referencement sur bing - référencement de site web gratuit -
Créer un site internet

Blog

Déficit de l'attention : causes, symptômes et traitements

 

 

Le TDAH, c’est quoi?

Le TDAH est un trouble neurologique. Les personnes qui en sont atteintes éprouvent de la difficulté à contrôler leur comportement et/ou à maintenir leur concentration. Généralement diagnostiqué à l'étape de l'enfance, ce trouble continue très souvent à se manifester à l'âge adulte.

Les symptômes du TDAH

Les principaux symptômes du TDAH tiennent aux difficultés de concentration, à l'hyperactivité (activité excessive) et à l'impulsivité (agir avant de réfléchir aux conséquences). Le comportement en question doit présenter un caractère excessif, se manifester avant l'âge de sept ans et perturber considérablement au moins deux aspects de la vie de la personne touchée (la vie à la maison et à l'école, par exemple).

Les trois principales catégories de symptômes sont les suivantes :

  • Inattention : difficulté à se concentrer ou à demeurer concentré sur une tâche ou une activité
  • Hyperactivité-impulsivité : activité et impulsivité excessives
  • Combiné : combinaison des problèmes de concentration et d'activité/impulsivité excessives

Qui est atteint du TDAH?

  • De 3 % à 5 % des enfants présentent un TDAH
  • Les garçons ont trois fois plus de risque d'être atteints que les filles
  • Le TDAH touche les personnes de tous les âges (y compris les adultes)

Généralement, seul le temps permet de différencier un enfant rêveur et très actif d'un enfant souffrant d'un désordre médical. Les enfants touchés par un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) démontrent des comportements semblables à ceux manifestés par les enfants normaux.

Par contre, chez l'enfant atteint de TDA sans hyperactivité, ces comportements sont exagérés et débilitants. Inattentifs et parfois trop impulsifs, ces enfants souffrent d'un désordre neurobiologique. Ils ont souvent une mémoire à court terme déficiente, ils démontrent des difficultés à accomplir des tâches et ils manifestent des comportements importuns. 

Des problèmes de sommeil sont aussi fréquents. Les enfants rêveurs tombent dans cette catégorie. La difficulté qu'ils éprouvent à se concentrer peut avoir des conséquences désastreuses sur leur rendement scolaire. Puisque ces enfants ne sont généralement pas perturbateurs, ils passent souvent inaperçus et ne sont pas correctement diagnostiqués. Assis bien souvent aux dernières rangées de la salle de classe, ils passent le plus clair de leur temps à regarder par la fenêtre. Les professeurs qualifient souvent, et à tort, ces enfants de lents ou d'endormis. 

Les enfants qui présentent un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) portent un double fardeau. Prisonniers du tourbillon d'activités qui les habite, ils ont du mal à atteindre des objectifs simples. Cette variante du trouble du déficit de l'attention peut perturber la vie sociale, scolaire et familiale. Le TDAH est deux à trois fois plus fréquent chez les garçons que chez les filles. Par contre, les filles atteintes peuvent l'être aussi sévèrement que les garçons. Les enfants atteints de TDAH sont source de grand stress pour les parents, la famille, les amis, les professeurs et les proches de l'enfant lui-même.

Les causes du TDAH

Le TDAH n'est la «faute» de personne. La recherche montre que le TDAH semble résulter d'une insuffisance de substances chimiques cérébrales spécifiques (neurotransmetteurs) qui aident le cerveau à organiser et à régir la pensée et le comportement. 

Comme 30 % à 40 % des personnes auxquelles on a diagnostiqué un TDAH ont des membres de leur famille qui souffrent du même trouble, on pense que les gènes sont au moins partiellement impliqués dans le processus. Bien que les parents, les enseignants et les conjoints ne soient pas la cause du TDAH, ils peuvent avoir une très forte incidence sur la capacité de la personne touchée à faire face à son trouble.

Les conséquences du TDAH


Une piètre estime de soi est une cruelle conséquence des TDAH. Ces enfants, incapables de rester en place, d'attendre leur tour ou de se concentrer, se démarquent, bien malgré eux, des autres compagnons de leur groupe. De plus, beaucoup ont du mal à comprendre les conventions sociales et peuvent parfois paraître gauches ou bizarres. Ces enfants sont aussi plus à risque pour d'autres désordres psychologiques tels l'anxiété, la dépression et les troubles de comportements (comportements perturbateurs, agressivité et désobéissance).

À l'âge adulte, ils sont plus susceptibles que la moyenne de divorcer, d'avoir des problèmes professionnels et de se suicider. De 3 à 5 % des enfants sont atteints de TDAH ; approximativement 50 % d'entre eux devront, à l'âge adulte, relever des défis de taille.

Heureusement, les enfants atteints d’un TDAH, souvent très créatifs, peuvent devenir des adultes fort accomplis. Ils ont tendance, grâce à leur facilité à passer d'une idée à l'autre, à aborder les problèmes de manière unique. Il est important de comprendre que le potentiel intellectuel de ces enfants n'est pas différent ou inférieur à celui des autres enfants. 

Des avocats, des médecins, des directeurs d'école et d'autres professionnels ont surmonté avec succès les obstacles représentés par leur trouble du déficit de l'attention. Plusieurs des problèmes liés au malaise social, à l'inattention chronique et à l'importunité répondent bien au counseling et à la thérapie de groupe. De plus, une vie familiale heureuse et un bon encadrement scolaire jouent un rôle significatif sur le passage à une vie adulte positive.

Les thérapies qui peuvent être utiles :

  • Les acides gras essentiels, tels que l’huile de poisson ou l’huile de primerose, peuvent avoir certains avantages pour les enfants ayant un TDAH, mais il reste beaucoup de recherche à faire.

Les thérapies expérimentales :

  • Le biofeedback prétend aider les gens à contrôler leurs réactions. Il exige un énorme engagement de la part de toute la famille, sans compter qu’il est très coûteux. Des études qui évaluent si le biofeedback fonctionne ont été menées sur de très petits groupes d’enfants, et les résultats ne sont pas clairs. Il est encore considéré comme un traitement expérimental.

Les thérapies dont l’utilité n’est pas démontrée :

  • Les modifications au régime alimentaire peuvent aider un petit groupe d’enfants qui souffrent d’allergies, de sensibilité alimentaire ou de migraines. Cependant, peu de données probantes indiquent qu’un régime sans sucre ou sans additifs contribue à réduire les symptômes de TDAH. Les enfants ont besoin d’un régime équilibré comportant des aliments des quatre groupes alimentaires, comportant des légumes et des fruits, des produits céréaliers, du lait et des substituts, ainsi que de la viande et des substituts. Si vous désirez tenter de modifier le régime de votre enfant, parlez-en avec votre médecin pour vous assurer de faire le bon choix. Votre médecin s’assurera aussi de vérifier si le nouveau régime fonctionne.
  • Les suppléments de vitamines : Aucune preuve scientifique n’indique que les suppléments de vitamines peuvent contribuer à traiter le TDAH. Cependant, si votre enfant ne prend pas assez de certaines vitamines ou de certains minéraux (comme le fer, le magnésium ou le zinc), il aura peut-être besoin d’un supplément. Parlez-en avec votre médecin. Il pourra faire des analyses sanguines avant de recommander les suppléments de vitamine qui conviennent à votre enfant.
  • Les herbes peuvent avoir un effet calmant, et certaines études révèlent qu’elles jouent peut-être un rôle dans la mémoire et la réflexion, mais aucune n’a été démontrée comme utile pour soulager les principaux symptômes du TDAH. Puisque les produits d’herboristerie ne sont pas réglementés, les fabricants n’ont pas besoin de respecter des règles précises en matière de sécurité des produits. Informez-vous auprès de votre pharmacien de la pureté du produit (sa puissance), de sa sécurité et de sa toxicité (s’il peut causer des dommages).
    • La valériane, parfois utilisée pour atténuer les problèmes de sommeil et l’anxiété, peut provoquer des maux de tête.
    • Les algues bleu vert peuvent causer des maux d’estomac, de la faiblesse et des fourmillements.
    • On dit du ginkgo biloba qu’il contribue à la fonction cérébrale, mais il peut aussi être responsable de maux de tête, d’étourdissements, de palpitations, de maux d’estomac et d’éruptions cutanées. N’utilisez pas de gingko biloba pour les enfants qui ont des troubles de coagulation.
  • Les antioxydants, également appelés remèdes contre le vieillissement, contribuent à protéger les cellules nerveuses. Ils n’ont toutefois aucun effet direct démontré sur les symptômes du TDAH.
    • Aucune donnée probante n’indique que le pycnogénol fonctionne, et il ne faudrait pas l’utiliser chez les enfants ayant un diagnostic de troubles sanguins.
    • La mélatonine peut réduire les troubles du sommeil, mais peut également causer des maux de tête, de la fatigue, de l’irritabilité et de la somnolence. Elle a déjà déclenché des convulsions et retarde peut-être la puberté.
  • L’hypnothérapie peut être utile contre des symptômes courants du TDAH.
  • L’homéopathie fait appel à une combinaison d’extraits de plantes, d’animaux ou de minéraux. Aucune étude n’a démontré que l’homéopathie fonctionne pour traiter le TDAH.
  • La visualisation, le traitement oculovestibulaire, la formation par le son : Aucune donnée probante ne révèle que l’un ou l’autre de ces traitements fonctionne contre le TDAH.

 

http://www.douglas.qc.ca/info/trouble-deficit-attention

http://www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/alternative_treatments_adhd

Sept nombres qui peuvent vous sauver la vie

 

Parennts enfants


Un peu de calcul peut faire une grosse différence pour votre santé.

75 minutes

Faites 75 minutes de sport par semaine.

L'idéal est de les répartir en 3 séances de 25 minutes d'exercices fractionnés à haute intensité.

Après une dizaine de minutes d'échauffement, faites une activité à fond pendant 45 secondes à 1 minute, puis récupérez pendant la même période.

Recommencez 8 fois.

Selon la recherche actuelle, c'est le meilleur moyen d'améliorer votre santé et de prévenir les maladies (je vous expliquerai en détail dans une prochaine lettre sur laquelle je travaille comment et pourquoi fractionner ses exercices physiques).

À noter que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 150 minutes d'exercice modéré par semaine. C'est bien aussi. Mais pas tout à fait aussi bien (voir ma lettre « Arrêtez le jogging »)… (la suite ci-dessous)


Du vélo contre l'ostéoporose !

Le simple fait de se déplacer à pied ou en vélo, de porter des sacs de courses, de monter des marches, contribue à maintenir les os épais et en bonne santé. Associé à un apport nutritif adéquat, c'est la thérapie LA PLUS EFFICACE contre l'ostéoporose.

La rédaction d'Alternatif Bien-Être vous donne toutes les clés de cette thérapie complète, développée pour les cosmonautes à leur retour de l'espace. Découvrez ici le dossier exclusif d'Alternatif Bien-Être consacré à cette thérapie trop peu prescrite.

0.85 gramme par litre de sang

Votre taux de sucre dans le sang, ou glycémie, est une mesure très importante de votre état de santé.

On mesure votre taux d'hémoglobine A1C (un test qui indique votre taux de sucre moyen durant les mois précédents) qui doit être inférieur à 5,7 %.

Par ailleurs, votre glycémie à jeun doit être inférieure à 1 gramme par litre. Le taux optimal est de 0,85 gramme par litre.

À jeun veut dire au moins 12 heures après votre dernier repas.

Si votre glycémie à jeun est plus haute, c'est mauvais signe. Si elle dépasse 1,26 g par litre, vous serez malheureusement considéré comme diabétique, une maladie qui augmente le risque de très nombreuses maladies (maladies cardiaques, problèmes de rein, cécité, cancer…)

Si vous pensez être concerné, demandez à votre médecin des analyses. La bonne nouvelle est que la pratique des exercices fractionnés de haute intensité, comme décrits ci-dessus, et une diminution de poids de 7 % réduit de 57 % le risque d'un prédiabétique de développer un vrai diabète.

Connaissez-vous votre tension?

La pression sanguine est la force exercée par le sang sur la paroi des vaisseaux.

Elle se mesure en mm ou en cm de Mercure (mm Hg ou cm Hg). En médecine, on parle de pression artérielle, ou tension artérielle.

Dans les artères proches du cœur, la pression est maximum au moment où le cœur se contracte. Ce moment est appelé la systole. Elle est minimum quand le cœur est complètement relaxé. Ce moment s'appelle la diastole.

Lorsque le médecin mesure votre pression sanguine, il va prendre votre pression systolique et diastolique. C'est pourquoi les résultats se présentent sous forme de deux nombres. Par exemple, une tension artérielle peut-être de 12-8, pour 12 cm de mercure de pression systolique, et 8 cm de mercure de pression diastolique.

Il n'y a pas de tension idéale, cela dépend des personnes. Par contre, il est important de connaître votre tension pour repérer une éventuelle modification.

Si votre tension se met à monter, cela peut annoncer un accident cardiovasculaire. Comme pour le taux de sucre, vous maintenez votre pression sanguine normale par des exercices réguliers et une alimentation saine. Et aussi : ne fumez pas.

Calculez votre Fréquence Cardiaque Maximum

Votre cœur bat à un rythme qui évolue constamment en fonction de vos besoins : dès que vos muscles ont besoin de plus d'oxygène, il accélère.

La question pour vous est de savoir : quel est le rythme maximal auquel mon cœur peut fonctionner ?

Cela dépend de l'âge, de votre poids et de votre état de santé.

Cela s'appelle la Fréquence Cardiaque maximum, ou FCmax.

Son évolution vous permet de suivre objectivement l'évolution de votre forme physique.

Pour la calculer, je vous invite à vous rendre sur cette fiche réalisée par Philippe Propage, entraîneur d'athlètes de niveau international.

Poids : de 18 à 25

Pour déterminer votre poids idéal, vous devez calculer votre indice de masse corporelle, ou IMC.

Vous obtenez votre IMC en divisant votre poids par votre taille au carré, c'est-à-dire votre taille (en mètres) multipliée par elle-même.

Si cela vous pose trop de problème, suivez ce lien vers un calculateur d'IMC gratuit.

L'IMC normal est compris entre 18,5 et 25.

Un IMC supérieur à 25 correspond à une personne en surpoids, qui a déjà un risque accru de maladie cardiaque, articulaire, de diabète et de cancer. Au-delà de 30, il y a un problème d'obésité.

L'IMC est une méthode fiable pour les adultes de 18 à 65 ans, mais ne peut pas être utilisée telle quelle pour les femmes enceintes ou qui allaitent, les seniors, les athlètes d'endurance ou les personnes très musclées.

Vous devez aussi faire attention si votre IMC est normal mais que vous avez beaucoup de graisse abdominale (voir point suivant).

Moins de 0.8 pour les femmes et 0.95 pour les hommes

Si vous divisez votre tour de taille par votre tour de hanches, vous saurez si vous êtes plutôt du type « pomme » ou « poire ».

Votre but est que ce ratio soit inférieur à 0,80 pour les femmes, et inférieur à 0,95 pour les hommes.

Au-delà, vous augmentez votre risque de diabète, maladie cardiaque et certains cancers.

10 000 par jour

Pour se maintenir en bonne forme physique, en plus des exercices fractionnés, il faut faire 10 000 pas par jour.

Une activité normale vous fait faire spontanément 6000 à 7000 pas dans la journée.

Une marche de 30 minutes à intensité modérée représente 3000 à 4000 pas pour un adulte en bonne santé.

Si vous cumulez les deux, vous atteignez un taux normal. Mais vous pouvez le confirmer en vous équipant d'un podomètre. De nombreux smartphones permettent également de calculer le nombre de pas que vous faites par jour.

Cependant, les personnes obèses doivent, elles, viser 15 000 à 18 000 pas par jour.








 

 


 

Devenir un bon coach pour ses enfants

Education des adolescents

Les parents peuvent devenir de véritable coach pour leurs enfants. Bien entendu il n’est pas question ici qu’ils se transforment en coachs professionnels. Ne projetez pas vos peurs, vos représentations et vos jugement. Ne projetez pas vos propres désirs ou vos propres échecs.

;;;;;• Ce qu’il est préférable d’éviter et de protéger

Devant l’attitude parfois déconcertante, déroutante ou inattendue de votre adolescent Il est difficile de ne pas de s’empêcher d’agir à sa place. C’est aussi compliqué de le laisser faire car les parents sont rattrapés, quelquefois à notre insu, par leurs peurs ou leurs désirs. Beaucoup de choses peuvent inquiéter à juste titre : avec qui sort-il (elle), que fait-il (elle), etc. Comment être le moins maladroit possible et comment les protéger ?

;;;;;• N’achetez sa réussite

Lorsque votre adolescent vous annonce une mauvaise note ou oublie de le faire, vous vous sentez souvent floués, quelquefois découragé ou en colère. Il peut arriver aussi de ne plus savoir quelle attitude adopter. Il est normal de vouloir la réussite de vos enfants. Il est normal de vouloir les gratifier quand ils ont fait un effort particulier. Il faut éviter de tomber dans le marchandage qui vous conduirez à devoir acheter leurs bonnes notes.

N’humiliez pas votre adolescent. L’humiliation n’a jamais été une bonne méthode d’éducation car elle ne conduit qu’à perturber l’estime de soi. Elle risque donc de favoriser des comportements d’échecs. Votre agacement, votre déception, votre colère ne doivent pas vous conduire à rejeter votre adolescent. Montrez lui que c’est sa conduite ou ses résultats actuels que vous remettez en cause et non lui en tant que personne que vous aimez et respectez. « Tu n’arriveras jamais à rien » est une phrase à oublier ou encore comme disait la maman de Romain à sa voisine de palier « il travaille beaucoup mais il n’y arrive pas. Ce n’est pas de la mauvaise volonté soupire t-elle encore » !

;;;;;• Laissez-le être qui il est

Bien souvent, dès la naissance de l’enfant, les parents et l’entourage du bébé lui attribuent des ressemblances d’abord physiques avec d’autres membres de la famille : c’est tout le portrait de son oncle, de sa tante, etc.…Au fur et à mesure, on lui attribuera des traits de caractère qui peuvent être gênant. Evitez les étiquettes : il (elle) est bien comme son père…sa mère…sa grand-mère….son oncle….etc. Il est insupportable, tu es bête, etc. Les enfants et les adolescents se conforment souvent à ce que les parents disent d’eux, à leur jugement et à l’identité donnée par son entourage qu’il finit par confirmer plus ou moins.

Alice Miller montre très bien l’importance de ne pas donner d’étiquette à un enfant. « Un être humain peut ainsi passer toute son enfance et j’ajoute toute sa vie en se collant une étiquette …sans jamais pouvoir rectifier cette mauvaise image qu’il a de lui, car son entourage semble la confirmer. Les étiquettes sont distribuées par les parents et reflètent ce qu’ils ne supportent pas chez leur enfant. » (1) . C’est aussi souvent ce qu’ils ne supportent pas chez eux.

Les jugements ou les critiques des autres, et notamment de personnes importantes pour l’adolescent, comme ses parents ou ses professeurs, peuvent modifier, transformer ou changer, en bien ou en mal, l’impression et l’image que l’adolescent a de lui-même et ainsi l’idée ou l’appréciation de ses capacités et possibilités.

Les étiquettes peuvent aussi paralyser : « je n’ai pas confiance en moi », « je suis nulle ». Les étiquettes attribuées par la famille ou les copains peuvent aussi inciter les ados à y répondre par la provocation.

Il ne faut pas oublier qu’un être humain est composé d’une infinité de personnages qu’il découvre au fur et à mesure de l’évolution de sa vie. Il est heureux de pouvoir progresser et de s’améliorer !

Il est donc imprudent voire dangereux de mettre des étiquettes à un adolescent ou même de tenter de le cantonner à une image car c’est la période de la vie ou on est susceptible de changer le plus, le plus vite et le plus radicalement. Le coach grâce notamment à certains apports de l’analyse transactionnelle (exemple : les scénarios de vie) peut aider l’adolescent à remettre en question les étiquettes limitantes.

Ne projetez pas vos peurs, vos représentations et vos jugements sur votre adolescent. Vous pourriez disqualifier des filières de formation et d’enseignement qui pourraient être épanouissantes pour votre ado même si à vos yeux et dans votre milieu, elles ne sont pas perçues comme prestigieuses. L’intérêt n’est-il pas aussi que votre adolescent soit bien avec ses choix ?

N’étouffez pas ses idées, ses goûts dès qu’il les exprime s’ils ne correspondent pas à ce que vous aviez prévu, imaginé…pour lui !

Il faut pouvoir envisager de le soutenir s’il fait des choix qui vous semblent sérieux même s’ils ne font pas partis de traditions familiales. Parlez-en ouvertement avec lui. Nous savons que cette démarche est difficile, mais, l’équilibre des enfants passe parfois par le renoncement des rêves des parents.

Ne projetez pas vos propres désirs ou vos propres échecs sans être à l’écoute de ceux de votre adolescent. « J’ai toujours été nul en maths donc rien d’étonnant que tu le sois aussi » Beaucoup d’adultes choisissent de se réorienter à la quarantaine car ils s’aperçoivent qu’ils ne s’épanouissent pas dans le métier choisi à vingt ans.

;;;;;• Préserver son autonomie

Bien souvent, les parents ont peur de laisser leur adolescent faire et décider de faire des choses auxquelles ils ne croient pas. Les adolescents ressentent cela comme un manque de confiance voire comme du mépris. Trop cadrer leur emploi du temps et leurs sorties revient en fait à empêcher l’apprentissage de l’autonomie. Il parait aussi plus simple de décider à sa place de ce qui est bien pour lui, ce qu’il doit faire, ce qui est un bon ou un mauvais métier, qui sont les bons et mauvais copains etc. C’est aussi plus rassurant pour les parents.

Au lieu d’être dans les décisions totalement « à la place de » puis dans « le laisser faire total », il va falloir trouver un moyen terme qui va vous permettre de lui transmettre votre avis, vos valeurs et même vos rêves en ce qui le concerne tout en pouvant et sachant écouter ses désirs, ses observations, les fruits de ses expériences, qui peuvent être loin des vôtres et fluctuants. Il est relativement rare qu’un adolescent soit déterminé sur le choix d’un métier et qu’il s’y tienne jusqu’au bout. Il est beaucoup plus courant qu’il change d’avis après avoir discuté avec ses amis, rencontré des professionnels ou suivi des stages, après avoir rencontré des conseillers d’orientation et participé à des salons des étudiants.

Ces hésitations sont nécessaires et légitimes. Vous pouvez aussi vous attendre à des changements d’orientation même en cours d’études supérieures. Là aussi il conviendra de discuter avec beaucoup d’ouverture d’esprit. Outre une déception possible voire certaine de part et d’autre, vous serez peut-être même en colère si vous constatez que votre adolescent n’a pas travaillé. Bien entendu une discussion s’impose.

Pourquoi n’a t’il pas travaillé ? Manque de motivation, il n’a pas su gérer sa nouvelle liberté, une déception amoureuse ? Il est perdu dans l’organisation des études supérieures, il s’est laissé surprendre par la somme de travail demandée etc. Il est important d’insister pour l’aider à faire cette analyse. Elle l’aidera à faire un meilleur choix l’année suivante et vous aidera à mieux accepter ses changements d’orientation. C’est peut-être aussi le moment de vous faire aider par des professionnels, coach ou psy ou conseiller d’orientation. Vous aurez en outre des choix financiers à faire qu’il faudra faire admettre à votre adolescent.

Vous pourrez par exemple lui demander de participer partiellement au financement de ses études par des emplois d’été. Au contraire d’une punition, cela peut être un vrai plus pour son futur CV…et lui procurer un peu d’argent de poche personnel avec lequel il pourra aussi se faire plaisir. La bonne attitude reste toutefois dans la nuance. Le pire serait de ne plus avoir aucun désir ou ambition pour eux, de renoncer sans les autoriser à changer de voie et sans les aider. Tout est question de degrés et de limites à ne pas dépasser.

 

http://apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/article.php?numtxt=1641

 

Peut-on extraire des données de votre cerveau ?

 

Pourrait-on vous amener à divulguer votre code bancaire simplement en vous faisant penser à lui ? L'activité électrique de votre cerveau peut-elle trahir vos secrets ? C'est la démonstration qu'ont accomplie des chercheurs lors de la récente conférence sur la sécurité informatique Usenix. Pour cela, ils ont utilisé un simple casque EEG (type Emotiv, disponible dans le commerce pour 500 $), qui mesure l'activité électrique du cerveau, une technologie qui n'avait jamais été étudiée sous l'angle de ses implications en matière de sécurité, rapportent Extreme Tech et Cnet.

un cobaye en situation de reconnaître des cartes de créditsL'étude (.pdf) des chercheurs (présentation en vidéo) menés par Ivan Martinovic du département des sciences informatiques de l'université d'Oxford, a consisté à créer un programme personnalisé conçu dans le but de vous faire penser à des données sensibles telles que l'emplacement de votre maison, le code secret de votre carte de crédit ou votre mois de naissance. Les chercheurs ont testé leur programme sur 28 participants coopératifs (même s'ils ne connaissaient pas le but de l'expérience) et les résultats ont montré que la fuite d'information provenant de l'utilisateur (la mesure de "l'entropie de l'information") apportait une réponse supérieure de 15 % à 40 % à une méthode aléatoire.

Les chercheurs se sont appuyés sur les ondes P300, un tracé d'ondes très spécifique qui se produit lorsque vous reconnaissez quelque chose qui a un sens (visage d'une personne connue) ou quelque chose qui convient à ce que vous êtes en train de faire (voir un marteau quand vous bricolez) et qui commence à être pris en compte dans les détecteurs de mensonges. L'exercice pour les cobayes consistait à observer des séries de photos défilant rapidement sur un ordinateur (des visages, des cartes géographiques, des photos de cartes bancaires, la liste des mois de l'année...) tout en leur posant des questions spécifiques et pour les chercheurs à observer celles qui déclenchaient une réponse du capteur.

Pour les chercheurs, des développeurs malveillants pourraient utiliser cette technologie, utilisée dans de plus en plus de jeux, pour créer un "logiciel espion de cerveau", une application incitant les joueurs à réfléchir à des informations sensibles qu'ils pourraient donc voler. Bien sûr, les résultats obtenus sont encore trop bruyants. "Les dispositifs utilisés ne sont pas faits pour détecter ce type de modèles", a souligné Martinovic. Cependant, l'expérience a montré que les résultats étaient meilleurs qu'une supposition purement aléatoire. En améliorant le camouflage de l'interrogatoire pour rendre l'utilisateur plus coopératif et la qualité des appareils de mesure, le taux de réussite pourrait certainement être amélioré.

Les chercheurs ont noté dans leurs conclusions qu'il était possible de diminuer le taux de réponse que votre cerveau donne malgré vous en se concentrant sur autre chose, par exemple en comptant les visages qui ne vous sont pas familiers... A l'inverse, ces techniques permettraient aussi de développer de nouvelles méthodes de sécurité, vous permettant par exemple d'accéder à vos données simplement en présentant sous vos yeux l'image d'un de vos amis.

Hubert Guillaud

 

http://internetactu.blog.lemonde.fr/2012/10/31/peut-on-extraire-des-donnees-de-votre-cerveau/

Comment convaincre les enfants de manger de la nourriture saine

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site