer à un autre. » En maths, apprenez par exemple les grandes formules d’algèbre et revenez dessus après pour les détails. Pour la philo, étudiez quatre-cinq auteurs incontournables, entraînez-vous à résumer leur pensée et retenez quelques-unes de leurs phrases clés. Aide possible : le site l’Etudiant présente les sujets qui peuvent tomber selon les filières. Il faut aller à l’efficacité.
 

 

Du bon usage des fiches et des annales. Les fiches permettent à certains de mémoriser les cours, mais cela prend du temps. Alors pourquoi ne pas déléguer ? De nombreux sites Internet proposent des fiches de révision gratuites toutes faites, il en existe également des payantes en librairie. Ces mêmes sites proposent également un accès gratuit à des annales qui permettent de se tester sur des vrais sujets et d’apprendre à gérer son temps. « Il ne faut pas hésiter à s’entraîner en temps réel, souligne Sophie de Tarlé, de l’Etudiant. C’est la clé du succès. »

Travailler en groupe. Aller les uns chez les autres, c’est stimulant. Le regard de l’autre vous oblige à vous y mettre. On peut se faire des quiz, demander de l’aide si on n’a pas compris quelque chose. Attention, le danger, c’est la distraction. La bibliothèque peut alors être la bonne solution. L’ambiance de travail, les règles à respecter favorisent la concentration. Autre possibilité : les stages intensifs dans le privé, mais il faut y mettre le prix (de 86 € pour sept heures sur un week-end, jusqu’à 948 € pour quarante-huit heures sur six jours, par exemple).

Attention à l’hygiène de vie. Pas question de réviser jusqu’à 3 heures du matin pour se lever à 11 heures ou midi. Les parents doivent être vigilants sur le rythme de vie de leur enfant et s’assurer qu’il mange des repas à heure fixe, qu’il ne se couche pas trop tard… Les repères sont importants, tout comme leur présence : « Les jeunes savent qu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi. Ça peut être rassurant. Si les parents travaillent, c’est bien d’appeler à midi pour voir où il en est, s’il a mangé… », estime Sophie de Tarlé. Faire du sport ou tout du moins s’oxygéner est indispensable. Sinon, gare à la saturation !

http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/revision-du-bac-conseils-de-revisions-avant-le-bac.html

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